Qu'il était rassurant pour les vassaux européens de se
laisser diriger pendant des décennies par Washington et surtout ne prendre
aucune décision. Oui mais voilà, l'élection du Donald a provoqué un cataclysme et l'Union ectoplasmique a désormais perdu
son suzerain qui lui donnait ses ordres. Laissée à elle-même, elle part dans
tous les sens et ce n'est pas triste...
En Italie, le putsch bruxellois a donc tourné court et l'alliance
""populiste"" a formé son gouvernement. Bien sûr, il
convient de voir ce que cela va donner sur le long terme mais les premières
décisions/mesures/annonces n'ont pas tardé.
Le Premier ministre italien Conte a appuyé l'idée de Trump de réintégrer la Russie dans le
G8, ce que Moscou a d'ailleurs gentiment balayé d'un revers de la main : "Au sein du
G20, les ultimatums ne marchent pas et vous avez besoin de parvenir à des
accords. Je pense que c'est le format le plus prometteur pour l'avenir".
Une gentille claque au club des pays les plus endettés du monde...
A cette occasion, les euronouilles (c'est-à-dire
l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les technocrates bruxellois) se sont,
dans un grand élan d'unanimité, opposées au retour de la Russie, ce qui est
amusant quand on sait que Berlin disait l'inverse il y a seulement deux ans.
Un coup, la russophobie doit cesser, un coup elle est érigée en dogme de politique
étrangère. Et quand l'Italie, fidèle a sa ligne, elle, propose de lever les
sanctions contre la Russie, les dirigeants du Vieux continent sont cette fois
plus ou moins d'accord, car Trump s'y oppose.
Nos petits eurocrates semblent en réalité complètement
perdus...
Il est vrai que dans le dernier cas, la soudaine
bienveillance européenne sent fortement le gaz. Nous avons vu à plusieurs reprises que Poutine parie sur
l'égoïsme allemand afin de faire passer le Nord Stream II et Frau Milka
ne demande que ça.
Le gazoduc russe est une évidence économique et les Européens le comprennent
bien malgré les efforts du centre impérial que nous décrivions il y a un mois :
Alors que
l'Allemagne a débuté les travaux dans ses eaux territoriales, et que la
Finlande fait de même après l'approbation par Helsinki du passage du pipe dans
sa zone maritime économique exclusive, les Américains font feu
de tout bois : menace de sanctions ; pleurnicheries de leur proxy de Kiev qui réalise qu'on ne
peut avoir le beurre et l'argent du beurre (le transit par l'Ukraine tombera à terme à une douzaine de Mds de m3
annuels) ; coup de fil
de Pompeo, l'ancien chef de la CIA et désormais secrétaire d’État aux
Affaires étrangères, au gouvernement suédois...
Pour la Suède, c'est râpé : Stockholm vient d'approuver le passage du tube dans sa zone
économique exclusive. Ne reste plus que le Danemark, comme nous l'expliquions début
avril :
Le placide pays
scandinave fait en effet face à un écrasant dilemme, sa "plus importante décision de
politique étrangère depuis la Seconde Guerre Mondiale" : permettre ou non
le passage du Nord Stream II par ses eaux territoriales.
Le projet doit
également recevoir dans les prochains mois les autorisations finales de la
Russie (c'est couru d'avance), de la Finlande et de la Suède. Mais concernant
ces deux dernières, il s'agit uniquement de leur zone économique exclusive,
régie par le droit international de la mer sur lequel les gouvernements suédois
(très russophobe) et finlandais (plus équilibré) ont de toute façon peu de
prise.
Seul le
Danemark est concerné dans sa souveraineté même, et il s'en serait bien passé.
Les émissaires américains et bruxellois poussent le gouvernement à empêcher le
passage des 139 km du Nord Stream II par ses eaux territoriales tandis que
Moscou et Berlin l'encouragent à accepter.
Copenhague
peut-elle se mettre à dos son principal partenaire (Allemagne) et la principale
puissance militaire européenne (Russie), qui vient d'ailleurs essayer quelques
missiles à proximité ? Le système impérial réussira-t-il à manoeuvrer afin de
torpiller le pipeline comme ce fut le cas avec le South Stream ?
Le principe de réalité face aux simagrées de l'empire
déclinant. Des dirigeants de la trempe d'un De Gaulle auraient immédiatement
choisi, mais nos pauvres petites euronouilles vassalisées sont pris dans les
méandres de leur faiblesse et de leurs atermoiements.
Un exemple éclairant est celui de la Bulgarie, qui a
refusé en 2014 le South Stream sous la pression de McCainistan et qui
vient maintenant quémander à Moscou le privilège de recevoir une malheureuse
branche du Turk Stream.
Éternel spectacle du laquais mécontent de son sort
mais n'osant encore se rebeller ouvertement contre le maître...
Un pays qui semble - restons prudents - en voie
d'émancipation est l'Italie, comme nous l'avons entrevu au début. Le nouveau
gouvernement italien ne cache pas sa sympathie envers Moscou. En plus de demander la fin des
sanctions (en opposition à Washington) et la réintégration de la Russie dans le
G8 (en opposition à Bruxelles), Rome a encore annoncé deux décisions prenant de
revers le système impérial.
