Au cœur d’une crise mondiale inédite
par son ampleur, Strategika vous propose l’éclairage d’analystes et de penseurs
reconnus dans leur domaine d’expertise. Nous avons posé à chacun une série de
questions qui portent sur les différents aspects de cette véritable crise de
civilisation ainsi que sur ses répercussions politiques, géopolitiques et
sociales.
La première à nous répondre est
Valérie Bugault.
Valérie
Bugault est docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne et
avocate. Depuis 2009, elle a cessé ses activités d’avocate pour se consacrer à
la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de
recherches. Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique (économique,
juridique et monétaire) et conférencière. Ses sujets de recherche sont les
institutions – nationales et internationales – la monnaie, l’entreprise, le
droit et le fonctionnement de l’économie globale.
Elle
est auteur de quatre livres, récemment publiés aux éditions
Sigest :
– « Du nouvel
esprit des lois et de la monnaie », co-écrit avec feu Jean Rémy, publié en
juin 2017
– « La
nouvelle entreprise », publié en juillet 2018
–
« Les raisons cachées du désordre mondial », recueil d’articles,
publié le 30 mars 2019
– « Demain
dès l’aube… le renouveau », publié en septembre 2019
Strategika – On lit
beaucoup d’éléments contradictoires selon les différentes sources d’information
disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la
réalité effective de cette pandémie selon vous ?
VB : Comme le dit très bien notre ami Lucien
Cerise, il faut distinguer entre la réalité sensible dans le monde réel et
la narration des faits qui est diffusée.
Voici, textuellement, ce qu’il
dit :
« En France, et plus largement en Occident, la crise sanitaire
du coronavirus présente un cas pratique d’ingénierie sociale et de gouvernance
par le chaos. Nous retrouvons la même structure qu’avec la « menace terroriste
» : un mélange de réel et de fiction, combiné à deux stratagèmes bien connus
qui sont 1) le pompier pyromane et 2) le triangle de Karpman. Sur le mélange
réel/fiction, souligné dans son dernier livre par le professeur Raoult – qui se
fait le disciple occasionnel de Jean Baudrillard : les partisans du « tout réel
» ont tort, les partisans du « tout fiction » ont tort. Exemple : ce n’est pas
parce que la « version officielle » de la crise coronavirus est fausse qu’il
n’y a pas d’épidémie ; de même, ce n’est pas parce que la « version officielle
» des attentats terroristes est fausse que les attentats n’ont pas lieu. Des
événements ont lieu, et c’est la narration explicative qui est fausse, pas les
événements en eux-mêmes. L’analyse de la crise actuelle révèle aussi
l’application des techniques du pompier pyromane et du triangle de Karpman,
c’est-à-dire le jeu de rôles bourreau/victime/sauveur. Le pouvoir laisse la
situation de crise s’installer, voire l’aide à s’installer, volontairement ou
involontairement. Dans le réel, le pouvoir occupe donc la place du pyromane,
donc du bourreau. Puis, une fois que la crise est installée et en cours, le
pouvoir se présente comme le sauveur, qui va donc nous sauver de la crise qu’il
a lui-même installée furtivement, tel un pompier qui éteindrait l’incendie
après l’avoir lui-même allumé discrètement. »
Nous sommes face à une sorte de
dissonance cognitive globale parce que les phénomènes auxquels nous sommes
confrontés reçoivent une ou plusieurs explications officielles partielles (dans
le meilleur des cas), contradictoires et/ou erronées qui ne permettent pas un
accès intellectuel à l’ensemble du phénomène. En réalité, la méthodologie
suivie dans la couverture de cette crise du coronavirus est similaire à celle
qui nous est imposée d’une façon générale pour orienter les processus
intellectuels : un séquençage (puisque le mot est désormais à la mode) ou
un émiettement des connaissances, une sorte de fordisme appliqué à toute
l’échelle des connaissances. A cela s’ajoute un autre phénomène d’émiettement
et d’isolement des populations : les milieux médicaux fréquentent peu ou
pas d’autres milieux, chacun restant dans son pré carré par l’organisation même
de la société. Ainsi, les constats et la vie que mènent les uns sont quasi
hermétiques aux constats et à la vie que mènent les autres, leurs seuls points
de contact étant leur façon (directe ou indirecte) de consommer.
