dimanche 14 octobre 2018

Affaire Khashoggi : la montre connectée du journaliste « parle »


Les informations sur les circonstances de l’assassinat de Jamal Khashoggi auraient été transférées par la montre connectée qu’il portait.

C’est le journal turc Daily Sabah qui a révélé ce fait, indiquant que la montre de marque Apple était connectée à un téléphone portable qui était resté avec sa fiancée Khadidja Janqiz avant son entrée dans l’enceinte du consulat. L’agence Reuters aussi a relayé cette version.
 
Le Washington Post a quant à lui  rapporté, citant des sources turques, qu’Ankara a informé les Etats-Unis détenir les enregistrements sonores et vidéos de l’opération de torture et d’assassinat, ainsi qu’un appel téléphonique au moins de la part d’une personne qui se trouvait dans le consulat lors de son exécution.
Les autorités turques ont menacé de rendre public les enregistrements obtenus mais ne l’ont pas encore fait.  Elles en ont révélé le contenu.
Selon Daily Sabah, les enregistrements ont été transférés depuis la montre via le programme ICloud. Ils révèlent que les Saoudiens ont torturé M. Khashoggi  avant de le tuer. Mais la montre a été  détectée  par l’équipe chargée de son assassinat et qui a effacé certains dossiers.
Le portable a été  soumis au programme Back up via, indique aussi le quotidien turc.
Selon l’agence Reuters, cette montre était aussi capable de localiser l’emplacement de celui qui la porte et de révéler l’état des battements de son cœur.
Une question s’impose toutefois: comment les assassins de Khashoggi ont-ils omis de la neutraliser à temps? Lors de l’enlèvement du Premier ministre libanais Saad Hariri en Arabie saoudite en novembre 2017, la première chose que les Libanais avait constaté était que sa montre lui avait été confisquée.
Le 2 octobre dernier, le journaliste opposant saoudien était entré dans le bâtiment du consulat de son pays situé à Istanbul et n’en est plus sorti. Des sources sécuritaires turques ont rapporté, images à l’appui l’entrée concomitante d’une équipe de 15 saoudiens, qui étaient arrivés, en Turquie puis l’ont quitté le même jour.
Version Yeni Shafak
Selon un autre journal turc, Yeni Shafak, proche du pouvoir, M. Khashoggi a eu une petite conversation avec le consul général Mohamad al-Otaïbi dans son bureau avant que deux hommes n’entrent et le fassent sortir par la force vers une chambre voisine. Le journaliste saoudien a bien entendu tenté de résister, mais il a été neutralisé après lui avoir inoculé une certaine substance.
Yeni Shafak révèle aussi que ce dernier a été transporté vers une troisième chambre où il a été tué. « L’opération de découpage de son corps en morceaux a été faite par des gardes du corps personnels du prince hériter Mohamad ben Salmane et elle est enregistrée », précise le journal.
Pour transporter les morceaux de son corps, l’équipe aurait acheté des grandes valises du souk Serkeji, dans les quartiers européens de la ville d’Istanbul. Ces valises sont apparues lors de leur transfert depuis le consulat à bord d’une Mercédès Vito vers la maison du consul situé à 300 mètres.
Le premier groupe de l’équipe qui a effectué l’opération d’assassinat a quitté les lieux quelques minutes après l’avoir terminée. Alors que le second avait pour mission « d’effacer toutes les preuves de la scène du crime », rapporte Yeni Chafak. Faisait partie de ce dernier le médecin légiste Mohamad Salah al-Tobeïki, dont le nom a été dévoilé par les autorités turques.
L’opération d’élimination des indices est elle aussi enregistrée, assure le journal.
Selon lequel le consul saoudien Mohamad al-Otaïbi est pris de panique, ne quitte plus son domicile et a éliminé tous ses rendez-vous, sachant que les forces de sécurité turques le soupçonnent d’avoir enterré le corps ou une partie du corps de M. Khashoggi dans le jardin du consulat.
La surveillance des  26 voitures du consulat a permis de déceler que l’une d’entre elles avait disparu des caméras de surveillance pendant 5 à 6 heures dans la région Kartel Mal Tibieh Bindik , en se dirigeant de la partie européenne d’Istanbul vers sa partie asiatique. Puis elle est réapparue.
Version Arabi21
Le journal à capitaux qataris Arabi21 a pour sa part rapporté une autre version sur la façon dont la Turquie a obtenu ces informations.
Citant des experts en sécurité cybernétique, il a évoqué la possibilité que les autorités turques aient pu intercepter les vidéos et les enregistrements sonores via la diffusion en direct offerte par Streaming, à travers lequel l’opération aurait pu être transférée en direct à MBS, qui aurait voulu être tenu au courant instantanément.
Sur les raisons pour lesquelles la Turquie a tardé à assurer détenir ces preuves sur l’assassinat, les experts ont expliqué que les Etats évitent à tout prix de révéler les moyens d’espionnage dont ils disposent dans les ambassades étrangères.
D’autres experts ont pour leur part indiqué que l’opération d’analyse des données recueillies a besoin de temps, surtout lorsque les informations proviennent des bâtiments d’ambassades ou de bâtiments sensibles qui utilisent les moyens techniques très sophistiqués pour codifier les messages.
Source : Al Manar
Les secrets détenus par Khashoggi
Ayant été longtemps un proche de l'ex chef des moukabarat (Services Secrets) saoudiennes, le prince Turki, ce journaliste haut placé dans la royauté savait beaucoup de choses, dont, en particulier, les tenants et les aboutissants du 11/9, dont les maîtres d’œuvre sont les Américains du Deep State et des Israéliens, aidés par les services secrets saoudiens, qui ont fourni les faux vrais terroristes, ayant faussement détournés les avions. Khashoggi allait révéler toute l'affaire, ce qui ne pouvait qu'aider Trump dans sa guerre contre le Deep State (dont la CIA est la colonne vertébrale). La CIA, le Deep State, le prince clown MBS et les Israéliens ont tous intérêt à supprimer de journaliste.
Hannibal GENSERIC

2 commentaires:

  1. Tout ce qui a été caché sera révélé, j"espère de tout coeur que tout ces crétins passeront eux même devant les tribunaux Célestes!!!!

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  2. Ils doivent répondre de leurs actes barbares et les traduire publiquement auprès d'une Cour Pénale Internationale. Et aucun châtiment à leurs égard ne sera toléré !

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