Il est décédé tôt ce matin à la suite d’une crise cardiaque, après
près de trois ans de détention arbitraire et harcèlement
politico-juridico-mafieux. Il serait encore en vie s'il avait accepté de
payer 50000 dinars à un avocat véreux. Jilani Daboussi était sous
dialyse quotidienne, un état de santé qui n’a pas dissuadé ses
tortionnaires et qui a laissé indifférents les droits-dhommistes
tunisiens ainsi que certains médias complices par leur silence. Le
sachant mourant, ses tortionnaires l’ont libéré hier tard dans la nuit,
pour s’en laver les mains et se dégager de toute responsabilité. Outre
ceux qui l’ont jeté en prison dès 2011, le gouvernement de Mehdi Jomaa
assume sa part de responsabilité ; plus exactement l’actuel ministre de
la Justice, qui n’a rien fait pour lever cette injustice. Voici le récit
de cette tragique histoire, avec les noms de tous les mafieux qui ont
participé à ce crime prémédité, et avec le témoignage de son fils, Sami
Daboussi.
Jilani Daboussi, 67 ans, médecin et homme politique originaire de
Aïn Draham, père de deux enfants, Sami et Sarra, également médecin,
était un patriote qui avait beaucoup fait pour sa région et pour son
pays. Déjà député et rapporteur de la commission des finances à l’époque
de Mohamed Mzali (1981-1986), il est devenu par la suite secrétaire
général du syndicat des médecins section de Jendouba et Maire de
Tabarka, ville au développement social, culturel et économique de
laquelle il avait activement contribué. C’est lui qui a crée le festival
de jazz, dont on connait le prestige et la réussite. C’était aussi un
entrepreneur prospère, qui doit sa réussite à son propre labeur. Il
était propriétaire d’une clinique au centre ville de Tabarka, construise
en 1974, et d’un petit hôtel, qui appartient en réalité à son fils et
qui a été acquis en 1978. C’est-à-dire bien avant l’arrivée de Ben Ali
au pouvoir !
La kabbale contre Jilani Daboussi a précisément commencé par la destruction et le pillage de cette clinique et de cet hôtel. C’était le 9 avril 2011, lorsqu’une horde de trente voyous, payés par d’anciens rcédistes téléguidés, ont attaqué d’abord la clinique, en détruisant à coups de masse les machines de dialyses, avant de mettre le feu dans la clinique, qui a été totalement ravagé par les flammes. Ils ont par la suite violé le domicile de Jilani Daboussi, un appartement au quatrième étage, qu’ils ont pillé et saccagé. Ils ont fait la même chose dans le petit hôtel, où ils ont mis le feu au rez-de-chaussée.
L’injustice et la basse vengeance ne s’arrêteront pas là. Début octobre 2011, selon son fils Sami (voir sa lettre ci-dessous), Jilani Daboussi a été arrêté après avoir refusé de céder au chantage en payant une rançon de 50 000 dinars, exigée par Imed Ben Khamsa, un avocat devenu membre de la fameuse « Commission indépendante d’enquête sur les malversations et la corruption », qui était présidée par Abdelfattah Amor. Comme avec beaucoup d’autres hommes d’affaires qui ont cédé au chantage et au racket de certains avocats et juges corrompus, on aurait dit à Jilani Daboussi « ou bien tu payes, ou bien on monte un dossier contre toi ». Innocent et n’ayant rien à se reprocher, la victime a refusé de payer ses racketteurs charriés par la bout de la « révolution » bouazizienne. N’ayant pas reçu ses 50 000 dinars, Imed Ben Khamsa a mis à exécution ses menaces avec la complicité du juge Abdelkrim Chouaibi.
Dans une déclaration au quotidien Al-Chourouk, le 12 février 2014, Sami Daboussi a affirmé que son père a été victime d’un complot exécuté par Noureddine Bhiri , ministre islamiste de la Justice, et Abdellatif Mekki, ministre islamiste de la Santé, en précisant que ce complot était déjà lancé sous le premier ministère de Béji Caïd Essebsi, qui répondait à tous les désirs de vengeance de Kamel Eltaïef, l’affairiste qui a fait fortune d’abord grâce à Mohamed Mzali et Mezri Chkir, ensuite grâce à Ben Ali, dont il était le vice-président de fait. C’est Kamel Eltaïef qui aurait demandé à Béji Caïd Essebsi de jeter en prison docteur Jilani Daboussi.
