lundi 16 décembre 2019

Le messianisme post-politique de la société ouverte et la guerre civile mondiale


George Soros et les globalistes [1] désignent leur projet politique par les termes de « société ouverte ». Pour eux, cette société ouverte constitue bien plus qu’un idéal politique. Il s’agit en fait d’une révolution anthropologique totale qui vise à transformer l’humanité dans son ensemble et à abolir les États-nations historiques qui forment encore le cadre normatif des relations internationales. Pour rejoindre cet objectif, les globalistes usent d’une forme d’ingénierie sociale qui agit sur les sociétés humaines de manière progressive mais continue. Cette méthodologie – qui vise à une transformation furtive et ininterrompue de la société à l’insu des citoyens – a été théorisée en son temps par les pères fondateurs de la cybernétique et du marxisme culturel.
Elle est aujourd’hui employée par les réseaux Soros avec une efficacité inédite dans l’histoire contemporaine. Il s’agit d’une conception supra-politique ou métapolitique qui vise à dissoudre progressivement le politique et les prérogatives des États-nations au sein d’un « super-État » mondial qui viendrait encadrer et piloter la vie de l’humanité toute entière. Une humanité conçue dès lors comme un seul œkoumène planétaire unifié et intégré.
Cette notion de « société ouverte » constitue l’aboutissement radical du processus historique de sécularisation entamé en Occident depuis la Renaissance. Un processus qui a vu se succéder différentes phases : Réforme, Lumières, Saint-simonisme, socialisme utopique, marxisme théorique, communisme des origines et bolchévisme [2] (qui muteront en Stalinisme puis en « Soviétisme ») ; marxisme culturel et freudo-marxisme universitaire après 1945 et enfin libéralisme-libertaire après mai 68. Chaque vague de ce mouvement de sécularisation étant plus radicale et plus profonde que la précédente. La société ouverte comme projet métapolitique synthétise toutes les phases précédentes de ce processus de sécularisation. Elle opère aussi la jonction entre le freudo-marxisme anti-stalinien et la critique libérale des autoritarismes et de l’historicisme effectuée en son temps par Karl Popper. Aux « historicismes » platonicien, hégélien, marxiste ou fasciste, la société ouverte substitue l’impératif catégorique et téléologique de la convergence de toutes les sociétés humaines vers un « démos » planétaire unique.[3]
A une conception géo-politique et historique d’un homme différencié, elle substitue la conception universaliste et cosmopolite d’une humanité unique et sans-frontières. Le rejet de l’historicisme propre à cette notion de société ouverte, développée par Popper [4] et radicalisé par Soros, aboutit paradoxalement à un « historicisme de la fin de l’Histoire ». Une fin de l’histoire qui verrait toutes les narrations humaines converger et fusionner dans une unité mondiale du genre humain enfin réalisée. Ici pas de dialectique entre l’Un et le particulier mais bien la fusion et confusion des particularismes dans une unité ubique et planétaire.
Cette notion de Société ouverte recouvre très exactement cet universum qu’évoquait Carl Schmitt dans La notion de politique ; un universum qui en se prétendant universel tend à nier l’existence même du politique qui est par nature « pluriversel ». La société ouverte en tant qu’idéal d’une fin des altérités nationales en vue d’une paix mondiale définitive et utopique (au sens propre) constitue une négation de l’essence du politique selon la définition qu’en donne Carl Schmitt et l’ensemble des penseurs conservateurs. La société ouverte est en fait une cosmo-politique qui a comme horizon d’attente la fin de la géopolitique et la fin du politique.
D’où son recours à l’ingénierie sociale et à la cybernétique afin de contrôler par des moyens post-politiques les masses humaines dénationalisées qu’elle entend gérer [5]. Mais, à mesure que la société ouverte dissout l’ordre normal des relations internationales en le parasitant de l’intérieur via les instances supra-étatiques et transnationales, s’installe alors une forme de guerre civile universelle dont les flammes ne cessent d’éclairer l’actualité. En témoignent les conflits contemporains qui sont de moins en moins des guerres inter-étatiques déclarées mais des conflits asymétriques et hybrides où s’affrontent les « partisans » et les pirates d’une société liquide universelle au sein de théâtres d’opérations toujours plus flous, brutaux et non conventionnels. Dans l’esprit mondialiste, ces guerres sont les prolégomènes et le processus nécessaires vers une fin prochaine des antagonismes internationaux