Ainsi, nous recevons des retours en
provenance du corps médical, d’autres en provenance d’organisations
internationales, d’autres en provenance des différents pays du monde. D’autres
sources d’informations sont inhérentes à la structuration de notre propre
gouvernement (décret, lois…), d’autres sources d’informations encore
proviennent de médias dits indépendants qui contredisent partiellement ou
totalement les sources précédentes…
Finalement, pour y voir clair, il
faut et il suffit de remettre de l’ordre, c’est-à-dire qu’il faut hiérarchiser
et contextualiser les phénomènes ; encore faut-il que cette
hiérarchisation soit pertinente.
Dans l’ordre nous avons :
l’apparition peu préparée d’un virus en Chine, pays qui connaît historiquement
cette typologie de virus. Ensuite, une série de nouvelles alarmistes en forme
d’hécatombe. Ensuite, bien sûr, le virus se répand sur la surface du globe
pendant que l’on apprend que la Banque mondiale (que je ne présente plus) avait
prévu, dès 2017, des
« bonds spécifiques aux pandémies ». Ensuite une litanie de
pays touchés et d’innombrables populations confinées pour, prétendument, lutter
contre la propagation dudit virus. Pendant que les « morts » se
multiplient et que les services hospitaliers étouffent littéralement sous cette
affluence de gens à détecter ou à traiter.
Le tout se produisant dans un
contexte géopolitique très particulier où la puissance économique chinoise,
aujourd’hui arrivée à maturité, s’est alliée à la puissance militaire russe
pour contrer l’hégémonie américaine et Cie.
Ce qui n’est pas dit dans ce tableau
est pourtant l’essentiel : les USA et ses alliés ne sont plus depuis le début
du XXème siècle (au bas mot) gouvernés par ce que j’appelle un phénomène
politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises
dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur
quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City of London.
En réalité, les États occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.
En réalité, les États occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.
Si l’on veut bien prendre en compte
l’ensemble de ces éléments, un tableau assez clair se dessine.
Dans ce tableau, d’un côté apparaît
un virus très contagieux et qui devient dangereux lorsqu’il se fixe dans les
poumons et les voies respiratoires. Les patients, à ce stade, n’ont quasi plus
de virus dans le corps et il devient inutile de leur appliquer le traitement
préconisé par le Professeur Didier Raoult, comme ce dernier l’indique
très clairement lui-même. Hormis ces cas de complications qui, apparemment ne
sont pas si rares que ça, ledit virus est relativement anodin, il procure des
symptômes plus ou moins gênants mais ne met pas en jeu de pronostique vital des
patients infectés. Didier Raoult, professeur français spécialiste mondialement
réputé en virologie et infectiologie, a émis des hypothèses de travail qui ont
été confirmées par des spécialistes
chinois ayant eu à traiter le virus et par un professeur Sénégalais (Pr. Seydi)
qui a eu à affronter le virus Ebola et qui est, à ce titre, reconnu comme une
sommité dans son domaine. Le traitement préconisé ne
coûte pas cher (car les brevets très anciens sont tombés dans le
domaine public) ; il n’est pas efficace à 100 % en fonction, notamment, du
moment tardif ou non où il a été administré. Voilà, pour l’essentiel, ce qu’il
importe de retenir.
De l’autre côté du tableau, on a des
médecins stipendiés (la plus en vogue actuellement est la sulfureuse Karine
Lacombe qui sévit sur les grandes ondes et est multi stipendiée des lobbies
pharmaceutiques) ainsi que tout l’appareil d’Etat et les corps constitués
(Inserm…), tous reliés, de
près ou de loin, aux lobbies pharmaceutiques qui sont montés aux
créneaux pour disqualifier les travaux des éminents spécialistes décrits
ci-dessus. Sans oublier le fait que la campagne présidentielle de Macron a été partiellement financée par
Big Pharma.