Dans la même déclaration au quotidien Al-Chourouk, Sami Daboussi avait indiqué que son père subissait quotidiennement une torture morale et physique, puisque les séances de dialyse qu’il faisait tous les jours à l’intérieur de la prison d’Al-Mornaguia se déroulaient dans des conditions médicales déplorables et sans l’intervention des médecins spécialisés. Il avait lancé un appel humanitaire aux « militants » des droits-de-l’homme, ainsi qu’au ministre de la Justice du nouveau gouvernement, à savoir Hafedh Ben Salah. Celui-ci n’a rien fait pour lever cette injustice (près de trois ans de détention sans jugement) et à ce titre, il devrait être poursuivi pour non-assistance à personne en danger. De même que le juge Fethi Jemmali, qui a refusé à quatre reprises la libération de Jilani Daboussi, malgré le jugement de la Cour de Cassation qui l’avait complètement innocenté.
Témoignage de Mouhaned Socrate (pseudonyme d'une personne qui l'a bien connu)
La Tunisie vient de perdre un érudit, un militant, un patriote, un médecin, un Homme humaniste, Docteur JILANI DABOUSSI que Dieu ait son âme et réconforte les membres de sa famille et ses deux enfants. Il a tellement fait pour la Tunisie, qu'il n'a jamais voulu quitter, en plus, il n'aimait pas l'avion ni voyager, d'ailleurs son grand amour était jbel khmir, il a construit un hôpital au dinar symbolique pour les habitants de Tegma Zouitina, près de Ain Draham, pas loin des frontières algériennes.
Il était Député à l'Assemblée Nationale et son éloquence et ses contributions exceptionnelles ne laissaient aucun Député indifférent. Un français impeccable, un arabe unique et une plume remarquable. Allah yarhamou, c'était un homme de communication, fidèle à son pays, à sa région, à ses amis et à son dialecte local, plein de connaissances et d'humour.
C'est avec chagrin et une immense tristesse que je présente mes sincères condoléances a ses enfants, à Sami,à sa femme, à sa fille, à ses frères et sœurs et à tous ceux qui l'ont connu et apprécié. C’est vraiment triste de savoir qu'il a souffert de sa maladie, lui qui a tellement soulagé les malades. Dans cette prison où il a été injustement jeté et non jugé, ni rahma, ni chafaka, pourquoi tant de haine, d'injustice, d'indifférence????
Témoignage de son fils, Sami Daboussi
"Mesdames messieurs,
Aujourd'hui 08 novembre 2014, a 2h du matin, le complot contre mon père docteur Jilani Daboussi pour le salir et l’éliminer a réussi. Mon père vient de subir une crise cardiaque foudroyante à la maison suite aux conditions exécrables qui lui ont fait subir en détention. Voici les acteurs de ce cauchemar :
Le juge Abdelkrim Chouaibi, qui a tendu un piège a mon père le 08 octobre 2011 pour l’arrêter avec son ami et ancien collègue (ancien juge) Mounir Ben Sakhria. Ils ont agit sous le contrôle de l’avocat de la fameuse commission de lutte contre la corruption Imed Ben Khamsa, qui a demandé a mon père quelque chose, sinon il créera un dossier. Mon père lui avait répondu « tu sais je n'ai rien à me reprocher ».
Auparavant, le 09 avril 2011, quatre personnes connues à Tabarka ont organisé une attaque pour bruler les ambulances et saccager les équipements de la clinique en monnayant des individus pour le faire. L’enquête policière et les aveux et les photos ont identifie ces personnages, lequel un de ceux la m’a prévenu le 29 mars 2011 sur facebook ce qu’ils allaient faire (lettre prémonitoire où il écrit feu ton père coq égorgé.....). Le juge Abdekrim Chouaibi a voulu étouffer l'enquête.
Mais le communiqué de l’UGTT, le 10 avril, a bien identifié ces 4 personnages. Deux d’entre eux ont insulté mon père dans le journal " L’Audace " de Slim Bagga. Il faudra qu’il m’explique Slim Bagga pourquoi il a autorisé ces calomnies. Par la suite, à l’hôpital Charles Nicolle, un médecin, Mondher Ounissi, avec l’aval de Noureddine Bhiri et son conseiller Moustapha Yahyaoui, a débranché par la force mon père en pleine séance de dialyse péritonéale à 1h du matin, le 23 juin 2012. C est un acte criminel par excellence. Ensuite le docteur Mondher Ounissi a continué à insulter mon père sur son compte facebook en toute impunité. Le ministre Abdeltif Mekki a laissé faire, je me demande pourquoi ?