A mesure que progresse le cosmopolitisme et son millénarisme anti-étatique, progresse de concert la guerre civile mondiale. Pour freiner cette tendance inéluctable et de manière similaire au communisme des origines, l’idéal d’une fin de l’État et d’une parousie post-politique aboutira de fait au retour d’un arbitraire plus violent que ce qu’aucun État n’aura jamais infligé à ses citoyens dans l’Histoire.[6] Si les États-nations sont défaits, émergera alors un Léviathan mondial d’une brutalité inédite et sans frein. C’est à un avatar de ce Léviathan libéral que se sont heurtés les gilets jaunes en France cette année. Le Léviathan libéral protège les migrants dont il a besoin comme esclaves et pour dissoudre les nations mais il crève les yeux des français opposés aux conséquences du mondialisme. Le Léviathan macro-merkelien a besoin de plus de migrants pour empêcher les révoltes populaires et pour en faire ses auxiliaires de police contre les patriotes français.
Demain, face au risque d’une contagion internationale d’un retour du nationalisme, c’est l’ensemble de l’Occident libéral qui peut se transformer en Léviathan et principalement l’Union-Européenne qui n’acceptera jamais de modifier sa forme fédérale jacobine-globaliste en une confédération d’États-nations souverains mais coopérants. L’essence du mondialisme c’est la liquidation du peuple, quelle que soit sa forme : sanglante sous le jacobinisme ou le bolchevisme, souriante sous sa forme actuelle. La société ouverte c’est la mort du peuple avec le sourire. Mais un sourire qui va devenir toujours plus nerveux et contracté, à l’image de la face d’Emmanuel Macron face aux gilets jaunes.
Aparté. "Je me demande toujours ce qui est le plus dégeulasse, une merde de Juif bien aplatie, ou un bourgeois français tout debout... lequel qu'est infect davantage? Je peux vraiment pas décider. " L-F Céline
La société ouverte et les fractures géopolitiques contemporaines
Face à ce projet globalisant d’une société ouverte transnationale, on observe une lutte toujours plus affirmée au sein du monde occidental entre globalistes sorosiens – type Merkel-Macron et autre Trudeau – et une tendance que je qualifierais de néo-occidentaliste –  type Trump-Orban-Salvini. Cette ligne de fracture entre globalistes et néo-occidentalistes traverse tout l’Occident et s’avère déterminante quant à l’avenir du système des relations internationales. Irons-nous vers plus d’intégration globaliste ou bien l’anglosphère et ses alliés vont-ils faire bloc pour contrer une alliance stratégique eurasiatique et l’émergence d’un monde post-occidental ?
Pour avoir les mains libres dans la guerre géo-économique qui se joue entre l’empire américain et ses rivaux stratégiques eurasiatiques, il devient urgent pour les néo-occidentalistes de contenir l’influence à l’intérieur de l’Occident que possèdent les réseaux Soros et à la limite de les laisser agir à l’étranger. C’est-à-dire là où ils peuvent être utiles pour aller chatouiller les géants mondiaux que sont la Chine et la Russie sur leurs marches. Comme à Hong-Kong, en Ukraine, en Géorgie, en Arménie et partout ailleurs sur ces verrous-pivots du « Rimland » qui ceinturent l’« Heartland » eurasiatique. Les néo-occidentalistes (qui ne sont pas exactement les néo-conservateurs de l’époque de Bush) convergent parfois avec les sionistes de droite afin de contrer les liens qu’entretiennent les réseaux Soros et la gauche israélienne type Ehud Barak mais ils peuvent aussi diverger comme l’illustre l’éviction plus récente d’un John Bolton. A ces hauteurs du pouvoir politique occidental le vent souffle très fort et change très vite de direction …
L’affaire Epstein fut un bon indicateur de cette friction entre une gauche « sorosienne » globaliste et une droite néo-occidentaliste philo-sioniste. Dès 2015, Trump avait ainsi attaqué Bill Clinton sur sa fréquentation assidue de Jeffrey Epstein et de ses « prestations ».[7] Dès qu’Epstein fût suspecté de détournements de mineures, Donald Trump se rapprocha ainsi de Bradley Edwards, l’avocat des jeunes victimes. Bradley Edwards affirma même que Trump fût le seul « people » à avoir agi de la sorte et que sa collaboration lui fût précieuse.
