samedi 23 juin 2018

Un cours accéléré sur les vraies causes de l’« antisémitisme »

C’est un sujet sur lequel on a tellement écrit qu’on pourrait remplir une bibliothèque entière avec des livres entièrement dédiés à cette question. Marx l’a traitée, tout comme Sartre. Il y a eu aussi, bien sûr, un grand nombre de bons ouvrages écrits à ce sujet, mais plutôt que de les énumérer tous, je veux vous soumettre quelques points de simple bon sens puis passer à ce que je considère comme une explication autoritaire de cette chose que nous appelons « antisémitisme » et qui, évidemment, n’a rien à voir avec les Sémites.
Donc commençons par abandonner ce terme stupide et remplaçons-le par un mot simple et direct : judéophobie. Exactement comme n’importe quelle autre phobie (par exemple la russophobie), la phobie de X est 1) la peur et/ou la haine de X. Certaines personnes haïssent les juifs, d’autres les craignent (pensez à la « peur des juifs » dans les Écritures), certains font les deux. Donc judéophobie me semble à la fois logique et incontestable.
Deuxièmement, c’est un truisme de dire que tout a une cause dans l’univers. Cela inclut les phobies. Y compris la russophobie et la judéophobie. Par exemple, je serais la première personne à admettre qu’il y a des caractéristiques objectives du peuple russe qui font que d’autres gens en ont peur et les haïssent. Par exemple le fait que toutes les tentatives occidentales de conquérir la Russie ont échoué. Ou que les Russes ont toujours rejeté, et rejettent encore, la Papauté. Rien que ces deux facteurs créeront beaucoup de russophobie en Occident, assurément.
Donc la chose suivante que nous pouvons nous demander est : qu’y a-t-il chez les juifs qui suscite la judéophobie ? Hélas, avant d’examiner ce point, je dois clarifier un certain nombre de mes hypothèses.
La première est que les juifs ne sont pas une race ni une ethnie
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Pour le prouver, je vous renvoie au livre de Shlomo Sand, « Comment le peuple juif fut inventé ». Comme je l’ai expliqué ailleurs, les juifs sont une tribu : un groupe qu’on peut choisir de rejoindre (Elizabeth Taylor) ou de quitter (Gilad Atzmon). En d’autres termes, je vois la « judéité » comme une culture, une idéologie, une éducation ou d’autres choses, mais pas comme quelque chose d’ancré dans la biologie. Je suis cependant tout à fait d’accord avec Atzmon lorsqu’il dit que les juifs ne sont pas une race, mais que la culture/la politique/l’idéologie juive est raciste (davantage sur ce point plus tard).
Ensuite il y a aussi ce qui est communément connu comme « judaïsme ».
C’est, d’ailleurs, également un terme inapproprié, du moins si par « judaïsme » vous vous référez à la foi de l’Ancien Testament, la foi de l’Ancien Israël, dans le « Dieu d’Abraham, Isacc et Jacob, le Dieu de nos ancêtres ». Le « judaïsme » moderne a été créé après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 avant Jésus-Christ.
Le « judaïsme » moderne devrait être appelé le « talmudisme pharisien » et ses véritables créateurs sont Shimon bar Yohaï, Maïmonide (c’est-à-dire « Rambam » dans la vidéo ci-dessous), Joseph Karo et Isaac Louria. La raison pour laquelle cette religion devrait être considérée comme du talmudisme pharisien est que le judaïsme moderne est la continuation de la secte des Pharisiens (la seule secte juive qui a survécu à la destruction de Jérusalem et du Temple – toutes les formes modernes de « judaïsme » ont leurs racines chez les Pharisiens) et que sa principale source d’autorité est le Talmud, une collection d’écrits basés sur les idées de la secte des Pharisiens et respectés depuis le IIe siècle. Pour les séparer des juifs non religieux, certains auteurs ont proposé le terme « judaïque » pour décrire une personne qui adhère à cette foi. Cela me semble raisonnable.
Voici l’élément clé : alors que beaucoup de juifs modernes sont non religieux et sont réellement membres d’une tribu auto-décrite, il n’y a rien dans l’histoire qui soit une « culture juive » distincte du talmudisme pharisien.
