A la bourse du terrorisme international, les Tunisiens sont bien cotés, surtout après coup d’État
américano-islamiste du 14 janvier 2011. Dès la prise du pouvoir par Ghannouchi,
la Tunisie est devenue le premier exportateur du Monde Arabe, non point d’huile
d’olive, de dattes, de phosphate ou de matière grise, mais de djihadistes. La
plupart de ces « guerriers de l’islam » sont des criminels libérés, par
« le gouvernement de la honte », sous l’injonction de Rached
Ghannouchi.
Certains ont été enrôlés dans l’armée des mercenaires wahhabites opérant en Syrie, d’autres ont été recyclés dans les officines d’Ennahdha, et les autres ont disparu dans la nature pour reprendre en toute impunité leurs activités criminelles. Depuis lors, il y a en Tunisie entre 2 et 8 meurtres commis par semaine dont aucun média local ne parle, et qui restent généralement impunis, pour des raisons évidentes. Le plus grand nombre de ces criminels, recrutés pour le djihad, c'est-à-dire pour le terrorisme, sont d’abord envoyés en stage en Libye, pour être ensuite « déployés » selon la demande de l’Axe Washington-Londres-Telaviv. Les terroristes « locaux » sont les Pasdarans d’Ennahdha.
Petite annonce « presque » imaginaire
Ce verset du Coran promet l'Enfer aux assassins et non le Paradis |
Afin de réaliser ses objectifs de coopération inter-islamiste d'une part,
et de réduire le chômage des jeunes d'autre part, la Tunisie recrute des jeunes
djihadistes. Une formation en Tunisie est fournie aux candidats retenus, suivie d'un stage
pratique en Libye. Possibilité de stages aux USA, en Grande Bretagne ou en
Israël. La formation sera axée, pour les filles, sur les techniques du kama-soutra, et pour les garçons, sur les techniques de combat, de viol, d'intimidation, de
ratonnade et d'élimination physique.
Les filles seront affectées aux brigades du Niqah (Djihadiste du sexe) et auraient à "soulager" une dizaine de djihadistes mâles par jour. Une fatwa a été émise par le "cheikh" saoudien Mohamed Al-Arfi: elle autorise la djihadiste du sexe à se marier temporairement avec chaque client pour une durée d'une heures, contre la promesse d'aller au paradis, où elle deviendra une vierge houri. Au cas elles deviennent sidaïques, elles seront infiltrées chez l'ennemi (les nationalistes arabes et les baâssistes syriens) pour les contaminer.
Les garçons pourront être affectés (1) en Tunisie : milices d'Ehhadha (le parti d'Allah), ligues de protection de la révolution (milices islamo-fascistes), escadrons de la mort (unité spéciale dépendant directement d'un grand ministère). (2) à l'étranger : Syrie ou autres pays - à l'exception de la Palestine, d'Israël, de la Grande Bretagne et des USA. Salaire motivant pour les survivants. Vos activités seront libellées halal, et seront agréées par les plus grands savants de l'islam (dont les Wahhabites et Cheikh Ghannouchi). Impunité assurée (en Tunisie). En cas de décès, le Cheikh vous garantit le paradis d'Allah, où vous disposerez de houris éternellement vierges. Un casier judiciaire chargé est un critère prioritaire. Ne pas écrire. Contacter directement la représentation locale d'Ennahdha, la mosquée ou l'imam salafiste les plus proches, qui vous orienteront.
Les garçons pourront être affectés (1) en Tunisie : milices d'Ehhadha (le parti d'Allah), ligues de protection de la révolution (milices islamo-fascistes), escadrons de la mort (unité spéciale dépendant directement d'un grand ministère). (2) à l'étranger : Syrie ou autres pays - à l'exception de la Palestine, d'Israël, de la Grande Bretagne et des USA. Salaire motivant pour les survivants. Vos activités seront libellées halal, et seront agréées par les plus grands savants de l'islam (dont les Wahhabites et Cheikh Ghannouchi). Impunité assurée (en Tunisie). En cas de décès, le Cheikh vous garantit le paradis d'Allah, où vous disposerez de houris éternellement vierges. Un casier judiciaire chargé est un critère prioritaire. Ne pas écrire. Contacter directement la représentation locale d'Ennahdha, la mosquée ou l'imam salafiste les plus proches, qui vous orienteront.