On connaît par ailleurs la proximité d’Epstein avec Ehud Barak, proximité qui a été révélé par les photos du Daily Mail où l’on peut voir Ehud Barak « entrant dans la résidence de Jeffrey Epstein à New York en 2016, le visage partiellement caché, et d’autres de jeunes femmes pénétrant le même jour dans la résidence. » Ehud Barak qui annonçait fin juin 2019 « la fin de l’ère Netanyahu », se retrouvait ainsi propulsé comme amateur de filles mineures en pleine une du Daily Mail, le deuxième quotidien britannique en nombre de ventes. Ceci en pleine période de tensions sur le Brexit, ce dernier soutenu par l’administration Trump contre les euro-globalistes sorosiens. Ehud Barak est par ailleurs régulièrement accusé par la droite israélienne d’être soutenu par Soros et ses relais israéliens. Netanyahu fût ainsi le premier ravi des révélations sordides sur Ehud Barak. Révélations qui survinrent peu avant les récentes élections législatives israéliennes et qui s’annonçaient difficiles pour le Likoud.
On voit ici un axe Trump-Netanyahu se confronter à une gauche internationale Clinton-Epstein-Barak-Soros. Et ça n’est que le point le plus saillant de cette confrontation, car sur les questions de société les plus clivantes comme l’avortement, le communautarisme LGBT ou l’identité nationale, ces deux orientations du monde occidental se font face et divergent régulièrement.
A la fin de mon étude sur les réseaux Soros je parlais d’une « unité et scission au sein du judaïsme politique », cette ligne de tension n’a fait que s’accroître depuis. Le très influent néo-conservateur Daniel Pipes va jusqu’à parler d’une « opposition frontale entre l’État d’Israël et l’establishment juif européen ». Daniel Pipes accuse ainsi la gauche juive de la diaspora de refuser l’alliance que devraient faire les juifs avec les conservateurs et les populistes occidentaux ; alliance qui permettrait de contrer les ennemis d’Israël et de l’Occident que sont la gauche et l’Islam [8]. C’est la ligne de dénonciation de l’« Islamo-gauchisme » que suivent en France les Golnadel, Elizabeth Levy, Ivan Rioufol, Eric Zemmour etc. ou des médias comme la revue l’Incorrect. C’est une stratégie qui vise à pousser les nations européennes vers une alliance judéo-occidentale américano-centrée face au cosmopolitisme sorosien. C’est une tendance géopolitique qui a toujours existé aux États-Unis où dès les années cinquante, Robert Strausz-Hupé (d’ascendance juive et huguenote) créait l’Institut de recherche en politique étrangère (Foreign Policy Reseach Institute – FPRI), un influent centre de formation géopolitique qui visait à réarmer conceptuellement l’Amérique dans le contexte de la guerre froide.
Robert Strausz fût en quelque sorte le père du néo-conservatisme, il théorisait l’idée d’une Europe décadente qui devait être sauvée des griffes de l’Asie russe, chinoise et arabe. Pour ce faire, l’Europe devait être gérée comme une province d’un empire américain comparable au rôle que tenait l’Empire romain pour les cités grecques face à l’empire perse asiatique. Il théorisait aussi l’idée d’un empire universel américain, éclaireur armé de la démocratie mondiale. Une idée qui sera reprise par les néo-conservateurs du Project for the New American Century (Projet pour le Nouveau Siècle Américain, PNAC) à la fin des années 1990.
Les néo-occidentalistes comme Trump (ou son ancien conseiller Bannon) sont plus réalistes, moins idéalistes et donc moins interventionnistes que les néo-conservateurs. L’idée d’un empire américain universel les intéresse moins que d’empêcher l’éclatement des États-Unis sous le poids de leurs contradictions internes tout en maintenant une influence américaine assez forte pour contrer la montée de la Chine afin de rester en tête du système des relations internationales au XXIème siècle.
Mais Trump ne tient pas l’ensemble de la structure du pouvoir américain, aussi les tendances globalistes ou sionistes durs (qui se confrontent entre elles) poussent les États-Unis vers leurs agendas respectifs et empêchent Trump de réaliser pleinement ses promesses électorales d’un retour à un isolationnisme modéré.
Comme on le voit, le système géopolitique international est partagé entre différentes tendances lourdes qui cherchent chacune à imposer leurs orientations géopolitiques, idéologiques et sociales.
On pourrait décliner ces tendances ainsi :
