Les
comportements russes mystifient aussi bien les Orientaux que les Occidentaux.
Nous avons l’impression que, en politique internationale, les Russes appliquent
le précepte biblique « Si quelqu’un te gifle
sur la joue droite, tends-lui la joue gauche. » .
Voici
une excellente explication de la part d'un des meilleurs analystes de la
Russie : Dmitry Orlov. Hautement recommandée.
Beaucoup de commentateurs ont remarqué un fait curieux: lors du défilé du 9
mai sur la Place Rouge à Moscou, Poutine est apparu en présence du Premier
ministre israélien Netanyahou. Au même moment, l'armée de l'air israélienne
tirait des missiles sur des cibles syriennes et iraniennes en Syrie (les
défenses aériennes syriennes en ont abattu la plus grande partie) et les
Syriens tiraient sur les positions israéliennes sur les hauteurs du Golan
(territoire syrien occupé, donc cela n'a pas compté comme une attaque contre
Israël proprement dit).
Pourquoi la Russie n'a-t-elle pas pris la
défense de son allié syrien?
De plus, la Russie a d'abord parlé de vendre le très puissant système de défense antiaérien S-300 à la Syrie, et cette offre a été retirée par la suite. Est-ce vraiment le comportement d'un allié? [Voir :
Sous la pression du lobby judéo-russe, Poutine renonce à livrer les S-300 à la Syrie et
Israël a détruit les systèmes Pantsir et S-200. La Russie refuse de livrer des S-300 et
Le manque de réaction de la Russie aux frappes israéliennes est répugnant ]
De plus, la Russie a d'abord parlé de vendre le très puissant système de défense antiaérien S-300 à la Syrie, et cette offre a été retirée par la suite. Est-ce vraiment le comportement d'un allié? [Voir :
Sous la pression du lobby judéo-russe, Poutine renonce à livrer les S-300 à la Syrie et
Israël a détruit les systèmes Pantsir et S-200. La Russie refuse de livrer des S-300 et
Le manque de réaction de la Russie aux frappes israéliennes est répugnant ]
Ou prendre un autre exemple: les relations entre la Russie et l'Ukraine ont
été dans une spirale descendante depuis le putsch de Kiev en 2014 qui a
renversé le gouvernement constitutionnel. La région du Donbass, dans l'est de
l'Ukraine, souffre d'un affrontement militaire dans la région du Donbass, en
proie à des provocations ukrainiennes contre la Russie et des sanctions
économiques et politiques de la part des États-Unis et de l'UE en réponse à
l'annexion de la Crimée. et le conflit instable dans le Donbass qui a fait près de dix mille morts.
Et pourtant, le principal partenaire commercial de l'Ukraine reste ... la
Russie. Non seulement la Russie continue à commercer avec l'Ukraine, mais elle
a également absorbé un exode de millions de réfugiés économiques car l'économie
ukrainienne s’est effondrée. La Russie a réinstallé ces réfugiés, leur a permis
de trouver du travail et leur permet d'envoyer de l'argent à leurs proches en
Ukraine. En outre, la Russie a refusé de reconnaître politiquement les deux
républiques séparatistes de l'est de l'Ukraine.
La seule attitude ferme de la Russie vis-à-vis de l'Ukraine a été de
revendiquer la Crimée. Mais
cela est plus que naturel: la Crimée faisait partie de la Russie depuis 1783,
et le transfert de la Crimée à la République socialiste soviétique d'Ukraine, sous
Nikita Khrouchtchev en 1954, violait la constitution de l'URSS qui était
en vigueur en ce temps là.
Encore un autre exemple: les États-Unis et leur vassal obéissant, l'Union
européenne, ont imposé diverses sortes de sanctions à la Russie depuis la loi
Magnitski en 2012 qui a été repoussée par l'oligarque incroyablement corrompu William
Browder [1]. Ces
sanctions ont parfois été quelque peu dommageables, parfois utiles (stimulant
le remplacement des importations en Russie) et parfois tout simplement
ennuyeuses. La
Russie est trop grande, trop importante et trop puissante pour quiconque, même
une entité aussi grande que les États-Unis et l'UE réunis, pour l'isoler ou la
plier en imposant des sanctions.