- Que la "niqage" soit avec vous ! - Et avec vous, aussi ! - C'est à mon tour de la niquer maintenant ! |
Voici comment Ennahdha "enrichit" sa liste de "cibles" à éliminer
En ce jour du 10 février 2013, le bureau de Rached Ghannouchi a annoncé sa "décision de lancer des poursuites judiciaires contre
les politiciens et journalistes qui ont proféré des accusations
diffamatoires et mensongères contre le mouvement Ennahdha et son
président, les accusant d'être derrière l'assassinat de Chokri Belaïd". Le même communiqué lance un appel à témoin aux Tunisiens afin de
présenter tout document, enregistrement ou témoignage audio et visuels
présentant ces accusations en vue de les joindre auxdites plaintes. Le communiqué oriente les éventuels témoins aux pages officielles du
parti ainsi que celle de son leader pour y présenter leurs documents et
témoignages.
Ce communiqué veut dire aux Nahdhaouis : aidez-nous à dresser la liste des prochaines "cibles" à éliminer. Les collaborateurs qui se présenteront avec des témoignages seront des candidats potentiels au djihad. Un autre moyen de recrutement.
La « boîte de Pandore » du Ministère de l’Intérieur
La boîte de Pandore, le trésor de «Ben Ali Baba», s’appelle la Direction
centrale des Renseignements Généraux (DCRG), un genre de CIA, de MOSSAD ou de
MI6 tunisien. C’est pratiquement la seule direction qui n’a pas été
complètement chamboulée par Rached Ghannouchi. Cette boîte noire du régime Ben
Ali a été récupérée intacte par Ennahdha. Elle a été, depuis sa récupération,
formatée et programmée pour le compte de Ghannouchi. Des services secrets
étrangers, cités ci-dessus, auraient participé à son « reformatage »
et à sa modernisation. Dans cette boîte noire, il y a toute les machinations,
les filatures, les écoutes téléphoniques, les délations, les noms des indics,
des dossiers concernant tous les responsables publics, toubibs, avocats,
artistes, homosexuels, prostitués et autres trafiquants de toutes natures.
Ghannouchi a tout conservé au chaud, pour tout déballer au moment opportun. Expert dans l’art du chantage et de la machination, il va pouvoir « s’éclater ».
Mehrez Zouari, l’homme des « coups tordus » d’Ennahdha, un fidèle parmi les fidèles de Ghannouchi, a été placé à la tête de cette unité très spéciale. Nommé par Habib Ellouze, Mehrez Zouari a des relations directes avec la direction du parti à Montplaisir. Il aurait recruté au moins 20 jeunes, dont les identités n’ont pas été répertoriées dans les registres du Ministère de l’Intérieur, qui s’entraînent quotidiennement au tir et aux arts martiaux et dont les activités et la nature des missions restent secrètes au sein du ministère de l’Intérieur.
Quant aux camps d'entraînement pour terroristes, tout le monde en Tunisie sait qu'ils couvrent certaines régions interdites aussi bien à l'armée qu'à la police. Ainsi par exemple, Sahbi Jouini, membre du comité dirigeant du Syndicat des forces de sécurité chargé des affaires juridiques, a révélé qu’ « il existe des camps regroupant des terroristes qui s’entraînent dans nos forêts et nos montagnes et aucune décision politique n’a été prise à ce sujet». La police nationale se plaint par ailleurs d'être empêchée (par son ministre, Ali Laraïdh) d'intervenir et d'être cantonnée dans ses locaux à regarder la délinquance s'étendre et le terrorisme se propager.
Ghannouchi a tout conservé au chaud, pour tout déballer au moment opportun. Expert dans l’art du chantage et de la machination, il va pouvoir « s’éclater ».
Mehrez Zouari, l’homme des « coups tordus » d’Ennahdha, un fidèle parmi les fidèles de Ghannouchi, a été placé à la tête de cette unité très spéciale. Nommé par Habib Ellouze, Mehrez Zouari a des relations directes avec la direction du parti à Montplaisir. Il aurait recruté au moins 20 jeunes, dont les identités n’ont pas été répertoriées dans les registres du Ministère de l’Intérieur, qui s’entraînent quotidiennement au tir et aux arts martiaux et dont les activités et la nature des missions restent secrètes au sein du ministère de l’Intérieur.
