Il y a 75 ans, l’Allemagne s’est
rendue aux forces alliées, mettant ainsi fin aux ravages de la Seconde Guerre
mondiale.
Aujourd’hui, alors que le monde
célèbre le 75e anniversaire de cette victoire, pourquoi ne pas
penser très sérieusement à gagner enfin cette guerre une fois pour
toutes ?
Hitler
avec son banquier Hjalmar Schacht et Prescott Bush (papa et pépé des Bush)© Photo: SCF |
Si vous êtes étonnés par cette déclaration,
alors vous devriez peut-être vous asseoir et prendre une profonde respiration
avant de poursuivre la lecture. Dans les douze prochaines minutes, vous
découvrirez probablement un fait troublant qui pourrait vous effrayer un
peu : les alliés n’ont jamais réellement gagné la Seconde Guerre mondiale…
Maintenant, ne vous méprenez pas. Je
suis éternellement reconnaissant pour les âmes immortelles qui ont donné leur
vie pour abattre la machine fasciste pendant ces années sombres… mais le fait
est qu’un certain problème n’a pas été résolu le 9 mai 1945, quelque chose qui
a beaucoup à voir avec la lente, mais irrésistible, ascension d’une nouvelle
forme de fascisme au cours de la seconde moitié du XXe siècle et le
danger renouvelé d’une dictature mondiale des banquiers à laquelle le monde est
de nouveau confronté aujourd’hui.
Je soutiens que ce n’est que lorsque
nous trouverons le courage de vraiment regarder ce problème sobrement, que nous
pourrons vraiment honorer nos courageux ancêtres qui ont consacré leur vie à
gagner la paix pour leurs enfants, petits-enfants et l’humanité plus largement.
L’affreuse
vérité de la Seconde Guerre mondiale
Je vais cesser de tourner autour du
pot et parler des Bush maintenant, mais je le dis simplement : Adolph Hitler ou Benito
Mussolini n’ont jamais été «leurs propres maîtres». [1]
Les machines qu’ils dirigeaient
n’ont jamais été entièrement souveraines, et le financement utilisé dans leur
effort pour dominer le monde ne provenait pas des banques d’Italie ou
d’Allemagne. Les technologies employées dans la pétrochimie, le caoutchouc et
l’informatique ne venaient pas non plus d’Allemagne ou d’Italie, et l’idéologie
scientifique dominante de l’eugénisme qui a provoqué tant d’horreurs avec les
pratiques de purification raciale de l’Allemagne n’a pas pris naissance dans
l’esprit des penseurs allemands ou dans les institutions germaniques.
Sans le puissant réseau de
financiers et d’industriels des années 1920-1940, avec des noms tels que Rockefeller,
Warburg, Montagu Norman, Osborn, Morgan, Harriman ou Dulles, on peut
affirmer avec certitude que le fascisme n’aurait jamais été possible en tant
que «solution» aux problèmes économiques qui ont
suivi la Première Guerre mondiale. Pour prouver ce point, prenons l’étrange cas
de Prescott Bush comme entrée en matière utile.
Le patriarche de la dynastie Bush
qui a donné au monde deux présidents américains désastreux – et presque un
troisième si Donald Trump n’avait pas éliminé Jeb Bush à la dernière minute en
2016 – s’est fait un nom en finançant le nazisme aux côtés de ses partenaires
commerciaux Averell Harriman et le frère cadet d’Averell, E. Roland Harriman,
ce dernier avait recruté Prescott dans la société secrète
Skull and Bones pendant leurs études à Yale. [2]
Skull & Bones |
Prescott, agissant en tant que
directeur de
Brown Brothers Harriman & Co,
a non seulement fourni un financement précieux pour maintenir à flot le parti
nazi en faillite après que le parti de Hitler, en 1932, a perdu les élections
lorsque la population allemande a voté pour le général antifasciste Kurt von
Schleicher comme chancelier, mais Prescott a même été reconnu coupable, en
1942, de «commerce avec
l’ennemi» en tant
que directeur de l’Union
Banking Corporation
!
C’est vrai ! Comme démontré dans la biographie non autorisée de
George Bush de 1992, onze mois après l’entrée de l’Amérique dans la Seconde
Guerre mondiale, le gouvernement fédéral a naturellement mené une enquête sur
toutes les opérations bancaires nazies aux États-Unis et s’est demandé pourquoi
Prescott continuait de diriger une banque qui était si profondément liée à la Bank voor Handel en Scheepvart aux Pays-Bas, appartenant à Fritz
Thyssen. Celui-ci, pour ceux qui ne le savent pas, était le magnat industriel
allemand célèbre pour avoir écrit le livre «I
Paid Hitler» [J’ai payé Hitler].