Dans certains cas, il y a un puissant effet boomerang qui cause
plus de souffrances aux sanctionneurs qu’aux sanctionnés. Mais
la Russie n'a pas vraiment fait grand-chose pour y remédier, si ce n'est de
travailler au remplacement des importations et d'établir des relations
commerciales avec d'autres nations plus amicales. Cela
aurait pu nuire aux États-Unis, par exemple, en bloquant la vente de pièces en
titane sans lesquelles Boeing ne serait pas en mesure de construire ses avions.
Ou elle pourrait interdire la vente de moteurs de fusée aux États-Unis,
et les États-Unis seraient alors incapables de lancer des satellites. Mais la Russie n'a rien fait de
tout cela. Au
lieu de cela, elle n'a cessé de répéter que ces sanctions sont improductives et
inutiles.
Une autre: en violation des accords conclus entre la Russie et les pays de
l'OTAN, l'OTAN s'est étendue jusqu'à la frontière russe et a récemment
transformé les petits États baltes d'Estonie, de Lettonie et de Lituanie en une
sorte de casernes, y effectuant des exercices militaires juste à côté de la
frontière russe, et y stationnant des milliers de soldats et les entraînant à
... attaquer la Russie.
La Russie s'est plainte de cela, mais a continué à commercer avec
tous les pays concernés. En
particulier, elle a continué à fournir de l'électricité aux pays baltes et à
utiliser les ports de la Baltique pour expédier ses produits.
Lorsque la Lettonie a récemment interdit l'utilisation de la langue
russe dans les écoles (un tiers de la population est russophone) et a commencé
à violer les droits des Russes lituaniens qui tentaient de lutter contre cet affront,
la Russie n’a même pas réagi à cet acte flagrant de discrimination anti-russe. En
Lettonie, les lumières sont toujours allumées et les trains de marchandises
russes chargés continuent à rouler de l'autre côté de la frontière.
Il est légitime de se poser la question : "Pourquoi cela ?".
"Pourquoi une telle attitude passive contre ces nombreux manèges, délits,
insultes et blessures?" On ne peut pas dire que la Russie est trop grande
pour être blessée. Les sanctions en 2012 ont été une baliverne, mais en 2014,
l'économie russe a pris un coup sur la tête (surtout à cause du prix bas de
l'énergie, et non des sanctions). Le rouble a perdu la moitié de sa valeur et
le taux de pauvreté en Russie a grimpé.
Que se passe-t-il alors?
Pour comprendre cela, vous devez prendre du recul et regarder le contexte
global.
• La Russie est le plus grand pays du monde en taille, mais certainement
pas en termes de population. Ses frontières sont très bien défendues, mais
elles s'étendent sur 61 mille kilomètres.
• La Fédération de Russie est de nom russe, mais elle comprend plus d'une
centaine de nationalités différentes, les Russes ethniques représentant un peu
plus de 80%, mais six autres nations comptent plus d'un million de personnes.
• Elle est bordée par 16 États souverains (plus que par tout autre pays au
Monde), y compris deux frontières maritimes (avec le Japon et les États-Unis), plus
deux autres États non reconnus à l'échelle internationale (Abkhazie et Ossétie
du Sud).
• Elle a la plus grande diaspora au monde, comptant entre 20 et 40 millions
de Russes (selon la façon dont vous les comptez) vivant en dehors de la Russie
proprement dite. La plus grande communauté russe à l'étranger est aux
États-Unis (environ 3 millions).
• Les troupes de maintien de la paix russes ont servi dans de nombreux pays
autour de la Russie et dans le monde entier - Abkhazie, Ossétie du Sud,
Arménie, Transnistrie, Tadjikistan, Bosnie, Kosovo, Angola, Tchad, Sierra
Leone, Soudan - et continuent d'empêcher les conflits latents de dégénérer en guerres.
• L'immensité de la Russie et sa richesse en ressources naturelles
en font l'un des principaux fournisseurs
de produits économiquement essentiels dans le monde,
notamment le pétrole, le gaz, l'uranium et le charbon qui empêchent
les lampes de s’éteindre et les tuyaux de geler dans des dizaines de pays.
