Chaque anniversaire du 11 septembre 2001 est l’occasion pour les médias occidentaux de verser des torrents de larmes de crocodile sur les 3.000 victimes américaines, mais pour les millions de victimes irakiennes, point de compassion. Je me souviens tde ce jour là. Je déjeunais dans un restaurant populaire à Tunis. Tout à coup, tous les garçons s’étaient arrêtés de servir pour aller se planter devant l’unique poste de télévision. Des clients ont suivi. Des acclamations et des applaudissements retentirent. La première tour du World Trade Center venait de s’effondrer. Tous les Arabes avaient crû alors à une victoire, mais c'est une descente aux enfers qui les attend. Le Grand Moyen Orient démocratique, version Bush-Ben Laden vient de commencer. Il ne s'achèvera qu'avec la main mise totale des USA et de leurs agents islamistes sur le Monde Arabe.
1- Quelques précédentes arnaques
L’histoire américaine est jalonnée de «coups tordus» et de manipulation de l'opinion publique.
- Décembre 1941. Pearl Harbor. Voulant répondre positivement au désir du complexe militaro-industriel d’intervenir
dans la seconde guerre mondiale, le gouvernement américain est bloqué
car
l’opinion publique américaine est massivement contre. Selon un
sondage Gallup, la veille de Pearl Harbor, seuls 16% des américains
soutenaient l'entrée en guerre. Disposant des codes secrets des Japonais, Roosevelt leur tend un piège.
Il
va sacrifier, cyniquement, la flotte américaine du Pacifique. Il laisse
intentionnellement cette flotte vulnérable à Pearl Harbor, en
empêchant les officiers américains de service d’intervenir. Cette flotte
est donc anéantie par le Japon. Le lendemain de cette
attaque, un million d'Américains se portaient volontaires pour
combattre. Les E.U. entrent en guerre.
- Août 1964. Vietnam. Prenant prétexte de l’attaque de deux de leurs torpilleurs dans
le Golfe du Tonkin, les Américains déclarent la guerre au Nord Vietnam.
Or ces
attaques n'ont jamais eu lieu. Ross Perot, membre
d'équipage de l'un des torpilleurs, a avoué plus tard qu'ils n'ont
pas été agressés, et qu’ils ont fait semblant de riposter contre des
cibles fantômes. 3 millions de vietnamiens et 58.000
américains furent tués.
- 1990. Première guerre d'Irak. Lorgnant sur le pétrole irakien, George
Bush père cherche un prétexte pour attaquer l’Irak. Il tend un piège à
Saddam pour l’inciter à occuper le Koweït.
Le piège fonctionne, mais l'opinion publique américaine est
réticente à envoyer ses boys défendre les émirs du pétrole. Comme par
hasard, la Commission parlementaire entend alors le témoignage
d'une jeune Koweitienne de 15 ans qui refuse de donner son nom « par
peur des représailles ». Elle raconte qu'elle a vu des soldats irakiens entrer dans des hôpitaux koweïtiens, se saisir des bébés en couveuse, et
les laisser agoniser sur le sol. L'opinion publique est révoltée. L'opération « Tempête du désert » peut commencer. 135.000 irakiens sont tués. 1 million d'entre eux, surtout des enfants et des vieillards, meurent en 10 ans suite à des
sanctions inhumaines. La chaîne canadienne CBC, dans un
reportage d'investigation, révèle que la jeune
femme en question
était la fille de l'ambassadeur du Koweït à Washington. Elle a
appris son texte par cœur et l’a répété avec l'agence de communication Hill & Knowlton. Il n'y a
jamais eu de bébé tué par les Irakiens.
- 1993. Premier attentat sur le World Trade Center. Pour
un million de dollars, le FBI a engagé un officier égyptien à la
retraite, Ahmed Salem. Le FBI lui avait fourni, à
lui et à son équipe, des explosifs. Mais Ahmed Salem pensait qu'il
s'agissait de faire exploser quelques bombes sans grave conséquence.
Paniqué par la quantité et la puissance des bombes
fournies, il téléphone au directeur du FBI à New York pour
protester. Le FBI lui ordonne de continuer, et d’exécuter le contrat.
Ahmed Salem a enregistré cette conversation. La bande enregistrée
se trouve aux Archives Nationales américaines. Le FBI
a admis les faits. Les medias américains en ont très peu
parlé.
- Juillet 1998. Monicagate. Monica
Lewinsky remet au FBI sa robe bleue qui serait tachée du sperme du
Président Clinton. Les analyses démontreront que le sperme est bien
celui de
Clinton. Celui-ci est sur le point d’être destitué, comme Nixon avec
le scandale du Watergate. Le 7 août 1998, des attentats d’Al-Qaïda
contre les ambassades des États-Unis à Nairobi et à Dar
es-Salaam font 224 morts, dont 12 américains, et plus de 4.000
blessés. Le 20 août 1998, les Américains bombardent, en représailles,
l’Afghanistan et le Soudan pour "punir le terrorisme
islamiste". Il est curieux de constater que les attentats d’Al-Qaïda
arrivent toujours à point nommé pour arranger les affaires d’un
président américain. Et, effectivement, c’est bien en se
servant de ces attentats contre les ambassades US que Clinton,
jouant au grand personnage indispensable dans la lutte contre "le
terrorisme international", arriva à garder sa place de
président.
