«Les réalités d’aujourd’hui sont les rêves d’hier, et les rêves d’aujourd’hui sont les réalités de demain.»
XIIIe- XIVe siècle
Ibn Taymiyya (1263-1328), Exégète musulman, référence des Frères Musulmans
The Religious and Moral Doctrine of Jihad (La doctrine morale et religieuse du jihad). Texte reproduit par Rudolph Peters, Jihad in Classical and Modern Islam, Princeton, Marcus Wiener, 2008, p. 44 - Google Livres]
Tariq Ramadan qualifie la contribution doctrinale d'Ibn Taymiyya à l'islam de «riche et importante» dans son livre Radical Reform (New York, Oxford University Press, 2009, p. 66).
Ibn Khaldoun (1332-1406) :
«Dans l'islamisme, la guerre contre les
infidèles est d'obligation divine, parce que cette religion s'adresse à
tous les hommes et qu'ils doivent l'embrasser de bon gré ou de force. On
a donc établi chez les musulmans la souveraineté spirituelle et la
souveraineté temporelle, afin que ces deux pouvoirs (religieux et
politique) s'emploient simultanément dans ce double but. Les autres
religions ne s'adressent pas à la totalité des hommes; aussi
n'imposent-elles pas le devoir de faire la guerre aux infidèles; elles
permettent seulement de combattre pour (leur) propre défense. Pour cette
raison, les chefs de ces religions ne s'occupent en rien de
l'administration politique.»
Les prolégomènes, Partie I, Paris, Imprimerie impériale, 1863, p. 469 – Google Livres
Tariq Ramadan qualifie l'apport intellectuel d'Ibn Khaldoun de
«décisif» non seulement à l'islam mais à l'Europe et à l'Occident en
général (What I believe, New York, Oxford University Press, 2010, pp. 83-84).Fin des années 1930
Hassan al-Banna (1906-1949), Fondateur des Frères Musulmans
«Il est obligatoire pour nous
(musulmans) de se battre contre eux (les infidèles) après leur avoir
transmis l'invitation (d'adhérer à l'islam) et ce, même s'ils ne se
battent pas contre nous.»
On Jihad. Ce document est l’une des cinq brochures d’al-Banna traduites de l’arabe vers l’anglais par Charles Wendell : Five Tracts, Berkeley, University of California Press, 1978, p. 147.
Syed Maududi (1903-1979), Fondateur du parti islamiste Jamaat-e-Islami (Pakistan)
«L'islam cherche à détruire
tous les états et les gouvernements opposés à l'idéologie et au
programme de l'islam où qu'ils soient sur terre. (...) Le but de l'islam
est d'instaurer un état fondé sur son propre programme et sa propre
idéologie. (...) L'objectif du jihad islamique consiste à éliminer les
systèmes non-islamiques et à les remplacer par un système islamique de
gouvernement. L'islam n'entend pas limiter cette révolution à un seul
état ou à quelques pays; le but de l'islam c'est de provoquer une
révolution universelle.»
Discours à Lahore – Jihad in Islam, pp. 6 et 22
Dans son livre Auspices of the Ultimate Victory (Les signes annonciateurs de la victoire finale) (section Yesterday versus Today),
le guide spirituel des Frères Musulmans Youssef Qaradawi présente Syed
Maududi (Mawdudi) comme l’un des principaux responsables du renouveau
islamique du XXe siècle avec Hassan al-Banna et Sayyid Qutb.
Quant à Tariq Ramadan, il présente Maududi comme l'un des principaux
représentants du courant dit «réformiste salafiste» de l’islam auquel il
appartient dans son livre Western Muslims and the Future of Islam (New York, Oxford University Press, 2004, p. 26).