Quant aux camps d'entraînement pour terroristes, tout le monde en Tunisie sait qu'ils couvrent certaines régions interdites aussi bien à l'armée qu'à la police. Ainsi par exemple, Sahbi Jouini, membre du comité dirigeant du Syndicat des forces de sécurité chargé des affaires juridiques, a révélé qu’ « il existe des camps regroupant des terroristes qui s’entraînent dans nos forêts et nos montagnes et aucune décision politique n’a été prise à ce sujet». La police nationale se plaint par ailleurs d'être empêchée (par son ministre, Ali Laraïdh) d'intervenir et d'être cantonnée dans ses locaux à regarder la délinquance s'étendre et le terrorisme se propager.
Rached Ghannouchi, serviteur d’Allah… et de la British Armed Forces
Dans des articles précédents, nous avons vu
comment l'Axe du Mal a décidé de confier la sous-traitance de leurs basses œuvres à
leurs harkis islamistes. Le deal : on vous maintient au
pouvoir et en contrepartie vous nous aidez à « libérer » le monde
arabo-musulman, en nous en confiant l’exploitation des richesses. Vous en aurez
des royalties directement payées et gardées dans nos coffres forts.
Dès sa prise du pouvoir, Ghannouchi a démontré
qu’il était le digne valet de l'Axe du Mal :
- Avec le Qatar, la Tunisie a été en effet le
premier pays arabe (1) à expulser l’ambassadeur de Syrie en Tunisie, (2) à
accueillir le fameux « Conseil national syrien » avec à sa tête Burhan
Ghalioun, un autre « collabo » bien connu, et (3) à recruter et à
envoyer des milliers de mercenaires pour terroriser les Syriens.
- Les « djihadistes » tunisiens ont
été le fer de lance de l'attaque terroriste contre le complexe gazier algérien.
Ils en sont devenus la chair à canons.
Première erreur : l’attaque terroriste
du complexe gazier algérien
Tout le monde a été surpris par les premières
réactions du premier ministre britannique, David Cameron, ainsi que par celles
des gouvernements tunisien et égyptien, toutes nettement anti-algériennes. Les
gens ne savaient pas, ou refusaient de voir, que, à la tête de la Tunisie et de
l’Égypte, l’axe Washington-Londres-Telaviv avait placé ses agents islamistes.
Furieux contre l’intervention française au Mali (tolérée par Alger) contre leurs djihadistes dans ce pays, les islamistes tunisiens ont voulu
riposter en portant un coup dur aux intérêts franco-algériens, pensant que
c'était une compagnie française qui exploitait le gaz d'In-Amenas. Ils ne savaient
pas, les pauvres ignares, que ce complexe gazier est exploité conjointement par
SONATRACH (algérienne), Statoil (Norvégienne) et surtout BP (British Petroleum). La fureur de Londres s’explique
donc facilement. Dès le début, Londres pensait pouvoir faire arrêter l'attaque
terroriste et la prise d'otage en agissant directement auprès des
commanditaires de l’attaque, qu’elle connaît parfaitement, puisqu'il s'agit de
ses "honorables correspondants", ses propres harkis !!
Mais Londres a été pris de court par Alger. Les Algériens, qui en ont vu
d'autres, ont réagi par un coup de maître. A méditer.
La
présence de pas moins de onze terroristes tunisiens au sein du commando jihadiste inquiète à plus d'un titre les
services de sécurité algériens, le long de la frontière tunisienne. Ainsi,
toutes les installations stratégiques, les édifices et les sites sensibles,
implantés sur le territoire des wilayas limitrophes de la Tunisie sont sous
haute surveillance.
Compte tenu de l'animosité de Ghannouchi et de ses sbires à l'égard de la France (action au Mali, soutien déclaré à la démocratie en Tunisie) et de la Russie (soutien à la Syrie, lutte implacable contre le terrorisme islamiste), les Algériens ont pris des mesures tout aussi draconiennes pour protéger les consulats de France et de Russie à Annaba et ailleurs.