La banque elle-même était liée à un conglomérat allemand appelée Steel Works of the German Steel Trust qui contrôlait 50,8% de la fonte
produite en Allemagne nazie, 41,4% de ses aciers plats, 38,5% de son acier
galvanisé, 45,5% de ses tuyaux et 35% de ses explosifs.
En vertu de l’ordonnance
d’acquisition 248, le gouvernement fédéral américain a saisi toutes les propriétés de Prescott le 22 octobre 1942.
Le conglomérat américano-allemand de
l’acier n’était qu’une petite partie d’une affaire plus large, car Rockefeller’s Standard Oil avait créé un nouveau cartel
international aux côtés de IG
Farben – la
quatrième plus grande entreprise au monde – en 1929 dans le cadre du Plan Young.
Owen Young était un pion de JP Morgan qui dirigeait General Electric. Il a élaboré un plan de
remboursement de la dette allemande en 1928 qui a donné naissance à la Banque des règlements internationaux
(BRI) et consolidé
un cartel international d’industriels et de financiers au nom de la City de
Londres et de Wall Street.
Le plus grand de ces cartels a vu
les opérations allemandes d’Henry Ford fusionner avec IG Farben, Dupont Industries, Britain’s
Shell et Rockefeller’s Standard Oil. L’accord de cartel de 1928 a
également permis à
Standard Oil de
faire passer tous les brevets et technologies pour la création d’essence
synthétique à partir du charbon à IG
Farben, permettant
ainsi à l’Allemagne de passer de seulement 300 000 tonnes de pétrole naturel en
1934 à une quantité incroyable de 6,5 millions de tonnes – 85% de son total –
pendant la Seconde Guerre mondiale !
Si ce transfert de technologie
n’avait pas eu lieu, c’est un fait que la guerre mécanisée moderne qui a
caractérisé la Seconde Guerre mondiale n’aurait jamais pu commencer.
Deux ans avant le début du Plan Young, JP Morgan avait déjà accordé un
prêt de 100 millions de dollars au nouveau régime fasciste de Mussolini en
Italie – le faiseur de roi du Parti démocrate, Thomas Lamont, jouant le rôle de
Prescott Bush dans l’opération italienne de Wall Street. Ce n’était pas
seulement JP Morgan qui aimait le style mussolinien de fascisme d’entreprise,
mais Henry Luce, de Time
Magazine s’extasiait sans retenue sur Il Duce mettant Mussolini sur la couverture
du Time huit fois entre 1923 et 1943 tout
en promouvant sans relâche le fascisme comme «solution économique miracle pour l’Amérique» – ce qu’il a également fait dans ses
deux autres magazines Fortune et Life. De nombreux Américains désespérés, toujours
traumatisés par la longue et douloureuse dépression commencée en 1929, avaient
de plus en plus adopté l’idée toxique qu’un fascisme américain mettrait de la
nourriture sur la table et finalement les aiderait à trouver du travail.
Il faut dire quelques mots de Brown Brothers Harriman & Co.
La banque nazie de Bush elle-même a
été le point de départ d’une fusion antérieure en 1931 entre la banque familiale
de Montagu Norman (Brown Brothers)
et Harriman, Bush and Co. Montagu Norman a été gouverneur de
la Banque d’Angleterre de 1920 à 1944, chef de l’Anglo-German Fellowship Trust et contrôleur de l’allemand Hjalmar
Schacht à la tête de la BRI, ce dernier a été président de la Reichsbank de 1923 à 1930 et ministre de
l’Économie de Hitler entre 1934 et 1937. Norman a également été le principal
contrôleur de la Banque
des règlements internationaux
(BRI) depuis sa création en 1930 tout au long de la Seconde Guerre mondiale.
La Banque
centrale des banques centrales
Bien que la BRI ait été créée dans le cadre du Plan Young et dirigée nominalement par Schacht
en tant que mécanisme pour gérer le remboursement de la dette de la Première
Guerre mondiale, la BRI – «Banque centrale des banques centrales» –
basée en Suisse,
était l’instrument principal des financiers internationaux pour alimenter la
machine nazie. Le fait que la BRI était sous le contrôle total de Montagu
Norman a été révélé par le banquier central néerlandais Johan Beyen, qui a
déclaré que «le
prestige de Norman était écrasant. En tant qu’apôtre de la coopération des
banques centrales, il a fait du banquier central une sorte de grand prêtre de
la religion monétaire. La BRI était en fait sa création. »
Les membres fondateurs du Conseil de
la BRI comprenaient les banques centrales
privées de Grande-Bretagne, de France, d’Allemagne, d’Italie et de Belgique
ainsi qu’une coterie de trois banques privées américaines : JP Morgan, First National of Chicago et First National of New York. Les trois banques américaines ont fusionné après la
guerre et sont aujourd’hui connues sous le nom de Citigroup et JP Morgan Chase.
