Bien sûr, il
y a des défis encore plus risqués. Chevaucher un tigre, ôter un ourson à sa
mère, marcher sur un câble à haute tension. Mais mettre
en doute l’Holocauste est à peine moins périlleux. Les sceptiques se
retrouvent invariablement au chômage, parfois en taule, et plus rarement,
abattus. C’est LE DOGME, le père de tous les dogmes, et une certaine classe
sacerdotale du nouveau monde veille à son inviolabilité première.
Aujourd’hui,
vous pouvez douter de la Crucifixion et de la Résurrection, ou (peut-être)
affronter les mythes fondateurs d’Israël. Mais l’Holocauste a droit à une
prohibition unique, renforcée par les tribunaux, pour toute recherche qui
pourrait faire planer un doute sur son dogme sacré. Les dogmes ont la vertu
d’attirer les esprits critiques. Et les esprits critiques sont ceux qui font un
pas en avant, malgré le danger inhérent.
Ron Unz [a], ce kamikaze californien de l’esprit critique, juif de
naissance et de formation, a marché sur le troisième rail en pleine conscience
des conséquences. Il ne s’en est pas tenu aux doutes sur le mantra établi, il a
aussi publié et rendu accessible aux lecteurs et autres utilisateurs d’internet
quelques-uns des livres les plus importants sur le sujet.
Le dogme du
grand H, a
découvert Unz, n’est apparu que plusieurs années après la Seconde Guerre mondiale, lorsque
les gens qui avaient eu une connaissance de première main des évènements
étaient déjà morts ou à la retraite. Tant que la mémoire était encore fraîche et originelle,
l’holocauste juif était inconnu, et le mot même d’holocauste était
utilisé en référence à la mort féroce qui s’était abattue sur Dresde [b] et Hiroshima, les derniers crimes
anglo-américains.
Ron Unz offre un apport frais au groupe
intrépide des négateurs du grand H. Oui, le déni d’holocauste avait pris
naissance en France, sous l’influence d’un communiste français et ancien
déporté, le professeur Paul Rassinier.
Certains
négateurs étaient des gens de droite, certains chérissaient les nazis, comme Ernst
Zundel et son épouse Ingrid Zundel, le grand professeur Robert
Faurisson était un sympathisant de Vichy, mais en dehors de ces cas, c’est la gauche qui avait bâti
la négation du grand H.
C’est le
moment et le lieu de mentionner le professeur Serge Thion, récemment
décédé, que j’ai connu personnellement. Grand et de belle allure, c’était un
triomphateur avec une solide accréditation en matière de science et de
gauchisme. Il avait soutenu les Vietnamiens et les Algériens qui avaient
combattu contre le colonialisme français ; il tenait une place éminente
dans le monde universitaire, mais il avait sacrifié tout cela pour devenir un réfugié, fuyant la
« justice » à l’étranger, pourchassé pour sa ferme position
révisionniste en matière d’holocauste. Toujours en partance, entre
l’Italie et l’Asie du sud-est, il avait bâti un site débordant de contenus
interdits [1].
Mon amie Maria
Poumier, qui écrit en français et en espagnol, était ou est toujours
communiste, et elle a vécu dix ans à Cuba. Elle m’avait fait connaître Roger
Garaudy, un vieux communiste à l’ancienne, ami des Arabes et des musulmans,
et qui avait tenté le rapprochement entre christianisme et communisme ; il
avait fini par embrasser l’islam dans sa recherche religieuse inépuisable. Garaudy avait fait le lien entre
le culte de l’Holocauste et le sionisme dans son livre Les Mythes fondateurs
de la politique israélienne.
Le grand
artiste noir et homme debout, le plus drôle des comédiens français, Dieudonné
M’bala M’bala, un géant, fils de Camerounais et de Bretons, s’était moqué
de l’Holocauste. Inclassable en politique, après avoir milité contre Jean-Marie
Le Pen, il a soutenu Marine Le Pen pour le Front national, constituant avec
Alain Soral son aile d’extrême gauche et droite à la fois.