Souvenez-vous que les catégories nationales sont des créations récentes des XVIIIe et XIXe siècles. Dans la plus grande partie de l’histoire, les peuples se sont définis en référence à 1) leur lieu de résidence ou de naissance, 2) leur affiliation religieuse et 3) l’identité des gouvernants dont ils étaient les sujets. En revanche, la nationalité et l’appartenance ethnique sont des concepts largement modernes. La seule chose qu’ont en commun un juif du Moyen-Orient, d’Europe centrale et d’Afrique du Nord serait l’enseignement du talmudisme pharisien. Il est logique d’examiner cette caractéristique commune unique pour tenter d’identifier les causes de la haine et de la peur que les juifs ont inspirées presque partout où ils ont vécu.
J’utiliserai deux sources juives officielles pour apprécier les causes de l’antisémitisme, d’abord le site du Centre Simon-Wiesenthal puis une conférence du rabbin David Bar Hayim.
Voici ce qu’écrit le Centre Simon-Wiesenthal sur la page « Pourquoi les juifs ? Les motifs de persécution » :
« Les communautés juives ont existé en permanence en Europe depuis plus de 2000 ans. Beaucoup de ces communautés étaient plus anciennes que les pays dans lesquels elles vivaient. Néanmoins, lorsque les pays d’Europe se sont développés, les juifs ont rarement joui d’un vrai statut de citoyen. Au mieux, ils étaient tolérés en tant qu’hôtes. Leur particularité sociale et religieuse a fait d’eux des cibles durables de persécution ; et cette persécution, à son tour, a renforcé la cohésion des communautés juives.
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L’émergence du christianisme comme religion dominante en Europe a intensifié la persécution des juifs. Comme la vie religieuse et politique de l’Europe s’organisait autour de la foi chrétienne, les juifs étaient vus comme des négateurs et des « assassins » du Christ. Pour des millions de chrétiens européens, pendant plus de 1600 ans, la haine et la persécution des juifs a été approuvée par la religion. L’antisémitisme s’est intensifié pendant l’industrialisation de l’Europe aux XIXe et XXe siècles, alors que les juifs participaient plus directement à la vie économique et sociale de l’Europe.
En 1933, les modèles de persécution économique, sociale et personnelle des juifs européens étaient bien établis. L’antisémitisme racial et la propagande nazie ont amplifié et manipulé ces modèles, y ajoutant pour finir un principe mortel – que tous les juifs devaient être éliminés.
C’est l’esquive habituelle : ils étaient plus anciens, mais on ne leur a jamais accordé la citoyenneté, ils étaient tolérés comme hôtes, leur spécificité sociale et religieuse a fait d’eux des cibles pour la persécution, ensuite les chrétiens les ont accusés d’avoir tué le Christ, l’antisémitisme était religieusement justifié, et ensuite les Nazis sont venus et ont ajouté leur propagande raciste. Mais il y a un grain de vérité profondément enfoui dans toutes ces platitudes : « spécificité sociale et religieuse ». De quoi parlons-nous exactement ?
Cela semble intéressant, donc creusons immédiatement cette question !
Voici une conférence du rabbin David Bar Hayim, dont vous trouverez la biographie et le visage aimablement souriant sur Wikipedia. Pour ce qui nous occupe, le premier paragraphe suffira. Il y est dit que Bar Hayim est « un rabbin orthodoxe israélien qui dirige l’Institut Shilo, un tribunal rabbinique et un institut de formation juive dédié à la Torah d’Israël ». Pas un poids plume en tout cas, et un homme avec beaucoup de qualifications reconnues. Maintenant écoutons ce qu’il a à dire.
Je vous encourage vivement à prendre le temps d’écouter attentivement toute sa conférence (1h47m) pour non seulement vous convaincre que mes extraits choisis ne sont pas partiaux ou sortis du contexte, mais aussi pour « ressentir » émotionnellement l’homme, qui n’est pas seulement un conférencier éloquent visiblement habitué à enseigner, mais qui transmet aussi beaucoup d’idées et a le courage d’appeler les choses par leur nom plutôt que de « garder le silence » comme tant de ses collègues « politiquement corrects ».
