Au moment où
la fronde gagne du terrain en France et que les différentes
composantes de la société dénoncent le "régime Macron" et ses
pratiques à la limite de l'autocratie, d'importantes évolutions se produisent
sur le terrain de la politique étrangère française faisant du "berceau des
droits de l'homme", un État militariste aux mœurs bien américanisées.
Après avoir
servi de pont aux yankees dans la région du Sahel, et non contente d'avoir attaqué la Syrie à plusieurs reprises, la France de Macron part en
aventure dans l'océan pacifique avec en toile de fond son implication directe
dans la stratégie américaine de militarisation en mer de Chine.
Combien de prisonniers militaires en Syrie ?
Depuis que
la France s’est impliquée militairement en Syrie, envoyant, sur l’ordre US, ses
militaires dans le nord-est et l’est de ce pays, et qu’un certain nombre de
ses soldats se sont fait arrêter par les forces syriennes, une question
revient sans cesse : à quand la fin du tabou des « militaires
français » capturés en Syrie ?
Des sources
bien informées avancent le nombre de 300 militaires français détenus par
l’armée syrienne et qui pourraient servir de monnaie d’échange au cours
de futures négociations.
Une première
information sur la capture de militaires français en Syrie date de la fin de
l’année 2012. Et pourtant ni les sources syriennes ni les sources
françaises n’ont abordé le sujet explicitement. De plus, Damas n’a jamais
diffusé d’images de captifs français emprisonnés sur son territoire.
En France,
un black-out total est maintenu sur le sujet, les médias ne l’évoquant jamais
et le plaçant sous l’étiquette « secret défense ». En effet, le
pouvoir n’ose pas informer l’opinion publique du « sort des prisonniers de
guerre » qui se sont fait arrêter dans le cadre d’une guerre menée à
l’insu même des Français !
Cependant,
il aura fallu le travail effectué par des journalistes syriens, qui sont
parvenus à retrouver la trace de près de 300 militaires français retenus par le
renseignement syrien. Pour ce dernier, « ces militaires envoyés
combattre l’État syrien » sont classés aux côtés de ces autres
« brebis égarées » que les services secrets français ont recrutées,
formées puis envoyées en Syrie sous label « takfiriste ».
Selon des
sources syriennes, le sort de ces « prisonniers de guerre » européens
aurait même été évoqué au cours d’entretiens Assad/Poutine, Assad ayant
confirmé à son homologue que son pays détenait secrètement des centaines
d’agents et de militaires britanniques, français, émirats, israéliens,
saoudiens et turcs et qu’il était hors de question de les libérer. Un premier
deal franco-syrien conclu au terme des négociations secrètes menées en
2013 et 2014 entre Damas et Paris aura été marqué par la trahison de
Paris. Assad, floué, s’est ravisé. Pour Damas, la France est considérée
comme un des principaux soutiens au terrorisme sur le territoire syrien et
Assad détient des preuves vivantes qui pourront s’avérer fort compromettantes
pour l’État français.
La France se battra contre la Chine pour la défense
des intérêts américains
Sous prétexte de la
lutte anti-Daech (??), le navire amiral de la Marine nationale française ainsi que
le porte-avions Charles de Gaulle devront bientôt retrouver les eaux de
l’océan Indien.
Il se
pourrait pourtant que la mission du groupe aéronaval ne se limite pas à l’océan
Indien et s’étende à la mer de Chine méridionale, comme l’a déclaré Florence
Parly, la ministre française des Armées dans un entretien donné au
quotidien La Provence. Une telle mission semble s'inscrire
dans le droit fil des propos d'Emmanuel Macron, tenus lors d'un
déplacement au mois d'avril en Australie où il avait fait part de la
construction d'un axe "indo-pacifique" pour "faire
respecter la liberté de navigation et de circulation aérienne" face
aux risques d'hégémonie de la Chine dans la région. La menace est à peine
larvée: la France compte-t-elle s'impliquer dans des combats maritimes opposant
les USA à la Chine?
Selon les
analystes, une telle mission traduit le suivisme français pour se
rallier aux décisions américaines qui ne cessent de créer des tensions au nom
de la liberté de navigation. Pas plus tard que le vendredi 19 octobre, le
secrétaire américain à la Défense, James Mattis, s’exprimant à
l’occasion de la réunion annuelle de la sécurité tenue à Singapour, a déclaré
que les États-Unis ne se laisseront pas intimider et poursuivront leurs
opérations en mer de Chine malgré « les tentatives de militarisation de
la région » par Pékin. Ce qui veut dire que les États-Unis se
réservent le droit de mener des opérations dans cette région où les tensions
sont depuis quelque temps extrêmes. La décision de Paris de "refaire sa
flotte indo-pacifique" signifierait par conséquent que les Américains
comptent bien sur l'appui français.
Ce
samedi, les États-Unis ont annoncé vouloir mener une nouvelle opération
militaire dans le détroit de Taïwan, là aussi sous prétexte de préserver la
sécurité du trafic maritime. Des autorités américaines ont déclaré que
Washington envisageait de lancer une nouvelle opération pour traverser le
détroit de Taïwan, dans le but de démontrer « le droit de libre passage
dans les eaux internationales partout où les intérêts américains l’exigent».
La France s'apprête-t-elle à se battre contre la Chine pour défendre ces
intérêts américains ?
Eh, oui, la France n'est plus la France puisque devenue une succursale d'une poignée de voyous u.s ! Tant qu'un groupe de traîtres à notre pays, à nos valeurs se trouvera à la tête de notre France, il en sera hélas ainsi...
RépondreSupprimerLe peuple est trompé, abusé, et trop occupé à surnager dans ses difficultés pour réagir. À quand le réveil ???
LES TROUPES PRISONIERS SONT PROBABLEMENT DU 13E RDP de DIEUZE ! Le regiment doit etre probablement restructure puis ce que il y as ue des prisoniers depuis debut 2011 en syrie !
RépondreSupprimerC'est le moment de hurler. "Aux fous ! Lâchez les chiens" ?
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