Le
candidat du Parti républicain Donald Trump se prépare à déclencher une
"annonce choc" aux proportions historiques contre son adversaire
démocrate Hillary Clinton. Le "plan directeur" de Trump pour abattre
la Clinton consiste à dévoiler au public américain que, s’il est élu à la
présidence, l'un de ses premiers actes sera d’introduire auprès du Congrès américain une législation qui
permettra à tous les titulaires de prêts pour étudiants de se déclarer en faillite
sur leurs dettes, et ce, pour la
première fois depuis 1998.
Contexte
Aux États-Unis, des millions d'étudiants sont contraints de s'endetter lourdement pour pouvoir financer leurs études supérieures. Seuls ou avec leur famille, ils empruntent des dizaines de milliers de dollars sur plusieurs années, mais ils ne parviennent pas toujours à rembourser leurs dettes à leur sortie de l'université et sont contraints de démarrer leur vie active déjà endettés.
Selon le ministère de
l'Éducation, au moins 40 millions d'Américains avaient souscrit à un prêt bancaire
en 2015, afin de financer leur passage sur les bancs de la fac. Le montant de
leur emprunt s'élève en moyenne à 30.000 dollars.
Ces personnes ne sont
généralement pas pauvres, mais plutôt acculées et entravées par un poids qui
les empêche d'avancer dans leur vie. Pas le temps d'explorer le champ des
possibles, de chercher le métier de leurs rêves, ni même de fonder une famille
ou encore vouloir souscrire à un prêt immobilier... Dès qu'ils ont leur diplôme
en poche, ces étudiants doivent chercher à gagner de l'argent, afin de ne pas
se laisser déborder par les intérêts qui s'accumulent rapidement et éviter de
se laisser emporter dans une spirale infernale.
Le total des prêts souscrits
par les étudiants américains s'élève aujourd'hui à 1.300 milliards de dollars,
selon les statistiques de la Réserve fédérale. C'est plus que la dette totale
des cartes de crédit américaines. La dette étudiante est l'un des plus gros
défis économiques des États-Unis.
La faute aux Clinton
En
effet, en 1998, le président William Clinton a promulgué les amendements de 1998 à la
Loi sur l'enseignement supérieur de 1965. Il y avait glissé (sans que
personne n’ait jamais admis qui l'a fait) une
interdiction à quiconque de se déclarer en faillite sur ses prêts aux étudiants,
ce qui est une première dans l’histoire américaine.
Combiné
avec l’abrogation, en 1999, de la loi Glass Steagall par le Président Clinton, qui avait pour objectif de protéger les
banques américaines depuis la crise de 1929, Hillary Clinton et son mari ont
réussi à amasser une fortune
incroyable de plus de 153 millions $ qui leur ont été gracieusement donnés par
les oligarques reconnaissants de Wall Street, car Clinton leur a permis d’amasser
d'énormes fortunes, tout en obligeant des dizaines de millions d'étudiants
américains, tout au long de leur vie, à travailler comme des esclaves pour
rembourser leur dette à leurs maîtres banquiers.
Il
est important de noter, à propos de la pratique des faillites aux États-Unis,
que les pères fondateurs de la nation ont jugé que la faillite est si critique, que quand ils ont écrit la
Constitution, ils ont donné une priorité
à ce problème délicat de la faillite avant même ceux de la liberté de religion
ou la liberté d'expression. Ils se sont basés sur une commandement la Bible, livre du
Deutéronome [Chapitre 15 versets 1-2] qui dit " 1.Tous
les sept ans, tu feras relâche. 2. Et voici comment s'observera le relâche. Quand
on aura publié le relâche en l'honneur de l’Éternel, tout créancier qui aura
fait un prêt à son prochain se relâchera de son droit, il ne pressera pas son
prochain et son frère pour le paiement de sa dette.".
Contrairement
aux dettes esclavagistes des étudiants, qui les ont mis à vie sous le joug des
banquiers à cause des Clinton, Trump a été en mesure d'utiliser les lois sur la
faillite pour sauver quatre de ses entreprises et les emplois qui vont avec.
Trump en profite
Rappelons
qu’au cours du premier débat Parti républicain le 6 Août 2015, Trump a déclaré:
«J'utilise
les lois de ce pays ... [lois sur les faillite], pour faire un excellent
travail pour mon entreprise, pour moi-même , pour mes employés, pour ma famille
", et a en outre exprimé son dédain pour les oligarques de Wall Street qui
soutiennent Hillary Clinton en déclarant:« Ces prêteurs ne sont pas des
bébés. Ce
sont des tueurs sans merci. Ce ne sont pas des beaux et doux petits agneaux
".
Avec
de nouveaux sondages montrant que les étudiants américains sont maintenant
en plus grand nombre en faveur de Trump, car son plan leur permettrait de
se libérer de 1,3 milliards $ de dette (qui augmente de 2726
$ à chaque seconde), Trump dispose d’un atout maître pour abattre
définitivement la Clinton.
Durant les huit ans de règne d’Obama,
l'ex candidat de «l’espoir et du changement», 95% des gains en revenus (depuis
2009) sont allés aux 1% les plus riches de la société américaine.
Les
Américains en sont maintenant conscients, ils en « ont ras le bol » et rejettent la classe politique dans
son ensemble. Trump a toutes ses chances.
Source : http://www.whatdoesitmean.com/index2045.htm
Hannibal GENSERIC
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