La conférence est ici :
Et pour le cas où cette conférence disparaîtrait « mystérieusement » de YouTube après la publication de mon article, j’ai décidé de la télécharger de nouveau ici : http://www.myvi.ru/watch/Why-are-the-Rabbis-Silent-about-Gaza_RMl1JJ_ftUy7fjzY7Ehgug2
Ensuite voici des déclarations importantes du début de cette conférence indiquées avec leur minutage, donc vous pouvez vérifier leur authenticité :
  • 09:20 La Torah enseigne que la vie d’un juif est plus précieuse que celle d’un non-juif.
  • 10:00 Dieu (HaShem) préfère les juifs aux non-juifs et leur accorde un statut spécial.
  • 11:00 L’idée que les juifs et les non-juifs sont également précieux à Dieu contredit l’esprit de la Torah du début à la fin.
  • 16:40 Selon Shimon bar Yochaï (c’est-à-dire Rashbi) « le meilleur des non-juifs devrait être tué à la guerre » parce qu’exactement comme les juifs ne peuvent pas savoir si un serpent qui s’approche de vous est venimeux ou non, les juifs ne peuvent pas savoir quel non-juif est un danger pour eux.
  • 25:16 Les juifs doivent partir de l’idée qu’il est probable que tout non-juif qu’ils rencontrent ne vit pas selon les lois noahides [les lois de Noé].
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Ici, une explication est nécessaire sur ce qu’on appelle les « lois noahides ». Selon Wikipedia (je l’utilise comme source hyper politiquement correcte), les lois noahides « sont une liste de sept impératifs moraux qui auraient été donnés, d’après la tradition juive, par Dieu à Noé comme une alliance éternelle aux ‘enfants de Noé’ – c’est-à-dire à toute l’humanité ».
  1. Interdiction de l’idolâtrie
  2. Interdiction du blasphème
  3. Interdiction de l’homicide
  4. Interdiction de l’immoralité sexuelle
  5. Interdiction du vol
  6. Interdiction de manger de la chair arrachée à un être vivant
  7. Obligation d’instaurer un système judiciaire
Ça ne sonne « pas très moderne », mais bon, ce n’est pas « pire » que les Dix Commandements, non ? Faux ! Faux pour deux raisons essentielles.
Premièrement, la sanction pour avoir violé une de ces lois, du moins selon le rabbin David Bar Hayim, est la mort (écoutez la conférence !).
Deuxièmement, cette liste recourt à un euphémisme lorsqu’elle parle d’« idolâtrie ». On ne parle pas ici de quelque cérémonie païenne sanguinaire pour sacrifier des bébés à un dieu du tonnerre, mais d’« Avodah Zarah ». Comment je le sais ? Écoutez la conférence, le rabbin est très clair à ce propos. Et qu’est-ce qu’« Avodah Zarah » exactement ? C’est un « culte étranger » ou, pour le dire simplement, les religions des étrangers, des autres, des nations, des goyim. C’est exactement l’accusation portée par les juifs pharisiens contre le christianisme : faire de « cet homme » (l’habituelle référence talmudique au Christ) une idole. C’est vrai, au Moyen Âge, les références explicites au christianisme étaient embrouillées et même aujourd’hui, la réponse officielle à la question de savoir si Avodah Zarah s’applique au christianisme est extraordinairement hypocrite : le christianisme est un « type particulier d’Avodah Zarah qui est interdit aux juifs mais autorisé aux gentils, de sorte qu’un non-juif qui s’engage dans le culte chrétien ne commet pas de péché ». D’abord, c’est un aveu juif moderne explicite que les juifs qui se convertissent au christianisme commettent un crime méritant la peine de mort. Mais, plus important, c’est une esquive évidente puisque que ce « type particulier d’Avodah Zarah » n’a pas de base dans l’enseignement talmudique pharisien traditionnel. Donc cela pourrait en choquer beaucoup, mais selon les talmudistes pharisiens, tous les chrétiens méritent d’être tués pour le péché d’idolâtrie. Ressentez l’amour…
Maintenant, voici la partie triste : aux États-Unis, ces lois férocement anti-chrétiennes ont été proclamées le « socle de la société dès l’aube de la civilisation », par le président Reagan et le Congrès. Dire que ces types se considèrent comme des « chrétiens »…
Je suis sûr qu’il y en a qui sont absolument convaincus que ce je viens d’écrire est une grossière déformation des faits, qu’il est impossible que le « judaïsme » enseigne véritablement de telles horreurs. Réfléchissez encore et écoutez le rabbin lui-même :
  • 25:33 Ceux qui ne respectent pas les sept lois noahides sont par conséquent coupables d’un délit majeur
  • 25:49 « Avodah Zarah », c’est-à-dire l’idolâtrie, qui signifie que le christianisme était le délit le plus courant.
