Le ministre de l’Intérieur limogé, Lotfi Brahem, a
péché par orgueil, en croyant que grâce à ses nouveaux amis émiratis, il
allait devenir le maitre du jeu politique à Tunis. Le
Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, qui n’a jamais apprécié son
ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem, dont il suspectait la loyauté, a
obtenu finalement sa tête auprès du président tunisien, Beji Caïd
Essebsi, qui l’avait pourtant nommé voici neuf mois.
Officiellement, des erreurs dans les dispositifs de surveillance des
côtes tunisiennes par l’Intérieur, qui expliqueraient le terrible
naufrage de migrants dans la nuit du 2 au 3 juin au large de Kerkennah
(79 morts), justifieraient la révocation de Lotfi Brahem. Qui peut
croire à cette fable? La vraie raison, expliquent en privé des
diplomates occidentaux, tient à la rencontre nocturne qui eut lieu
récemment sur l’ile de Djerba entre le ministre et le chef des services
secrets émiratis. Ce dernier revenait de Paris où avait eu lieu une
rencontre préliminaire au sommet sur la Libye organisée par Emmanuel
Macro le 29 mai. Mais les services secrets français, alliés des islamistes, étaient au parfum. Lotfi Brahem est donc piégé.
Un « 7 novembre 1987 » bis
Lors
de ce discret sommet, le Tunisien et l’Emirati ont mis au point la
feuille de route qui devait conduire à des changements à la tête de
l’Etat: révocation du Premier ministre, Youssef Chahed; possible
nomination à la tête du gouvernement de l’ancien ministre de la Défense
de Ben Ali, Kamel Morjane; mise à l’écart finalement du président Beji
lui même, pour raisons médicales. Un peu à la façon dont le vieux
président Bourguiba avait été écarté par le fringant général Ben Ali.
Parallèlement, Lotfi Brahem s’est rapproché d’un certain nombre de
politiques tunisiens, notamment Ridha Belhaj, un des fondateurs de Nida
Tounes, le parti présidentiel, qu’il a quitté voici deux ans pour créer
son propre mouvement « la Tunisie d’abord’. Les deux hommes et d’autres
encore, dont certains financés par les Emiratis, ont imaginé de
recomposer l’échiquier politique tunisien. Ainsi ont-ils tenté, ces
derniers jours, une alliance improbable avec le fils du Président
tunisien, Hafedh Caïd Essebsi, patron très contesté de Nida Tounes et au
plus mal avec Youssef Chahed, le premier ministre. Autant de sombres
calculs qui finalement n’ont point abouti.
Premiers scuds
L’homme de l’ombre, Lotfi Brahem caresse depuis fort longtemps de
grandes ambitions. Peu de temps avant qu’il soit nommé ministre de
l’Intérieur tunisien par Beji Caïd Essebsi, et alors qu’il n’était que
le patron de la garde nationale, l’équivalent de la gendarmerie en
France, une campagne de dénigrement l’avait présenté comme le nouveau
Ben Ali, prêt à tenter un coup de force sécuritaire dans une Tunisie en
proie au désordre économique et sécuritaire. Etait-ce prémonitoire? Un
document distribué sous le manteau et que Mondafrique a pu consulter
présentait le simple patron de la Garde Nationale comme l’épicentre de
réseaux souvent jeunes et entreprenants, mais nostalgiques de l’ordre
ancien qui règnait sous la dictature.
L’offensive provenait de certains syndicats policiers, désireux de
défendre le pré carré policier, appuyés par des hommes de l’ombre qui
avaient leurs entrées au ministère de l’Intérieur.
La campagne de dénigrement avait totalement cessé avec la nomination
de Lofti Brahem en septembre 2017 comme ministre de l’Intérieur. Le
colonel major sut, à ce poste sensible, reconquérir l’estime de nombreux
cadres policiers. Alors qu’il avait conquis une position de force sur
l’échiquier tunisien, le voici chassé de son poste et victime de ses
ambitions précipitées.
L’axe anglo-sioniste Béji-Ghannouchi
Le plan que le ministre démissionaire avait concocté visait avant
tout à écarter définitivement de la vie politique tunisienne les
islamistes du mouvement Ennahdha, pourtant arrivés en tête aux dernières
élections municipales et qui depuis les Présidentielles de 2014, ont
conclu un pacte avec le président tunisien.
De telles perspectives ne pouvaient que réjouir les Emiratis, leurs
alliés séoudiens et égyptiens et l’entourage du président Trump, sinon
l’administration américaine elle-même, qui comme souvent, a plusieurs
fers sur le feu en Tunisie. Autant de pays unis dans leur combat contre
les Frères Musulmans et dans l’appui en Libye au général Haftar, axes
principaux de leurs actions militaires et diplomatiques.
La manoeuvre pourtant n’a pas abouti. Les services français,
allemands et algériens ont eu vent de l’opération en préparation et les
autorités légitimes furent prévenues. Le Premier ministre Youssef
Chahed, adepte de la guerre éclair, a saisi cette formidable occasion
pour obtenir la tête de son adversaire de toujours, Lotfi Brahem,
longtemps protégé pourtant en haut lieu.
On ne voit pas dans ces conditions comment le couple Beji-Chahed qui a
l’air de tenir contre vents et tempêtes ne reconduirait pas l’alliance
avec les islamistes de Ghannouchi qui, désormais relooké et plus
fringant que jamais, est sans doute le grand vainqueur de cette ultime
péripétie du théatre politique tunisien, gangrené par l’argent émirati.
L’Axe Anglo-Sioniste
(AAS)
L'Axe Anglo-Sioniste est représenté, d'abord et avant tout,
par les principaux pays anglophones du monde: États-Unis, Royaume-Uni, Canada,
Australie, Nouvelle-Zélande et Israël. Les pays européens membres de l'OTAN,
comme l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Belgique, le
Luxembourg et les Pays-Bas sont sous le joug de l'AAS. Il en est de même
de tous les pays scandinaves, des pays du Rim d'Asie Pacifique : Corée du
Sud, Taiwan et les Philippines, et des pays suivants : L’Arabie Saoudite, la
Turquie, l'Égypte, la Tunisie, le Maroc le Pakistan, le Koweït, la Jordanie,
Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar sont aussi sous la tutelle de l'AAS.
Le Gouvernement mondial de l’Ombre est une organisation ultra secrète,
aux mains de la MAFIA KHAZARE qui est une organisation sioniste supranationale
qui contrôle complètement l'AAS, l'Union européenne, l'OTAN, et beaucoup
d'autres entités institutionnelles.
Les rajouts dans cette couleur sont d'Hannibal Genséric
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