Peu importe ce qui ne va pas dans les relations internationales,
la Russie doit rester un fournisseur stable et fiable.
Dans cet environnement, contrer les gestes hostiles (et surtout futiles)
émanant de l'autre côté de l'océan par d’autres gestes hostiles (et
généralement futiles) serait contre-productif: certaines personnes seraient
blessées, et il est probable qu'elles seraient Russes.
Ainsi, une partie de l'approche gagnante consiste à se débrouiller, en
maintenant les meilleures relations possibles avec autant de pays que possible
(en particulier les voisins), à parler à tous les côtés dans chaque conflit en
essayant de désamorcer ce conflit et d'équilibrer soigneusement les intérêts
disparates de tous. La Russie entretient de bonnes relations avec l'Iran et
l'Arabie Saoudite, qui sont des ennemis jurés, et avec la Syrie et Israël, qui
se tirent dessus.
L'autre partie de l'approche gagnante pour affronter un monde extérieur de
plus en plus hostile est de se diriger vers une autarcie limitée; ne pas se fermer au monde,
mais prendre des mesures mesurées pour devenir relativement invulnérable à ces
vicissitudes. La Russie est déjà autosuffisante en énergie, elle fait des
progrès dans l'autosuffisance alimentaire, et son prochain défi est d'atteindre
l'autosuffisance en matière de technologie et de finance.
Vu dans ce contexte, les échecs apparents de la Russie à agir avec
force se révèlent être des parties d'un équilibre prudent:
• Les Israéliens bombardent la Syrie
tandis que Netanyahou est à une place d'honneur lors du défilé à Moscou.
La
Syrie riposte en bombardant son propre territoire sur les hauteurs du Golan. En plus, la
Russie décide de ne pas vendre à son allié syrien le système S-300. Qu'est-ce qui vient de se passer? Eh
bien, Israël vient de reconnaître le Jour de la Victoire, le 9 mai, comme sa
propre fête nationale. Un
tiers des Israéliens sont en fait Russes, et beaucoup d'entre eux se sont
sentis très fiers d'être Russes ce jour-là, et ont participé à de grandes
parades qui ont été diffusées à la télévision russe. Face
à la montée de l'antisémitisme en Europe et aux néo-nazis gouvernant l’Ukraine, la Russie et Israël sont unis [Voir : Poutine
est-il un allié d’Israël ?].
• Ensuite, il y a le fait qu'Israël n'aime pas qu'il y ait des
Iraniens en Syrie. Il
a certainement le droit de ressentir cela, étant donné que les Iraniens
continuent de parler de la façon dont Israël devrait être détruit. Mais
la présence iranienne en Syrie est sur invitation, cela ne concerne donc pas la
Russie. Qu’Israël
bombarde la Syrie, cela n’aide pas la Russie, [apparemment,
cela ne la gène pas non plus] mais ce n'était pas la première
fois et ce ne sera pas la dernière.
La Syrie a réussi à abattre des missiles israéliens et à tirer sur
des Israéliens dans les hauteurs du Golan. C'était une nouvelle évolution, et
une escalade et les escalades sont toujours mauvaises. Vendre
le système S-300 aux Syriens aurait permis à la Syrie d'abattre n'importe quel
objet volant dans tout l’espace d’Israël, et la Russie veut empêcher toute
nouvelle escalade dangereuse.
• L'Ukraine provoque continuellement la
Russie et viole les droits des huit millions de Russes qui y vivent,
et pourtant la Russie reste le plus grand partenaire commercial de l'Ukraine. Cela donne quoi? Eh
bien, il y a le fait désagréable que l'Ukraine est actuellement gouvernée par
des gens qui, pour employer un terme russe très spécifique, sont «inadéquats».
C'est un régime illégal, immensément corrompu, soutenu par un autre régime d’au-delà
les océans, et qui est, soit dit en
passant, tout aussi «inadéquat» - dirigé par un bouffon ridicule, et qui est, à
chacun de ses gestes, contrarié un «état profond» immensément corrompu.
Mais ce sont que des faits provisoires, et ils ne l'emportent
nullement sur le fait que les Russes et les Ukrainiens sont essentiellement un
seul et même peuple (à l'exception de quelques tribus qui habitent principalement
l'ouest du pays, une région qui, durant des siècles, a été un non man’s land d'Europe
centrale, à côté de la Transylvanie, d'où viennent les vampires).
