Joanne et Jimmy Moriarty travaillaient en Libye au moment de l’invasion :"Nous avons une copie d’un accord entre les soi-disant
rebelles et le Mossad. L’accord stipule qu’Israël fournira des armes et
une formation aux rebelles afin qu’ils s’emparent du pays et qu’en
retour Israël obtiendra d’installer une base militaire dans la zone
libyenne de la Montagne Verte (Djebel Akhdar)."
Nous faisions des affaires en Libye depuis janvier 2007. Nous
fabriquons une enzyme unique qui régénère les puits de pétrole et
nettoie les fosses de boue, débloque les canalisations et les réservoirs
et participe à beaucoup de processus importants de la production
pétrolière. Nous avions réalisé un volume d’activité énorme en Libye de
2007 à 2011 : des contrats pour une valeur totale de 5 milliards de
dollars. Nous avions signé une joint-venture avec le Fonds
d’investissement de la Sécurité sociale de Janzour, près de Tripoli, en
Libye. Nous avions commencé à construire une usine de production pour
répondre à ces contrats pour notre enzyme, lorsque la révolution dite
libyenne a éclaté en février 2011.
Le peuple libyen n’était en aucune façon un peuple d'extrémistes musulmans.
Kadhafi avait condamné les déclarations de l’Ayatollah Khomeni parlant
de tuer les infidèles. A cause de cela, une fatwa avait été prononcée
contre lui par les extrémistes musulmans radicaux depuis plus de 20 ans.
Toutes les religions du livre étaient autorisées en Libye.
Les
femmes avaient été émancipées dans les années 1970 par Kadhafi. Aucun
vêtement spécial ne leur était nécessaire et toutes les femmes étaient
très instruites si elles choisissaient de l’être. Elles étaient
médecins, avocates, ministres, chefs d’entreprise, ou tout simplement
des femmes au foyer, ce qu’elles décidaient. La Libye n’utilisait
qu’environ la moitié de tous les revenus du pétrole qu’elle engrangeait
et le pays partageait ces recettes avec ses 5,5 millions d’habitants.
Tous les soins médicaux étaient gratuits. Si vous ne pouviez pas obtenir
les soins dont vous aviez besoin en Libye, alors vous pouviez allersuivre un traitement à l’étranger, accompagné d’un membre de la
famille et tous les coûts et dépenses étaient entièrement payés.
L’enseignement était gratuit et si vous vouliez aller à l’étranger
intégrer une autre université, cela était payé en totalité par une
allocation. Lorsqu’un couple libyen se mariait il recevait une dotation
de 46,000$ du gouvernement pour commencer sa vie. Sa première maison, un
230 mètres carré, lui coûtait 10% de son salaire pendant 20 ans avant
de lui appartenir pour de bon. Le prix de l’essence était de 44 cents le
gallon (approximativement 4 litres), tous les services publics étaient
gratuits. Si vous aviez faim et n’aviez pas d’argent, il y avait
d’énormes réserves de nourriture où vous pouviez obtenir du riz, du
lait, du fromage, de la farine et de l’argent pour acheter de la viande.
Le salaire moyen en Libye était le plus élevé d’Afrique, supérieur à
celui de la Chine ou de l’Inde, à 15,800$ par an. Si vous aviez fait des
études et ne parveniez pas à trouver un travail, vous receviez ce
revenu jusqu’à ce que vous ayez obtenu un emploi.
Le peuple libyen étaient heureux, il n’y avait pas de taxe, seules
les entreprises s’acquittaient d’une taxe mais elle était minime. Le
gouvernement partageait la richesse de la Libye avec son peuple, il
n’avait pas besoin de taxer les gens pour financer l’État. Il n’y avait
aucune raison pour qu’une révolution éclate, même s’il y avait quelques
islamistes radicaux mécontents qui avaient en vain tenté de faire
appliquer la charia et l’islam radical en Libye, car ils ne
représentaient environ que 3 à 5% de la population. Ce sont l’OTAN et les Etats-Unis qui ont soutenu ces gens pour qu’ils s’emparent de la
Libye.