Le Système
des Médias Menteurs préfère appeler tous ces gens
« nazis », mais en fait ils constituent la véritable gauche qui n’a
pas été brisée. Même moi, je me suis fait traiter de nazi et de négationniste,
quoique je n’aie jamais nié (ni affirmé) la véracité historique de la
chose : il est interdit de nier le grand H sous peine d’emprisonnement, ce
n’est donc pas une question de choix pour un citoyen respectueux des lois. Et
les faits ne m’ont jamais intéressé, contrairement à leur interprétation.
Je dénie
fermement la signification salvifique religieuse impliquée dans le terme
d’holocauste ; je nie son unicité métaphysique, je refuse le culte morbide
du grand H et je pense que tout homme craignant Dieu, qu’il soit juif, chrétien
ou musulman, devrait le rejeter comme Abraham avait rejeté et détruit les
idoles. Je refuse l’idée qu’il soit bon de se remémorer ou d’immortaliser ce
genre d’évènements traumatiques, et j’ai écrit plusieurs articles contre
l’obsession contemporaine pour les massacres, qu’il s’agisse d’holocauste juif
dans les années 1940, des massacres d’Arméniens en 1915, de l’holodomor des
Ukrainiens, de Katyn pour la Pologne, des Khmers rouges etc. Tout cela n’est
pas encore interdit.
Ron Unz a sagement évité le débat sur certains détails
horrifiants, car les calculs sur les cadavres, les fours et les balles sont
trop répugnants pour un lecteur moderne. Il construit un méta-récit, sur le débat autour du
sujet, qui ne rentre pas dans le sujet, et c’est un choix intelligent et bien
calculé de sa part. Il n’est pas nécessaire d’écraser le lecteur sous les
spécificités macabres des évènements. Les détails et les faits ne sont pas si
importants, à vrai dire. Tant de gens ont été assassinés par leurs frères en
humanité tout au long de l’histoire, pour tout un tas de raisons, et qui s’en
soucie ?
La question
la plus importante à laquelle nous amène Unz n’est pas de savoir si « six
millions de juifs ont été tués par les Allemands simplement parce qu’ils
étaient juifs », mais : pourquoi le culte de l’Holocauste est-il devenu si
populaire, avec ses temples, baptisés de façon perverse « musées de
l’Holocauste » ou « Espaces de la Tolérance », qui ont éclos
partout, du Nebraska aux îles Fidji ? A cette question, il y a
plusieurs réponses qui ne s’excluent pas mutuellement.
La première
réponse, évidente, c’est : « c’est
bon pour les juifs riches et puissants ». Cela a servi à
résoudre le problème éternel pour les gens riches et influents, pour se
protéger de l’envie et de la haine des pauvres et des exploités. Cela a permis à Madoff [2]
et à d’autres escrocs juifs d’exercer leurs arnaques et ponctions. Cela
protège les arrières des « Trois Juifs, le Cohen
qui fixe les lois, le publiciste et le spécialiste en obscénités Pecker, et Allen
Weisselberg, le magicien des chiffres qui a fait monter Trump ».
Les oligarques juifs de
Russie et d’Ukraine s’en servent, du grand H, chaque fois qu’ils sont accusés
de dévaliser leurs pays.
La deuxième raison, c’est : « c’est bon pour Israël. » Cela a permis à
l’armée israélienne de massacrer des enfants et d’affamer des femmes
impunément. Ari Shavit l’a écrit en 1996 sur Haaretz, quand
l’armée israélienne a abattu plus d’une centaine de réfugiés civils à Cana, au
Liban. « Nous
pouvons massacrer impunément, parce que le musée de l’Holocauste est de notre
côté ». Il y a maintenant une organisation holocaustique
qui a bricolé une définition de l’antisémitisme interdisant toute critique d’Israël,
et elle a forcé le parti
travailliste anglais à l’accepter, malgré les objections du chef du
parti, Jeremy Corbyn.