Évidemment, ceux qui connaissent quelque chose sur le talmudisme pharisien ne seront pas surpris par ce qui figure ci-dessus. Après tout, le rabbin n’indique-t-il pas clairement que :
  • 16:40 Selon Shimon Bar Yochaï (c’est-à-dire Rashbi) « le meilleur des non-juifs devrait être tué à la guerre », parce que, exactement comme les juifs ne peuvent pas savoir si un serpent qui s’approche de vous est venimeux ou non, les juifs ne peuvent pas savoir quel non-juif est un danger pour eux.
Les non-juifs sont explicitement comparés à des serpents ! Il dit aussi quelque chose de semblable plus loin dans la conférence :
  • 26:15 Comme vous ne pouvez pas amener un non-juif en train de mourir au tribunal pour établir sa culpabilité, vous adoptez une position neutre en ne l’aidant ni en le tuant.
Vous avez compris ? Puisque, comme avec les serpents, il est impossible de discerner un non-juif dangereux d’un autre inoffensif, vous ne pouvez pas simplement le tuer. Pour cela, vous avez besoin d’un jugement par un tribunal rabbinique. Mais le sauver n’est pas non plus une option, parce qu’il mérite très probablement la peine de mort (par exemple parce qu’il est chrétien ou musulman). Donc vous ne faites rien lorsque vous voyez un non-juif en danger ou même en train de mourir. Il est assez intéressant de relever que lorsqu’on demande aussi au rabbin si cette forme de non-assistance à personne en danger ne pourrait pas avoir un effet négatif sur la réputation des juifs, il répond immédiatement :
  • 1:22:00 Si ne pas sauver un non-juif le fait paraître mauvais, alors le juif devrait mentir sur ses motifs.
Donc c’est bien de laisser un non-juif mourir et, si c’est contesté, il suffit de mentir !
L’idée essentielle ici est celle-ci : les juifs sont plus importants pour Dieu et, par conséquent, pour eux-mêmes que les non-juifs. C’est pourquoi :
  • 1:00:30 Il n’est pas exigé de rendre un objet perdu à un non-juif.
  • 1:17:40 Les juifs peuvent rompre le sabbat pour sauver un juif mais pas un non-juif parce que les juifs ne considèrent pas toutes les vies comme égales.
J’arrêterai les exemples ici. Le rabbin dit clairement que l’idée humaniste selon laquelle tous les humains sont égaux est contraire à tout l’esprit de la Torah. Si après cela vous ne comprenez pas…
Qu’en est-il de la Règle d’or du « Fais à autrui… » ?
Qu’en est-il de ceux-ci :
  • Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel. (Lévitique 19:18 )
  • Ne fais pas à ton semblable ce qui t’est odieux : c’est toute la Torah ; le reste est l’explication ; va et apprends. (Sabbat folio :31a, Talmud de Babylone)
Avez-vous remarqué les mises en garde essentielles, « les enfants de ton peuple » et « tes semblables ». Le talmudisme pharisien interprète ces passages comme se référant uniquement aux semblables juifs et non aux goyim semi-animaux ! C’est risible pour un rabbin d’entendre un non-juif dire que tous les humains ont été créés à l’image de Dieu. Le talmudisme pharisien contredit explicitement cela (et la Kabbale encore plus !). Vous n’êtes toujours pas d’accord ? Quelle partie de « l’idée humaniste que tous les humains sont égaux est contraire à tout l’esprit de la Torah » ne comprenez-vous pas ?
La pure vérité est que le talmudisme pharisien (c’est-à-dire le « judaïsme » moderne) est la seule religion qui enseigne un racisme révélé par Dieu.
Pour moi, ce n’est pas vraiment une découverte. Lisez le superbe « magnum opus » de Michael Hoffman, « Judaism Discovered » (disponible sur Amazon et sur son son site). En fait, des milliers de livres ont déjà été écrits sur ce thème et beaucoup sont disponibles en ligne pour être téléchargés en différents formats.
Ce qui rend la vidéo du rabbin si intéressante, c’est qu’elle est 1) officielle, 2) récente, 3) qu’il confirme vraiment tout.
