Un Rapport du Ministère russe de la Défense, en circulation dans le Kremlin aujourd'hui 23/05/2016,
avertit que les plans
de l'OTAN d’attaquer la Russie au mois d’Août, entraîneront immédiatement une
riposte nucléaire russe. Le régime Obama continue sa plus grande accumulation
de bombes atomiques depuis la guerre froide, et la Russie est maintenant
confrontée à des
concentrations de troupes militaires hostiles à ses frontières jamais vues
depuis 1941, date du début de l'invasion
de l'Union soviétique par l'Allemagne nazie [4].
Les premières informations publiées sur les plans d'Obama
pour le lancement d'une première frappe nucléaire contre la Russie sont venues
du Dr Paul Craig Roberts, ancien
secrétaire adjoint des États-Unis, qui dès 2014, a mis en garde en écrivant :
"Washington
a des plans de guerre pour lancer une attaque nucléaire préventive contre la
Russie, et peut-être contre la Chine aussi. à
Washington, il y a un groupe de
personnes qui prônent la guerre nucléaire. Nous avons des gens qui courent à
Washington, ici et là, en disant : « à quoi bon avoir des armes
nucléaires si on ne peut pas les
utiliser » ".
Le Dr Roberts a en outre averti que le régime Obama
croit vraiment qu'il peut gagner une guerre nucléaire contre la Russie, avec
peu ou pas de dommages pour les USA. Une croyance folle, alors que des
spécialistes russes avertissent qu'une des réponses militaires contre les USA,
à la fois simple et imparable, serait d'utiliser des
drones sous-marins dotés d'armes nucléaires qu’on ferait exploser dans les eaux
côtières américaines provoquant un tsunami radioactif qui inondera et
contaminera la quasi-totalité des villes côtières d'Amérique [1].
La dernière charade jouée par le régime Obama et par l'OTAN
avant le démarrage de « la guerre d’août » prévue, a été son appel
aujourd'hui pour une réunion «urgente»
avec la Russie afin de « faire semblant » de dialoguer avec Moscou
, qui n’est qu’une grossière tentative pour justifier la poursuite de leur renforcement
militaire le long des frontières russes. Le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov, a sèchement répondu : "Il
existe des procédures en vertu desquelles, si quelqu'un veut convoquer le
Conseil OTAN-Russie, il devrait y avoir des consultations et des consensus. Et
si on est invité par le biais d'un microphone sans consultation préalable, cela
veut dire que les gens qui le font sont guidés par d'autres intérêts
".
Quant à savoir quels sont ces «autres intérêts», c’est facile
à deviner : l'OTAN
se prépare à répudier, lors de sa réunion de Juillet, l'Acte fondateur de
27 mai 1997 sur les
relations, la coopération et la sécurité entre l'OTAN et la Fédération de
Russie, qui a mis fin officiellement à la guerre froide.
Cette répudiation signifiera que le statut de la Russie
devient celui d’un «ennemi».
Ce qui voudrait dire que tous les mouvements de défense
déployés par la Russie seraient
considérés par l'Occident comme une provocation inacceptable et justifieraient une
attaque «préventive» de l’OTAN contre la Russie.
Afin d'accélérer le calendrier de cette guerre, le régime
Obama a commencé, la semaine dernière, l'activation de l’approche adaptative
phasée (EPAA)
européenne des missiles, dont l’objectif est, avertit le Kremlin, la
neutralisation de l'arsenal nucléaire russe suffisamment longtemps pour que les
États-Unis lancent leurs premières frappes nucléaires contre la Russie.
Il faut noter que l’un des principaux commandants de l'OTAN,
le
général Sir Richard Shirreff, a écrit un livre [5] sur cette guerre à venir,
dans lequel il a averti qu’en 2017, des frappes nucléaires occidentales commenceraient
contre la Russie parce que la
Russie allait envahir les États-baltes.
Notion si absurde que même les faucons de guerre les plus véhéments en Amérique
savent que la
Russie n'a jamais eu un intérêt quelconque pour ces pays, c’est pourquoi la
Russie leur a donné leur indépendance d’Union soviétique il y a des décennies.
Notons aussi que, entre 2001 et aujourd'hui, le président
Poutine n’a ordonné des actions militaires que 3 fois : (a) pour protéger
les citoyens de l'Ossétie du Sud, (b) en Ukraine pour protéger les russophones
d’un génocide annoncé par les nazis de Kiev, (c) et en Syrie contre des armées de
terroristes parrainées par les USA. Alors que,
au cours du même temps, sous les présidences Bush et Obama, les
forces américano-OTAN ont bombardé, envahi et détruit au moins 11 nations.
Il est intéressant de noter aussi que le lieutenant-général
de l'armée américaine Herbert
McMaster a tenté d'avertir le régime Obama de sa folie de croire qu'il
pourrait gagner une guerre contre la
Russie. En effet, lors de la récente réunion du Pentagone, il a averti que, si
des forces américaines étaient confrontées dans une guerre terrestre avec la
Russie, elles
se réveilleraient dans un froid extrêmement désagréable.
