Quelqu’un a
finalement demandé à des hauts-fonctionnaires de l’administration Obama
de prendre en compte le développement de l’EIIL/Daesh et l’armement des
djihadistes en Syrie.
Dans un entretien a bâton rompu intitulé « Confronting the Consequences of Obama’s Foreign Policy » le journaliste de The Intercept, Mehdi Hasan, a posé la question à Ben Rhodes qui a servi longtemps comme adjoint au conseiller national à la sécurité à la Maison Blanche sous la présidence de Barack Obama et qui fait maintenant la promotion de son nouveau livre, The World As It Is: Inside the Obama White House.
Dans un entretien a bâton rompu intitulé « Confronting the Consequences of Obama’s Foreign Policy » le journaliste de The Intercept, Mehdi Hasan, a posé la question à Ben Rhodes qui a servi longtemps comme adjoint au conseiller national à la sécurité à la Maison Blanche sous la présidence de Barack Obama et qui fait maintenant la promotion de son nouveau livre, The World As It Is: Inside the Obama White House.
A gauche, l'ambassadeur américain en Syrie Robert Ford avec le commandant de l'ASL Abdel Jabbar Al-Okaidi. A droite, Okaidi avec Abu Jandal, commandant de daesh... on les voient poser ensemble suite à une victoire commune sur les champs de bataille syrien dans cette vidéo. |
Rhodes
a été décrit comme étant tellement dans la confidence d’Obama qu’il
était “dans la pièce” lors de pratiquement toutes les décisions
importantes en politique étrangère prises par Obama lors de ses 8 années
au pouvoir. Bien que l’entretien accordé à The Intercept vaut la peine
d’être écouté dans sa totalité, c’est le segment sur la Syrie qui a
capté notre attention.
Malgré le fait que Rhodes essaya de littéralement danser autour de l’affaire, il répond docilement par l’affirmative lorsque Mehdi Hasan lui pose les questions suivantes au sujet du soutien des djihadistes en Syrie:
“Êtes-vous trop intervenus en Syrie ? Parce que la CIA a dépensé des centaines de millions de dollars à financer et à armer les rebelles anti-Assad et beaucoup de ces armes comme vous le savez, ont terminé aux mains des groupes djihadistes, certaines même aux mains de l’EIIL/DAECH
Vos critiques diraient que vous avez exacerbé la guerre par procuration en Syrie ; que vous avez prolongé ce conflit et que ce faisant vous avez favorisé et poussé les djihadistes.
Rhodes dans un premier temps monologue au sujet de son livre et fait une “évaluation secondaire” de la politique sur la Syrie dans une tentative d’éluder la question, mais Hasan le ramène sur le cap à suivre en disant: “Allez enfin, vous coordonniez beaucoup de leurs armes.”
Les deux hommes argumentent sur l’accusation de Hasan de “pousser les djihadistes” dans la section suivante de l’entretien, à la fin de laquelle Rhodes lâche en traînant les pieds un “ouais…” tout en essayant de faire passer le blâme sur les alliés américains que sont la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite (de manière similaire sur ce que fit le vice-président Joe Biden dans un discours datant de 2014)
MH: Allez quoi, vous coordonniez beaucoup de leurs armes. Vous savez que les Etats-Unis étaient lourdement impliqués dans cette guerre ainsi que les Saoudiens, les Qataris et les Turcs.
BR: Et bien j’allais dire: la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar…
MH: Vous y étiez aussi…
BR: Ouais, mais en fait une fois que cela eut dégénéré en une sorte de guerre civile sectaire ayant des parties combattant pour ce qu’elles percevaient être leur propre survie, je pense que nous, en la capacité de mettre fin à ce type de situation, et une partie de ce avec quoi j’ai lutté avec le livre, sont les limites de notre capacité de tirer un levier et de faire qu’une telle tuerie s’arrête une fois qu’elle est déclenchée.
A notre connaissance, il s’agit de la seule et unique fois qu’une organisation médiatique importante a directement demandé à un haut-conseiller en politique étrangère de l’administration Obama de reconnaître les longues années de soutien aux djihadistes en Syrie par la Maison Blanche.
Bien que l’entretien fut publié vendredi dernier, son importance n’a pas été relevée ni commentée dans les médias le week-end dernier et ce peut-être de manière bien prévisible. Ce qui a circulé en revanche fut un article du magazine Newsweek se moquant des “théories du complot” entourant la montée rapide de l’EIIL/Daesh, incluant ceci:
“Le président Trump a peu fait pour dissiper le mythe d’un soutien direct américain à l’EIIL depuis qu’il a pris ses fonctions. Lors de sa campagne électorale en 2016, Trump affirma, sans donner aucune preuve, que le président Obama et la ministre des AE d’alors Hillary Clinton, avaient co-fondé le groupe et que l’EIIL “honore” l’ancien président.”