De par sa constitution fondatrice, la BRI,
ses directeurs et son personnel sont à l’abri de toutes les lois nationales et
même les autorités suisses n’ont pas été autorisées à pénétrer dans ses locaux.
Cette histoire a été racontée avec
force détails dans le livre de 2013 :
La tour de Bâle : l’histoire ténébreuse de la banque secrète qui dirige le
monde.
Un mot sur l’eugénisme
Le soutien nazi dans la préparation
et le déroulement de la Seconde Guerre mondiale ne s’est pas résumé à la
puissance financière et industrielle, mais s’est étendu à l’idéologie
scientifique dominante du troisième Reich : l’eugénisme, alias la science du
darwinisme social que Thomas Huxley a développée dans son X Club, en association avec Herbert Spencer et le cousin de
Darwin, Sir Francis Galton, des décennies plus tôt. En 1932, New York a
accueilli la troisième conférence sur l’eugénisme co-parrainée par William
Draper Jr – banquier de
JP Morgan,
directeur de General
Motors et figure
de proue de Dillon
Read and Co – et
de la famille Harriman. Cette conférence a réuni des eugénistes de premier plan
du monde entier venus étudier l’application réussie des lois eugéniques en
Amérique, commencée en 1907 sous le patronage enthousiaste de Theodore
Roosevelt. Cachés derrière
le masque respectable de la «science»,
ces grands prêtres scientistes ont discuté du nouvel âge de «l’évolution
dirigée de l’homme» qui serait bientôt rendue possible
sous une dictature scientifique mondiale.
S’exprimant lors de la conférence,
le célèbre fasciste britannique Fairfield Osborn a déclaré que
l’eugénisme :
«Aide et encourage la survie et la
multiplication des plus aptes ; indirectement, cela freine et décourage la
multiplication des inaptes. À ce sujet, aux États-Unis seulement, il est
largement reconnu qu’il y a des millions de personnes qui agissent comme des
freins ou des ancres sur les progrès du navire de l’État… Alors que certaines
personnes hautement compétentes sont au chômage, la masse des chômeurs fait
partie des moins compétents, qui sont d’abord sélectionnés pour l’élimination,
tandis que les quelques personnes hautement compétentes sont retenues car elles
restent indispensables. Dans la nature, ces individus moins en forme
disparaîtraient progressivement, mais dans la civilisation, nous les gardons
dans la communauté dans l’espoir que, dans des jours meilleurs, ils trouveront
tous un emploi. Ce n’est là qu’un autre exemple d’une civilisation humaine
allant directement à l’encontre de l’ordre de la nature et encourageant la
survie des moins aptes.»
Les jours sombres de la grande
dépression furent de bonnes années pour le fanatisme et l’ignorance alors que
des lois eugéniques ont été appliquées à deux provinces canadiennes, et
largement répandues en Europe et en Amérique, trente États américains appliquant
des lois eugéniques pour stériliser les inaptes. La diffusion réussie de l’eugénisme est due en grande
partie au soutien financier farouche de la Fondation Rockefeller
et du magazine scientifique
Nature, créé en
1865 par le X
Club de T.H.
Huxley. La Fondation
Rockefeller a investi
dans l’eugénisme allemand et plus particulièrement l’étoile montante de
l’amélioration de l’espèce humaine, le Dr Joseph Mengele [de sinistre mémoire, pour ses
expériences médicales dans les camps de concentration, NdT].
Le monstre
nazi de Frankenstein est avorté
Décrivant sa rencontre du 29 janvier
1935 avec Hitler, le contrôleur de la Table Ronde 1, Lord Lothian, a cité la vision du Führer pour la
co-direction aryenne du Nouvel
Ordre Mondial en
disant :
«L’Allemagne,
l’Angleterre, la France, l’Italie, l’Amérique et la Scandinavie… devraient
parvenir à un accord par lequel elles empêcheraient leurs ressortissants de
participer à l’industrialisation de pays comme la Chine et l’Inde. Il est
suicidaire de promouvoir l’implantation d’industries
manufacturières dans les pays agricoles d’Asie.»