LES "CRIMES" DE KADHAFI
En mai 2011, nous sommes allés à Tripoli pour participer à une
commission d’enquête organisée par une ONG. Nous avons passé beaucoup de
temps avec les tribus de la Libye à apprendre les vérités de la Libye
et de son gouvernement. Nous avons également été témoins de grands
crimes de guerre commis par l’OTAN sur des personnes innocentes. Parce
qu’il n’y avait pas de soutien populaire pour cette prétendue
révolution, il était devenu nécessaire pour l’OTAN, les Etats-Unis, le
Royaume-Uni, la France, l’ONU, le Qatar et Israël de canaliser des
milliers de mercenaires d’Al-Qaïda en Libye. Nous avons été témoins des
hordes de terroristes, qui étaient armés, financés et entraînés par les
groupes susmentionnés. Nous avons une copie d’un accord entre les
prétendus rebelles et le Mossad. L’accord précise qu’Israël devait
fournir des armes et une formation aux rebelles, jusqu’à ce qu’ils
prennent le contrôle du pays et qu’en retour Israël obtiendrait
l’implantation d’une base militaire dans la région libyenne de la
Montagne Verte.
La guerre contre la Libye avait été planifiée depuis longtemps.
Dennis Kucinich détient des documents montrant qu’il y avait des
exercices militaires en Méditerranée de prévu entre les français,
britanniques et américains contre une nation d’Afrique du Nord riche en
pétrole dotée d’un dictateur mythique. Ils devaient débuter le 21
février. La guerre a effectivement commencé le 17 février.
La
principale raison de la destruction de la Libye était le projet de
devise adossée à l’or pour le continent africain, appelé le Dinar (1).
Kadhafi avait planifié la création d’une Banque Africaine qui aurait
conduit l’Afrique à se libérer du joug de la dette du papier monnaie et
des impérialistes qui contrôlent les pays pauvres et leurs ressources.
Cette monnaie-or aurait détruit les banques-papiers dont l’argent
n’est soutenu par rien. Ces banques de papier, dont la FED et l’Euro
détenus par le groupe Rothschild auraient été détruits. Pour cette
raison, Kadhafi devait non seulement être destitué du pouvoir, mais il
devait aussi mourir. S’il était parti en exil, sa bouche aurait encore
parlé.
La deuxième raison de la guerre en Libye a été l’AFRICOM, le contrôle
militaire américain de l’Afrique. La Libye était le pays le plus
puissant d’Afrique et refusait de laisser les Etats-Unis exercer un
contrôle militaire sur le pays.
La troisième raison, était l’action en justice qui avait été engagée
par Kadhafi (Libye) contre toutes les nations d’Europe occidentale, pour
tous les traités rompus et toutes les atrocités commises en Afrique au
cours des centaines d’années par les occidentaux et la perte de revenus
causée par l’embargo contre la Libye pendant plus de 30 ans. Il convient
de noter que la Libye n’était pas coupable de l’attentat de Lockerbie,
comme l’a prouvé un transfuge de la CIA. Ce recours en justice se
montait de à plus de 7 trilliard de dollars et il reposait sur des bases
juridiques tangibles. L’Europe de l’Ouest ne pouvait guère se permettre
ce genre de dette, alors ils ont joyeusement pris part à la destruction
de la nation souveraine de la Libye.
CE DONT NOUS AVONS ÉTÉ TÉMOINS
Le 21 août, les membres dirigeant de l’OTAN ont décidé qu’ils avaient
assez attendu pour que le peuple libyen se range du côté de leur coup
d’état, alors ils ont résolu de prendre Tripoli de force. Nous
séjournions dans un grand hôtel près du port et nous avons vu les
hélicoptères Apache de l’OTAN faucher des innocents dans les rues. Au
cours de la première heure de la prise de contrôle de Tripoli par
l’OTAN, 1300 personnes ont été tuées dans les rues et 5000 blessées.
L’OTAN a également organisé des raids de bombardement, utilisé de gros
canons montés sur de petites camionnettes. Les bombardements et les
meurtres ont continué toute la nuit et pendant les trois nuits
suivantes.
Puis des cargos pleins de rebelles d’Al-Qaïda se sont amarrés dans le
port de Tripoli en provenance de Benghazi, puis se sont emparés des
routes autour de Tripoli. Tous les gens étaient barbus et portaient des
AK-47. A mesure qu’ils faisaient des rondes autour de Tripoli dans leurs
caravanes, ils ont commencé à mettre en place des points de contrôle
environ tous les 500 mètres. Ils ont pillé tous les magasins et toutes
les maisons qui se trouvaient sur leur chemin, ils ont braqué chaque
véhicule et ont volé tout ce qu’ils voulaient. Ils se sont emparés des
hôtels et mis en place des centres de torture…
Nous n’avons pas pu trouver de navire pour prendre la fuite. Après
quelques heures passées à longer la côte, il faisait déjà nuit. Des
coups de feu retentissaient de partout, des types barbus d’Al-Qaïda
parcouraient les rues. Nous ne le savions pas, mais les rebelles avaient
tiré sur le navire et il s’était retiré à 3 miles en Méditerranée.