En outre, je ne fais qu’effleurer
rapidement, car l’énumération en serait vraiment trop longue, toutes les
décisions politiques actuelles prises en opposition ouverte à l’objectif
officiel d’enrayement de l’épidémie, qui passent par la classification début
2020 d’un médicament en vente libre depuis des décennies en substance
vénéneuse, par le refus d’octroyer des autorisations administratives à des
chercheurs proposant des tests pour détecter l’infection au coronavirus, par le
refus de l’aide proposée par des industriels pour la fabrication de
respirateurs… Ajoutons à cela, pour compléter le tableau, la déconstruction méthodique
du service de santé publique, allant de la liquidation des stocks de matériels
aux restrictions de lits et de personnels hospitaliers, aggravée depuis la
présidence Sarkozy.
Cette crise sanitaire laisse ainsi
apparaître les véritables acteurs politiques cachés derrière les oripeaux
étatiques ! On perçoit, aujourd’hui mieux qu’hier, que l’Etat est tenu par des intérêts
privés qui préconisent des remèdes très coûteux, voire peu efficients, en
attendant le futur vaccin obligatoire. Sur la ligne d’arrivée pour
gagner le cocotier des contrats publics et privés de commandes massives de
vaccins : Johnson & Johnson qui annonce ce 31 mars qu’il sera
prêt à tester son premier vaccin dès septembre 2020 ! D’autres
laboratoires restent bien évidemment en lice pour la cagnotte du futur vaccin…
Il faut toutefois savoir deux
choses. Premièrement, tous les vaccins rapidement fabriqués se sont
historiquement révélés peu efficaces et même dangereux pour la santé humaine.
Deuxièmement, un vaccin contre un virus par hypothèse mutant, comme l’est le
coronavirus, a très peu de chance d’être efficace. Ce problème est aggravé par
le fait que la maladie Covid-19 met en cause plusieurs souches différentes,
dont l’une d’elle se subdivise encore en plusieurs variantes.
En conclusion, si les pouvoirs
publics voulaient effectivement enrayer l’épidémie, ils décideraient de
traiter, à moindre coût qui plus est, un maximum de gens en amont, comme le
préconise le Dr. Raoult et d’autres grands spécialistes du monde entier. Cette
aune du traitement médical préventif massif est la mesure exacte de l’honnêteté
du gouvernement français.
En d’autres termes, si le
gouvernement était honnête, il ne prendrait pas l’option dilatoire actuelle
consistant à mettre tous les obstacles en place pour que les gens ne soient pas
massivement traités selon les préconisations du Pr. Raoult ; pendant que
les mesures de confinement ciblées sur les populations locales les plus normées
deviennent de plus en plus rigoureuses alors même que ces mesures excluent les
populations rebelles situées dans les zones de non droit, et les camps de
migrants.
Par ailleurs, notons que le
gouvernement français, qui a également récemment, sur préconisation de l’ONU, vidé
massivement et prématurément les prisons de prisonniers de droit commun
[1] (ce qui a fait l’objet d’un
communiqué officiel de professionnels de la magistrature), punira
d’emprisonnement les contrevenants multirécidivistes qui auront dépassé leur
heure de promenade quotidienne autorisée, qui auront dépassé leur périmètre de
promenade autorisée, ou qui auront oublié leur laisser-circuler…
On se rend bien compte ici de deux
choses :
- Que la volonté affichée de protéger les populations cache une volonté sournoise de les mettre en état de choc et de les surveiller massivement ;
- Que l’anarchie sociale en cours de développement, est consciencieusement organisée par les pouvoirs publics eux-mêmes, sous le faux prétexte d’enrayer une épidémie.
Strategika – Cette
pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?
Plus de 3 milliards de
personnes sont appelées à se confiner dans le monde. Pour la première fois de
son histoire, l’humanité semble réussir à se coordonner de manière unitaire
face à un ennemi global commun. Que vous inspire cette situation ?
Cette pandémie
va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial comme le
préconisait Jacques Attali lors de la pandémie de grippe A en 2009 ?