1/ Un pan-conservatisme néo-occidentaliste promu par l’administration Trump et ses alliés en Europe, en Grande-Bretagne et par la droite israélienne. Ce pan-conservatisme veut ménager la Russie face à la Chine mais empêcher une convergence stratégique UE / Russie. C’est d’une certaine manière la pensée de Samuel Huntington qui est ici réactualisée. Des commentateurs superficiels ont ainsi beaucoup ri de l’intention de Trump de racheter le territoire du Groenland mais en plus d’être une tête de pont stratégique sur l’Océan Arctique face à la Russie et l’Eurasie, il faut se souvenir que la carte du monde que proposait Samuel P. Huntington dans son livre « Le Choc des civilisations » incluait précisément le Groenland et les pays scandinaves comme faisant partie de la civilisation chrétienne occidentale dans son classement des civilisations mondiales. Ce pan-conservatisme qui marquait de plus en plus de points sur l’échiquier occidental a reçu plusieurs coups d’arrêts récents depuis les dernières élections européennes avec le scandale Strache en Autriche, la fin de la coalition Lega / M5S en Italie ou encore le blocage du Brexit en Grande-Bretagne. Ce qui démontre la puissance toujours intacte de l’européisme sorosien.
2/ Un européisme globaliste « sorosien » pur jus, dont le centre de gravité politique est actuellement incarné par le couple Macron-Merkel. D’où le traité d’Aix-la-Chapelle (traité sur la coopération et l’intégration franco-allemandes) signé par Macron et Merkel cette année. Ce traité vise à accélérer la constitution d’un pôle continental globaliste intégré et d’un plan B pour l’UE face aux risques d’émiettement ou même un simple changement d’orientation de l’UE que peut favoriser la montée des souverainismes en Europe. Une montée pour l’instant freinée par les manœuvres politiciennes en Italie, Grande-Bretagne et Autriche.
3/ Une intégration géo-économique eurasiatique dont le moteur principal est la Chine et sa volonté de réaliser le projet grand-continental des « nouvelles routes de la soie ». Rappelons que le projet des nouvelles routes de la soie appelé officiellement « One Belt, One Road » (OBOR) a pour ambition de s’étendre du Pacifique jusqu’à la mer Baltique et qu’il vise en plus de la Chine, « 64 pays asiatiques, moyen-orientaux, africains et d’Europe centrale et orientale ». Avec un budget de 800 à 1.000 milliards de dollars (cinq à six fois le budget du plan Marshall), ce projet pourrait permettre à la Chine de réaliser ce qui constitue la grande crainte des géopoliticiens anglo-saxons depuis toujours : l’intégration économique du continent eurasiatique dans son ensemble à l’horizon 2049, date anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine. Une intégration économique qui déplacerait le centre des affaires mondiales de l’Occident vers l’Eurasie mais une Eurasie pilotée par la Chine et non pas par l’Europe et la Russie.
Pour une quatrième orientation géostratégique européenne
Il faut être réaliste, dans chacune des trois options que je viens d’énoncer, ceux que j’appelle les peuples « natifs-européens » ont plus un destin d’objets que de sujets politiques. La situation actuelle est très périlleuse pour nos peuples sur tous les plans : démographique, économique, sécuritaire, culturel, civilisationnel, religieux etc.
Sur le plan des valeurs et d’une certaine volonté de freiner la culture de mort mondialiste, le pan-conservatisme et ses alliés souverainistes apparaissent comme la meilleure de ces trois orientations mais au niveau de la politique étrangère, avec le parasitage permanent du sionisme religieux dur, cette orientation s’avère problématique pour nos intérêts géostratégiques au Moyen-Orient et en Eurasie.
Quant à l’Européisme des Macron, Attali, Soros, Merkel, il ne vise pas à la constitution d’une confédération des États-nations européens dans le but d’accéder à un niveau de puissance géopolitique supérieure mais bien à la création d’un espace politique et d’un « démos » pan-européen qui remplacerait à terme les nations historiques européennes dans le cadre d’une gouvernance globale. Ce prétendu souverainisme européen bute sur une aporie : comment concilier un quelconque souverainisme continental avec l’impératif catégorique kantien d’une Europe région-monde d’une gouvernance mondiale intégrée ? Cet européisme est avant tout un cosmopolitisme maquillé par des promesses de souveraineté européenne qui ne se réalisent jamais.