Bien qu’il soit évident que beaucoup
plus peut être dit sur le sujet, la machine fasciste ne s’est pas comportée
pleinement comme le souhaitaient les Dr Frankenstein à Londres, car Hitler a
commencé à réaliser que sa puissante machine militaire donnait à l’Allemagne le
pouvoir de diriger le Nouvel Ordre mondial
plutôt que de jouer le second rôle, comme simple exécutant, au nom de
maîtres anglais en Grande-Bretagne. Alors que de nombreux oligarques de
Londres et de Wall Street étaient prêts à s’adapter à cette nouvelle réalité,
une décision a été prise d’avorter le plan et d’essayer de se battre une autre
fois.
Pour ce faire, un scandale a été
concocté pour justifier l’abdication du roi pro-nazi Édouard VIII en 1936 et un premier
ministre apaisant, Neville Chamberlain, a été remplacé par Winston Churchill en
1940 [3]. Alors que Sir Winston était
un raciste, eugéniste et même admirateur de Mussolini depuis toujours, il
était avant tout un fervent impérialiste britannique et, en tant que tel, se
battrait bec et ongles pour sauver le prestige de l’Empire s’il était menacé.
Ce qu’il a fait.
Les fascistes
contre Franklin Roosevelt
En Amérique même, l’establishment pro-fasciste de Wall Street avait
perdu une guerre qui avait commencé le jour de l’élection du président
antifasciste Franklin Roosevelt en 1932. Non seulement leur tentative d’assassinat de février 1933 avait échoué, mais
leur plan de coup d’État en 1934 était également contrecarré par un général patriotique nommé
Smedley Darlington Butler. Pour aggraver les choses, leurs efforts pour
maintenir l’Amérique hors de la guerre dans l’espoir de codiriger le Nouvel Ordre Mondial aux côtés de l’Allemagne, de la
France et de l’Italie
s’effondraient également. Comme je l’ai souligné dans mon récent article How to Crush a Bankers’ Dictatorship, entre 1933-1939, FDR avait imposé
des réformes radicales au secteur bancaire, contrecarré une tentative majeure
de créer une dictature mondiale des banquiers avec la Banque des règlements internationaux
(BRI), et organisé
une vaste relance dans le cadre du New
Deal.
En 1941, l’attaque du Japon sur
Pearl Harbor a tellement polarisé la psyché américaine que résister à l’entrée
de l’Amérique dans la Seconde Guerre mondiale, comme l’avait fait jusqu’alors l’American Liberty League de Wall Street, était devenu un
suicide politique. Les organisations corporatistes de Wall Street ont été
interpellées par FDR lors d’un important discours en 1938 alors que le
président rappelait au Congrès la véritable nature du fascisme :
«La première vérité est que la liberté
d’une démocratie n’est pas assurée si le peuple tolère la croissance du pouvoir
privé à un point où il devient plus fort que l’État démocratique lui-même.
C’est, dans son essence, le fascisme – la possession du gouvernement par un
individu, un groupe ou tout autre pouvoir privé… Chez
nous aujourd’hui, la concentration du pouvoir privé augmente sans égal dans l’histoire. Cette
concentration nuit gravement à l’efficacité économique de l’entreprise privée
en tant que moyen de fournir des emplois et du capital, et en tant que moyen
d’assurer une répartition plus équitable des revenus et des gains entre les
citoyens de l’ensemble du pays.»
Alors que l’entrée de l’Amérique
dans la Seconde Guerre mondiale s’est avérée un facteur décisif dans la
destruction de la machine fasciste, le rêve partagé par Franklin Roosevelt, Henry
Wallace et de nombreux alliés les plus proches de FDR en Amérique, au Canada,
en Europe, en Chine et en Russie pour un monde de croissance et de coopération
gagnant-gagnant ne s’est pas réalisé.
Même si l’allié de FDR, Harry Dexter
White, a mené la lutte pour la fermeture de la Banque des règlements internationaux lors de la conférence de Bretton
Woods en juillet 1944, l’adoption de ses résolutions pour dissoudre la BRI et vérifier ses livres de comptes n’a jamais été mise
en œuvre. Alors que White, qui devait devenir le premier chef du FMI, défendait
le programme de FDR pour créer un nouveau système financier anti-impérialiste,
le leader de la Fabian
Society et l’eugéniste dévot
John Maynard Keynes ont défendu la BRI et promu à la place, pour redéfinir
l’après-guerre, un système de monnaie unique mondiale appelée le Bancor, contrôlé par la Banque d’Angleterre
et la BRI.