L'analyse du général McMaster a été reprise par l'expert de
la guerre internationale Dr
Phillip Karber, président de la Fondation Potomac, a averti que : "
les troupes américaines seraient
confrontées à des
armes terrifiantes que les Russes utilisent sur le champ de bataille, comme les
ogives thermobariques. Ces armes sont composées presque entièrement de
carburant et brûlent plus longtemps et avec plus d'intensité que d'autres types
de munitions. Dans un laps de 3 minutes, une frappe de feu russe effacera deux
bataillons mécanisés. Si vous n'avez pas connu ou vu les effets des ogives
thermobariques, commencez à trembler. Elles pourraient bientôt venir sur un
champ de bataille près de chez vous ".
Avec la
construction continue d’énormes abris antiatomiques dans toute la Fédération
[2], la probabilité que le président Obama ordonne la une première frappe
nucléaire contre la Russie est «presque assurée». Pourquoi ? Parce que si son parti démocrate perd face à
Donald Trump, alors Obama, Hillary Clinton [3], et beaucoup d'autres élites
américaines de premier plan seraient poursuivis pour haute trahison, une fois que l’on connaîtra l’étendue de
leurs crimes, pour le moment cachés, contre les États-Unis.
Par
contre, dans une Amérique dévastée par une guerre nucléaire, rien ne sera
dévoilé.
Source : http://www.whatdoesitmean.com/index2044.htm
[1] Un expert russe : Comment détruire les USA à peu de frais
[2] Russie. Renforcement des défenses antimissiles
Satan 2, le missile nucléaire russe capable de détruire un pays de la taille de la France
[3] Poutine à son état-major: "Si Hillary Clinton est élue, c’est la guerre
[4] « La prolifération et l’utilisation potentielle d’armes nucléaires —écrit le président Obama dans la présentation du sommet— constituent la plus grande menace pour la sécurité mondiale. C’est pour cela, il y a sept ans à Prague, que j’ai pris l’engagement que les États-Unis cessent de diffuser des armes nucléaires ».
Au moment justement où il déclare cela, la Fédération des
scientifiques américains (Fas) fournit d’autres informations sur les
B61-12, les nouvelles bombes nucléaires étasuniennes en phase de
développement, destinées à remplacer les actuelles B61 installées par
les USA en Italie, en Allemagne, en Belgique, en Hollande et en Turquie.
Des tests sont en cours pour doter la B61-12 de capacité anti-bunker,
c’est-à-dire celle de pénétrer dans le sous-sol, en explosant en
profondeur pour détruire les centres de commandement et autres
structures souterraines dans une première frappe nucléaire.
[5] Il existerait des risques d’une guerre nucléaire avec la Russie “dans l’année”, si l’Otan n’augmente pas immédiatement ses capacités de défense dans les pays baltes, affirme le Général Richard Shirreff, ex- Commandeur suprême européen de l’Otan entre 2011 et 2014. L’Estonie, la Lituanie et la Lettonie (toutes membres de l’Otan) seraient menacées et l’Occident devrait agir au plus vite pour éviter une ” catastrophe potentielle”, ajoute-t-il.
[5] Il existerait des risques d’une guerre nucléaire avec la Russie “dans l’année”, si l’Otan n’augmente pas immédiatement ses capacités de défense dans les pays baltes, affirme le Général Richard Shirreff, ex- Commandeur suprême européen de l’Otan entre 2011 et 2014. L’Estonie, la Lituanie et la Lettonie (toutes membres de l’Otan) seraient menacées et l’Occident devrait agir au plus vite pour éviter une ” catastrophe potentielle”, ajoute-t-il.
Richard
Shirreff, auteur du livre de fiction “2017 War with Russia”, a déclaré à
la BBC que les faits décrits dans son livre étaient “entièrement
plausibles”. Dans celui-ci, il prédit que la Russie pourrait miser sur
l’affaiblissement de l’OTAN pour envahir l’Ukraine, puis les 3 pays
baltes. Elle pourrait ensuite décider de conquérir le reste de l’Europe.
L’objectif ultime du président Poutine serait alors atteint. “Nous
devons juger le Président Poutine en fonction de ses actes, et non de
ses paroles”. “Il a envahi la Géorgie, il a envahi la Crimée, il a
envahi l’Ukraine. Il a utilisé la force et il s’en est sorti.”
Selon l’article 5 du traité fondateur, les membres de l’Otan seraient obligés de défendre les états baltes en cas d’attaque.
Une
“perception” de faiblesse de l’Otan pourrait persuader Poutine
d’attaquer, sous prétexte de “défendre” les importantes minorités russes
de ces pays, prétend Shirreff. L’Otan, qui a déjà augmenté les défenses
des trois pays baltes, “devrait monter la barre suffisamment haut pour
qu’aucun adversaire ne pense que le risque en vaille la peine”, dit-il.
Dans
sa préface, il critique les coupes budgétaires de la défense anglaise,
un pays autrefois connu pour “marcher doucement et porter un grand
bâton”. Un bâton qui serait aujourd’hui “de plus en plus petit et
impuissant”.