En 2009 toujours, Jacques Attali expliquait que « l’Histoire nous
apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment
peur ». Que vous inspire cette idée ?
VB : Effectivement, de multiples
informations montrent que l’existence d’une pandémie était prévue, pour ne pas
dire attendue, par un certain nombre d’institutions et de personnages, au
premier rang desquels on peut citer, pèle mêle, la fondation Bill et Melinda
Gates, le centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, le Forum économique
mondial, l’OMS, la Banque mondiale, Jacques Attali, le magazine « The
Economist » (année 2019 et 2020) … Avec le britannique Gordon Brown
qui appelle ouvertement à la constitution d’un gouvernement mondial pour faire
face à cette pandémie de coronavirus.
Nous faisons donc globalement, ou
mondialement, si vous préférez, face à une situation inédite dans l’histoire,
dans laquelle un petit groupe de gens [2], cachés derrière l’anonymat des
capitaux et des institutions internationales et menés par quelques banquiers
privés, organisent des chocs ou tirent parti de chocs afin de faire avancer
leur agenda global de prise de contrôle politique du monde en instituant un « gouvernement
mondial ».
Pour réaliser ce gouvernement
mondial, il faut avoir préalablement développé, chez les individus en général
et chez les dirigeants politiques en particulier, le sentiment de la nécessité
d’une régulation des évènements à l’échelle globale. Une pandémie est en effet le phénomène qui répond
le mieux à ce type de besoin. Dès le départ, on peut et on doit suspecter une
manipulation.
Par ailleurs, il devient en effet de
plus en plus évident que ce coronavirus résulte de la combinaison, aidée, de
deux virus naturels, combinaison qui aurait malencontreusement fuité d’un ou de
plusieurs laboratoires. Nous ne saurons probablement jamais le véritable
déroulement des évènements ayant abouti à la dissémination de ce type de virus.
Ensuite, et en raison de
l’homogénéisation de la réponse politique apportée à cette crise sanitaire par
différents pays, il est tout à fait nécessaire que les citoyens victimes
aiguisent leur vigilance et se tiennent sur leur garde car la manipulation
devient évidente dans le contexte de privatisation généralisée des États.
Toutefois, on ne saurait trop
insister sur l’impérieuse nécessité de discriminer les informations reçues.
Ainsi, à titre personnel, je ne pense pas qu’il faille mettre sur un même plan
la réponse politique chinoise et la réponse politique des pays européens.
D’une part, il ne faut pas oublier
que la Chine, actuel opposant victorieux à l’hégémonie économique du bloc de
l’ouest sous l’égide de l’OTAN, a été le premier pays attaqué par ce virus.
D’autre part, les dirigeants chinois ont
publiquement incriminé les GI’s américains dans la propagation du virus sur
leur territoire.
Enfin, il faut se souvenir qu’aux
USA, se sont produits, courant 2019, deux évènements extrêmement importants qui
peuvent aisément être corrélés :
- Une sorte d’épidémie pulmonaire grave avait été mise sur le dos des fabricants de cigarettes électroniques et
- Un laboratoire (Fort Detrick) a dû être fermé (Trump vient d’ailleurs récemment d’ordonner sa réouverture pour lutter contre le coronavirus !), durant l’été 2019, pour cause de fuites.
Il devient assez loisible d’imaginer
que les conséquences de cette fuite de matériel bactériologique,
volontaire ou non (nous ne le saurons jamais), a été artificiellement endossée
par le puissant lobby du tabac – ce qui lui a permis d’éliminer un concurrent
inoffensif naissant mais menaçant (l’industrie de la cigarette électronique) –
avec la bénédiction des instances gouvernementales qui ont ainsi évité d’avoir
à rendre des comptes publics.
Par ailleurs, il faut absolument
toujours conserver à l’esprit que les gouvernements officiels sont privatisés
mais que même dans ce cas de figure, il y a quantité de gens qui œuvrent
quotidiennement dans ces structures et qui ne sont pas eux-mêmes corrompus.