Compte tenu de l'animosité de Ghannouchi et de ses sbires à l'égard de la France (action au Mali, soutien déclaré à la démocratie en Tunisie) et de la Russie (soutien à la Syrie, lutte implacable contre le terrorisme islamiste), les Algériens ont pris des mesures tout aussi draconiennes pour protéger les consulats de France et de Russie à Annaba et ailleurs.
Deuxième erreur : l’assassinat de Chokri Belaïd
Lors des funérailles du défunt Chokri Belaïd,
le journaliste Zied El Hani, connu pour son sérieux, a affirmé qu’une source
sécuritaire du Ministère de l'Intérieur lui a indiqué que le responsable de
l’assassinat de M. Belaïd, est probablement Mehrez Zouari. Menacé, en "direct live" par le porte-parole du Ministère de l’Intérieur, pour ces déclarations, le
journaliste Zied El Hani a riposté en appelant la Justice à enquêter sur la base
de ces déclarations. M. El Hani, a rappelé, dans le même ordre d’idées, la
récente enquête qui a mis en lumière un réseau de trafic d’armes lié à un
homme d’affaires, ayant une liste de personnalités à liquider physiquement. Il
a également tenu à souligner la pertinence des déclarations du journaliste
Sofiane Ben Farhat, qui a affirmé avoir reçu, la veille de l’assassinat
de Chokri Belaïd, un SMS le mettant en garde contre l’existence d’une liste de
personnes à assassiner.
Le jour même de l'assassinat de ce grand démocrate, et comprenant qu'une monumentale erreur a encore été faite, les services secrets de l'Axe du Mal ont exfiltré Ghannouchi vers sa base londonienne. Il y est toujours, bien qu'il essaye de masquer son absence de Tunis, grâce à des procédés télévisuels (la chaîne nationale s'y prête apparemment) quelque peu grossiers. Absence d'autant plus bizarre que son parti traverse une grave crise, suite à la volonté de Hamadi Jbali de changer tous ses ministres.
Hamadi Jbali, qui, après une année et demi d’exercice
du pouvoir, a mûri et a peut être évolué du statut de secrétaire général d’un
parti religieux réactionnaire à celui d’homme d’état, a pris le risque
d’hypothéquer son avenir politique au profit de l’intérêt de la Tunisie. Malgré
la farouche opposition des ultras de son parti, les ghannou-chiens, Jbali persiste et signe. Soucieux de démontrer
qu’ils avaient toujours du poids, ces « ultras » ont appelé leurs
sympathisants à une démonstration de force hier, samedi 9 février, à l’avenue
Habib Bourguiba. Mais cette
manifestation n'a pas connu le succès escompté, puisqu’elle n’a rassemblé que
4000 personnes, chiffre ridiculement bas comparé à la gigantesque manifestation
organisée la veille par les forces démocrates, à l’occasion des funérailles du
regretté Chokri Belaid et qui a rassemblé plus d'un million et demi de
personnes. Du jamais vu en Tunisie.
Troisième erreur : participation
au plan de démantèlement de la Syrie
Deuxième erreur : l’assassinat de Chokri Belaïd
Lors des funérailles du défunt Chokri Belaïd,
le journaliste Zied El Hani, connu pour son sérieux, a affirmé qu’une source
sécuritaire du Ministère de l'Intérieur lui a indiqué que le responsable de
l’assassinat de M. Belaïd, est probablement Mehrez Zouari. Menacé, en "direct live" par le porte-parole du Ministère de l’Intérieur, pour ces déclarations, le
journaliste Zied El Hani a riposté en appelant la Justice à enquêter sur la base
de ces déclarations. M. El Hani, a rappelé, dans le même ordre d’idées, la
récente enquête qui a mis en lumière un réseau de trafic d’armes lié à un
homme d’affaires, ayant une liste de personnalités à liquider physiquement. Il
a également tenu à souligner la pertinence des déclarations du journaliste
Sofiane Ben Farhat, qui a affirmé avoir reçu, la veille de l’assassinat
de Chokri Belaïd, un SMS le mettant en garde contre l’existence d’une liste de
personnes à assassiner. Le jour même de l'assassinat de ce grand démocrate, et comprenant qu'une monumentale erreur a encore été faite, les services secrets de l'Axe du Mal ont exfiltré Ghannouchi vers sa base londonienne. Il y est toujours, bien qu'il essaye de masquer son absence de Tunis, grâce à des procédés télévisuels (la chaîne nationale s'y prête apparemment) quelque peu grossiers. Absence d'autant plus bizarre que son parti traverse une grave crise, suite à la volonté de Hamadi Jbali de changer tous ses ministres.
