Depuis qu’il occupe le Golan, Israël
a souvent cherché à s’attirer les faveurs de la communauté druze,
notamment parce qu’elle est majoritaire dans la région de Soueïda et du
Golan syrien, zones clés dans l’architecture de sécurité syrienne, et
qu’elle fait aussi partie du tissu démographique libanais, pays du
Hezbollah. Or les Druzes n’ont jamais cessé de voir en Israël une
puissance d’occupation.
Au plus fort de la guerre contre Daech, en 2015,
et alors que le régime de Tel-Aviv envoyait les hordes de terroristes islamistes d’al-Nosra
terroriser les Druzes, ces derniers se sont mobilisés en soutien à
l’Armée arabe syrienne pour se charger de la sécurité de Soueïda. Et ce
fut alors qu’Israël a changé de tactique : peu après la libération de
Deraa et de Soueïda en juillet 2018, une spectaculaire opération
terroriste organisée et pilotée depuis la base israélo-US à al-Tanf,
assortie d’enlèvements crapuleux, ont visé une dizaine de villages
druzes de Soueïda.
Les terroristes de Daech, qui ont mené l’attaque pour le compte
d’Israël, en sont encore en ce mois d’octobre à réclamer des rançons
pour libérer les femmes et les filles druzes qu’ils retiennent et qu’ils
déplacent dans l’Est syrien au gré des ordres émis depuis Tel-Aviv.
Pour les analystes, l’attaque terroriste de Soueïda aura été l’ultime
faux pas du régime israélien dans le cadre de sa stratégie condamnée
d’avance d’annexion du Golan. Pourquoi ?
Les Druzes dénoncent Israël et l’accusent d’avoir commandité et
diligenté l’attaque terroriste de juillet, et surtout d’avoir empêché
ses agents takfiristes de libérer leurs otages druzes. Du coup, les
Druzes se sont entièrement tournés vers Assad. Au Golan occupé, les
manifs pro-Assad se succèdent et les Druzes sont sur le point d’obtenir
la réouverture de tous les points de passage avec la province de
Quneitra, fief de la Résistance. Pire, l’affaire de l’Il-20 russe est
venue compliquer davantage la donne pour Israël : alors que les
officiels syriens enchaînent les réunions avec les représentants druzes
autour du sort des otages de Soueïda, la Russie, plus que jamais acquise
à la cause d’une souveraineté syrienne sur le Golan, s’est pleinement
engagée dans le dossier.
Cet engagement russe intervient alors que la loi sur le caractère
juif d’Israël a causé de très fortes oppositions du côté des Druzes. Au
Golan occupé, il y a comme une ambiance de fin de règne : Israël en sort
perdant.
Source : Pars Today
tant mieux, ces gens qui ont soufferts plus les prisonniers, l"esprit satanique des soit disant "juifs" merci Poutine!! une fois de plus il est dans la lignée spirituel, la vraie!!!
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