Le réveil du
fascisme dans le monde de l’après-guerre
À la fin de 1945, la doctrine Truman
et la «relation spéciale» anglo-américaine ont remplacé les
visions anticolonialistes de FDR, tandis qu’une chasse aux sorcières anticommuniste transformait
l’Amérique en un État policier fasciste sous la surveillance du FBI.
Tous les amis de la Russie ont été ciblés pour destruction et les premiers
ciblés étaient les proches alliés de FDR, Henry Wallace et Harry Dexter White,
dont la mort en 1948 lors de la campagne pour la candidature présidentielle de
Wallace a mis fin à la direction anticolonialiste qui dirigeait le FMI.
Dans les décennies qui ont suivi la
Seconde Guerre mondiale, ces mêmes financiers
qui ont apporté le fascisme au monde sont retournés directement au travail en
infiltrant les institutions de Bretton Woods de FDR comme le FMI et la Banque mondiale, en les transformant
d’outils de développement en outils d’asservissement. Ce processus a été pleinement
exposé dans le livre de John Perkins en 2004 Confessions of an Economic Hit man [Les Confessions d’un
assassin financier – Révélations sur la manipulation des économies du monde par
les États-Unis].
Les banques européennes représentant
l’ancienne noblesse de l’Empire ont continué cette reconquête de l’Occident en
toute impunité. En 1971, l’homme que Perkins a dénoncé comme le tueur à gages
économique en chef, George Schultz, a orchestré le retrait du dollar
américain de l’étalon-or, celui du directeur du système de taux de change fixe
de l’Office of Management of
Budget et la même
année, le Rothschild
Inter-Alpha Group of banks a
été créé pour inaugurer une nouvelle ère de globalisation.
Ce flottement du dollar à partir de 1971 a inauguré un nouveau paradigme de
consumérisme, de post-industrialisme et de déréglementation qui a transformé les pays occidentaux
autrefois productifs en spéculateurs «post-vérité» désespérés,
convaincus que les règles du casino, les bulles d’actifs, et les moulins à vent
étaient des substituts aux pratiques économiques de l’agriculture et de
l’industrie.
Nous
voici donc en 2020 pour célébrer la victoire sur le fascisme.
Les enfants et petits-enfants de ces
héros de 1945 se retrouvent désormais attachés au
plus grand effondrement financier de l’histoire avec 1,5 quadrillion de
capitaux fictifs prêts à exploser dans une nouvelle hyperinflation
mondiale semblable à celle qui a détruit la République de Weimar en 1923, mais cette fois
mondiale. La Banque
des règlements internationaux,
qui aurait dû être dissoute en 1945, contrôle aujourd’hui le Financial Stability Board et réglemente ainsi le commerce
mondial des produits dérivés qui est devenu l’arme de destruction massive
déclenchée pour provoquer plus de chaos dans le monde que Hitler n’aurait
jamais pu imaginer.
La grâce salvatrice d’aujourd’hui
est que l’esprit
antifasciste de Franklin Roosevelt est encore vivant sous la forme des
anti-impérialistes modernes Vladimir
Poutine, Xi Jinping et d’un éventail croissant de nations, unies sous
l’égide du New
Deal du XIXe
siècle, qui est maintenant connu sous le nom de «Belt and Road Initiative» – les
Nouvelles routes de la soie.
Si le petit-fils de Prescott, Jeb
– ou la petite-fille spirituelle de Prescott, Hillary – s’était trouvé
dans la position de président des États-Unis en ce moment, il est peu probable
que je puisse écrire ceci maintenant, car je suis pratiquement certain que la
Troisième Guerre mondiale aurait déjà été lancée. …
Par Matthew Ehret − Le 9 mai 2020 −
Source Strategic Culture
Via le Saker Francophone
- À l’université d’Oxford en 1909, un groupe de disciples du philosophe John Ruskin, rêvant d’une fusion du capitalisme et du socialisme dans un mondialisme anglophone, fonde la Table Ronde. Soutenue par des dynasties financières ralliés à l’idéal sioniste et ennemies du tsarisme russe (dont celle des Rothschild) [4], la Table ronde se développe grâce au colonel House, conseiller du président Wilson et homme de main d’un groupe de financiers new-yorkais et londoniens. Parmi les premiers membres citons la brochette sioniste Lord Balfour, Cecil Rhodes et Lord Nathan Mayer Rothschild. La Table ronde sera financée par la finance juive : la Banque Lazard, la J.P. Morgan & Co. ainsi que par la famille juive Astor, propriétaire du Times. ↩
NOTES de H. Genséric
Hannibal GENSÉRIC
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