Ainsi, même en cas de fuite bactériologique issue d’un laboratoire secret on ne
peut pas être sûr que cette fuite soit volontaire ; des individus infiltrés et aux
ordres directs des puissances financières peuvent très bien avoir organisé ces
fuites à l’insu de leurs collègues.
Par ailleurs, je voudrais revenir
sur l’existence des laboratoires secrets de recherche bactériologiques. Il faut
comprendre que le problème se pose dans les mêmes termes qu’il s’est déjà posé
en matière d’armes nucléaires : beaucoup de pays disposent légitimement de
ce type de laboratoires sans qu’il soit question de les utiliser à des fins
offensives. De la même façon, beaucoup de pays disposaient et disposent de l’arme
nucléaire, tandis que très peu les ont utilisées à des fins offensives. Nous connaissons par ailleurs
depuis longtemps la propension des puissances anglo-saxonnes et de leurs
affiliés à cibler les populations civiles, qui n’ont, à vrai dire, à
leurs yeux, aucune espèce d’importance et seraient plutôt considérées comme
étant surnuméraires (voir les Georgia Guidestones, les travaux du « Club
de Rome », et ceux de tous leurs descendants).
A ma connaissance, la puissance
chinoise n’a jamais utilisé de façon offensive ni la bombe nucléaire, ni toute
autre arme de destruction massive. En revanche, les USA, et leurs affiliés, n’ont plus de preuves à
apporter quant à leur capacité à utiliser ce type d’armes pour viser, en
particulier (c’est devenu une sorte de spécialité) les populations civiles.
Une fois ces préalables explicités
et le contexte rétabli, il devient possible de répondre à votre première
question.
En effet, la mise en confinement des
gens bien-portants porte un coup d’arrêt brutal à l’économie des pays. En
fonction de la durée du confinement, ces pays, surtout lorsqu’ils sont
endettés, ne pourront que très difficilement s’en remettre. Cette remise sur
pied devra, à l’évidence, s’accompagner d’une remise en cause de leur
fonctionnement interne. Par ailleurs, les bienfaits abondamment claironnés de
la globalisation économique, qui a rendu chaque pays dépendant des autres,
reçoivent, eux aussi, un énorme démenti par cette crise sanitaire qui rend
visible l’extrême dénuement industriel des pays dits développés, lesquels ne
sont plus autosuffisants en quoi que ce soit. On peut en effet en déduire, sans
risque d’erreur, qu’il y aura un « avant la
crise du coronavirus » et un « après la crise du coronavirus ».
Nous sommes collectivement sur une
ligne de crête et les choses peuvent basculer, en fonction de la capacité de
réaction des citoyens, soit dans le sens du globalisme intégral avec
gouvernement mondial, soit dans celui d’une reprise en main politique des pays
par leurs ressortissants.
Strategika – Comment
voyez-vous l’évolution de la pandémie et ses conséquences politiques et
sociales dans les semaines et les mois à venir ?
VB : Soit les citoyens cèderont à la
peur, soit ils réfléchiront et comprendront que la peur est elle-même
entretenue de façon contrôlée par leurs dirigeants qui prennent toutes les
décisions permettant au coronavirus de se propager en toute tranquillité, ou
plutôt, en toute facilité. C’est ainsi, qu’ils refusent à leur population
l’accès aux soins et médicaments utiles à l’endiguement du processus de
contamination pendant qu’ils mettent les gens en confinement suffisamment
longtemps pour pouvoir leur imposer – il s’agit ici de la mise en œuvre de la «
servitude volontaire » – un futur vaccin miracle. Ce vaccin, outre
son prix financier, sera sans doute agrémenté de sels d’aluminium (qui est
devenu l’adjuvant obligatoire), d’ARN messagers (qui permettront de
faire, in vivo et à grande échelle, des expériences génétiques sur le génome
humain), et surtout de puce RFID, qui permettront à tout un et chacun de
recevoir ses rémunérations et d’avoir accès à son compte en banque.
Cette étape de la vaccination obligatoire sera tout à fait
décisive pour assurer aux globalistes (banquiers, big pharma et consorts) le
contrôle direct sur les populations.