Pire, cet euro-globalisme qui se veut universel ne l’est pas pour les puissances extérieures à l’Occident. Puissances qui sont en droit de refuser l’impératif catégorique sorosien d’une gouvernance mondiale et de le considérer comme un nouvel avatar du colonialisme occidental. Surtout, cet euro-globalisme désarme l’Europe dans la course normale des affaires du monde pour la préservation, le maintien voire l’extension de nos intérêts dans la lutte permanente qui oppose les puissances géopolitiques entre elles. Cet euro-globalisme n’est pas universel et ne constitue qu’une orientation géostratégique parmi d’autres mais une orientation qui pourrait s’avérer à terme fatal pour l’Europe dans son ensemble.
En tant que Français et Européens, la vision, la boussole géopolitique qui devrait actuellement continuer de nous guider me semble être cette idée toujours neuve et actualisable d’un axe Paris-Berlin-Moscou (ou Moscou-Berlin-Paris) et d’une entente stratégique continentale entre souverainistes non-alignés. C’est la seule option géopolitique et civilisationnelle capable de faire pièce en premier lieu à l’euro-globalisme et à l’Union-Européenne mortifère des Soros/Macron/Merkel mais aussi de contenir l’anglosphère néo-occidentaliste et la montée de la Chine. Entre la bête de la mer et la bête de la terre, entre Léviathan et Béhémoth, ce serait bien de ne pas avoir à choisir notre prochain maître …
Seule une volonté de puissance et de coopération euro-russe (eurussienne) pourrait empêcher soit notre servitude prochaine, soit la diffusion universelle de la guerre civile mondiale. Seule une volonté de puissance et de coopération euro-russe pourrait empêcher l’écartèlement des peuples romano-germaniques et touraniens dans la guerre géo-économique mondiale entre néo-occidentalisme, néo-asiatisme et globalisme post-national. Sur cette voie, la Moldavie constitue une clef de voûte de cette architecture géopolitique ambitieuse mais vitale pour l’avenir de nos peuples et de notre descendance.
Par Pierre-Antoine Plaquevent,
Analyste politique, expert en soft power et infoguerres
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NOTES de Hannibal Genséric
On ne pourrait pas comprendre cette guerre si on ne gardait pas toujours à l'esprit le fait que la juiverie internationale se tenait derrière toutes les forces anormales que nos ennemis unis utilisaient pour tenter de tromper le monde et de maintenir l'humanité dans le noir. C'est, pour ainsi dire, le mortier qui maintient la coalition ennemie fermement unie, malgré ses différences de classe, d'idéologie et d'intérêts. Le capitalisme et le bolchevisme ont les mêmes racines juives, deux branches du même arbre qui portent finalement le même fruit.
Éditorial de 1945 de Joseph Goebbels, publié le 21 janvier 1945 dans Das Reich, le principal journal hebdomadaire allemand de cette époque.
Depuis le début du XXe siècle, l’histoire n’est plus que l’écriture accélérée du schéma directeur messianique talmudique: la création d’un État mondial dont la capitale est Jérusalem, gouvernée par l’Antéchrist, un Rothschild.
Cela nécessitera une autre guerre mondiale afin de génocider les goyim.
 Cela a été écrit en réponse à Churchill &Hitler étaient des partenaires secrets.
 «Le culte des Gentils envers les Juifs, leurs courbettes obséquieuses, leur déférence servile envers eux et leur désir d'être menés par eux comme des moutons me déconcertent. La haine maniaque, frénétique, écumante à la bouche et la cruauté sanguinaire des Juifs, leurs Gros Mensonges sans fin, je n’arrive pas à m’y faire. »"~ Douglas Reed (1895-1976), correspondant en chef pour le London Times, et auteur du classique et politiquement incorrect  "La controverse de Sion". 
Lecture essentielle pour comprendre la genèse du sionisme et ses méfaits passés, présents et à venir. H. Genséric
[4] Comprendre le mondialisme Juif: "Les espérances planétariennes" d'Hervé Ryssen
Le mondialisme est moins un phénomène naturel que le résultat d’une inlassable propagande qui a envahi depuis longtemps l’ensemble des médias du monde occidental.
A travers l’analyse de dizaines de livres d’auteurs contemporains (Jacques Attali, Marek Halter, Edgar Morin, Elie Wiesel, Alain Finkielkraut, B.-H. Lévy, Jacques Derrida, Alain Minc, Guy Sorman, Philip Roth, George Soros, Mario Vargas Llosa, etc.) ou plus anciens (Stefan Zweig, Joseph Roth, Albert Einstein, E. Lévinas, Albert Cohen, Hannah Arendt, Karl Popper, Herbert Marcuse, Wilhelm Reich, etc.), Hervé Ryssen démontre, dans un langage très clair, l’implication de nombreux intellectuels juifs dans la genèse de l’idéal “planétarien”, en s’appuyant sur des centaines de citations dûment référencées.