1964
Sayyid Qutb (1906-1966), Idéologue des Frères Musulmans
«Quant à ceux qui tentent de
défendre le concept du jihad islamique en l’interprétant de façon
restrictive comme une guerre défensive et qui font des recherches pour
prouver que les batailles menées au nom du jihad islamique furent toutes
pour la défense de la patrie de l’islam contre l’agression de
puissances voisines, ils comprennent mal la nature de l’islam et de son
but premier. Une telle conception du jihad n’est rien sinon que le
produit d’un esprit défait par les présentes conditions difficiles et
par les attaques des orientalistes perfides contre le jihad islamique.
(…) Il serait naïf d’imaginer qu’un appel visant à libérer l’humanité de
la terre entière soit limité à des sermons et à des discours.»
Milestones (Ma'alim fi al-Tariq – Les bornes sur la route), Damascus, The Holy Koran Publishing House, 1978, pp. 112-113
Dans son livre Auspices of the Ultimate Victory (Les signes annonciateurs de la victoire finale) (section Yesterday versus Today),
le guide spirituel des Frères Musulmans Youssef Qaradawi présente
Sayyid Qutb comme le père de la théologie musulmane de la libération et
comme l’un des principaux responsables du renouveau islamique du XXe siècle avec Hassan al-Banna et Syed Maududi.
Wikipedia anglais : Ma'alim fi al-Tariq
Août 1975
Jaafar Sheikh Idris (1931- ), Leader islamiste soudanais
«Le but du mouvement
islamique est de provoquer dans le monde l’avènement d’une nouvelle
société basée complètement sur les enseignements de l’islam. Une telle
société fera tout en son pouvoir pour appliquer ces principes dans son
gouvernement, dans ses organisations politiques, économiques et
sociales, dans ses relations avec les autres états, dans son système
d’éducation, dans les valeurs morales qu’elle promeut et dans tous les
autres aspects de la vie.»
«Notre effort organisé et graduel devant mener à l’émergence d’une telle société constitue le processus d’islamisation.» (Partie 1)
«(…) Si notre but ultime est de constituer une
communauté qui nous soit propre, alors l’embryon de cette communauté
doit être mis en place au sein même de la communauté que nous désirons
changer. Seulement de cette façon pourrons-nous faire face aux défis que
présente la communauté à laquelle nous sommes opposés.» (Partie 8)
«(…) Est-ce que ça signifie que (les musulmans) sont certains d’atteindre leur but?»
«(…) Leur succès dépendra du rapport qui existe
entre le nombre de musulmans qui sont sincères et le nombre de
personnes qui leur sont opposées.»
«(…) Même si le petit groupe de musulmans
sincères ne réussit pas à remplacer de plus grands groupes d’infidèles,
il les fera trébucher tout au moins. Ce faisant, il aura réussi à
diminuer la quantité de mal dans le monde et aura donné au bien une
autre chance de prospérer.» (Partie 9)
The Process of Islamization (Le processus d’islamisation) – Discours présenté au 13e congrès de la Muslim Students Association (MSA) à l’Université de Toledo (Ohio)
La Muslim Students Association (MSA) constitue l’une des principales
courroies de transmission des Frères Musulmans en Amérique du Nord.
Jaafar Sheikh Idris : Site internet (anglais)
Investigative Project : Muslim Students Association – Dossier
Discover the Networks : Muslim Students Association
Investigative Project : Muslim Students Association – Dossier
Discover the Networks : Muslim Students Association
1 décembre 1982
Frères Musulmans , (auteur spécifique inconnu)Le Projet, un document saisi par la police suisse en 2001 dans la villa du banquier islamiste Youssef Nada, synthétise les ambitions politiques des Frères Musulmans et la méthode par laquelle ils comptent établir «le règne d’Allah sur terre». Le cinquième point du document prône la pénétration des institutions occidentales :
«S’employer à établir l’État islamique,
parallèlement à des efforts progressifs visant à maîtriser les centres
de pouvoir locaux par le biais du travail institutionnel.» «(…) Canaliser la pensée, l’éducation et le travail afin d’établir un pouvoir islamique sur terre.»
