D’abord, des antisémites partout !
Il y a plus d’un an, j’ai écrit un article intitulé Un
cours accéléré sur les vraies causes de l’« antisémitisme » [1]. Je tentais d’illustrer comment le genre
d’idéologie et de conception du monde de ce qu’on devrait appeler le pharisaïsme rabbinique, mais qu’on appelle
généralement le « judaïsme orthodoxe » provoque inévitablement une
réaction hostile de ceux auxquels cette idéologie et cette conception du monde (i.e. les non juifs) dénie même le statut d’« être humains ».
Aujourd’hui, je ferai quelque chose d’un peu différent : examiner une
tactique politique qui semble donner aux juifs une position très désirable mais
qui les met en réalité en danger : l’utilisation de l’accusation
d’« antisémitisme » contre pratiquement tous ceux qui osent critiquer
quiconque est juif ou n’importe quoi de
juif. [2]
Ce qui m’a donné envie de traiter cette question,
c’est ce titre de RT :
« Trump accusé d’antisémitisme pour avoir
prétendu que Soros finançait des «gueulardes d’ascenseur» [Des manifestantes, y compris des
victimes d’agression sexuelle, ont affronté des sénateurs républicains au
Capitole au cours de la semaine dernière, au moins deux fois dans des ascenseurs,
les exhortant à ne pas confirmer Kavanaugh, NdT]
Je ne gaspillerai pas de l’espace ici en citant
l’article entier, donc allez voir directement la page
sur RT. Voici seulement un court extrait :
Les critiques du président américain Donald Trump ont
été prompts à l’accuser d’antisémitisme à cause d’un tweet affirmant que les
femmes accusant les sénateurs au sujet du candidat à la Cour suprême Brett
Kavanaugh étaient payées par le milliardaire libéral George Soros. « Les très grossières gueulardes
d’ascenseur sont des professionnelles payées uniquement pour donner une
mauvaise image des sénateurs. Ne vous faites pas avoir ! », a tweeté Trump vendredi. « Regardez aussi tous les signes
identiques faits par des professionnels, payés par Soros et d’autres. Ce ne
sont pas des signes d’amour fabriqués dans les bas-fonds ! » Cela a provoqué de l’indignation,
évidemment. ThinkProgress, le
bras médiatique du groupe de réflexion de John Podesta [un pédophile notoire. Voir [3]], le Centre
pour le progrès américain, a immédiatement accusé le président d’antisémitisme.
Un journaliste de Slate s’est
mis au diapason en qualifiant les propos de Trump de « sifflet de chien antisémite ».
Et un membre de la rédaction de The
Atlantic a décrété que c’était une « théorie conspirationniste que de dire qu’un riche croque-mitaine
juif pousse des femmes à se plaindre d’avoir été violées et
agressées ».
Je ne sais pas du tout pourquoi le journaliste de RT a écrit que cela a « évidemment » provoqué
de l’indignation, mais commençons par noter qu’aucun de ceux qui accusent
Trump d’antisémitisme ne fait aucun effort pour expliquer pourquoi exactement les propos de Trump
sont antisémites.
Aparté Je sais, « antisémitisme » est
une notion trompeuse et fondamentalement dénuée
de sens. Dans cet article, « What is Antisemitism », Michael Neumann
explique comment ce concept déjà ambigu
et fallacieux est devenu fondamentalement
vide de sens (il a conclu son analyse en disant : « Le
véritable scandale aujourd’hui n’est pas l’antisémitisme mais l’importance qu’on lui donne »). Je
n’emploierai ce terme que parce qu’il est si largement utilisé par les organisations juives pour discréditer
à peu près tous ceux qui osent exprimer
une pensée critique. Think Progress a simplement tweeté ceci : « Trump tweete une théorie
conspirationniste sur George Soros. » Nous avons ici une double
contrainte classique : l’antisémitisme, bien sûr, mais aussi une « théorie
du complot ». Nous reviendrons sur ce couple conceptuel.
Mais d’abord les bases.
Y a-t-il le moindre doute que Soros finance toutes
sortes de protestations dans de nombreux pays différents, y compris les
États-Unis ?
Vérifions d’abord sur l’hyper politiquement correct et
doublement-bien-pensant Wikipédia
[4], et regardons ce que nous y
trouvons. Au sixième paragraphe de l’introduction de la page Soros [en anglais, NdT], nous lisons la phrase
suivante :
« Soros est un soutien célèbre des causes politiques
progressistes et libérales américaines, auxquelles il verse des dons à travers
sa fondation, l’Open Society Foundations. »
Vraiment ? Non seulement Wikipédia affirme sans
ambiguïté que Soros parraine diverses causes américaines progressistes et
libérales, mais qu’il a également créé une fondation spéciale pour le faire.