Qu’ils soient philosophes, sociologues, historiens, cinéastes ou romanciers, qu’ils soient marxistes ou libéraux, ces intellectuels et artistes semblent travailler sans relâche en faveur d’un monde unifié, dans lequel les frontières et les nations auront disparu au profit d’un gouvernement mondial. Mais si de nombreux Occidentaux s’étaient déjà aperçus de cet activisme, personne, jusqu’à présent, n’en avait expliqué les fondements religieux.
Ce militantisme permanent ne correspond en effet à rien d’autre qu’à une foi religieuse centrée autour de l’attente du messie. Il faut en effet savoir que dans la tradition juive, l’attente messianique se confond avec l’avènement d’un monde de “Paix”, où tous les conflits ─ qu’ils soient sociaux (le marxisme), raciaux ou nationaux (le mondialisme actuel) ─ auront disparu (cf. George Steiner, Lévinas, J. Kaplan) au profit de l’Empire global.
Voilà ce que sont les “Espérances planétariennes” : c’est cette tension permanente qui conduit à agir et à militer continuellement pour édifier un monde sans frontière et hâter l’arrivée du Messie.
[5] La même méthodologie est poursuivie par les islamistes (frères siamois des mondialistes sionistes). Leur projet mondialiste s’appelle le Califat qui devrait couvrir tout le monde musulman. La création du califat doit passer par la destruction des états nations. Le sionisme et l’impérialisme occidental ont été prompts à leur venir en aide, et on a eu ce qu’on appelle le Printemps Arabe. Ainsi furent détruits les états nation de Tunisie, de Libye, du Soudan et d’Égypte, et les mafias islamistes ont été installées au pouvoir. Ces coups d’état ont été précédés par la destruction de l’Irak et son occupation par les judéo-américains. Grâce à leur pugnacité et leur sens patriotique, l’Algérie et la Syrie continent à vaillamment résister. En ce moment, l’Algérie est la cible préférée des médias sionistes, dont la quasi-totalité des médias français. Ces médias sont furieux de l’échec de leur subversion dénommée Hirak, qui n’est que la continuation du sinistre Printemps Arabe et de la misère et la sécurité qu’il a engendrées.
[7] Contrairement à ce que prétend l’auteur de cet article, Trump a été tout aussi proche d’Epstein que Bill Clinton :  
[8] L’auteur montre ici son islamophobie et son lepénisme déclaré. Il oublie que la majorité du monde musulman est sous domination occidentale (tous les royaumes et émirats sont des chasses gardées occidentales). Il préconise de diriger les forces juives (de droite et de gauche) contre les pays musulmans (y compris les alliés de l’occident), et  contre  la Chine. Il se déclare ouvertement impérialiste, sans vergogne.
L’islamophobie en France : une si vieille histoire
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ANNEXE :La Trilatérale
La commission trilatérale est think-tank mondialiste rassemblant certaines grandes puissances occidentales.
Il faut connaître un peu le co-créateur de la Trilatérale pour constater qu’il n’y a pas de hasard. Celui-ci est en effet le chef d’une puissante secte maçonnique internationale exclusivement juive.
« Cette organisation secrète fut créée en juin 1972 par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski, notamment parce que les organisations bien établies, telles que les Nations unies, n’allaient pas assez vite pour mettre en place le « Gouvernement mondial unique ». Cette organisation élitaire a pour but de réunir dans un seul pool les puissances de pointe des géants de l’industrie et de l’économie, c’est-à-dire des nations trilatérales – États-Unis, Japon et Europe de l’Ouest – et elle vise à créer, une fois pour toutes, le « Nouvel Ordre mondial ». Cette organisation permet à l’élite venant de diverses branches de la franc-maçonnerie de se rencontrer à une échelle mondiale pour collaborer à un travail secret ; elle doit aussi élargir l’influence politique des « Bilderberger ». La plupart des membres européens avaient des contacts avec les Rockefeller pendant des années. Cette organisation se compose d’environ 200 membres qui, contrairement aux Bilderberger, sont permanents.
La « Commission trilatérale » contrôle avec les membres du CFR toute l’économie des Etats-Unis, la politique, l’appareil militaire, le pétrole, l’énergie etc. Ses membres sont, entre autres, des patrons de konzerns, des banquiers, des agents immobiliers, des économistes, des politologues, des avocats, des éditeurs, des dirigeants syndicalistes, des présidents de fondations et des éditorialistes.
Hannibal GENSÉRIC