La troisième
raison, c’est : « parce que
c’est rentable ». Les organisations juives qui prétendent
représenter les survivants du grand H moissonnent des millions de dollars venus
d’Allemagne, de Suisse et d’autres pays, jusqu’à la Pologne et l’Estonie ;
ces gens-là se versent à
eux-mêmes des salaires à cinq ou six chiffres, et ne donnent que des cacahuètes
aux véritables survivants. C’est Norman Finkelstein qui a couvert
cet angle dans son livre L’industrie de
l’Holocauste mentionné par Ron Unz.
Ces trois
réponses couvrent la position juive, mais ne suffisent pas à expliquer
l’acceptation quasi universelle du dhogme par les classes dirigeants
dans tout l’Occident.
Et voici la
quatrième raison; « le culte du
grand H est un bon outil pour l’État profond contre la majorité ».
Les prêtres
du grand H prêchent que la majorité des Allemands avait approuvé Hitler, et
approuvé l’Holocauste ; par conséquent, on ne peut pas accepter la
démocratie, et il ne faudrait pas faire confiance à la majorité, à moins que
celle-ci ne vote selon les commandements de ceux qui savent ce qui est bon.
C’est une idée que martèle le New York Times en ce moment avec
ses petites sœurs, contre les « déplorables » et contre Trump, qui a
été élu par les « déplorables » mais n’a pas encore été confirmé dans
son poste par l’État profond. En Angleterre, ils se servent de ça pour
passer outre le vote populaire en faveur du Brexit ; et avant cela, ils
s’en étaient servis pour faire des referendum à répétition jusqu’à obtenir le
résultat souhaité, aux Pays-Bas et en Suède.
La cinquième raison,
c’est : « c’est bon pour les USA parce
que cela leur fournit une licence pour se faire les shérifs du monde entier. »
Les prêtres
du grand H enseignent que les US ont gagné la guerre et ont rendu l’Allemagne
au monde libre malgré les souhaits de la population. Cela veut dire que les US constituent la force qui
évalue et qui contrôle tout ce que le peuple ou même les élites décident dans
d’autres pays. Elle est là, la logique derrière les interventions
américaines, de la Grenade et au Panama jusqu’à l’Afghanistan et à la Syrie. Si
demain ils envahissent l’Italie ou la Hongrie, ils vont encore s’appuyer sur
Auschwitz et Nuremberg. Cela contribue aussi à maintenir l’occupation
américaine de l’Allemagne comme un dispositif permanent. Plombés par le culte du grand H,
les Allemands acceptent de ne pas pouvoir prendre leur destin entre leurs mains,
et de devoir rester fermement guidés par les US.
Voici la sixième raison : « c’est bon pour justifier les migrations sans limites et
les frontières ouvertes ». Chaque fois qu’un gouvernement aux
US ou en Italie renâcle à recevoir le flux sans fin des migrants, l’Holocauste
est appelé à la rescousse. Tout paysan mexicain ou tout Africain qui veut
améliorer son niveau de vie doit être bien accueilli parce que les juifs ont
subi le grand H.
La septième
raison nous amènera en eaux profondes, et vous pouvez zapper si
c’est trop profond pour vous. « C’est bon
pour supplanter le Christ ». Le dhogme est une parodie de l’enseignement
chrétien, où les juifs sont offerts comme dans un sacrifice, Auschwitz
remplaçant le Golgotha, et la création de l’État d’Israël étant la nouvelle
Résurrection. Les juifs sont essentiellement des négateurs du Christ, et pour
eux le grand H est une occasion pour rétrograder le christianisme en tant que
« dépourvu de sens après Auschwitz » [3].