«(…) Préparer une étude scientifique sur la possibilité d’établir le
règne d’Allah partout dans le monde selon des priorités établies.» «Étudier les centres de pouvoir locaux et mondiaux, et les possibilités de les placer sous influence.» «(…) Œuvrer dans diverses institutions influentes et les utiliser au service de l’islam.»
Le Projet – Vers une stratégie mondiale pour la politique islamique
Document reproduit en annexe de La conquête de l’Occident (Sylvain Besson, Paris, Seuil, 2005, pp. 191-205)
Document reproduit en annexe de La conquête de l’Occident (Sylvain Besson, Paris, Seuil, 2005, pp. 191-205)
1985
Muhammad Taqi-ud-Din al-Hilali (1893-1987) et Muhammad Muhsin Khan (1927- )
«Le jihad, le saint combat,
pour la cause d’Allah avec des effectifs complets et de l’armement jouit
d’un statut de la plus haute importance dans l’islam ; il en constitue
l’un des piliers. C’est par le jihad que l’islam est établi, que la
parole d’Allah est amenée à dominer (…) et que sa religion est
propagée.»
The Noble Qur’an, Riyadh, Darussalam Publishers, 1985, p. 50
Hilali et Khan sont les traducteurs d’un Coran arabe-anglais endossé
par le ministère des Affaires islamiques d’Arabie saoudite distribué à
travers le monde anglophone. Ils ont ajouté une définition du jihad pour
préciser le sens du verset 2:190.
Dans son livre Auspices of the Ultimate Victory of Islam
(Les signes annonciateurs de la victoire finale de l'islam), le guide
spirituel des Frères Musulmans, Youssef Qaradawi, exprime sa gratitude
envers l'Arabie saoudite pour avoir distribué gratuitement des millions
de copies de ce Coran à travers le monde «dans des traductions anglaises
et françaises exemplaires» à partir de son centre à Médine.
1995
Youssef Qaradawi (1926- ), Guide spirituel des Frères Musulmans, Maître à penser de Rached Ghannouchi
«Ce qu'il nous reste à accomplir donc, c'est (...) la deuxième partie de la prophétie. La ville de Hiraq (qui devint Constantinople puis Istanbul) sera conquise en premier (1453),
donc ce qu'il reste à conquérir c'est Rome. Cela signifie que l'islam
reviendra en Europe pour la troisième fois après en avoir été expulsé à
deux reprises. La conquête par le prosélytisme, voilà ce que nous
espérons. Nous allons conquérir l'Europe, nous allons conquérir
l'Amérique! Non pas par l'épée mais par le prosélytisme.»
Discours prononcé lors d’une conférence organisée par la Muslim Arab Youth Association (MAYA) à Toledo (Ohio) – Archivé sur Investigative Project
1997
Recep Tayyip Erdogan (1954- ), Premier ministre turc, l'archétype du "musulman modéré" que les Occidentaux veulent imposer comme exmple pour la Tunisie.
«Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats.»
Recep Erdogan a récité ce poème en 1997 alors qu’il était maire d’Istanbul.
18 juin 1999
Fethullah Gulen (1941?- ), chef islamiste turc, autre "islamiste modéré".
«Vous devez remonter dans les
artères du système sans que personne ne s’aperçoive de votre existence,
jusqu’à ce que vous atteigniez tous les centres du pouvoir. (…) Jusqu’à
ce que les conditions soient réunies, (les militants) doivent continuer
comme ça. S’ils font quelque chose prématurément, le monde écrasera nos
têtes et les musulmans souffriront partout, comme ce fut le cas lors
des tragédies survenues en Algérie, (en Syrie) en 1982 (et) comme ça se
reproduit à chaque année en Égypte. Le temps n’est pas encore venu. Vous
devez attendre le moment où vous serez prêts, où les conditions seront
réunies et jusqu’à ce que nous puissions porter le monde entier sur nos
épaules et l’emporter. (…) Vous devez attendre jusqu’à ce que vous
contrôliez tous les pouvoir de l’État, jusqu’à ce que vous ayez de votre
côté toutes les institutions constitutionnelles de Turquie.»