6 commentaires:

  1. Les juifs par ci ,les juifs par là le tout mâtiné de sionisme, je me suis toujours posé la question : pourquoi votre blog "SI INSTRUCTIF" n'est toujours pas mis à l'index quand on connaît aujourd’hui le poids de la censure!!!!

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  2. 1) la plupart des articles sur les juifs sont écrits par des juifs ! Shamir, Atzmon, etc.
    2) essayez de partager sur Facebook mes publications, et vous verrez la censure. la plupart des moteurs de recherche le placent "caché." à tel point que le nombre de lecteurs par jour est passé de 13000 en moyenne à la moitié, et la censure est de plus en plus sévère. La liberté de la presse et d'opinion est plutôt théorique. Comme beaucoup de gens, il vaut mieux migrer sur VK, sur lequel la liberté est garantie.

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    1. J'apprécie vos articles et votre engagement.
      En outre les recensions sont toujours enrichissantes.
      numidia-liberum un site web qui mériterait d'être cité plus souvent.

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  3. - Entre (( & )) : commentaires personnels -

    Il ne s'agit pas des Juifs, en fait, mais des Lévites. Ce clan a toujours contrôlé les Juifs, et l’on peut douter qu’ils en faisaient/en font partie puisque ce sont eux qui sont (auto)désignés par “Dieu” pour recevoir et faire appliquer les “lois divines”. Ce sont les Lévites qui indiquent aux Juifs leurs ennemis, leurs droits et leurs devoirs, mais eux-mêmes n’y sont pas contraints. Par exemple, leurs enfants mâles n’étaient pas circoncis à l’âge obligatoire comme les enfants des Juifs.
    (( S’ils l’étaient par la suite et s’ils le sont aujourd’hui, je l’ignore )).