Les Russes et les Ukrainiens sont génétiquement indissociables, et
il y a de nombreuses nations en Russie qui sont beaucoup plus différentes
culturellement des Russes que les Ukrainiens. La
stratégie gagnante dans ce cas est d'éviter de faire du mal à l'Ukraine, car
elle se blesse déjà assez et parce que cela ne ferait que blesser certains
Russes.
Au lieu de cela, il est plus logique d'être patient et d'attendre. En
fin de compte, les Ukrainiens en auront assez et prendront les choses en main,
se débarrasseront des clochards et de leurs maîtres étrangers et la relation redeviendra
finalement plus normale.
• Sur les sanctions occidentales, la Russie a imposé
des contre-sanctions, et elles étaient intelligentes. La Russie a interdit
diverses catégories d'importations alimentaires en provenance de l'UE. Cela a
permis d'augmenter la production alimentaire en Russie et d'amener la Russie
vers l'autosuffisance alimentaire. Étant donné que les agriculteurs de l'UE
sont politiquement assez puissants, cela a rendu les sanctions américaines
impopulaires en Europe.
Ajoutez à cela le fait que les États-Unis veulent maintenant sanctionner
les importations d'énergie russe en Europe, forçant les Européens à acheter leur
gaz aux États-Unis, dont les approvisionnements sont beaucoup plus chers et
moins fiables, et vous pouvez voir pourquoi les Européens ont déjà assez de
l'ingérence de Washington. Bien sûr, après avoir abandonné une grande partie de
leur souveraineté il y a longtemps, les Européens font face à de grandes
difficultés pour essayer de la récupérer, mais au moins ils commencent à y
penser.
C'est déjà une victoire pour la Russie: elle a besoin de pays indépendants
et souverains comme voisins, et non pas d'une bande d’irresponsables, vassaux de
Washington. En ce qui concerne l'imposition de contre-sanctions vis-à-vis des États-Unis,
cela causerait plus de dommages économiques à la Russie sans obtenir
d'avantages politiques.
• Sur
l'empiètement de l'OTAN sur les frontières russes, les slogans
anti-russes des milices baltes et les troupes de l'OTAN s'entraînant à
«attaquer la Russie» - franchement, les Russes se sentent un peu insultés par
ces bouffonneries, et ils n'ont pas vraiment peur. Tout le monde sait que
l'OTAN fait partie du racket qui sévit depuis longtemps au sein des
institutions de défense américaines. [Voir :
USA.
Al Capone au Pentagone : 21 mille milliards $ disparaissent !!. Le but de l’OTAN, comme celui du Pentagone, est
de voler des cargaisons d'argent, pas de faire des armes qui fonctionnent ou de
former des armées qui peuvent se battre [2].
Il y a maintenant un peu d'armure et de main-d'œuvre de l'OTAN prépositionnées
dans les pays baltes, mais pas assez pour envahir réellement la Russie d'une
manière significative.
Et s'ils le font, ils se sentiront très vite très seuls. Vous voyez, les
engins de l'OTAN ne rentrent pas sous la
plupart des ponts russes et ne peuvent pas parcourir de grandes distances sur
des terrains accidentés comme le font les blindés russes. Ils doivent être
transportés vers le champ de bataille par des trains ou sur des camions à
plate-forme sur les routes fédérales russes. Ou bien ils doivent être expédiés
via des ports en eau profonde.
Donc, tout ce que la Russie a à faire, c'est de bousiller des ponts et des
installations portuaires en lançant des missiles à peu près n'importe où, puis
de détruire le relativement petit contingent d'envahisseurs, et ce sera fini.
L'OTAN le sait, et donc toute cette activité dans les pays baltes n'est qu'un
moyen d'acheminer de l'argent vers les États baltes économiquement anémiques et
en cours de dépeuplement rapide.