Cette phrase signifie-t-elle que Wikipédia fait aussi partie d’une campagne
antisémite et répand des théories conspirationnistes ? Trump n’a-t-il pas
dit exactement la même chose que Wikipédia lorsqu’il a tweeté sur « des gueulardes qui sont des professionnelles
payées » et « des
signes identiques fabriqués par des professionnels ». Payés par Soros et
d’autres ? » Il me semble évident que Trump et Wikipédia
disent exactement la même chose, pourtant l’un est accusé d’être antisémite
tandis que l’autre est laissé en paix. Pourquoi ? D’ailleurs, ce que Trump
a dit est vraiment de notoriété publique et n’est même pas nié par Soros
lui-même. Encore mieux, les « gueulardes
d’ascenseur » ne le
nient pas non plus.
Et pourtant, malgré cela, le Daily Beast
écrit : « Trump
goes full conspiracy nut » tandis que le rédacteur en chef adjoint à
Washington du New York Times, Jonathan Weisman (un super sioniste juif) tweetait : « Je suis désolé, mais la formule du
président des États-Unis ‘Soros les paie’ est… ouaouh » puis il a publié
son livre (((Semitism)))
Being Jewish in American in the Age of Trump. Ce livre a été salué avec enthousiasme par The
Washington Post: (« un appel
passionné aux armes »), le Jewish Book
Council: (« N’aurait pu être plus important ou opportun »)
et l’inévitable Bernard-Henri Lévy: (« Ce serait
merveilleux si l’antisémitisme était une spécialité européenne et s’arrêtait à
la frontière avec les États-Unis. Hélas, ce n’est pas le cas »).
Attendez !
Comment passe-t-on des « gueulards d’ascenseur professionnels » à
l’antisémitisme ?
Trump dit quelque chose qui est à la fois
incontestable et incontesté, et cela fait de lui en quelque sorte un fou de la
conspiration et un antisémite, et cela, à son tour, est supposé nous suggérer
que les juifs sont en grand danger aux États-Unis (« appel aux armes » + « ne pourrait être plus important »).
Est-ce que cela a un sens ?
Trump est
accusé d’être antisémite parce qu’il a eu le culot d’affirmer ouvertement un
fait incontesté. Plus précisément,
Trump est coupable non seulement pour avoir affirmé un fait incontesté, mais pour l’avoir affirmé par
rapport à un juif (d’où l’accusation spécifique d’antisémitisme et non
d’une autre forme de crime de la pensée).
Mais puisque Wikipedia et
Soros lui-même disent à peu près la même chose que Trump, même si c’est d’une
manière plus distinguée, quel est le problème ?
Mis à part le fait que Trump s’est avéré être le
meilleur shabbos-goy que le Likoud ait
jamais eu (rien que le
déplacement de l’ambassade américaine dans Jérusalem occupée était un acte
de servilité vraiment abjecte envers Israël), décortiquons ce
qui se passe vraiment ici.
Je soutiens que malgré toute la propagande officielle,
tout le monde sait que la liberté d’expression dans
l’Empire anglosioniste est strictement limitée : dans les
colonies européennes par des amendes et des incarcérations et aux États-Unis au
moyen d’hystéries politiques. Les méthodes sont différentes (pas de Premier
amendement en Europe !), mais le but est le même : salir, décréditer
et finalement faire taire les coupables de crime
de la pensée.
Examinons deux exemples.
Ensuite, des anti-antisémites partout
D’abord, jetez un coup d’œil à cet
article sur les « théories du
complot » dans lequel l’auteur écrit (c’est moi qui souligne) :
L’expression « théorie
du complot » est utilisée pour décrire toute théorie qui tente
de décrire des événements observés comme le résultat d’une conspiration
secrète. Le terme est souvent utilisé de manière méprisante, ce qui
implique que la théorie est invraisemblable. Bien que les théories du
complot (particulièrement celles visant les juifs et les banquiers)
remontent à des centaines d’années, l’utilisation la plus précoce de la « théorie du complot » n’a pas
toujours eu cette connotation, bien que les théories soient assez souvent
rejetées d’une autre manière. Habituellement, c’est simplement une façon de
différencier la théorie par rapport à d’autres – comme dans « la théorie qui se trouve être un
complot ».
Par conséquent, puisque discuter des juifs et des banquiers est une « théorie du complot » typique et puisque le terme « théorie
du complot » est souvent utilisé
avec mépris, impliquant qu’elle est invraisemblable, il n’est donc pas
plausible que les juifs et les banquiers aient une importance politique ou
historique spéciale. Mais si
c’est si invraisemblable, pourquoi ces théories visent-elles particulièrement
les juifs et les banquiers et non les bouddhistes et les boulangers ? Où
est la logique ?