    Lorsque, il y a longtemps, le Peuple Juif se déplaçaient, le clan des Lévites étaient toujours au-milieu du campement. C’est eux qui désignaient leurs places aux autres clans, ainsi que l’endroit où devaient se tenir leurs gardes. Tous devait protéger les tentes lévites.

    Les Lévites ne vont pas à la guerre, ils y envoient les autres.

    Les Juifs de base sont tenus de donner 10% de leurs revenus (la dîme) au clan Lévite. Et les Lévites ont le droit (( “divin”, cela va sans dire )) de percevoir également la dîme sur toutes les offrandes faites au Temple. Ils donnent eux-mêmes leur dîme sur les offrandes versées au Temple par le Peuple. A part cette petite participation, ils n'ont aucune obligation. Et comme les Lévites ont la charge de la gestion des offrandes, leur petite participation leur revient de toute façon.

    Ils ont ainsi accumulé depuis des millénaires des fortunes absolument gigantesques, confiées à des banques juives partout dans le monde, qui les font prospérer et multiplier. Les grands prêtres utilisent une partie de ces fortunes pour mener à bien leurs entreprises de démolition et d'asservissement de l'Humanité. Ils se servent aussi et surtout, pour ce faire, de leurs antiques pouvoirs occultes, pouvoirs qu’ils ne partagent pas avec leur Peuple et qu’ils ont perfectionnés au cours des siècles.

    (( J’ouvre ici une parenthèse que j’estime importante: personne n’est plus puissant que l’Infini Créateur. Et comme Il nous a donné Sa Lumière, Son Intelligence, Son Amour, Sa Force et Ses Pouvoirs, nous sommes très puissant(e)s aussi, nous autres, Humain(e)s de la Terre - même si nous l’avons oublié. ))

    Les grands Prêtres ont donc créé les religions pour nous séparer, nous monter les uns contre les autres et nous culpabiliser. Ces pouvoirs occultes & moyens financiers leur ont permis d’influencer l’Humanité pour la mener à sa perte. (( Hollywood et ses séries morbides, le satanisme quotidien, les théories du genre, le féminisme et tous les trucs en ismes, ce sont eux. La destruction de la Famille et de la Terre, la pornographie et tout ce qui souille l’âme, ce sont eux.. ))

    Depuis des temps immémoriaux, les grands prêtres succèdent aux grands prêtres, toujours issus du clan Lévite, car seule cette caste a le “droit divin” de régner sur la plèbe qu’ils envoient au massacre et sur laquelle, surtout, ils font porter depuis toujours le poids des malversations qu’ils concoctent & font exécuter de derrière l’épais rideau de l’anonymat, car c’est ainsi que règnent les lâches & cruels dits-“puissants” de ce monde.

    Une partie de ceci est décrit dans l’Ancien Testament, ainsi que dans le Livre-7 de la série “Les Cèdres qui Tintent”.
    Je recommande chaudement la lecture de ces livres sur Anastasia, l’ermite de la taïga de Sibérie.
    Auteur Vladimir Mégré, Editions Trédaniel (qui persiste à dire que ce sont “des romans", alors que ce n’en sont pas).

    Si les grands prêtres lévites ne sont pas le Deep State en entier, ils en ont certainement le noyau. Les conflits qui font rage ici bas ne sont que le reflet des conflits qui font rage dans l’Ether (ou autres dimensions de la Vie). Le véritable combat est spirituel (occulte). Tant que nous nous laissons avoir par les apparences et manipuler émotionnellement par ces ennemis, nous demeurons de bien piètres guerriers…

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  5. Erratum: "Si les grands prêtres lévites ne sont pas le Deep State en entier, ils en SONT certainement le noyau."
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