mercredi 7 novembre 2018

Le pouvoir juif aux USA : Le trône et l'autel


Ron Unz a remis ça. Il a publié quelques articles sur la question juive et provoqué une avalanche de commentaires et de réponses. La touche personnelle, c’est son point fort. Il ne s’agit pas d’un cours sur la foi juive ou sur les accointances juives avec les nazis, mais de son odyssée personnelle depuis les truismes communément admis jusqu’à une compréhension plus fine de la chose. Au fil de son périple, il s’est dégagé de son formatage, et nous nous retrouvons à partager sa découverte de vérités inconnues ou bien oubliées.
Il a un langage modéré, ne s’emporte jamais, et ce ton paisible nous aide à saisir plus facilement l’enjeu. Il n’en est pas devenu philosémite, certes, il n’est pas du genre à croire que tout ce que font les juifs, ils le font pour la gloire de Dieu. Il va vraiment loin, mais ne va pas jusqu’aux extrémités dans ses jugements, et c’est une bonne chose. 
Dans le climat ambiant d’adoration des juifs, il est bon que certaines personnes braves et nobles s’engagent dans la démarche de parler vrai au pouvoir et aux masses. Sans aller chercher trop loin dans l’histoire, au début de ce siècle il y en avait d’autres, des gars têtus et téméraires. J’avais  écrit en 2003 sur  « le règne des victimes : une critique de la prééminence juive en Amérique, ou Les quatre Aveugles », dans le cadre d’un énorme projet sur internet qui malheureusement a disparu de son emplacement habituel, et qui n’a pas été mis à jour depuis au moins dix ans, mais que l’on peut encore retrouver  ici [en anglais, ou là, en français] quoique nulle bannière ne vous garantisse la moindre sécurité, si vous allez y fouiner.
Ron Unz mentionne ses prédécesseurs les professeurs Albert Lindemann de l’Université de Californie, Kevin McDonald de l’Université de l’Etat de Californie, Israël Shahak de l’Université hébraïque de Jérusalem, Elliot Horowitz, Israël Joseph Yuval de l’Université hébraïque, et d’autres chercheurs encore. Ces hommes de science doutaient de l’éternelle bienveillance des juifs envers les gentils [dits « goyim »].
Unz s’attaque courageusement aussi à la polémique allemande anti-juive de Mein Kampf, et l’a rendue accessible sur son site. Cependant, si les réflexions d’Hitler sur le sujet vous intéressent, vous pouvez choisir un ouvrage bien plus court (22 pages) et plus lucide, le débat entre Adolf Hitler et son professeur, l’idéologue du premier NSDAP Dietrich Eckart, Der Bolschewismus von Moses bis Lenin: Zwiegespräch zwischen Hitler und mir « Le Bolchevisme de Moïse à Lénine : Dialogue entre Hitler et moi » [ouvrage posthume, publié en 1925, et disponible en anglais ici].
Unz n’est pas encore arrivé jusqu’à la critique de gauche de la judéité, et il y a de véritables perles qui attendent d’être remises au goût du jour grâce à lui, telle La Question juive, de Karl Marx, un bref et puissant traité, ou bien La Conception matérialiste de la question juive d’Abraham Léon. Il y a un point de vue chrétien de gauche, c’est celui de la merveilleuse Simone Weil, qui est célèbre pour avoir refusé d’entrer dans l’Eglise catholique parce qu’elle la considérait « trop judaïsée », et dont le volume L’Enracinement, prélude à une Déclaration des devoirs envers l’être humain [de 1943, quelques mois avant sa mort] combine communisme et rejet des migrations de masse.
Il y a les points de vue chrétiens de droite de Chesterton et de Hilaire Belloc. E. Michael Jones, qui tient le site Culture Wars, poursuit la tradition catholique anti-juive (son livre le plus récent, Les catholiques et le tabou juif  est présenté en ces termes : « Depuis plus de 50 ans, l’église catholique a perdu chaque bataille dans la guerre des cultures. Sun Tzu disait que si vous ne savez pas qui vous êtes et qui est votre ennemi, vous allez perdre chaque bataille. Le record de l’Eglise nous prouve parfaitement que Sun Tzu avait  raison. Il est temps de chercher une meilleure approche. Il est temps de laisser tomber le tabou juif  ».. 