Hamadi Jbali, qui, après une année et demi d’exercice
du pouvoir, a mûri et a peut être évolué du statut de secrétaire général d’un
parti religieux réactionnaire à celui d’homme d’état, a pris le risque
d’hypothéquer son avenir politique au profit de l’intérêt de la Tunisie. Malgré
la farouche opposition des ultras de son parti, les ghannou-chiens, Jbali persiste et signe. Soucieux de démontrer
qu’ils avaient toujours du poids, ces « ultras » ont appelé leurs
sympathisants à une démonstration de force hier, samedi 9 février, à l’avenue
Habib Bourguiba. Mais cette
manifestation n'a pas connu le succès escompté, puisqu’elle n’a rassemblé que
4000 personnes, chiffre ridiculement bas comparé à la gigantesque manifestation
organisée la veille par les forces démocrates, à l’occasion des funérailles du
regretté Chokri Belaid et qui a rassemblé plus d'un million et demi de
personnes. Du jamais vu en Tunisie.
Obéissant aux Services
Secrets de l'Axe du Mal, Ghannouchi enrôle de jeunes tunisiens pour les envoyer tuer et se
faire tuer en Syrie. Des officines de recrutement travaillent, au vu et au su des autorités islamistes, tranquillement, financées par le Qatar. Elles touchent 3000 Dollars par "tête" envoyée au "casse-pipe" en Syrie. Le Qatar assure les frais divers: passeport, billets d'avion pour la Libye puis pour la Turquie, frais d'entraînement et d'armement. Au moins trois officines sont opérationnelles, dont une serait à Carthage, non loin du Palais présidentiel ! Le Président loufoque et provisoire serait-il au courant ?
Après des mois de lavage de cerveau dans les mosquées tunisiennes, un mois d’endoctrinement idéologique et
d’entraînement paramilitaire est ensuite assuré dans un camps d'entraînement à la frontière tuniso-libyenne. Ces jeunes, devenus des "fous d'Allah", c'est à dire complètement transformés en zombies, en morts vivants, sont envoyés
par avion en Turquie. Ils y reçoivent le détail de leur mission djihadiste
avant de pénétrer en territoires syrien par le frontière turque. Deux «
guides » superviseraient l’endoctrinement et de l’entraînement
de ses terroristes : le tunisien Saïd Ferjani, ancien sous-officier de l’armée
tunisienne impliqué dans le coup d’État raté du 9 novembre 1987, et ex-bras
droit de Rached Ghannouchi à Londres, et le libyen Abdelhakim Belhadj, membre
actif d’Al-Qaïda, impliqué dans l’attentat du 11 mars 2004 à Madrid et «
libérateur » de Tripoli. L’opération est financée par des fonds qataris et
saoudiens en étroite collaboration avec les services israéliens, anglais et
américains. Le but du « djihad » : semer la terreur parmi
les populations civiles avec des crimes d’une extrême barbarie, que la chaîne
de propagande Al-Jazeera attribue bien évidemment à l’armée nationale syrienne,
et commettre des attentats contre les institutions étatiques syriennes pour
impressionner le gouvernement et déprimer le peuple.
Selon l'ONU, au moins 40% des "djihadistes" étrangers en Syrie sont Tunisiens. Un recoupement de toutes les informations
recueillies permet de chiffrer comme suit les effectifs des mercenaires
présents en Syrie : Les libyens (15.000), les tunisiens (10.000) les
libanais (10.000), les turcs (10.000) constituent le fer de lance de cette
armée de mercenaires islamistes. Le reste ce sont les jordaniens
(5.000), les irakiens ( 5.000), les tchétchènes ( 1.000), les égyptiens (
1.500), etc.