«Jusqu’à ce que ces conditions soient réunies,
la moindre action serait prématurée. C’est comme si on cassait un œuf
sans attendre quarante jours pour qu’il éclose. Ça équivaudrait à tuer
le poussin à l’intérieur. Le travail qu’il faut faire est (de)
confronter le monde. Maintenant, j’ai exprimé mes sentiments et mes
pensées, devant vous en toute confiance. (…) J’ai confiance en votre
fidélité et en votre discrétion. Je sais que lorsque vous partirez
d’ici, vous saurez disposer des pensées et des sentiments que j’ai
exprimés ici tout comme vous vous débarrasserez de vos cannettes de jus
vides.»
Canal ATV (Turquie)
Archivé sur le Middle East Forum (Winter 2009)
Il existe une proximité idéologique et une collaboration entre
Fethullah Gulen et les Frères Musulmans. Le site "On Islam" mis sur pied
par des collaborateurs du guide spirituel des Frères Musulmans, Youssef
Qaradawi, reproduit plusieurs articles de Gulen et le site de Gulen accrédite Qaradawi.
2002
Youssef Qaradawi (1926- ), Guide spirituel des Frères Musulmans
(Traduction PdeB) «L'islam va retourner en
Europe comme un conquérant et un vainqueur après en avoir été expulsé à
deux reprises, une fois au sud en Andalousie (Espagne – 1492) et une
seconde fois à l'est quand il frappa à plusieurs reprises aux portes
d'Athènes (1830). (...) Cette fois-ci, je maintiens que la conquête ne
se fera pas par l'épée mais grâce au prosélytisme et à l'idéologie.»
Islamonline.net – Archivé sur MEMRI
8 septembre 2007
Muhammad Taqi Usmani (1943- ), Ex-juge à la Cour de charia du Pakistan et expert en finance islamique associé dans le passé au Dow Jones Islamic Fund
«Les musulmans doivent vivre
pacifiquement dans des pays comme la Grande-Bretagne où ils ont la
liberté de pratiquer leur religion, jusqu’au moment où ils
auront les ressources suffisantes pour s’engager dans le jihad.»
Times (Londres) (archivé sur Jihadwatch)
Dans son livre Islam and Modernism (L’islam et le modernisme),
Usmani reprend la même idée en citant son propre père également un
expert en jurisprudence islamique, Mufti Muhammad Shafi, pour justifier que le jihad durera jusqu’à la fin des temps :
«Le jihad contre les ennemis
de l’islam est obligatoire pour les musulmans jusqu’à ce que le risque
de leur malfaisance et de leur méchanceté ait disparu et que la
domination de l’islam ait été établie sur toutes les autres religions.
Puisque cela surviendra seulement vers la fin des temps, l’ordre de
mener le jihad reste en vigueur jusqu’au dernier jour.»
Islam and Modernism (L’islam et le
modernisme), New Delhi, Adam Publishers & Distributors, 2002, p.
133.
Ingrid Mattson (1963- ), Leader des Frères Musulmans en Amérique du Nord
(Traduction PdeB) «Le califat a été aboli en
1924 quand le dernier empire musulman, celui des Turcs ottomans, a été
transformé en république après sa défaite lors de la Première Guerre
mondiale. Même si, dans les siècles qui ont immédiatement précédé sa
désintégration, le califat a seulement servi à apporter l’ordre et
l’unité au monde musulman, son autorité politique ayant été réduite et
minée avant même la chute des Abbassides en 1253, son symbolisme
demeurait puissant.»
«Le califat n’a absolument pas été oublié.