Certes, il n’y a pas de meilleur outil contre la suprématie juive que le glorieux nom du Christ, mais il s'en faut de beaucoup avant que les Américains le reconnaissent.
L'un des meilleurs penseurs critiques sur le sujet fut Arnold Toynbee, le plus grand historien du XX° siècle, Toute discussion sur les rapports entre juifs et nazis est incomplète, sans la référence à sa séminale Étude de l'Histoirevoir en particulier le volume 8, disponible en anglais ici  [et en français dans sa version abrégée].
Toynbee expliquait pourquoi les juifs veulent des migrations de masse depuis le Tiers Monde vers l’Europe : dans un pays européen peuplé de communautés somalienne, afghane, syrienne etc, les juifs vont devenir la normalité incarnée. Toynbee considérait que la Naqba, l’expulsion des Palestiniens en 1948, était un crime atroce, à la hauteur de la persécution des juifs par les nazis. Pour cette position morale qui était la sienne, le nom de Toynbee a été effacé des listes de lectures recommandables, il n’est plus jamais cité, et a pratiquement disparu, cédant la place à ses contemporains juifs de troisième rang.
Bref, il y a eu des juifs et des Gentils, de gauche et de droite, qui ont fait des avancées pour déconstruire le discours juif et pour saper l’influence juive. Aujourd’hui, il y a de moins en moins de voix dans cette bataille ; et voilà pourquoi Ron Unz est béni par Dieu, quand il reprend le flambeau. Espérons qu’il persistera, là où d’autres ont laissé tomber, par épuisement. Juifs comme gentils en ont besoin, et tout particulièrement aux US.
Les juifs et les bolcheviks 
Cela ne veut pas dire que Ron Unz ait toujours raison. On nous dit que la révolution russe a été perpétrée par la finance juive, et/ou par la finance allemande, mais ces allégations sont restées du domaine de la propagande grise. Jacob Schiff était en correspondance avec Milyoukov, ministre éminent du gouvernement Kerensky, et ennemi des bolcheviks en 1917. L’idée que Lénine ait pu accepter de l’argent des militaires allemands a été démentie depuis longtemps. Le livre d’Antony Sutton Wall Street et la révolution bolchévique présente la synthèse de ces allégations, et les Russes y ont répondu de façon convaincante.  
Et surtout, il n’y a pas de mal à prendre de l’argent chez les juifs riches. Je l’ai fait moi-même. Tout le monde en fait autant. Les juifs riches donnent de l’argent à tout parti qui ait quelque chance de triompher ; comme en ce moment aux US, ils soutiennent républicains et démocrates, ceux qui sont pour Trump et ceux qui sont contre lui.
L’attitude de Lénine était simple et sans détour : prenez l’argent de tous ceux qui en donnent, mais ne faites que ce que vous devez faire. Lénine n’aurait pas hésité à prendre de l’argent chez Schiff, ou chez Rothschild, ou chez les Sages de Sion. Il croyait que les capitalistes vendraient aux bolcheviks la corde avec laquelle ils les pendraient. Mais les gens qui essayaient de récolter un avantage à partir de ce qui, d'après eux, relevait d'une dette d’influence, ont rapidement été flingués après la victoire bolchévique. Il y avait des juifs impliqués de tous les côtés, lors de la Révolution russe : pour et contre Lénine, mais apparemment la majorité des juifs russes soutenaient les menchéviks, les sociaux-démocrates modérés, ceux qui perdirent en 1918 face aux bolcheviks de Lénine.
Les bolcheviks réussirent à déjudaïser jusqu’aux juifs russes ; ils furent rapidement assimilés, leur langue yiddish s’était évanouie, leurs synagogues étaient décimées ; ils se mélangèrent par le mariage, prirent des noms russes, et une bonne partie d’entre eux rejoignit l’Église russe.