Selon des sources proches du quotidien algérien "Al Chourouk", 12 mille
combattants tunisiens en Syrie seraient prêts à regagner la Tunisie sur
demande du leader salafiste Abou Iyadh.
Les différentes factions islamistes, en sus de s’attaquer au pouvoir et à l’armée arabe syrienne, ont depuis le début du conflit déclaré la guerre aux différentes minorités, en premier lieu les Alaouites, traités d’hérétiques, mais aussi les Arméniens, les Chrétiens, les Druzes, les Palestiniens, les Kurdes et les Turkmènes… Mosquées, églises, mausolées, cimetières sont dynamités systématiquement, tous les symboles de religions qui coexistent depuis des millénaires sont la proie des flammes et de la destruction.
Les différentes factions islamistes, en sus de s’attaquer au pouvoir et à l’armée arabe syrienne, ont depuis le début du conflit déclaré la guerre aux différentes minorités, en premier lieu les Alaouites, traités d’hérétiques, mais aussi les Arméniens, les Chrétiens, les Druzes, les Palestiniens, les Kurdes et les Turkmènes… Mosquées, églises, mausolées, cimetières sont dynamités systématiquement, tous les symboles de religions qui coexistent depuis des millénaires sont la proie des flammes et de la destruction.
Les Tunisiens n’en sont guère étonnés : à
ce jour, plus de 40 vénérables mausolées, faisant partie intégrante de l’islam
malékite maghrébin, réputé pour sa modération et son ouverture, ont été
incendiés et des reliques inestimables (dont des exemplaires uniques du Coran)
ont été détruites. Aucun incendiaire n’a été arrêté ou inquiété, et pour
cause : les incendiaires ne sont autres que les miliciens d’Ennahdha, qui
sont, comme le déclare la police, au-dessus de la loi.
Washington se préparerait à frapper des terroristes en Tunisie
Washington disposerait d’une liste de terroristes d’Afrique du Nord (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye et Egypte). Washington
utiliserait des avions sans pilote pour traquer les djihadistes, un
scénario qu’elle a déjà utilisé à l’encontre d’Al Qaida au Yémen, au
Pakistan et en Afghanistan.
Cette liste comporterait des noms de djihadistes tunisiens actifs au sein de la mouvance salafiste tunisienne.
Selon différentes sources, les autorités algériennes ont réussi à obtenir
des informations précieuses des djihadistes tunisiens arrêtés lors de
l’attaque du site gazier d’In Amenas dans le Sahara algérien. Ce rapport
indique que des responsables proches de la mouvance salafiste recrutent
des jeunes tunisiens des régions de Kasserine, Le Kef, Jendouba et
Gafsa et les envoient combattre au Mali et en Syrie.
Cela dit, une certitude aujourd’hui: la guerre
ne sera en aucun cas gagnée par ceux qui l’ont déclenchée. Comme en Algérie, la
défaite des terroristes islamistes est inéluctable, car la volonté du peuple
sera toujours la plus forte. Assassinats, racket, trafic de drogue et d'armes,
viols, prises d'otages étrangers, rapt et vente de filles impubères aux potentats du pétrole et aux vieux
cheikhs lubriques, etc. sont des activités criminelles que les islamistes de
tout bord et de tout poil (et ils sont nombreux) associent à leur islam.
Leur islam n'a jamais été et ne sera jamais le
nôtre.
Hannibal Genséric
Annexe : cette vidéo montre comment Ennahdha recrute des "manifestants" http://www.facebook.com/photo.php?v=10200561196178318
Témoignages
Le jeune
Tunisien Abdelkarim Jdirine fait partie des personnes disparues. "Un jour,
il est allé à la mosquée, et on ne l'a jamais revu", explique sa soeur
Izdihar. "Quelques jours plus tard, nous avons trouvé un message glissé
sous la porte de notre maison, nous expliquant qu'il était parti chercher le
martyr en Syrie." Ce phénomène est de plus en plus fréquent : les
djihadistes tunisiens adoptent l'idéologie d'Al-Qaida et partent pour le Mali
ou la Syrie. Et toute une génération commence à en souffrir.