Chaque personne devra ainsi obéir sous peine de se voir retirer l’accès à tous
ses moyens de subsistances. Étant ici précisé qu’en raison de l’effondrement
économique, il est fortement à craindre que les moyens de subsistances ne
soient in fine aucunement reliés à un travail individuel productif mais plutôt
à un subside universel reçu de l’Etat fantoche entièrement aux ordres des
puissances financières.
Strategika –
Existe-t-il une issue politique à la situation que vous venez de décrire et quelle
forme pourrait-elle prendre selon vous ?
VB : Il faut partir du principe naturel
que chaque problème a une solution à la condition exclusive d’être bien posé.
Dans le cas présent, bien sûr qu’il existe des issues politiques à ce problème,
je dirai même que les seules issues favorables sont de nature politique au sens
propre du terme. Autrement dit, seule une reprise en main
politique de l’organisation des États par leurs ressortissants pourra aboutir à
une issue favorable aux populations.
Sinon, nous assisterons au basculement général souhaité par l’oligarchie
supranationale vers un gouvernement mondial aux mains des puissances
financières, les populations étant vouées à être fortement réduites puis mises
en esclavage, pour la partie qui aura survécu.
J’ai, dans mes travaux, expliqué
comment la Société pourrait être réorganisée pour devenir réellement politique,
c’est-à-dire pour que les ressortissants des Etats puissent devenir acteurs à
part entière des choix politiques de leur pays. Il suffit de consulter la
partie « Le renouveau institutionnel » situé page 278 et suivantes de
mon ouvrage « Les raisons cachées du désordre mondial », publié en
mars 2019 aux éditions Sigest. Je ne reviendrai pas ici sur ce sujet qui
requiert des développements trop long. Ces développements seront peut-être
l’occasion d’un nouvel entretien pour Strategika ?
Strategika – Comment
liez-vous la crise actuelle à votre domaine d’expertise et à votre champ de
recherche ?
VB : En vérité, cette crise est liée à
mes travaux à plusieurs égards. J’ai mentionné, ci-dessus, la question
institutionnelle d’organisation des États. Mais ce n’est en effet pas le seul
lien. L’autre lien très important est relatif aux évolutions en cours de la
monnaie mondiale.
J’ai déjà expliqué à maintes et maintes
reprises que le Brexit,
dont on peut se féliciter en apparence, avait été initié par les banquiers de
la City afin d’avoir toute liberté d’action, en étant libérés des lourdeurs
institutionnelles de l’UE, pour piloter le changement de monnaie mondiale.
Comme prévu par Keynes au siècle
dernier, le dollar, sous la double casquette de monnaie nationale et de monnaie
mondiale, n’était, dès le départ, économiquement pas viable. Ainsi, sa fin
prévisible pouvait être programmée. Elle a eu pour première étape sa
décorrélation du standard or tandis que la seconde étape, à laquelle nous
assistons en direct, est sa décorrélation du standard pétrole qui avait succédé
au standard or.
Actuellement, la plupart des pays du
monde sont convaincus de l’inanité de conserver le dollar comme monnaie de
réserve internationale. Trump lui-même passe à l’action puisqu’il vient de
prendre des mesures pour fusionner la Fed et le département du Trésor dans
l’objectif de créer, sur le modèle du Yuan et du Renmibi, deux types de dollar :
un dollar interne et un dollar devise qui circulera sur les marchés
internationaux. Le reset monétaire approche donc à grands pas. Ainsi, une
monnaie mondiale viable, contrôlée par les banquiers il va sans dire, pourra
bientôt voir le jour, sous forme de panier de devises, qui circulera de façon
entièrement dématérialisée.
Je ne détaillerai pas ici – car les
développements y seraient trop longs – l’escroquerie bancaire originelle ayant
consisté à identifier la monnaie avec un bien matériel (au départ un métal
précieux) dans le commerce. Toute une histoire, que je raconte dans mon livre,
co-écrit avec le banquier Jean Rémy, intitulé « Du nouvel esprit des lois
et de la monnaie », publié en juin 2017 aux éditions Sigest.