Oussama ben Laden est l’un de ceux qui, de façon répétée, a prôné son
rétablissement. En cela, il est joint par de nombreuses autres voix dans
le monde musulman qui ne partagent rien d’autres de sa vision de
l’islam.»
Extrait d’une description de l’islam offerte par le Duncan Black Macdonald Center (affilié au Séminaire de Hartford) alors qu’il était dirigé par Ingrid Mattson.
Dans son Manifeste en 50 points, le fondateur des Frères Musulmans,
Hassan al-Banna en appelle également au rétablissement du califat.
Dans son texte Priorities of the Islamic Movement (Les
priorités du mouvement islamique), Youssef Qaradawi décrit le califat
comme un système de leadership qui permet de commander à la nation
musulmane «d’avancer ou d’arrêter, de crier ou de se taire, de tourner à
droite ou de tourner à gauche.»
28 octobre 2011
Mahmoud al-Zahhar (1945- ), Fondateur du Hamas
«Aujourd’hui, nous tenons à
souligner que notre plan ne se limite pas à la libération de la
Palestine. (...) Notre plan vise à guérir tous les maux de la
civilisation occidentale qui ne sait que repousser ou tuer, contrôler ou
détruire, entrer en conflit avec le peuple ou le restreindre.»
«Cette civilisation sera incapable de résister au grand et glorieux islam et à son programme humanitaire.»
(…) «La nation arabe a commencé à récolter les
fruits d’un chaud printemps arabe. Hier, les islamistes l’ont emporté en
Tunisie. Demain, ils triompheront en Égypte, puis en Libye et ce,
jusqu’à ce que l’islam, qui règne en conformité avec les règles du
Coran, prévale sur la planète entière.»
Discours diffusé sur les ondes d’Al-Qouds TV. La vidéo est sous-titrée par MEMRI en anglais et archivée par Jihadwatch.
Les textes qui ont justifié l'assassinat des moines de Tibhirine en Algérie
Le manuel
juridique majeur du sunnisme, Al-Muwatta', de l'imâm Malik Ibn Anas (710-795) -
"synthèse pratique de l'enseignement islamique", enseigne d'assommer les moines chrétiens, de violer les femmes issues
du butin de guerre, de couper la tête des apostats, de partir en expédition
guerrière etc.
Dans le
Livre numéro 21 , le point 18 enseigne de tuer les moines :
« Tu
verras des gens qui se sont rasé le sommet de la tête [en référence à la
tonsure des moines], abats-les en frappant le sommet de leur tête »
L’assassinat des moines de Tibihirine en 1996, n’est donc pas le fait de fous,
mais de personnes appliquant l’islam officiel enseigné au Maghreb, supposé être
l’islam tolérant. À notre connaissance, aucun Mufti malékite maghrébin n’a remis en question ce
texte.
Les
ouvrages d'Ibn Taymiyya (1263-1328), encore lui, ont aussi légalisé le meurtre des moines en
se référent aux propos d'Abu Bakr, premier calife (632-634) de l'islam éminemment
respecté car "bien guidé par dieu" [Rashidûn]. Malik Aït
Aoudia, correspondant de Marianne en Algérie et Séverine Labat apportent les
preuves irréfutables que les sept moines ont bien été assassinés par le Groupe
islamique armé."Celui
qui tue les moines, il se rapproche de Dieu et tous avaient soif de meurtre :
il n’y en avait pas un qui ne voulait pas les égorger tous les sept !"
L’homme qui parle s’appelle Laïd Chabou. Proche lieutenant de Djamel Zitouni,
le chef du Groupe islamique armé (GIA) en cette année 1996, Laïd Chabou était
là, ce 21 mai, quand, dans le maquis de Bougara, ordre fut donné par Zitouni de
tuer les moines français. Les héritiers du GIA s'appellent salafistes, nahdhaouis, ansar as-sharia, aqmi, et tutti quanti. Des tueurs sans foi ni loi. Des assassins.