Ne surestimez pas l’importance de l’argent. La Clinton avait bien plus d’argent que Trump, et pourtant elle a perdu. Les bolcheviks avaient moins d’argent que leurs ennemis, et ils gagnèrent. Leur victoire, ils la devaient au génie de Lénine, à un programme clair et cohérent, à leur volonté d’acier, à leur rapidité pour agir, et enfin, ce qui n’est pas le moindre atout : au soutien populaire de la part des « déplorables » russes.
Les juifs ont déménagé de leurs hameaux vers Moscou et Pétersbourg après la Révolution, et ils étaient très visibles, comme les latinos à New York dans les années 1970, ou comme les noirs après la guerre de Sécession. Cependant, ils ne pouvaient pas s’emparer de l’État russe, et ne l’ont pas fait. Les anticommunistes (les « blancs ») - qui avaient perdu dans la bataille qui s’en est suivie - ont accusé l’intervention juive d'être responsables de leur défaite, comme les démocrates accusent la Russie de Poutine pour leur déroute. En fait, ils ne devaient s’en prendre qu’à eux-mêmes.
L’Église juive
Les juifs, ce n’est pas seulement une question d’argent. Pendant de nombreuses générations, les enfants juifs les plus éveillés ont été entraînés pour devenir avocats, théologiens, prêtres, tandis que les moyennement doués étaient destinés au monde des affaires ; les brahmanes offrent le système le plus comparable, en Inde. Et pendant bien des générations, ces talents financiers étaient de peu de poids en regard des débats d’idées à la synagogue. C’est seulement au XIX° siècle, quand les juifs ont rejoint en masse la société des gentils, qu’ils ont pu mettre en pratique tous ces savoir-faire bien rodés à grande échelle. Ils commencèrent alors à édifier une société théocratique, la seule qu’ils avaient appris à construire. Dans cette théocratie, ils étaient censés être les législateurs, les juges, les prêcheurs ; et c’est ainsi que les juifs ont conquis des positions dans les professions juridiques et dans les médias, en jugeant et en prêchant.
 Le succès juif signifie qu’ils ont réussi à bâtir cette société américaine, où ils constituent l’Église et la Loi. Chemin faisant, il fallait qu’ils brisent la « vieille » Église chrétienne, et il fallait qu’ils établissent le règne suprême de la Loi, ce qui équivalait à saper la structure politique des pouvoirs exécutif et législatif.
Peut-être que la première bataille des juifs pour la supériorité fut leur guerre contre les firmes du tabac. Ils ne pouvaient pas faire passer des lois contre elles, mais ils pouvaient les ruiner en acceptant de leur faire des procès futiles. Lorsque les tribunaux US ont commencé à rendre des arrêts contre les firmes du tabac à hauteur de plusieurs milliards de dollars, les firmes ont rendu les armes. Comme pour la loi sur l’avortement, la loi sur le tabac avait été décrétée par les juges, nullement par le Congrès ou par l’administration présidentielle. Cela n’aurait pas pu se faire sans le soutien actif des médias : ces messieurs de la presse ont persuadé le public que le tabac était mauvais, et que les tribunaux agissaient dans l’intérêt public. Depuis lors, l’Église juive, autrement dit les médias, et les tribunaux juifs (les Juifs ont quasiment la majorité à la Cour suprême et  dans les médias) gouvernent ensemble aux US, exactement comme les juifs le faisaient à l’époque biblique.
Cet arrangement est profondément anti-démocratique, et ne pouvait que causer un grand mécontentement. Cela explique la nature de la querelle en cours qui oppose le président Trump aux médias US et à l’establishment judiciaire. Si nous passons un moment sur les aspects juifs dans les médias et la justice, c’est une lutte entre le pouvoir et la voix du public critique. C’est ainsi du moins que ces messieurs des médias voudraient que nous voyions la chose, parce qu’une personne à l’esprit libre se rangera du côté de ceux qui critiquent le pouvoir.
Mais si nous tenons compte du facteur juif, nous aboutissons à un tableau complètement différent. Trump est un héritier spirituel d’Henri VIII et d’autres grands rois qui avaient combattu l’Église. Les médias juifs et judaïsés d’Occident constituent une Église moderne qui a pris la place de l’Église chrétienne à l’Ouest. Et dans la rivalité entre le trône et l’autel, une personne libre choisira plutôt le trône.