Ils souffrent déjà; pourquoi les blesser plus? En ce qui concerne les
droits des Russes en Lettonie, on pourrait penser qu'ils ne voient pas
d'inconvénient à ce qu'ils soient violés - ou qu'ils déménageraient en Russie
où il y a beaucoup de place pour eux. Ils méritent beaucoup de soutien moral,
bien sûr, mais c'est vraiment leur combat, pas celui de la Russie.
Cela ne fait pas la lecture la plus excitante au monde, mais qu'il
en soit ainsi. Les gens recherchent sur Internet des histoires sur des
tournants dramatiques, surtout parce qu'ils s'ennuient. Il arrive souvent que
les développements les plus importants manquent de sensations, mais cela ne les
rend pas moins importants. Par exemple, la Russie réduit ses dépenses de
défense, car elle sera bientôt complètement réarmée.
Les États-Unis et l'OTAN peuvent-ils faire de même? Non! Si jamais
ils essayaient, l'establishment de la défense américain obtiendrait une
nouvelle série de membres du Congrès et de sénateurs, et les dépenses extravagantes
reprennent immédiatement. Les Russes peuvent donc rester tranquillement assis,
les bras croisés, et regarder la faillite des États-Unis.
Ce sera certainement un tournant dramatique des événements; vous
devrez juste attendre.
Russia Insider
[1] Magnitski impliqué dans le trafic d'actions de Gazprom
L'instruction
affirme que Sergueï Magnitski, juriste du Fonds Hermitage Capital Management
décédé en détention à Moscou, et Bill Browder, président du Fonds, étaient
impliqués dans la création de sociétés écrans chargées de vendre à l'étranger
2% des titres de Gazprom au mépris d'une interdiction formelle.
Bill Browder a
été mis à la tête de ces deux sociétés, et Sergueï Magnitski l'aidait à se
soustraire au paiement des impôts.
Mis en examen
pour complicité d'évasion fiscale, M.Magnitski était soupçonné d'avoir indiqué
à son client, le Fonds Hermitage Capital Management basé à Londres, les moyens
de contourner le fisc russe.
Hermitage
Capital était il y a quelques années le plus gros fonds d'investissement en
Russie.
[2] Le budget militaire des États-Unis est 10
fois supérieur à celui de la Russie.
L'administration
américaine a soumis au Congrès un projet de budget pour l'année financière 2019
qui commence le 1er octobre 2018. Selon les termes de ce document, Donald Trump
a demandé environ 700 milliards de dollars de dépenses militaires, dont 24
milliards seront consacrés à la modernisation de la triade nucléaire et 6
milliards à des systèmes clés de la7 défense antimissile.
Sur un total d'un peu plus de 700 milliards de dollars demandés
pour les besoins de la défense pour l'année financière 2019, 617 milliards de
dollars seraient destinés «aux besoins de base» de l'armée américaine et 69 mds
USD à la poursuite des opérations militaires menées en Afghanistan, en Irak, en
Syrie, au Yémen, en Somalie et dans d'autres pays.
Aujourd'hui,
Washington dépense à des fins militaires plus que le total de (la Chine+la
Russie+ le Royaume-Uni+la France+l'Inde+l'Arabie +le Japon).
VOIR AUSSI :
VOIR AUSSI :
Hannibal GENSERIC
c est pourtant simple. c'est le mondial .Après il sera libre.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLe vainqueur de la guerre est celui qui la gagne sans prendre les armes !
RépondreSupprimerFIFA World Cup
RépondreSupprimerFrom 14 giugno 2018 to 15 luglio 2018
you understand????
Pourquoi croyez vous que parce qu'il est L'HOMME le plus puissant du monde il doit vraiment frapper tout ce qui bouge ???? De toute façon , la plupart du temps il a eu raison car il a gagné sans se depenser sans mettre à rude epreuve la bourse du russe à qui il doit ameliorer la vie mais non la deteriorer . ET LA GUERRE TOUT LE MONDE (sauf les americains ) SAIT : ELLE APPAUVRIT ( En passant celle de LYBIE a enrichi SARKO OBAMA et CAMERON qui lui ont volé des tonnes d'or et d'argent )
RépondreSupprimerLes plus belles mangues sont celles que tu vas tranquillement ramasser au petit matin au pierds de l'arbre sans fournir aucun effort car elles sont tombées d'elles même .ET C'EST COMME LES VICTOIRES .