Mais pour ceux qui, comme moi et, j’en suis sûr, beaucoup de lecteurs de ce billet le savaient depuis des décennies, ce n’est absolument rien de nouveau.
Ici, quelques mises en garde importantes : il y a beaucoup de juifs (la plupart, dirais-je) qui sont totalement inconscients de tout cela. Même les synagogues « conservatrices » et « réformatrices » ne prêchent pas cela trop ouvertement (bien qu’elles le fassent quelquefois). Cette sorte de racisme religieux est principalement enseignée dans les yeshivas orthodoxes, dans diverses institutions Haredim en Israël. Pour ces juifs ignorants toutes ces explications des causes de l’antisémitisme dans l’histoire mondiale sont non seulement offensantes (elles accusent les victimes) mais également totalement malhonnêtes (« ma famille n’a jamais dit de telles choses ! »). Ensuite, alors que ces enseignements franchement démoniaques n’ont été dispensés que dans des milieux religieux, ils ont néanmoins aussi eu une influence profonde sur le regard de nombreux (mais pas sur tous !) juifs laïques, à qui on n’a peut-être jamais dit que tous les chrétiens méritent d’être exécutés, mais qui éprouveront cependant une répulsion profonde et presque viscérale pour le christianisme. La distance entre le rabbin David Bar Hayim et Sarah Silverman et sa célèbre citation – « J’espère que les juifs ont tué le Christ, je le ferais de nouveau sans hésiter » – est très, très courte.
Enfin, pour tous les racistes ridicules (nombreux, hélas) qui sont ici, rien de cette idéologie pharisienne n’est transmissible par les gènes donc s’il-vous-plaît, ne venez pas avec cette absurdité « tous les juifs ». Certains juifs partagent ce point de vue, d’autres non. Souvenez-vous, les juifs ne sont ni une race ni une ethnie, ils sont une tribu. Un juif qui rejette totalement tout ce racisme sanctionné par la religion à propos des goyim ne garde pas en lui un mystérieux « bacille talmudique » qui peut flamber et le transformer en une nuit en un raciste rempli de haine.
Maintenant, nous y sommes : les causes profondes de l’antisémitisme ne se trouvent pas dans quelque étrange aberration sans motif, commune à toutes les nations sur la terre, mais dans les enseignements du talmudisme pharisien. Ce qui est exceptionnellement pernicieux, c’est que, par une sorte d’osmose culturelle, les juifs non religieux se retrouvent élevés dans une culture laïque qui perpétue toujours ce genre de croyances, leurs pièges religieux externes en moins.
En outre, de nombreux non-juifs, voyant les juifs tant religieux que laïques être également hostiles à leur religion et à leurs traditions, arrivent à la conclusion que « tous les juifs » sont mauvais. Lancez là-dedans suffisamment de politiciens (des deux côtés) pour mettre le feu à ce mélange toxique et vous arrivez à une explosion inévitable. D’où toutes les persécutions.
Les racines de la judéophobie se trouvent dans les enseignements diaboliques de la secte des Pharisiens, dont le racisme sanctionné par la religion a, malheureusement, imprégné la vision du monde de nombreux juifs laïques. Tant que les rabbins orthodoxes s’accrocheront à leur culte dément d’eux-mêmes (c’est de la véritable idolâtrie, d’ailleurs !), l’« antisémitisme » continuera à relever sa tête hideuse.
Brecht avait raison : « Le ventre est encore fertile d’où est sorti la bête immonde. » Il s’est seulement trompé de ventre.
Le 28 septembre 2017 – Source The Saker
Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Catherine pour le Saker francophone
  1. Traduction Louis Segond  
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2 commentaires:

  1. Ce qui fait la différence entre les êtres est leur niveau de conscience. Les religions sont des remparts pour ne pas accéder à cette conscience. Il y a des remparts plus hauts que d'autres et qui entraîne "les juifs" à toujours se trouver du côté du vendeur. Tant que le monde ira ainsi....

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  2. Et que dire alors de l'ADN ? un certain footballeur espagnol, après un test ADN a découvert un 6% de gènes le reliant aux Juifs, 63% de gènes ibériques.
    Il semblerait donc qu'il y ait un génome spécifique sans parler du gènome mitochondrial transmis par la mère qui est un marqueur génétique

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