En matière de liberté, les juifs ont fait un virage à 180°. Traditionnellement, les juifs s’alliaient aux rois, contre l’Église et contre les Communes. Ils étaient les ennemis de l’Église, et, dans la mesure où ils exploitaient le peuple, ils avaient besoin de la protection royale. Et en tant qu’ennemis de l’Église, ils étaient considérés comme les alliés des gens à l’esprit libre, qui se battaient pour se libérer eux-mêmes et libérer la société des entraves ecclésiastiques. Les films et les livres (en particulier ceux d’Umberto Eco) présentent les juifs comme les meilleurs amis des premiers libres-penseurs européens qui s’opposaient à l’Inquisition.
Mais les juifs n’aimaient pas la liberté pour elle-même. Ils voulaient devenir eux-mêmes l’Église dominante, et régner sur l’esprit du monde. Ils y ont réussi aux US, le seul pays à ne pas avoir d’église en propre. Les US ont des tas d’Églises, mais pas une seule qui unisse les citoyens en communion d'âme. Dans la compétition contre ces insignifiants obstacles, l’Église juive a bel et bien gagné sa position dominante dans la société. 
Après avoir complété leur victoire historique, les juifs ont ramené le monde aux temps préchrétiens, à l’ordre voulu par leur Église et par leurs juges. Le roi a vu son pouvoir sévèrement rogné, et la démocratie a pratiquement perdu son sens. Autrefois, les juifs étaient pour la liberté ; maintenant, ils sont contre, et pour l’obéissance à leur férule.
La Cour suprême est devenue l’autorité suprême réelle aux US, et c’est exactement ce que préfèrent les juifs : car elle comporte trois ou quatre juifs [sur neuf dont six constituent un quorum]. Le président Trump veut maintenant amener une catholique à la place du catholique qui prend sa retraite, le « juge pivot » Kennedy, et les juifs sont outrés. La vieille sorcière de Californie, la sénatrice Dianne Feinstein a attaqué la juge catholique Amy Coney Barrett pour ses convictions religieuses. Ils voulaient encore un juge juif, et Obama en avait nommé un ; malheureusement, les républicains ont bloqué sa nomination, sans quoi il y aurait eu une majorité juive, et ils auraient pu déclarer les US Etat juif, en argumentant que c’est ce que signifie la Constitution. Après avoir déclaré que la Constitution considère l’union de deux hommes comme un mariage, ou que toute femme a le droit d’assassiner son enfant à naître, ou que le président n’est pas autorisé à mettre un terme à l’immigration illégale, ils peuvent décider ce qui leur chante.
Trump n’ose pas dire qu’il veut trouver un non-juif pour la Cour suprême, si bien qu’il parle en termes de juges libéraux contre conservateurs. Certes, c’est important, mais il est encore plus important d’empêcher la Cour suprême de nuire, de la forcer à renoncer à l’autorité qu’elle a usurpée.
La Réserve Fédérale est trop indépendante, et elle est aussi aux mains des juifs. Est-ce que Trump ne devrait pas la déloger ? Et les énormes Agences de sécurité : combien d’entre elles sont dirigées par des juifs ?
Les lois contre les « discours de haine » sont un équivalent moderne des lois médiévales contre le blasphème. Les juifs veulent décider qui peut gouverner et qui ne peut pas. Au Royaume Uni, trois journaux juifs ont attaqué Jeremy Corbyn, mais d’autres journaux qui ont pignon sur rue, ostensiblement non-juifs, restent alignés, ressassant la même rengaine. Aux US, les juifs ont décidé que Trump n’avait pas le droit d’être président, en tout cas sauf s’il faisait tout ce que lui demande le premier ministre israélien.
Il y a donc un grand besoin de ramener la démocratie aux US en restaurant les pouvoirs constitutionnels du président, et en réduisant les pouvoirs juifs inconstitutionnels. Et les magnifiques articles de Ron Unz pourraient être un excellent point de départ de cette route vers la véritable indépendance de l’Amérique.
Publié le 14/08/2018

par Israël Adam Shamir
Traduction [et ajouts entre crochets]: Maria Poumier
Pour joindre l'auteur: adam@israelshamir.net

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