Le second exemple est tiré d’un article intitulé « Holocaust
denial and 9/11 “Truth”: Two crappy tastes that taste crappy together »
[Le déni de l’Holocauste et la « vérité » sur le 9/11 : deux thèmes
pourris qu’il est inconvenant d’associer], qui dit clairement (c’est moi
qui souligne) :
La négation de l’Holocauste marche main dans la main
avec le mouvement « Vérité » sur le 9/11. Pensez-y. Chaque fois que vous voyez des tenants de la vérité sur le
9/11 affirmer qu’il y a eu une sorte de « complot »
pour faire s’effondrer les tours du World Trade Center, qui fait inévitablement
partie du complot dans la vision paranoïaque du mouvement « Vérité » ? Eh bien,
généralement il y a le gouvernement étasunien, mais le Mossad serait presque toujours impliqué. Oups, les
juifs.
C’est intéressant. Supposons que les tenants de la
vérité sur le 9/11 pensent pour la plupart qu’Israël était impliqué dans cette
attaque sous faux drapeau (je le crois !), comment se fait-il que cela
signifie que « les juifs »
ont fait quelque chose de mal[5] ou,
plus encore, que cela implique la négation de ce qu’on appelle
l’Holocauste ? En plus, comment le fait d’arriver aux conclusions de base
inévitables de la physique newtonienne du niveau de l’école secondaire à propos
de la tour WTC7 sous-entend que quelqu’un est paranoïaque ? Peut-être
l’étiquette de « paranoïaque »
devrait être appliquée à tous ceux qui ne font pas confiance au
gouvernement ?
Ne serait-il pas beaucoup plus approprié d’appliquer
ce terme à ceux qui réussissent à voir un rapport entre les « gueulardes d’ascenseur stipendiées » et
l’antisémitisme ou les doutes à propos du 9/11 à la négation de
l’Holocauste ? Je pense que les fous paranoïaques sont les
anti-antisémites qui font en permanence deux choses très dangereuses :
1.
nier
vigoureusement des faits évidents et connus
2.
accuser
d’antisémitisme toute personne critique
Qu’on ne s’y trompe pas, ceux qui sont encore capables
de pensée critique contesteront les récits officiels sur le 9/11 ou sur l’« Holocauste ». Je dirais même
que tout livre d’histoire, bon et intéressant, sera révisionniste, au moins à
un certain point. Une bonne historiographie devrait toujours contester les
croyances largement acceptées, n’est-ce pas ?
Dans une société mentalement saine et politiquement
libre, les contestations de la théorie du complot officielle sur le 9/11 (parce
que, ne vous méprenez pas, le conte de fées officielle sur le 9/11 est
littéralement une « théorie du
complot » [Des complots
dans des complot, commençant même par le complot “officiel” de Ben Laden
[ex-agent de la CIA [6]] complotant
dans une grotte, NdSF, et une théorie très improbable et très
invraisemblable !) ou du récit officiel sur l’ « Holocauste »
devraient être traitées exactement comme « il
n’y a pas eu d’hommes sur la lune »
ou « la terre est
plate » ou toute
autre théorie qui devrait être discutée sur la base de ses mérites et non comme
une forme de crime de la pensée,
monstrueuse et mauvaise. Hélas, nous le savons tous, c’est loin d’être le cas
aujourd’hui.
Personnellement, je ne reproche pas aux « juifs » cet état de fait, ne
serait-ce que parce que je n’utilise même pas une catégorie comme « les juifs », que je considère
comme vide de sens. Mais je rejette la
responsabilité de cette situation sur la juiverie organisée ;
c’est-à-dire les principales organisations juives/sionistes qui, par leurs
efforts constants pour fixer des limites aussi ridicules à la liberté
d’expression (et même à la libre pensée !) créent un monde dans lequel
deux camps principaux s’affrontent :
- D’abord les doublement bien-pensants, totalement zombifiés par les médias de masse et qui ont totalement intériorisé toutes les caractéristiques de la double-pensée qu’Orwell a décrite dans son livre 1984 : ces zombies au cerveau lessivé peuvent accepter et croire deux choses mutuellement contradictoires sans aucune dissonance cognitive.
- Ensuite, les fauteurs de crimes de la pensée qui osent douter des opinions officielles sur n’importe quel sujet et qui, une fois qu’ils ont réalisé qu’on leur a menti sur presque tout ce qui est important, se méfient et contestent même les idées les plus largement et les plus systématiquement propagées.
Bien entendu, cette situation est mauvaise pour les
non-juifs, mais elle est encore pire pour les juifs parce qu’elle crée un
mécanisme extrêmement dangereux : en
imposant rageusement des limites aussi scandaleuses à la liberté d’expression,
les organisations juives s’aliènent profondément tous ceux qui sont capables de
pensée indépendante. Encore pire, une fois qu’ils
commencent à doute de quelque chose, par exemple du récit officiel sur le 9/11,
ils se demandent inévitablement si on leur a menti sur un autre sujet, par
exemple l’ « Holocauste ».