Mon père Dr. Jilani Daboussi a encore subi les foudres du juge Fethi Jemmali, qui a refusé de libérer mon père pour raisons de santé à 4 reprises. Alors que la cour de cassation l’avait complètement innocenté car il n’y avait aucun crime. Depuis le 13 juillet 2013, il s’en foutait.
Ils ont mis 2 ans et demi pour achever mon père avec comme seule accusation " how gellou !".
J’avais dit sur Mosaïque fm le 23 juin 2012 qu’ils allaient achever mon père " irgue baad irgue " (à petit feu), Mustapha Yahyaoui m’a répondu que Mornaguia (prison) soignait mieux que l’hôpital sur Mosaïque fm.
Sachez que la dialyse péritonéale ne se fait dans aucune prison dans le monde même les plus modernes. Mais pour Bhiri, Mekki et docteur Ounissi, eux ils pouvaient. C’était de la torture sous ordonnance.
Voila tous ces gens avaient pour seul mobile " une jalousie maladive ". Dr. Jilani Daboussi, ce génie a toujours dérangé, que ce soit Bourguiba ou Ben Ali, car il était frondeur, visionnaire pour sa région du nord ouest et son pays.
C’est un grand monsieur, ces gens là ne lui arrivaient pas à la cheville, sauf pour le calomnier.
Rabbi yarahmek ya baba, rabbi mouch bech y samahoum !!!
Ton gaston. A suivre.....".
Sami Daboussi, Tunis le 8 mai 2014.
Ce témoignage émouvant de Sami Daboussi se termine par « que Dieu t’entoure de sa clémence et il ne pardonnera pas à ceux qui t’ont fait du mal ». En attendant la Justice divine, les criminels qui sont à l’origine de cette injustice et qui ont supplicié Jilani Daboussi jusqu’à sa mort, répondront-ils de leur crime ? Voici leurs noms pour qu’ils ne soient jamais oubliés : Kamel Eltaïef, Imed Ben Khamsa, Abdelkrim Chouaibi, Noureddine Bhriri, Abdellatif Mekki, Hafedh Ben Salah, Fethi Jemmali, Mondher Ounissi, Mustapha Yahyaoui. Parce qu’ils ont laissé faire les criminels et les corrompus, Béji Caïd Essebsi et Mehdi Jomaa assument également leur part de responsabilité.
Quant à l'usurpateur de Carthage, Moncef Marzouki, qui a construit sa légende sur son supposé engagement pour les droits de l'homme, il n'a jamais répondu à la lettre que Jilani Daboussi lui avait envoyée en vue de sa libération. Ils étaient pourtant des copains à la faculté de médecine de Strasbourg. Mais, on le sait maintenant, Marzouki n'a pas d'amis. Il a préféré amnistier les criminels et les terroristes, pas les médecins, encore moins les patriotes qui se sont dévoués au service de leur peuple et de leur pays.
La kabbale contre Jilani Daboussi a précisément commencé par la destruction et le pillage de cette clinique et de cet hôtel. C’était le 9 avril 2011, lorsqu’une horde de trente voyous, payés par d’anciens rcédistes téléguidés, ont attaqué d’abord la clinique, en détruisant à coups de masse les machines de dialyses, avant de mettre le feu dans la clinique, qui a été totalement ravagé par les flammes. Ils ont par la suite violé le domicile de Jilani Daboussi, un appartement au quatrième étage, qu’ils ont pillé et saccagé. Ils ont fait la même chose dans le petit hôtel, où ils ont mis le feu au rez-de-chaussée.
L’injustice et la basse vengeance ne s’arrêteront pas là. Début octobre 2011, selon son fils Sami (voir sa lettre ci-dessous), Jilani Daboussi a été arrêté après avoir refusé de céder au chantage en payant une rançon de 50 000 dinars, exigée par Imed Ben Khamsa, un avocat devenu membre de la fameuse « Commission indépendante d’enquête sur les malversations et la corruption », qui était présidée par Abdelfattah Amor. Comme avec beaucoup d’autres hommes d’affaires qui ont cédé au chantage et au racket de certains avocats et juges corrompus, on aurait dit à Jilani Daboussi « ou bien tu payes, ou bien on monte un dossier contre toi ». Innocent et n’ayant rien à se reprocher, la victime a refusé de payer ses racketteurs charriés par la bout de la « révolution » bouazizienne. N’ayant pas reçu ses 50 000 dinars, Imed Ben Khamsa a mis à exécution ses menaces avec la complicité du juge Abdelkrim Chouaibi.
