Les
énormes moyens militaires utilisés contre le Yémen sont impuissants face à la
détermination des Houthis.
Les forces d’agression continuent de
faire du surplace depuis deux semaines, malgré les moyens militaires énormes
mobilisés face à une résistance modestement armée, mais dotée d’un courage
immense. Une 2ème barge de débarquement a été gravement touchée il y
a quelques jours. Devant l’incapacité des Saoudiens et des Émiratis (qui
viennent de perdre dans la bataille un chef d’état-major), à marquer des points
significatifs dans cette guerre humainement atroce, les vrais commanditaires
(les USA, Israël, la Grande Bretagne et la France) ont été obligés de mettre la
main à la pâte. Ces commanditaires viennent de perdre aussi un instrument de
guerre important à savoir la guerre psychologique.
Ainsi on a remarqué que leur
communication, qu’elle soit sous forme de communiqués militaire ou
qu’elle soit répercutée par les caisses de résonance que sont devenus la
plupart des médias occidentaux, cette communication a perdu de sa
crédibilité. Désespérant de voire cette agression, qui en train de
devenir un scandale humanitaire à l’échelle de la planète avec tout ce
que cela comporte comme implosion d’envergure en termes d’image de
marque pour les pays occidentaux, les commanditaires cherchent un
raccourci.
Ce raccourci ils ont cru le trouver dans
une ruse imaginée par ces maitres de la ruse vicieuse que sont les
Anglais ; en envoyant un négociateur roué sous son masque de bonhomie
(comme seuls les Anglais savent en produire) pour essayer de flouer les
Houthis. Les Houthis sont certes des gens sincères, mais ils ont oublié
d’être bêtes comme certains des responsables arabes dans les pays
voisins. L’Anglais envoyé par Feltman (ONU), Martin Griffiths, avait
proposé que la ville de Hodeida et toute la côte sud-ouest soit livrée à
l’ONU, c’est à dire aux États-Unis.
A Martin Griffiths les Houthis ont
répondu qu’ils ne voyaient aucun inconvénient à ce que les revenus
générés par le port de Hodeida soient utilisés sous contrôle de l’ONU au
profit du peuple yéménite. Cela n’arrangeait pas, bien sûr, ceux qui
sont derrière Griffiths. Griffiths avait aussi demandé lors de sa
dernière tournée au Yémen, une rencontre avec le leader Houthi
Abdelmalek Al Houthi. Cette demande a été poliment refusé car les
Houthis y ont flairé un piège dont ils ont évité de parler.
Concernant ce refus de rencontre, mon
hypothèse de travail est la suivante.
Devant l’impasse que connait leur
aventure militaire au Yémen et les retombées psychologiques qu’elle
engendre, les Occidentaux ont décidé d’essayer d’éliminer physiquement
le leader Houthi. Toujours selon mon hypothèse, la 2ème
demande expresse de rencontre formulée par Griffiths et refusée par les
Houthis, devait permettre le « traçage » de Abdelmalek Al Houthi en vue
de le géolocaliser pour pouvoir lui envoyer, si l’occasion se présente,
un drone armé [Voir ; Les assassinats ciblés à la mode Trump].
Le fait est que depuis 4 ans que dure
cette guerre sale, les services de renseignement (et pas des moindres)
qui y sont impliqués n’ont pas réussi à « tracer » le leader
charismatique Houthi, comme si ce dernier commandait ses gens à partir
d’une autre dimension.
Source : Le Dessous des Cartes
Situation militaire au 28 juin
Article originel : Military Situation In Yemen On June 28, 2018 (Map Update)
South Front
Article originel : Military Situation In Yemen On June 28, 2018 (Map Update)
South Front
Cette carte donne
un aperçu général de la situation militaire au Yémen le 28 juin 2018.
La coalition saoudienne dirigée par les Émirats arabes unis et ses
supplétifs tentent toujours de s'emparer de la ville portuaire
d'al-Hodeida, dans l'ouest du Yémen, auprès des Houthis.
Cependant, leur opération militaire n'évolue pas favorablement. Les Houthis ont mené une série d'attaques réussies sur les lignes d'approvisionnement de la coalition le long de la côte ouest du Yémen, stoppant ainsi l'avancée de la coalition sur al-Hodeida.
VOIR AUSSI :Cependant, leur opération militaire n'évolue pas favorablement. Les Houthis ont mené une série d'attaques réussies sur les lignes d'approvisionnement de la coalition le long de la côte ouest du Yémen, stoppant ainsi l'avancée de la coalition sur al-Hodeida.
L'autre dimension c'est l'Univers et quand tout ces imbéciles qui veulent diriger avec leur imbécilité,eux comme disait mon grand-père après deux guerres "ils se prendront des coups de pied dans le cul" rien de grossier mais vrai et peut-être comprendront-ils !!
RépondreSupprimerla vipère,il faut la frapper à la tête
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