La réponse alternative, c’est qu’Auschwitz est dépourvu de sens après la
Résurrection, mais il n’y a pas beaucoup de théologiens chrétiens (ou pas du
tout) qui se risquent à dire cela. Les ennemis du Christ (juifs comme non
juifs) tendent à soutenir le culte du grand H à cause de son tréfonds
anti-chrétien.
Le culte du
grand H n’est pas le dernier mot dans la guerre juive contre la foi chrétienne,
il y a le projet noachide. Cela commence là où s’arrête le culte du
grand H. « Le noachisme est un
phénomène théologique qui a pris très récemment de l’ampleur. C’est une mission
sioniste, qui cherche à créer une religion mondiale
dont les croyants adorent le peuple juif et l’État d’Israël, sans
appartenir à l’un ni à l’autre. Les croyants sont
tenus d’accepter la suprématie du judaïsme, mais ne sont pas acceptés au sein
du peuple juif et il leur est même impossible de se plier à certains
commandements juifs, comme l’observance du shabbat. Toute personne qui veut
adhérer au noachisme est avant tout censée reconnaître le peuple juif et son
État ».
Les rabbins
Loubavitch [c] espèrent qu’il y aura
bientôt 7 millions de fidèles du noachisme ; les adeptes du culte
du grand H ont de l’avance pour rejoindre le noachisme parce qu’ils croient
déjà que la mort d’un juif est plus importante que celle d’un non juif.
Ce sont là
des points importants qui appellent un débat, et nous espérons qu’un jour nous
pourrons organiser une table ronde pour discuter de cette question
cardinale ; pourquoi le grand H est si populaire, et qu’est-ce que cela
signifie pour nous ?
L’essai de
Ron Unz est un nouveau maillon dans sa série intitulée American Pravda,
où Unz démantèle entièrement le schéma narratif sur lequel se base l’Amérique
moderne. « Le massacre des vaches sacrées », aurait-il pu appeler son
essai. Chaque société a besoin d’une bonne douche de révisionnisme pour libérer
son esprit des vieux présupposés.
En Israël,
on les appelait les « nouveaux historiens », ceux qui tranchèrent le
cou aux vaches sacrées selon lesquelles « les Arabes avaient
volontairement quitté leurs maisons en 1948 », et pour qui « les
juifs avaient toujours cherché la paix, tandis que les Arabes refusaient leurs
offres ». Benny Morris et Tom Segev, Avi Shlaim
et Ilan Pappe ont déconstruit le mythe de 1948, d’un Israël éthiquement
pur affrontant pour survivre des Arabes génocidaires. Le changement qu’ils
apportaient dans la narration officielle avait permis à Yitzhak Rabin de
signer un traité de paix avec Yasser Arafat, même si cet exploit a été
réduit à néant par les dirigeants suivants, après l’assassinat de Rabin.
D’ailleurs,
notre société est un résultat du massacre des vaches sacrées commis par la
génération précédente. Les
victimes s’appelaient la famille, le mariage, la vie normale, les garçons et
les filles, les hommes et les femmes, le dimanche à l’église, les efforts pour
rester en forme, autant de vérités établies qui ont été poignardées dans
les cinquante dernières années. Sur leurs ossements, de nouvelles vaches
sacrées ont prospéré : minorités de genre, toxicité du patriarcat blanc,
humiliation corporelle, et certes, le grand H compte parmi les vaches les plus
grasses.
Il est de
l’ordre de la justice poétique qu’elles soient toutes bientôt vidées de leur
sang. Les prêtres du grand H espéraient que leur récit fondateur, celui de
l’Holocauste, durerait éternellement, tout en se fondant doucement dans l’utopie
noachide. Mais rien n’est éternel, même pas leur dogme.