J’ajoute que la fin du dollar en
tant que monnaie internationale est la condition sine qua non pour
qu’advienne une monnaie mondiale viable, du moins selon les critères de
fonctionnement économiques et monétaires imposés par les banquiers
internationaux. Or, la fin du dollar monnaie mondiale suppose la fin de
l’hégémonie de l’empire américain. Dès lors, il devient facile de comprendre
que certains membres décisionnaires de cet empire se sont violemment opposés,
et s’opposent encore violemment, à ce projet qui aboutira à une disparition de
leur situation dominante. Cette partie des dirigeants américains qui se
rebellent peut être qualifiée de patriote, il s’agit des gens qui étaient
ouvertement impliqués dans la domination du monde par les Américains eux-mêmes.
A l’opposé, ces derniers ont pour pires ennemis internes les globalistes
apatrides, dont la tête se situe à la City of London, et qui œuvrent
en sous-mains pour l’avènement d’un gouvernement mondial, lequel suppose la
disparition de l’empire US.
Cette distinction, essentielle à la
bonne compréhension des choses, entre dirigeants patriotes et dirigeants
apatrides existe également en Chine et en Russie où, par exemple, le
gouvernement civil semble dirigé par les partisans des globalistes apatrides
tandis que l’armée semble aux mains des dirigeants patriotes, Poutine faisant
la jonction entre les deux factions opposées. Concernant la Chine, il faut
garder à l’esprit le considérable nettoyage ayant eu lieu depuis des années, y
compris dans les plus hautes instances dirigeantes, pour purger l’appareil
d’Etat des élites compradores, lesquelles peuvent être reliées aux dirigeants
apatrides siégeant à la City of London. Cette opposition entre dirigeants
patriotes et dirigeants compradores existe également dans des pays comme
l’Iran.
Ainsi, dans cette lutte de nature
géopolitique, structurée autour des questions juridiques d’organisation du
circuit de commandement, rien ne me semble encore acquis ni pour un camp, ni
pour l’autre. Il est
néanmoins possible de faire la prévision selon laquelle la victoire serait
écrasante pour les patriotes, à la condition que ces derniers s’allient avec
leur population et ne cherchent pas à la dominer, comme cela leur a été
inculqué par leurs anciens alliés compradores.
Rien ne résisterait à l’alliance
entre dirigeants patriotes et populations locales. C’est précisément cette
alliance que redoutent les puissances globalistes. Notons à cet égard que les
mesures restrictives de liberté ordonnées par les différents gouvernements pour
lutter contre la propagation du coronavirus vont à l’encontre de cette alliance
naturelle qui permettrait le succès des patriotes sur les globalistes. Vous
voyez que les choses ne sont pas simples… et que, décidemment, cette « pandémie de
coronavirus » arrive à point nommé pour soutenir la stratégie des
globalistes alors que ces derniers étaient en situation de faiblesse…
D’un autre côté, cette pandémie
permet des ouvertures inespérées dans la remise en cause générale de la
stratégie globaliste. Encore faut-il avoir le courage de saisir cette occasion.
Je terminerai mon exposé en disant que les cartes sont actuellement dans
les mains des populations civiles : ces dernières ont enfin, phénomène
unique dans l’histoire, la possibilité de reprendre leur destin en main ;
ce qui signifie, très précisément, qu’elles ont la possibilité de réinstaurer
des gouvernements politiques en lieu et place des ersatz actuels entièrement
aux mains des puissances financières. Les peuples auront ce qu’ils
méritent : ils recevront, s’ils acceptent de se prendre en charge – en
contrepartie d’un peu de courage – des fruits extrêmement bénéfiques… mais
l’accepteront-ils ? Là est la question… Je profite de ce texte pour rendre
hommage au travail de structuration politique fait, en France, par les Gilets Jaunes
constituants, qui ont pleinement compris et anticipé cette problématique de
fond.