Notre dernier trajet pour nous rendre à la jetée nous a jeté dans la
gueule du loup.
Nous avons été soudainement entourés par un groupe de petites
camionnettes chargées de membres d’Al-Qaïda. Leurs armes pointées sur
nous, ils nous ont dit : "votre jeu est terminé". Ils nous ont emmenés
sous la menace dans leur centre de torture situé à l’Hôtel Radisson. Ils
ont pris toutes nos affaires et nos passeports. Ils nous ont interrogés
et filmés à l’aide d’une équipe de cinéma britannique. Nous pouvions
entendre les hommes en train d’être torturés, mais nous ne pouvions rien
faire.
Finalement, après plusieurs heures le jour était levé, ils nous ont
dit que nous allions être autorisés à partir. Juste avant cela, un gros
Cheikh avec une longue barbe fit son apparition pour murmurer quelque
chose en arabe à notre sujet. Le chauffeur de notre van avait été
remplacé par un homme de l’hôtel que nous connaissions et nous lui avons
dit que nous voulions rejoindre le bateau de sauvetage maintenant, il
affirma que ce van devait rentrer à l’hôtel, nous avons discuté avec
lui, mais il nous a pris à part pour nous expliquer : «vous n’avez pas
compris que le Cheik a dit : "quand ils se rendront au navire de
sauvetage, tuez-les, découpez-les et brûlez les corps puis faites croire
qu’il s’agit de Kadhafi." Nous avons alors décidé de retourner à
l’hôtel, nous avons dû payer la totalité de notre dernier argent à des
mercenaires pour qu’ils nous laissent partir. Ils étaient payés 2500$
pour chaque personne tuée et 1000$ pour brûler les corps. Ils prirent
tout notre argent. Nous savions que nous étions sur leur liste et nous
savions pourquoi, un avocat américain, un agent double travaillant pour
le Hesbollah avait mis tous nos noms sur une liste et la leur avait fait
parvenir.
[Leur lien avec le président Mauritanien a permis leur libération.]
SUITES
Après que nous soyons rentrés au Texas, Jimmy fut appréhendé par le
FBI à l’aéroport d’Houston. J’ai été autorisée à transiter et j’étais en
possession de 200 Go de preuves, interviews, vidéos, photos,
témoignages, etc. Il a été interrogé pendant 3 heures, nous devions plus
tard apprendre que nous étions devenus à ce moment-là une cible de
notre gouvernement. Notre crime était d’avoir été témoins des crimes de
guerre et des génocides qui ont été commis en Libye par le gang de
l’OTAN. Comme tous les individus pris pour cible, toutes nos tentatives
pour obtenir un emploi rémunéré ou redémarrer notre activité qui avait
été détruite en Libye, furent anéanties.
Après que l’OTAN ait livré la Libye entre les mains d’Al-Qaïda, de
nombreux Libyens furent emprisonnés, torturés et tués. Beaucoup d’entre
eux durent partir pour survivre. Il y en a maintenant 2 millions en
exil. Nous sommes très proches des tribus de la Libye, nous parlons avec
les chefs de tribus en exil maintenant presque tous les jours. Ils nous
ont désignés comme leurs porte-parole officiels. Nous avons tenté de le
faire connaître à notre Congrès qu’ils avaient été complètement trompés
en Libye et que nous avions littéralement livré la Libye, un pays
musulman pacifique, à Al-Qaïda. Mais personne n’était intéressé.
Les chefs tribaux ont commencé à passer des renseignements sur le
mouvement interne d’Al-Qaïda en Libye, nous avons commencé à transmettre
ces informations au Dr Jerome Corsi, qui était plus que disposé à
rapporter la vérité. Nous avons ensuite été contactés par les services
secrets US (4 divisions différentes). Nous avons eu 3 divisions
différentes du renseignement américain dans notre maison, recueillant
les éléments de nos dirigeants tribaux. Mais nous avons découvert qu’ils
n’avaient pas l’intention de faire quoi que ce soit avec ces données et
qu’elles étaient utilisées pour avertir Al-Qaïda de ne pas cesser leur
progression, donc nous nous sommes arrêtés de transmettre les
informations.