Le parlement ne ratifiera pas le CETA, l'accord de libre-échange entre
l'UE et le Canada. Soros a dû en avaler son Tokaj de travers... Rappelons que,
voulus par l'oligarchie globaliste et négociés dans l'opacité la plus totale,
ces accords visent au final à supplanter les États par les multinationales, qui
auraient le pouvoir de faire annuler juridiquement les décisions des
gouvernements.
Autre mauvaise nouvelle pour Soros & Co, l'Italie
s'oppose désormais de front à l'immigration et vient de gagner sa première bataille face à Bruxelles. Sur
ce sujet, 80% des Italiens sont sur la même longueur d'onde que leur
gouvernement, ce qui doit donner quelques sueurs froides aux eurocrates non
élus.
Pire, le pays transalpin rejoint dans ce combat un
nombre croissant de pays d'Europe centrale et orientale - Pologne, Hongrie,
Slovaquie... Nous avions relevé l'ironie de la chose il y a deux ans :
L'Europe
américaine sera-t-elle mise à mort par ceux-là même qui étaient censés la
régénérer ? L'on peut sérieusement se poser la question quand on voit le
divorce grandissant entre l'UE et les pays d'Europe centrale et orientale, fers
de lance de la "Nouvelle Europe" si chère aux néo-cons. Le pied droit
de Washington donne des coups au pied gauche et c'est tout le système vassalique
européen qui risque de tomber (...)
La chute du Mur
et l'intégration à l'UE des anciennes démocraties populaires n'étaient que le
cache-sexe de l'avancée de l'OTAN vers la Russie. Mieux encore, ces pays
nouvellement libérés de la tutelle soviétique et férocement anti-russes pour
des raisons historiques compréhensibles étaient susceptibles d'établir un
nouveau rapport de force très favorable aux Etats-Unis au sein de l'UE face à
certaines poussées de fièvre frondeuse toujours possibles de la "vieille
Europe" (De Gaulle, Chirac et Schroeder...)
Or, au moment
où les institutions européennes sont noyautées et soumises comme jamais aux
désidératas US, le château de cartes est en train de s'écrouler... Ce sont
d'abord les sanctions anti-russes qui ont créé une brèche. Si elles furent
accueillies avec des transports de joie par la Pologne et les pays Baltes, leur
réception en Hongrie, en Slovaquie et même en République tchèque fut bien plus
mesurée, c'est le moins qu'on puisse dire. Première cassure au sein de la
"nouvelle Europe".
Et maintenant,
la question des réfugiés pourrait bien sonner l'hallali. La Pologne, pays ô
combien pro-US, refuse tout à fait d'obéir aux injonctions des institutions
elles aussi ô combien pro-US de Bruxelles. Diantre, Brzezinski n'avait pas
prévu ça...
Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, Rome veut
maintenant constituer sur cette question un axe avec l'Autriche et le
ministre allemand de l'intérieur, en fronde ouverte contre sa chancelière. Sa
coalition gouvernementale étant au bord de l'implosion, Frau Milka vit peut-être ses
derniers jours à la direction de l'Allemagne, au grand dam du patronat qui
salivait d'aise devant la main-d’œuvre bon marché constituée par les
"migrants".
Le paradigme de ces vingt-cinq dernières années (US =
OTAN = ennemi russe = UE = globalisme [1] et libéralisme) est en train d'exploser
sous nos yeux. Des pays pro-américains deviennent anti-UE (Pologne), des
globalistes deviennent anti-américain et veulent la fin de la politique de
sanctions contre la Russie (Merkel). Sans compter des Etats (Italie, Hongrie)
qui prennent résolument une autre voie. Inimaginable il y a seulement quelques
années...
Le système impérial est sens dessus dessous et
l'euronouillerie orpheline, peu habituée à vivre sans maître, est en émoi.
Devant tant de malchance, un troll eurocrate, Verhofstadt pour ne pas le
nommer, a une explication toute faite : l'Anglais Farage, le
Néerlandais Wildeers, la Française Le Pen, le Hongrois Orban, l'Italien Salvini
et même le Polonais Kaczynski (LOL) sont tous payés par Poutine !
18 Juin 2018 , Rédigé par Observatus
geopoliticus
vive l'intelligence de V.Poutine !!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerOui oui c'est cela oui...
RépondreSupprimerle Soros est un cavalier des rot chie...
99% des banques sont rot chie...
Les maitres de l'europe sont donc?
Dev...télépathe ennemie de tous les états du monde.
Pour la simple raison:
on a pas besoin de ces êtres inférieurs pour vivre,
la solution:
tous les tuer...jusqu'au dernier.
Eh oui, comme n'arrete pas de le repeter Francois Asselineau, il n'y-a-pas de peuple europeen mais des peuples europeens.
RépondreSupprimerL'homme indiferencie, sans racine, metisse de-coudenhove Kalergi n'existe pas.
Termine l'immigration, l'homme metisse interchangeable.
Capri, c'est fini...
Malheureusement, c'est la que la bete immonde devient la plus dangereuse; devant le tapis qui lui glisse sous les pieds, elle risque de tenter son va tout en declenchant le pire... Les elites sataniques avec ses valets ukronazis sont capables du pire comme pour les 2 guerres precedentes.
Les fous de sion avec leurs-nouveaux copains-saoudiens-revent-de-mettre-sur-la-figure-a-ceux-d'en face qui ont ruine leur-plan-d'annexion-de-la syrie.
La situation est explosive comme jamais:pour-combien-de-temps?
retirons leur licence bancaire....après les banques font faillite et sont nationalisées pour 1 euro
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