RépondreSupprimerAlors PATIENCE car même en UKRAINE PARIONS QUE quand la situation sera suffisamment "pourrie" elle reviendra dans son environnement naturel . CE SERA UNE BELLE VICTOIRE ."Tout vient à point à celui qui sait attendre"
meme l occident sait que la situation actuelle en ukraine estjuste passagere,parcequelle n est juste que les conséquences d un coup détat manigancé par “ lexterieur ” et non pas les conséquences d une révolution populaire ,donc fragile et non durable sujette a etre renversée a n importe quel moment.et cest pour cela qu il -l occident ne s y accroche pas trop etne cherche finalement qu a utilisercettesituation pour titller l ours russe pas plus!et lours le sait et il est patient .....
SupprimerLe seul but ultime des sionistes c'est de mettre le monde a feu et a sang en commençant la 3eme guerre mondiale prévue par Les Sages de Sion et décrite dans la lettre d'Albert Pike en 1786! On peut donc que féliciter et remercier Putin d'avoir compris ce prerogatif des parasites du monde vivant ... Chapeau bas a ce joueur d'echec et judoka!
RépondreSupprimerLA LETTRE PIKE/MAZZINI EST DATEE 1871.
SupprimerLES ILLUMINATI QUI L'ONT ECRITE FERONT ECLATER LA TROISIEME GUERRE MONDIALE PAR LE BIAIS D'UN GIGANTESQUE FALSE FLAG, CAR PERSONNE EST SI FOU ET SUICIDAIRE AU POINT DE DECLENCHER UNE GUERRE NUCLEAIRE, MEME EN REPONSE LEGITIME AUX PLUS EFFRONTEES PROVOCATIONS.
LA MEME TACTIQUE A ETE PRATIQUEE DANS LES DEUX PRECEDENTES GUERRES MONDIALES ET, VRAISEMBLABLEMENT, DANS TOUTES LES GUERRES DES DERNIERS SIECLES. IL S'AGIT DE PROVOQUER UN ATTENTAT DE FACON QU'ON PUISSE ACCUSER L'ENNEMI AUX YEUX DES NAIFS ET AVOIR LE PRETEXTE DE LUI FAIRE LA GUERRE.
POUR DES GENS QUI POSSEDENT PRESQUE LE MONDE ENTIER, PROVOQUER UN FALSE FLAG EST TOUT AUTRE QU'IMPOSSIBLE.
LE MONDE EST GOUVERNE (DEPUIS DES MILLENAIRES) PAR DES POUVOIRS OCCULTES SATANIQUES QUI PRATIQUENT TOUS GENRE DE SORCELLERIE ET SANS AUCUN SCRUPULE, PRESQUE DES DEMONS INCARNES, ANIMES PAR LA HAINE DE DIEU ET DE SA CREATION.
LES HOMMES POLITIQUES ET LES JOURNALISTES “OFFICIELS” EN PARTICULIER, SONT DES MARIONNETTES QUI OBEISSENT ET AGISSENT SELON LEUR PLAN, SANS QUE LA PLUPART D'EUX EN SOIENT CONSCIENTS. SEULEMENT LES MEMBRES DE TRES HAUT NIVEAU SAVENT CLAIREMENT CE QU'ILS FONT.
TOUS LES AUTRES VIP, CAPTURES PAR LEUR CONVOITISES, AGISSENT POUR LE POUVOIR, L'ARGENT, LA CELEBRITE, ETC. ETC.
http://prophecyinthemaking.blogspot.com/
PUTIN FAIT DURER LA GEURRE ET EN MÊME TEMPS LES TESTES SUR LE TERRAIN LA PUB POUR LE MATERIELLE DE GEURRE RUSSE CONTINUE !
RépondreSupprimerLes Russes peuvent donc rester tranquillement assis, les bras croisés, et regarder la faillite des États-Unis.
RépondreSupprimerVoilà une belle conclusion et résolution qui ne fera que prolonger le plaisir d'attendre la faillite des États-Unis.
V. V. Poutine veut ramener la paix dans la région sans combattre. Il veut détruire l'hégémonie du dollar pour vaincre les USA et amener Israël à capituler !
RépondreSupprimer