Un des agents de renseignement était une dame ; elle nous a appelés
après avoir quitté sa fonction et nous déclara que si jamais nous voulions rester en
vie nous devions nous taire à propos de la Libye et qu’ils (le
gouvernement) avaient perpétré une attaque "soft" sur nous (en ruinant
notre vie et nos finances) et que nous avions été chanceux, car ils
auraient pu choisir d’opérer une attaque "terminale" sur nous.
Nous avons été littéralement détruits, mais nous avons décidé de
l’ouvrir et de ne pas nous taire. Nous réalisons que la seule façon de
nous protéger est de diffuser notre histoire auprès du plus grand nombre
de gens possible. Nous serons sans-abri le mois prochain, car nous
n’avons plus de biens à vendre et ne pouvons plus payer nos dépenses.
Nous souhaitons commencer à donner des présentations et partager notre
histoire, nous espérons trouver des gens qui aimeraient embaucher deux
personnes productives, intelligentes et talentueuses. Mais, nous
n’allons pas cesser de raconter notre histoire.
Ajoutée le 30 juin 2013
NATO's 60,000 bombing raids over
Libya destroyed that beautiful country and took the freedom of the Libya
people and put it in the hands of Al Qaeda leaving half a million dead
and 2 million in exile. The 3 million left in Libya now live in terror
with no security. Please donate to help save Libya and its people at
www.aitnv.com
Joanne et Jimmy Moriarty
(1) La monnaie occidentale toucha le fond lorsque les
Etats-Unis déconnectèrent le dollar de l’or le 15 août 1971. Dès lors,
la totalité du système monétaire et de paiements mondiaux reposa sur un
"étalon" de papier-monnaie pour les paiements au comptant et un beaucoup
plus vaste système de crédit dépourvu de contre-valeur apparente. C’est
ce dont les Musulmans se sont rendu compte. Le système hawala est ce
qu’ils offrent comme alternative.
Ce que voulait Kadhafi, c’était un accrochage au dinar-or comme
moyen de règlement final non seulement du pétrole, mais aussi de toutes les
autres marchandises. Dans les régions musulmanes de
l’Asie du Sud-Est, il existait, à l'époque du projet de Kadhafi, un mouvement fort en
faveur du rétablissement du dinar-or qui faisait la fierté de l’ancien
système commercial de presque tout le monde musulman. En ce moment-ci, des années après la mort du Guide libyen, la Russie et la Chine voudraient rétablir l'étalon-or comme base des paiements en devises. Les Américains en ont horreur : cela mettrait en cause leur planche à billets qui fonctionne à toute vitesse et inonde le Monde.
A noter aussi que Hugo Chavez , avant son assassinat par un "cancer suspect", voulait rapatrier au Venezuela les 11 milliards de réserves d’or qui se trouvaient dans des banques américaines et européennes, craignant sans doute de subir le même sort que Kadhafi. Il n'en a pas eu l'occasion : sa mort a été tout à fait opportune pour l'Occident et pour les banquiers juifs qui le contrôlent.
L’oeuvre de Kadhafi continue, le Fonds monétaire africain est né !
Le 23ème Sommet de l’Union Africaine
(UA) tenu à Malabo vient d’adopter les statuts du Fonds monétaire
africain (FMA), une institution financière panafricaine dotée d’un
capital initial de 22,64 milliards de dollars et ayant pour mission de
promouvoir le développement économique du continent.
Le fonds, dont la mise en place est prévue par l’acte constitutif de l’UA adopté en 2000 à Syrte en Libye,
a pour vocation de contribuer à la stabilité économique et à la gestion
crises financières en Afrique, en favorisant la croissance
macroéconomique et le développement du commerce intra-régional.
Le
capital du fonds sera mobilisé auprès des Etats africains en fonction
de plusieurs critères, dont notamment la taille de leurs économies et
leurs réserves en devises.
L’Afrique
du Sud devrait être le plus gros contributeur au capital du fonds, qui
sera basé à Yaoundé, au Cameroun, avec 8,05% des parts, ce qui
représente une contribution de près de 1 milliard de dollars, suivie par
le Nigeria (7,94%, ou 899 millions de dollars), l’Egypte (6,12%/ 693
millions de dollars) et l’Algérie (4,59%/ 520 millions de dollars).
Avec Kadhafi, la Libye devait être le plus gros contributeur à ce fonds, mais avec l'OTAN, Israël et la France (continuatrice de la politique criminelle de Sarko-Bismuth-BHL) la Libye est devenue, comme l'Irak, le plus gros contributeur au terrorisme international.
Hanniabl GENSERIC