"Mon
frère n'appartient à aucun groupe ni parti politique", explique Izdihar à
Magharebia dans la maison de famille, à Sayada. "Il a dû rencontrer
quelqu'un qui l'a convaincu de l'idée du djihad."
Quelque
cent trente-deux Tunisiens sont morts dans et autour d'Alep jeudi 14 février.
Selon Express FM, la plupart de ceux qui sont morts dans cette ville du nord de
la Syrie étaient originaires de Sidi Bouzid, le berceau de la révolution
tunisienne.
"Ces
jeunes Tunisiens qui quittent leur pays pour aller combattre ne représentent
pas un phénomène nouveau", avait déclaré l'ancien Premier ministre Hamadi
Jebali [du parti islamiste Ennahda] en juin dernier. "Des jeunes sont
partis en Irak, en Afghanistan et en Somalie", avait-il ajouté.
Après
les évènements du Printemps arabe, les djihadistes ont commencé à se rendre en
Libye, en Syrie et au Mali. Les combattants du Maghreb en Syrie se sont
associés à des groupes qui cherchent à renverser le régime de Bachar El-Assad,
notamment Jabhat Al-Nosra [Front Al-Nosra], un affilié d'Al-Qaida. Des
combattants d'Al-Qaida au Maghreb islamique [Aqmi] feraient partie des derniers
arrivants sur les théâtres des combats syriens.
Un réseau organisé se charge du transport
Omaya
Ben Mohamed Noureddine, un étudiant de 25 ans, est un autre de ces jeunes
Tunisiens à avoir quitté sa maison pour le djihad en Syrie. Le 12 décembre, il
a dit à sa famille qu'il passerait la nuit chez un ami pour y préparer ses
examens. Il n'est jamais rentré. "Deux jours plus tard, un Tunisien
inconnu nous a appelés pour nous dire que notre fils était arrivé en
Turquie", a expliqué son père.
Sa
famille a appris qu'Omaya avait quitté la Tunisie légalement le 14 décembre,
confirmant par là-même les craintes selon lesquelles un réseau organisé se
chargerait du transport des jeunes en Syrie.
Les
courtiers des réseaux extrémistes utilisent des agences de voyage pour emmener
ces jeunes recrues en Turquie, explique le journaliste Ali Garboussi, qui a
passé quelque temps en Syrie. Les jeunes djihadistes passent en territoire
syrien par la ville turque d'Antakya. Pour nombre de ces combattants tunisiens,
le parcours commence dès qu'ils regardent des vidéos sur Internet appelant au
djihad, ajoute-t-il.
"Les
recruteurs visent les jeunes moins éduqués et au chômage au moyen d'incitations
financières et de fatwas religieuses", explique Naceur Khechini,
professeur de charia islamique. Les groupes radicaux sont heureux d'utiliser
ces Tunisiens comme chair à canon, ajoute-t-il. Ces recrues seraient soumises à
un lavage de cerveau systématique et incités à devenir des martyrs.
Les
mosquées de Tunisie jouent également un rôle dans cette crise. Dans certaines
des six mille mosquées, imams et khatibs [prêcheurs] appellent au djihad en
Syrie. Mais comme le reconnaît Ahmed Bergaoui, conseiller auprès du ministre
des Affaires religieuses, le ministère ne peut contrôler toutes les mosquées du
pays.
Les sites de réseaux sociaux
Slim
Briga, un jeune homme qui fréquente la mosquée de son quartier, confirme que le
message du djihad est bel et bien transmis aux jeunes musulmans. "De
nombreuses mosquées sont aujourd'hui sous le contrôle d'imams salafistes qui
les tiennent par la force", explique-t-il. "Dans leurs sermons, ils
utilisent un dialogue takfiriste, qui appelle au djihad et à la lutte pour la
cause de Dieu. Nombreux sont les fidèles à quitter ces mosquées, mais
malheureusement, nombreux aussi sont ceux qui tombent dans le piège mis en
place par ces personnes", explique-t-il.
Et son
père Abdelmajid Briga de renchérir : "Ils essaient de laver le cerveau de
nos jeunes et de les attirer dans l'extrémisme sous le prétexte de répandre
l'Islam."
http://www.courrierinternational.com/article/2013/03/08/de-la-revolution-pacifique-au-djihad-arme