« C’était
la première fois que les superpuissances acceptaient de réduire leurs arsenaux
nucléaires, d’éliminer toute une catégorie d’armes nucléaires et de procéder à
des inspections approfondies sur place pour vérification. »
Trois
décennies plus tard, l’administration Trump veut se
retirer unilatéralement du Traité sur les FNI.
Plus tôt
cette semaine, le président Trump a envoyé son conseiller à la sécurité
nationale John Bolton
pour annoncer officiellement la nouvelle au président russe Vladimir Poutine à Moscou.
Alors
qu’ils discutaient de questions extrêmement graves telles que les implications
de la dissolution du Traité sur les FNI, la perpétuation des sanctions contre
la Russie, le risque de ne pas proroger un nouveau Traité START et le
déploiement, selon les termes de Poutine, de « certains éléments du bouclier antimissile dans
l’espace » , le Président russe a abordé, et bien, les
flèches et les olives :
« Si je me
souviens bien, un grand aigle à tête blanche figure sur les écussons américains
: il tient 13 flèches dans une serre et une branche d’olivier dans l’autre
comme un symbole de politique pacifique : une branche avec 13 olives. Ma
question : votre aigle a-t-il déjà mangé toutes les olives en ne laissant que
les flèches ?«
Réponse
de Bolton :
« Je n’ai
pas apporté d’olives. »
Une « nouvelle
réalité stratégique » ?
Il est
maintenant clair que la raison pour laquelle l’administration Trump s’est
retirée du Traité sur les FNI est due, selon les termes de Bolton, à « une
nouvelle réalité stratégique. » Le traité est rejeté comme un
« traité
bilatéral dans un monde multipolaire de missiles balistiques« ,
qui ne prend pas en considération les capacités de missiles de la Chine, de
l’Iran et de la Corée du Nord.
Mais il
y a un léger problème. Le Traité sur les FNI limite la portée des missiles de
500 à 5.000 km. La Chine, l’Iran et la Corée du Nord ne peuvent tout simplement
pas constituer une « menace » pour les États-Unis en déployant de
tels missiles. Le
Traité sur les FNI n’est rien d’autre que le théâtre de guerre européen.
Il n’est donc pas étonnant que Bruxelles et les grandes capitales
européennes aient été horrifiés.
Les
diplomates de l’UE ont déclaré à Asia Times que la décision
américaine était un « choc » et « la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour
l’UE, car elle met en péril notre existence même, nous soumettant à une
destruction nucléaire par missiles à courte portée » ,
qui ne pourrait jamais atteindre le centre des Etats-Unis.
La
raison « Chine » – que la Russie vend de la technologie de missiles de pointe à Pékin
– n’est tout simplement pas suffisante en Europe, car la priorité absolue est
la sécurité européenne. Les diplomates de l’UE établissent un parallèle avec la
possibilité – qui était plus que réelle l’année dernière – que Washington puisse
bombarder unilatéralement la Corée du Nord. La Corée du Sud et le Japon, dans
ce cas, seraient des « dommages collatéraux » nucléaires. Il pourrait
en aller de même pour l’Europe en cas d’échange de tirs nucléaires entre les
États-Unis et la Russie.
Il va sans dire que l’abandon du FNI
pourrait même accélérer la fin de toute l’alliance Occidentale de
l’après-guerre, annonçant un remix des années 1930 avec une
certaine vengeance.
....................
Il n’est
donc pas étonnant que les diplomates de l’UE, essayant d’apaiser leur malaise,
reconnaissent qu’il s’agit en fin de compte de la Doctrine
de la Domination Totale du Spectre et de la nécessité de faire
fonctionner l’énorme complexe de surveillance militaro-industrielle américain.
Même si
l’horloge se rapproche de minuit.
Ce n'est pas la Russie qui viole les traités, ce sont bien les Américains qui ont implanté des bases de l'OTAN partout en Europe même après avoir promis à Gorbatchev qu'ils ne le feraient pas; ce sont bien les Américains qui se retirent des traités dont le but est de préserver la paix dans le monde; ce sont donc bien les Américains qui sont une menace pour la paix mondiale, et pour quelle raison? pour continuer à vendre des armes pour semer le chaos, le désordre, la destruction des pays qui leur résistent et... on continue; un pays détruit, un autre sur la liste, en inventant une excuse fabriquée de toutes pièces.
RépondreSupprimerC'est dans leur...ADN. En posant tes interrogations, tu sembles juste oublier leur...histoire. Ces ex européens dont l'essentiel jadis était composé de brigands et voleurs déportés par leur pays (essentiellement France et GB qui en vidaient leurs prisons et rues) pour en faire des colonies de peuplement dans le "nouveau monde", sitôt arrivés ont commencé par exterminer les habitants autochtones - les Nations indiennes - qui comptaient 100 millions d'âmes pour s'emparer de leur territoire. Après hier "la ruée sur l'Ouest", à présent ils se lancent de nos jours vers "la ruée sur le...monde". Ils oublient cependant une chose : "qui vit par l'épée, meurt par l'épée. Ils l'oublient car ils n'ont pas une histoire pluri millénaire mais juste de 2 siècles et demi. 250 ans et autant de guerres menées depuis. Il viendra forcément le moment un jour où ils mèneront celle de...trop. Celle qui les fera disparaître. A vivre par le feu, on se voue inexorablement à mourir par le feu...
Supprimerexactement
RépondreSupprimerSerait plus précis d'en rendre coupable les juifs
RépondreSupprimerL'administration Trump s'amuse avec du feu.Les années actuelles sont loin de ressembler aux années 30.Pour clairement dire que la multipolarité du monde actuel est irréversible. En cas d'attaque nucléaire contre un tier pays et c'est le monde entier qui en péril y compris ces USA. La cruauté des conservateurs Américain est sans autre pareil au monde !
RépondreSupprimerUn cowboy garde les réactions primaires d'un cowboy: tout pour lui rien pour les autres. Trump n'a t'il pas récemment déclaré:" Toutes les richesses du monde nous appartiennent"!
RépondreSupprimerLEURS PAPA VA ETRE BIENTOT PRESENTÉ COMME LE SAUVEUR DU MONDE ET BEAUCOUP LE SUIVRONT ET FINIRRONT AU LAC DE FEU QUE DIEU LEURS A PROMIS
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