Pour
défendre leurs vaches, ils nous ont servi leurs « lois contre la
haine ». Mais les sept raisons listées plus haut n’impliquent
aucune espèce de haine. Vous
n’avez pas besoin de haïr quelqu’un pour désapprouver les escrocs, pour
soutenir les Palestiniens, pour condamner les officiels qui traitent
leurs pays en vaches à lait pour leur profit personnel en invoquant des
victimes défuntes, pour aimer la démocratie, pour respecter la majorité, pour retirer
des soldats d’Allemagne, pour arrêter les migrations de masse, pour rejeter le
paradigme impérial « inviter tout le monde et envahir tout le
monde », et pour aimer le Christ.
Nous
arrivons à une conclusion inattendue : que
le script sur le grand H soit basé sur des faits avérés ou sur des
exagérations, il est bon de le rejeter. Même si les
« négationnistes » ont tort quant aux faits (servons-nous de cela
pour notre argumentation), ils ont malgré tout raison dans leurs conclusions.
Et Ron Unz a fait une contribution importante pour le bien de l’humanité, avec
sa publication.
Il y a une
faute mineure dans son excellent article, parce que cet autodidacte ne connaît
pas grand-chose à la Russie. Alors qu’il a courageusement démoli les mythes de
l’histoire américaine et européenne, Unz a avalé l’hameçon des mythes relatifs
à la Russie, avec la ligne et la canne à pêche. Il a gobé en gros chaque
mensonge inventé par les idéologues occidentaux pour reprendre le contrôle de
la Russie et du coup de leurs propres travailleurs. Ce sujet fera l’objet de
notre prochain article.
Post-scriptum : Dans mon article précédent,
j’ai mentionné le premier procès pour déni d’holocauste en Russie. L’accusé
était le professeur Roman Yushkov de Perm. Et voilà les bonnes nouvelles :
le jury russe a rejeté les plaintes contre Yushkov et confirmé par-là que la négation du grand H n’est pas un crime en Russie.
Pas plus qu’aux US, je m’empresse de le souligner, d’ailleurs. Ni l’URSS ni la
Russie n’ont jamais accepté l’idée très particulière de l’unicité des morts de
juifs, peut-être parce que les Russes ont perdu énormément de gens dans la même
guerre. [4]
[1] Le site aaargh.com (« Association des Anciens
Amateurs de Récits de Guerre et d’Holocauste), apparu en 1996 sur le net parmi
les tous premiers, multilingue, avait constitué une monumentale bibliothèque
révisionniste. Il est désormais inaccessible en France.
[2] Voir « L’affaire Madoff, mode d’emploi pour
antisémites perplexes », par Israël Adam Shamir
[3] Theodor W. Adorno écrivait en 1966 :
« Aucune parole résonnant de façon pontifiante, pas même une parole
théologique, ne conserve non transformée un droit après Auschwitz. »
(Dialectique négative, p. 444)
[4] Les apports de Shamir au débat sur
l’holocauste :
Les
chasseurs de vampires, 14 mars 2001 (Inclus dans le volume d’Israël Shamir
L’autre visage d’Israël, Al Qalam, Paris, 2003, p. 187 - 193). Voir aussi, dans
Notre-Dame des Douleurs, BookSurge, 2006, « Les dénis d’holocauste »,
p. 321 - 326. Pour qui sonne le glas ? (2006) ; Baîllonnée, la pauvre
Clio , 18 avril 2007, repris dans La Bataille du discours, BookSurge 2008, p
274 – 292.
Source : plumenclume.org
Israël Adam Shamir
NOTES d’H. GENSERIC :
[a]
Ron Unz est l’éditeur en chef de The Unz Review, « une sélection de médias alternatifs rassemblant des perspectives
intéressantes, importantes et controversées largement exclues des médias
dominants américains. »Il y tient une chronique
intitulée American Pravda, où il revient sur les mensonges, dissimulations
et omissions de l’histoire officielle et de la presse institutionnelle. La
Pravda était l’organe officiel en URSS, devenu aujourd’hui un synonyme de
propagande d’Etat en Occident.
VOIR AUSSI :
Hannibal GENSERIC
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