En fait, ce que cette pression à se conformer à la doxa officielle en cours, le Zeitgeist [l’esprit
du temps] si vous voulez, provoque, c’est ce que j’appellerais une « réaction en chaîne des doutes »,
y compris des doutes très déraisonnables.
Permettez-moi de donner un seul exemple :
Après avoir lu
de nombreux livres et articles à ce sujet, je trouve très peu probable que les
Nazis aient utilisé des chambres à gaz et des crématoires en grand nombre. Je n’oserais jamais prétendre que ce n’est « jamais » arrivé mais,
personnellement, je ne crois pas que cela se soit produit massivement (c’est
pourquoi je considère que le mot « Holocauste »,
qui signifie « tout brûler »,
est un terme très trompeur). Je crois aussi que le chiffre (quasi dogmatique [7]) de 6 millions est une énorme exagération.
Pourquoi ? Parce que j’ai beaucoup lu à ce sujet, des deux côtés, et
franchement, les « révisionnistes »
ont des arguments beaucoup plus forts, à la fois factuels et logiques.
Cependant…
…Le problème est qu’il y a aussi ceux qui, une fois
qu’ils ont commencé à douter des chambres à gaz et des crématoires, ont décidé
que la totalité du récit sur l’ « Holocauste » était un énorme mensonge et
qu’aucun juif n’a été visé ou assassiné par les Nazis.
…..
Conclusion : l’antisémitisme est maintenu
artificiellement en vie
Il me semble que les organisations juives et sionistes
sont apparemment déterminées à se créer autant d’ennemis que possible ou, au moins, à
s’aliéner le maximum de gens qui pensent. Je peux comprendre comment un
sioniste enragé trouverait une telle situation utile pour l’Alya,
mais est-ce vraiment bon pour les juifs ? J’en doute beaucoup.
Est-ce la même chose pour la mentalité qui voit dans
toute critique de Soros ou des banquiers juifs une manifestation
d’antisémitisme ? Encore une fois, c’est bon pour l’Alya, je suppose, mais est-ce bon pour
les juifs ordinaires ? Qu’en est-il de l’application de l’étiquette de « fou » sur tous ceux qui osent
remettre en question une théorie officielle ? Dans le mauvais vieux temps
de l’Union soviétique, de nombreux « dissidents »
ont été déclarés atteints de « schizophrénie
à évolution lente » (вялотекущая
шизофрения) par les psychiatres « officiels »,
et le « monde démocratique
libre » a été scandalisé (malgré le fait que bon nombre de ces
dissidents souffraient vraiment de problèmes mentaux). Est-ce vraiment
profondément différent de coller l’étiquette de « cinglé » sur quelqu’un qui exprime des doutes
sur une théorie officielle ?
Ce que les
organisations juives sionistes essaient d’imposer au reste de la planète, c’est
une immunité totale contre toute critique
à l’égard de tous les juifs (à l’exception de ceux qui sont affligés de « haine de soi », évidemment !) jointe à une détermination
sinistre à écraser quiconque ose s’opposer à ces plans.
Les chances que la plupart des pays du monde acceptent
jamais de telles contraintes mentales sont pratiquement nulles. Ce qui est
beaucoup plus probable, c’est que la résistance à ces efforts va grandir, sans
doute présentée au public comme « l’émergence
d’un nouvel antisémitisme » ou quelque chose de tout aussi
insipide. Et au bout du compte, il y aura toujours un puissant retour de bâton
contre ceux qui ont commencé tout cela. Donc quel est l’intérêt ?
Je me demande si toutes ces organisations juives
sionistes ne sont pas composées de gens tout simplement incompétents ou si
provoquer plus d’antisémitisme, et non moins, ne serait pas le véritable
but de ces organisations.
Quoi qu’il en soit, l’antisémitisme n’est pas quelque chose qui « existe, tout simplement ».
C’est quelque chose qui doit être attisé, encore et encore. Ignoré, il
s’éteindrait.
Le 12 octobre 2018 – Source The
Saker
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[4] Le fondateur de Wikipedia est un dealer de porno et un agent de propagande sioniste
- Méfiez-vous de Wikipédia : mensonges et désinformation par la CIA et consorts
[6] Un document de la CIA prouve qu’Oussama Ben Laden était un agent de la CIA nommé Tim Osman
[7] Holocauste. Le mythe de "L'Holocauste" a été révélé 7 ans avant qu'il n’est sensé se produire, et celui des « 6 millions de morts »a été imposé dans le Talmud !!
Les
annotations dans cette couleur sont d’Hannibal GENSÉRIC
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