Dans une déclaration au quotidien Al-Chourouk, le 12 février 2014, Sami Daboussi a affirmé que son père a été victime d’un complot exécuté par Noureddine Bhiri , ministre islamiste de la Justice, et Abdellatif Mekki, ministre islamiste de la Santé, en précisant que ce complot était déjà lancé sous le premier ministère de Béji Caïd Essebsi, qui répondait à tous les désirs de vengeance de Kamel Eltaïef, l’affairiste qui a fait fortune d’abord grâce à Mohamed Mzali et Mezri Chkir, ensuite grâce à Ben Ali, dont il était le vice-président de fait. C’est Kamel Eltaïef qui aurait demandé à Béji Caïd Essebsi de jeter en prison docteur Jilani Daboussi.
Dans la même déclaration au quotidien Al-Chourouk, Sami Daboussi avait indiqué que son père subissait quotidiennement une torture morale et physique, puisque les séances de dialyse qu’il faisait tous les jours à l’intérieur de la prison d’Al-Mornaguia se déroulaient dans des conditions médicales déplorables et sans l’intervention des médecins spécialisés. Il avait lancé un appel humanitaire aux « militants » des droits-de-l’homme, ainsi qu’au ministre de la Justice du nouveau gouvernement, à savoir Hafedh Ben Salah. Celui-ci n’a rien fait pour lever cette injustice (près de trois ans de détention sans jugement) et à ce titre, il devrait être poursuivi pour non-assistance à personne en danger. De même que le juge Fethi Jemmali, qui a refusé à quatre reprises la libération de Jilani Daboussi, malgré le jugement de la Cour de Cassation qui l’avait complètement innocenté.
Témoignage de Mouhaned Socrate (pseudonyme d'une personne qui l'a bien connu)
La Tunisie vient de perdre un érudit, un militant, un patriote, un médecin, un Homme humaniste, Docteur JILANI DABOUSSI que Dieu ait son âme et réconforte les membres de sa famille et ses deux enfants. Il a tellement fait pour la Tunisie, qu'il n'a jamais voulu quitter, en plus, il n'aimait pas l'avion ni voyager, d'ailleurs son grand amour était jbel khmir, il a construit un hôpital au dinar symbolique pour les habitants de Tegma Zouitina, près de Ain Draham, pas loin des frontières algériennes.
Il était Député à l'Assemblée Nationale et son éloquence et ses contributions exceptionnelles ne laissaient aucun Député indifférent. Un français impeccable, un arabe unique et une plume remarquable. Allah yarhamou, c'était un homme de communication, fidèle à son pays, à sa région, à ses amis et à son dialecte local, plein de connaissances et d'humour.
C'est avec chagrin et une immense tristesse que je présente mes sincères condoléances a ses enfants, à Sami,à sa femme, à sa fille, à ses frères et sœurs et à tous ceux qui l'ont connu et apprécié. C’est vraiment triste de savoir qu'il a souffert de sa maladie, lui qui a tellement soulagé les malades. Dans cette prison où il a été injustement jeté et non jugé, ni rahma, ni chafaka, pourquoi tant de haine, d'injustice, d'indifférence????
Témoignage de son fils, Sami Daboussi
"Mesdames messieurs,
Aujourd'hui 08 novembre 2014, a 2h du matin, le complot contre mon père docteur Jilani Daboussi pour le salir et l’éliminer a réussi. Mon père vient de subir une crise cardiaque foudroyante à la maison suite aux conditions exécrables qui lui ont fait subir en détention. Voici les acteurs de ce cauchemar :
Le juge Abdelkrim Chouaibi, qui a tendu un piège a mon père le 08 octobre 2011 pour l’arrêter avec son ami et ancien collègue (ancien juge) Mounir Ben Sakhria. Ils ont agit sous le contrôle de l’avocat de la fameuse commission de lutte contre la corruption Imed Ben Khamsa, qui a demandé a mon père quelque chose, sinon il créera un dossier. Mon père lui avait répondu « tu sais je n'ai rien à me reprocher ».