Bien sûr, la vérité est un peu plus nuancée que ça, alors que Trump lui-même, ailleurs, semblait le reconnaître, ce qui amena le président un peu plus tard à mettre un terme à l’assistance de la CIA et à son programme de changement de régime en Syrie à l’été 2017 tout en se plaignant à ses aides de la brutalité choquante des soi-disant “rebelles” entraînés par la CIA.
Dans le même temps, les médias ont été satisfaits de diffuser la fausse information que l’héritage du président Obama est “qu’il est resté en dehors de Syrie” tout en approuvant à un niveau négligeable quelques aides à de soi-disant “rebelles modérés” qui combattaient à la fois Assad et de manière supposée l’État Islamique. Rhodes avait lui-même tenté, dans des entretiens précédents,, de faire le portrait d’un sage Obama qui était “resté sur le touche en Syrie”.
Mais, comme nous l’avons fait remarqué à maintes reprises ces dernières années, ce narratif ignore et cherche même à blanchir ce qui est probablement le plus grand programme secret de la CIA de son histoire, commencé par Obama, qui a armé et financé une insurrection djihadiste dans le but de renverser Al Assad et qui a coûté au contribuable américain de l’ordre d’un milliard de dollars par an (1/15 du budget publiquement connu de la CIA, d’après les documents fuités par Edward Snowden et révélés par le Washington Post).Ceci ignore également le fait bien établi, documenté à la fois dans les rapport du renseignement américain et authentifié par les prises de vue sur les champs de batailles, que l’EIIL/DAECH et l’Armée Syrienne Libre (ASL) ont combattu sous un commandement unifié géré par les Américains pendant les premières années de la guerre en Syrie et ce jusqu’à la fin 2013, chose qui a été confirmée par le professeur Joshua Landis, de l’université de l’Oklahoma, l’expert mondial sur la Syrie.
Malgré le fait que Rhodes essaya de littéralement danser autour de l’affaire, il répond docilement par l’affirmative lorsque Mehdi Hasan lui pose les questions suivantes au sujet du soutien des djihadistes en Syrie:
“Êtes-vous trop intervenus en Syrie ? Parce que la CIA a dépensé des centaines de millions de dollars à financer et à armer les rebelles anti-Assad et beaucoup de ces armes comme vous le savez, ont terminé aux mains des groupes djihadistes, certaines même aux mains de l’EIIL/DAECH
Vos critiques diraient que vous avez exacerbé la guerre par procuration en Syrie ; que vous avez prolongé ce conflit et que ce faisant vous avez favorisé et poussé les djihadistes.
Rhodes dans un premier temps monologue au sujet de son livre et fait une “évaluation secondaire” de la politique sur la Syrie dans une tentative d’éluder la question, mais Hasan le ramène sur le cap à suivre en disant: “Allez enfin, vous coordonniez beaucoup de leurs armes.”
Les deux hommes argumentent sur l’accusation de Hasan de “pousser les djihadistes” dans la section suivante de l’entretien, à la fin de laquelle Rhodes lâche en traînant les pieds un “ouais…” tout en essayant de faire passer le blâme sur les alliés américains que sont la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite (de manière similaire sur ce que fit le vice-président Joe Biden dans un discours datant de 2014)
MH: Allez quoi, vous coordonniez beaucoup de leurs armes. Vous savez que les Etats-Unis étaient lourdement impliqués dans cette guerre ainsi que les Saoudiens, les Qataris et les Turcs.
BR: Et bien j’allais dire: la Turquie, l’Arabie Saoudite, le Qatar…
MH: Vous y étiez aussi…
BR: Ouais, mais en fait une fois que cela eut dégénéré en une sorte de guerre civile sectaire ayant des parties combattant pour ce qu’elles percevaient être leur propre survie, je pense que nous, en la capacité de mettre fin à ce type de situation, et une partie de ce avec quoi j’ai lutté avec le livre, sont les limites de notre capacité de tirer un levier et de faire qu’une telle tuerie s’arrête une fois qu’elle est déclenchée.
A notre connaissance, il s’agit de la seule et unique fois qu’une organisation médiatique importante a directement demandé à un haut-conseiller en politique étrangère de l’administration Obama de reconnaître les longues années de soutien aux djihadistes en Syrie par la Maison Blanche.
Bien que l’entretien fut publié vendredi dernier, son importance n’a pas été relevée ni commentée dans les médias le week-end dernier et ce peut-être de manière bien prévisible. Ce qui a circulé en revanche fut un article du magazine Newsweek se moquant des “théories du complot” entourant la montée rapide de l’EIIL/Daesh, incluant ceci:
“Le président Trump a peu fait pour dissiper le mythe d’un soutien direct américain à l’EIIL depuis qu’il a pris ses fonctions. Lors de sa campagne électorale en 2016, Trump affirma, sans donner aucune preuve, que le président Obama et la ministre des AE d’alors Hillary Clinton, avaient co-fondé le groupe et que l’EIIL “honore” l’ancien président.”