Finalement, les lois naturelles,
tellement honnies des globalistes [2], reprennent le dessus et les choses vont
entrer dans l’ordre : soit on lutte collectivement pour survivre
collectivement, soit on ne lutte pas collectivement et ce sera la fin de la
civilisation et de la liberté, y compris celle de vivre et de mourir.
Source : Stratégika
NOTES de H. Genséric
[1]
Cela nous rappelle ce qui s’est passé en Tunisie et ailleurs (Égypte, Libye,
etc.) lors du sinistre Printemps Arabe. Des criminels de haut vol ont été
récupérés par les Islamistes et libérés immédiatement: moyennant des salaires mirobolants, ces
criminels ont été recyclés pour devenir des "djihadistes", c'est-à-dire
des criminels qui tuent "au nom d’Allah". Cela veut dire que les
normes humaines ne les concernent pas. On a vu (et on continuera de voir) ce qu’ils
ont fait (et ce qu'ils feront) en Syrie, en irak, en Libye, en Égypte, en Tunisie, en Europe et
ailleurs. Le capo di capi de ces criminels s’appelle Recep Erdogan,
et son plus proche lieutenant s’appelle Rached Ghanouchi, président
actuel la chambre des députés du Tunistan. Ce sont les chefs politiques et idéologiques de tous les
terroristes islamistes dans le monde. Naturellement, l’Occident le sait et
les aime, malgré leurs innombrables erreurs. Mais ils lui rendent tellement de
services, qu’il est toujours prêt à les soutenir.
[2] Dans
cet article, Valérie Bugault fait gaffe à ses os : elle ne dit pas explicitement
qui sont les mondialistes, ces apatrides qui dirigent la City de Londres et la
finance internationale. Pour le lecteur
non avisé, et qui n’aurait pas déviné qui sont ces gens qui se cachent derrière
le langage prudent de V. Bugault, voici quelques piste :
LECTURE ESSENTIELLE. La Controverse de Sion
Hannibal GENSÉRIC
Hannibal !
RépondreSupprimerJe te félicite du devoir d'éveil que tu fais. Tes productions rejoignent en quasi tous points les idées que je me fais de l'évolution mondiale des choses...
De mon point de vue - tiré de 40 années d'observation...-,le principal levier des "mondialistes" n'est pas tant la monnaie - même si bien sûr elle est importante - mais le facteur...TEMPS.
Tandis que nous pensons (et agissons) à l'échelle de nos propres vies, ces derniers pensent (et agissent) sur une toute autre longueur de temps...
Planifier des choses sur 100 ans sera toujours dépassé par ceux qui planifient sur mille ans...La différence qui l'emporte est mathématique : elle est de l'ordre de grandeur. Pour voir loin, il faut s'élever...
Cordialement,
Nass
Tout à fait. C'est un travail de longue haleine mené depuis 2000 ans au moins et sans jamais dévier par une petite élite déterminée à accomplir le grand œuvre de Yahvé. La folie profonde de ce phénomène sera à étudier par notre postérité si on y survit.
SupprimerEn fait j'ai toujours pensé que notre salut viendra des juifs eux-mêmes.Ce sont eux qui doivent se lever contre leur élite satanique, les goyim suivront. Car tant qu'ils ne le feront pas la masse ne nous suivra pas. Je le constate chaque jour dans mes discussions familiales et autres.
Les grandes choses s'accomplissent lentement .
RépondreSupprimerIl faut aller lire « Scenarios for the Future of Technology and International Development » de la Rockefeller Foundation, particulièrement le plan appelé « Lock Step » et qui date de mai 2010 : Pour un monde plus contrôlé et un recul du nombre d’habitants. Le scenario imagine une pandémie en 2012 où le monde sera confiné. les gens baignés dans la peur accepteront d’échanger leurs droits et leur liberté contre plus de sécurité. Interviendra alors la loi martiale, la chaîne d’approvisionnement perturbée notamment pour les désinfectants et le papier-toilette, l’obligation vaccinale pour tous permettant alors de voyager, les identités biométriques….
RépondreSupprimerhttps://effondrements.wordpress.com/2012/05/16/complot-mondial-contre-la-sante/comment-page-2/#comment-66343