Les forces armées russes se préparent activement à une opération de franchissement du Dniepr à grande échelle. Des sources fiables confirment le déploiement de pontons et des exercices de coordination au sein du Groupe des forces du Dniepr, laissant présager une manœuvre offensive majeure.
Mais
cela ne s'arrête pas aux ferries et aux pontons. Intelligence, Surveillance
et Reconnaissance révèle un entraînement d'assaut aéroporté mené par la 18e
Armée interarmes. Ces exercices simulent une insertion rapide derrière les
lignes ennemies pour s'emparer d'infrastructures clés, semer le chaos dans les
défenses ukrainiennes et sécuriser l'arrière, le tout avant que les unités
ennemies ne puissent réagir.
Il ne s'agit pas seulement d'une opération tactique, mais d'un
tournant stratégique : une offensive délibérée pour
établir une présence durable sur la rive droite (ouest) du Dniepr. Les
stratèges russes visent à contourner les positions ukrainiennes retranchées, à
forcer un redéploiement de leurs réserves en voie de disparition et à briser
leur structure de commandement surchargée.
Si cette combinaison aéroportée-ponton réussit, ce sera un coup
dévastateur pour la ceinture de défense sud des Forces armées ukrainiennes
(FAU) et ouvrira la voie à Mykolaïv et au-delà, jusqu'à Odessa.
Analyse
La préparation à la traversée du Dniepr marque un changement calculé, passant d'une guerre d'usure à une guerre de manœuvre audacieuse .
La Russie ne met pas seulement à l’épreuve les lignes de l’Ukraine, mais aussi sa cohésion politique et sa détermination occidentale.
L’établissement d’une tête de pont sur la rive droite forcerait Kiev à paniquer et compliquerait la logistique et le récit médiatique de l’OTAN.
Il ne s'agit pas d'un raid d'investigation, mais du premier acte de la prochaine phase majeure du conflit. En cas de succès, le Kremlin aura une fois de plus redessiné la carte, cette fois avec une attaque sur le Dniepr, et peut-être sonnera le glas de la contre-offensive ukrainienne au sud, tant vantée.
Le front ukrainien vient de céder : vidéo
La « pêche » aux drones ukrainiens de l’armée russe
Les troupes russes ont commencé à utiliser une nouvelle technique simple pour abattre gratuitement les drones multirotors utilisés par les forces de Kiev.
Cette technique nécessite un drone intercepteur multirotors équipé d'un simple filin avec des rondelles ou autres petits objets métalliques similaires. L'intercepteur survole le drone ciblé. Naturellement, le filin bloque les hélices du drone à son approche, le projetant au sol.
Des vidéos montrant plusieurs drones ukrainiens interceptés avec succès grâce à cette technique ont été diffusées en ligne le 17 mai et les jours précédents.
Si cette technique semble efficace contre les drones multirotors de reconnaissance et d'attaque, elle ne fonctionnera probablement pas avec les drones multirotors suicides FPV, beaucoup plus rapides.
Pour l'armée russe, la guerre électronique reste la première ligne de défense contre les drones multirotors en général. Néanmoins, l'armée a commencé à expérimenter de nouvelles méthodes pour lutter contre ces drones au cours de l'année écoulée.
Ces derniers mois, les troupes russes ont été aperçues utilisant des drones intercepteurs FPV, des drones d'attaque et même des fusils de précision pour abattre des drones multirotors ukrainiens. De plus, le pays a récemment présenté un pistolet laser portable capable d'abattre ce type de drones.
SouthFront 17 Mai
Odessa représente un objectif majeur , lire tous les articles sur son intérêt pour s’en convaincre.
RépondreSupprimerLes effectifs ukronazis sont majoritairement dans le donbass plus au nord, les russes ont fait un geste diplomatique en Turquie, ont formaté leurs troupes patiemment tout en usant celles otano-kieviennes , que demande le peuple après le 9 mai ?
La prise de Mykolaiev et Odessa raccourcirait le conflit sans aucun doute. Les troupes aéroportées ont une revanche à prendre après le revers cuisant à Kiev en début de svo par manque de soutien.
Et pour ne pas gâcher son plaisir , les anglais seraient boutés hors de France , pardon d’Odessa......!
Différents masters de sites , empêtrés dans leurs convictions , se gaussaient d’une telle hypothèse formulée en son temps dans le cadre d’une prospective à long terme et louaient la patience et la ténacité de Vladimir dans sa guerre d’attrition.
Des erreurs à tous niveaux militaires et politiques , des limogeages , un retrait partiel de Poutine dans la prise de décisions suite à la grogne des militaires se retrouvants avec une bride plus lache sur le cou, etc, etc.....et puis des résultats plus rapides et marquants.
Soit.
Pour le débarquement du 6 juin en Normandie en 1944, une fenêtre de météo acceptable a déterminé cette date, que nous dit la météo sur le Dniepr pour les semaines voire les jours à venir ?
M.S.BLUEBERRY.
Cela aurait du être fait en 2022....passons pudiquement sur la chose......: Qui peut encore croire que l'armée(ou n'importe quelle armée) pourrait réunir tous les moyens humains(au moins 20.000) et matériels à 50/100 kms des zones de franchissement du Dniepr sans que les satellites,drones et écoutes ne les détectent et ce jusqu'à les identifier par nature, équipements, corps d'armée et commandement???? Une fois prépositionnée sur la rive EST du lieu à franchir, TOUTES ces forces seront à portée de tir de l'artillerie (laquelle porte à 40 kms efficace)De millier de de drones donc certains sont reliés par fibre optique sur 20kms.Sans oublier les missiles à courte portée. Il suffirait à Kiev de DÉMOLIR les pontons au fur et mesure pour empêcher le passage. POURTANT cela les Russes devraient le savoir depuis l'affaire de KOURSK, Kiev détruisait les pontons russes l'un après l'autre,sitôt fini aussitôt démoli....: En 2022 le Kremlin pouvait,se devait de franchir le Dniepr au niveau de Tchernobyl,prendre rapidement Kiev et attendre....les négociateurs....
RépondreSupprimerKiev, aucun intérêt seules comptent la côte et Odessa.
RépondreSupprimerLa côte parcequ' il faut en dégager les rosbeefs et leurs bateaux sans pilote et Odessa parce que cela permettra de se rattacher à la transnistrie et de retirer a l'Ukraine son accès à la mer noire.
Cerise sur le gâteau cela met Sandu en difficulté.
Tout le reste est stratégiquement sans intérêt.
parfaitement , objectif : odessa !
SupprimerSi tu lisais avec tes 2 yeux.....Tu aurais compris que prendre Kiev c'était prendre politiquement TOUTE l' UKRAINE et DONC mettre fin à cette guerre en la GAGNANT! Ensuite "négocier" : SINON oui ,la prise d'Odessa par défaut aurait de fait ENCLAVÉE l'Ukraine la rendant sans interet stratégique. D’où la question POURQUOI le Kremlin ne l'a pas fait dès 2022...??? Moi je la connais...et vous?
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