Bien sûr, la vérité est un peu plus nuancée que ça, alors que Trump lui-même, ailleurs, semblait le reconnaître, ce qui amena le président un peu plus tard à mettre un terme à l’assistance de la CIA et à son programme de changement de régime en Syrie à l’été 2017 tout en se plaignant à ses aides de la brutalité choquante des soi-disant “rebelles” entraînés par la CIA.
Dans le même temps, les médias ont été satisfaits de diffuser la fausse information que l’héritage du président Obama est “qu’il est resté en dehors de Syrie” tout en approuvant à un niveau négligeable quelques aides à de soi-disant “rebelles modérés” qui combattaient à la fois Assad et de manière supposée l’État Islamique. Rhodes avait lui-même tenté, dans des entretiens précédents,, de faire le portrait d’un sage Obama qui était “resté sur le touche en Syrie”.
Mais, comme nous l’avons fait remarqué à maintes reprises ces dernières années, ce narratif ignore et cherche même à blanchir ce qui est probablement le plus grand programme secret de la CIA de son histoire, commencé par Obama, qui a armé et financé une insurrection djihadiste dans le but de renverser Al Assad et qui a coûté au contribuable américain de l’ordre d’un milliard de dollars par an (1/15 du budget publiquement connu de la CIA, d’après les documents fuités par Edward Snowden et révélés par le Washington Post).Ceci ignore également le fait bien établi, documenté à la fois dans les rapport du renseignement américain et authentifié par les prises de vue sur les champs de batailles, que l’EIIL/DAECH et l’Armée Syrienne Libre (ASL) ont combattu sous un commandement unifié géré par les Américains pendant les premières années de la guerre en Syrie et ce jusqu’à la fin 2013, chose qui a été confirmée par le professeur Joshua Landis, de l’université de l’Oklahoma, l’expert mondial sur la Syrie.
Source: Zero Hedge
Traduction: Resistance71
La
main dans le sac ! Les États-Unis protègent les commandants Daéchiens
L'Armée
Arabe Syrienne (AAS), soutenue par les Forces Tigres et les Forces de Défense
Nationale, a libéré la ville de Busra al-Harir, le village de Malihat al-Atash
et s'est avancée en direction des villages d'al-Hirak et de Nahita.
À
Busra al-Harir, les troupes gouvernementales ont capturé au moins 5 chars de
combat - un T-72AV, un T-72 et trois T-55M, qui avaient été abandonnés par des
militants en retraite.
Hayat
Tahrir al-Sham (anciennement Jabhat al-Nosra) a mené des contre-attaques
limitées mais n'a pas réussi à arrêter l'avancée des forces syriennes.
Pendant
ce temps, des sources pro-gouvernementales ont déclaré que l’AAS développe une
nouvelle avancée dans une tentative de capture des localités et de la prison de
Gharaz au sud-est de la ville de Daraa. Le
but de l'avance est de déborder la partie terroriste de Daraa et de la couper
du village d'Elnaymah, qui est le principal bastion islamo-terroriste à l'est
de la capitale provinciale.
Deux hélicoptères de la coalition
dirigée par les États-Unis ont évacué deux commandants de l'Etat islamique de
la région de Twaimin
dans la province syrienne d'al-Hasakah, a rapporté l'agence de presse
officielle syrienne SANA le 25 juin. Les
terroristes auraient été transportés dans une installation militaire américaine
à Al-Shaddadi.
Le
gouvernement syrien, l'Iran et la Russie ont accusé à plusieurs reprises la
coalition dirigée par les États-Unis de fournir au moins une aide indirecte aux
terroristes de l'EIIL/Daech. La
SANA a publié un certain nombre de rapports disant que les avions de la
coalition évacuent les membres de l'Etat islamique des zones de combat en Syrie
vers les zones occupées par la coalition.
Ainsi,
d'une part, la coalition ne se dépêche pas de se battre contre l'Etat islamique
parce que cette mesure va saper sa justification déjà faible de sa présence
militaire en Syrie. D'un
autre côté, elle doit montrer qu'elle lutte contre Daech pour tenter de cacher
ses objectifs actuels : voler les gisements de gaz et de pétrole en empêchant
la restauration de l'intégrité territoriale syrienne sous le contrôle du
gouvernement de Damas, limiter l'influence russe dans la région et aider Israël à s’attaquer à l'Iran.
Source : South Front-
Mais quelle honte, tout ce sang versé, ces décapitations, ces viols, ces tortures, ces femmes et ces enfants vendus comme esclaves, chrétiens et musulmans ! que justice leur soit faite et que tous les responsables depuis Obama jusqu'à ceux qui continuent aujourd'hui soient punis de manière exemplaire !!!
RépondreSupprimerQuelle que soit la suite ils n'échapperont certa
RépondreSupprimerinement pas à la justice divine, qui, par le passé, a défait les superpuissances criminelles, depuis Gengis Khan, pour arriver au IIIème Reich
Les États-Unis devront payer pour la reconstruction de la Syrie ainsi que pour les victimes et de la douleur et soufrance pour les familles !
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