Auparavant, le 09 avril 2011, quatre personnes connues à Tabarka ont organisé une attaque pour bruler les ambulances et saccager les équipements de la clinique en monnayant des individus pour le faire. L’enquête policière et les aveux et les photos ont identifie ces personnages, lequel un de ceux la m’a prévenu le 29 mars 2011 sur facebook ce qu’ils allaient faire (lettre prémonitoire où il écrit feu ton père coq égorgé.....). Le juge Abdekrim Chouaibi a voulu étouffer l'enquête.
Mais le communiqué de l’UGTT, le 10 avril, a bien identifié ces 4 personnages. Deux d’entre eux ont insulté mon père dans le journal " L’Audace " de Slim Bagga. Il faudra qu’il m’explique Slim Bagga pourquoi il a autorisé ces calomnies. Par la suite, à l’hôpital Charles Nicolle, un médecin, Mondher Ounissi, avec l’aval de Noureddine Bhiri et son conseiller Moustapha Yahyaoui, a débranché par la force mon père en pleine séance de dialyse péritonéale à 1h du matin, le 23 juin 2012. C est un acte criminel par excellence. Ensuite le docteur Mondher Ounissi a continué à insulter mon père sur son compte facebook en toute impunité. Le ministre Abdeltif Mekki a laissé faire, je me demande pourquoi ?
Mon père Dr. Jilani Daboussi a encore subi les foudres du juge Fethi Jemmali, qui a refusé de libérer mon père pour raisons de santé à 4 reprises. Alors que la cour de cassation l’avait complètement innocenté car il n’y avait aucun crime. Depuis le 13 juillet 2013, il s’en foutait.
Ils ont mis 2 ans et demi pour achever mon père avec comme seule accusation " how gellou !".
J’avais dit sur Mosaïque fm le 23 juin 2012 qu’ils allaient achever mon père " irgue baad irgue " (à petit feu), Mustapha Yahyaoui m’a répondu que Mornaguia (prison) soignait mieux que l’hôpital sur Mosaïque fm.
Sachez que la dialyse péritonéale ne se fait dans aucune prison dans le monde même les plus modernes. Mais pour Bhiri, Mekki et docteur Ounissi, eux ils pouvaient. C’était de la torture sous ordonnance.
Voila tous ces gens avaient pour seul mobile " une jalousie maladive ". Dr. Jilani Daboussi, ce génie a toujours dérangé, que ce soit Bourguiba ou Ben Ali, car il était frondeur, visionnaire pour sa région du nord ouest et son pays.
C’est un grand monsieur, ces gens là ne lui arrivaient pas à la cheville, sauf pour le calomnier.
Rabbi yarahmek ya baba, rabbi mouch bech y samahoum !!!
Ton gaston. A suivre.....".
Sami Daboussi, Tunis le 8 mai 2014.
Ce témoignage émouvant de Sami Daboussi se termine par « que Dieu t’entoure de sa clémence et il ne pardonnera pas à ceux qui t’ont fait du mal ». En attendant la Justice divine, les criminels qui sont à l’origine de cette injustice et qui ont supplicié Jilani Daboussi jusqu’à sa mort, répondront-ils de leur crime ? Voici leurs noms pour qu’ils ne soient jamais oubliés : Kamel Eltaïef, Imed Ben Khamsa, Abdelkrim Chouaibi, Noureddine Bhriri, Abdellatif Mekki, Hafedh Ben Salah, Fethi Jemmali, Mondher Ounissi, Mustapha Yahyaoui. Parce qu’ils ont laissé faire les criminels et les corrompus, Béji Caïd Essebsi et Mehdi Jomaa assument également leur part de responsabilité.
Quant à l'usurpateur de Carthage, Moncef Marzouki, qui a construit sa légende sur son supposé engagement pour les droits de l'homme, il n'a jamais répondu à la lettre que Jilani Daboussi lui avait envoyée en vue de sa libération. Ils étaient pourtant des copains à la faculté de médecine de Strasbourg. Mais, on le sait maintenant, Marzouki n'a pas d'amis. Il a préféré amnistier les criminels et les terroristes, pas les médecins, encore moins les patriotes qui se sont dévoués au service de leur peuple et de leur pays.
Docteur Jilani Daboussi, un patriote qui a beaucoup fait pour sa région et pour son pays, et qui est mort à la suite de trois ans de torture morale et physique |
Nebil Ben Yahmed