-
Mars 2003. Deuxième guerre d'Irak.
Pour justifier cette
guerre, G. Bush fils a inventé plusieurs prétextes. L’Irak disposait
d’armes de destruction massive (chimiques, bactériologiques,
nucléaires), et il allait les livrer aux terroristes pour tuer
plus d’Américains. On n’a jamais trouvé ces armes en Irak. Jusqu’en juillet 2011, selon
l’Iraq Body Count,
cette guerre a causé la mort de
111.000 civils irakiens, plus de 250.000 civils blessés, 4.792 morts
et plus de 36.000 blessés pour la coalition, sans compter les morts des
sociétés militaires privées et les combattants irakiens
(armée irakienne et insurgés). La guerre a
provoqué aussi l’exode d’au
moins deux millions d’Irakiens. L'organisation National Priorities
Project estime à plus de 788 milliards de dollars le coût de la guerre.
2- Les liaisons dangereuses.
La famille Bush entretenait depuis fort longtemps des relations privilégiées avec la famille Ben-Laden. La première visite de Salem Ben-Laden au Texas, fief des Bush, remonte à 1973. Les Ben-Laden sont l’une des familles les plus riches d'Arabie. Leur entreprise de construction a édifié la majorité des infrastructures saoudiennes : gratte-ciels, routes, centrales électriques, télécommunications, etc. Ils possèdent d'innombrables parts dans les entreprises américaines, comme par exemple des parts de Microsoft et de Boeing, comme dévoilé dans le New Yorker du 28 octobre 2001. Ils ont fait don de 2 millions de dollars à l'université où Bush a fait ses études. Le cheik Salim Ben-Laden est un partenaire de George Bush junior, les deux hommes sont associés dans les sociétés Zappata Oil et Arbusto Ltd. En 2001, les Ben-Laden étaient actionnaires du Carlyle Group, au même titre que la famille Bush, et pour l'anecdote, Shafiq Ben-Laden était en train d'assister à un séminaire du groupe Carlyle à Washington le matin du 11 septembre. Ce fonds d'investissements, créé en 1987, gère un portefeuille de 12 milliards de dollars. Pour l'anecdote, Bush père appelle le prince saoudien : Bandar Bush. L'épouse du prince a déclaré que les Bush étaient comme ses propres parents, nous apprend Robert Baer dans « Sleepling with the Devil ». C'est qu'avec deux mille milliards de dollars investis dans les marchés financiers et les banques américaines, l'argent saoudien irrigue profondément le système américain, et le système Bush au passage. Le journal New York Times relate que, dans les jours qui ont suivi les attentats, l'Arabie Saoudite a supervisé l'évacuation d'urgence de 24 membres de la famille élargie d'Oussama Ben-Laden hors du territoire des Etats-Unis.
3- L’enquête.
Sous
la pression du Congrès américain et des familles des victimes, George
W. Bush accepte finalement, un an après les faits, la
création d'une Commission d'enquête indépendante sur les attentats.
La commission ne dispose que d'un budget minimaliste de trois millions
de dollars. Un grand spécialiste de la couverture
des coups tordus sous Nixon, Henry Kissinger, est nommé pour la
présider. Il est remplacé, plus tard, par Thomas Kean, dont il est de
notoriété publique qu'il entretient des liens d'affaire
étroits avec la famille Ben-Laden et la famille Ben Mahfouz. Ce
dernier est considéré comme l'un des principaux bailleurs de fonds du
terrorisme islamique dans le monde. Le président de la
commission, Thomas Kean et le vice-président, Lee Hamilton,
déclarent, des années plus tard, dans leur livre "Sans Précédent"
qu'on les a mis en situation d'échec dans leur mission et
qu'il ne leur a pas été attribués de fonds suffisants pour mener à
bien une investigation. Ils témoignent que tout a été mis en œuvre pour
les empêcher de rétablir les faits
dans leur vérité et qu'ils ont été induits en erreur par des hauts
responsables du Pentagone et de l'administration fédérale de
l'aéronautique et que ces fraudes et cette obstruction doivent être
assimilées à des crimes. En dépit de plusieurs déclarations
publiques de personnalités impliquées dans ces affaires, qui ont
reconnu, à plusieurs reprises, avoir menti, aucune d'entre elles n'a
été inculpée, mise en examen ou simplement réprimandée pour ces
mensonges proférés lors de l'enquête officielle. Finalement, en juillet
2004, la Commission Officielle fut forcée de lâcher
du lest en reconnaissant que des avertissements avaient été émis
depuis au moins 1998 au sujet d’attentats organisés par Ben-Laden
avec des avions sur le territoire des Etats-Unis (il existe même une information qui évoque le World Trade Center). De plus, les pirates auraient dû passer devant un grand nombre de caméras de surveillance dans les aéroports.
Pourtant, il ne subsisterait que deux vidéos de mauvaise qualité, dont
une seulement depuis un aéroport de départ d’un des quatre
vols. Scott Forbes, administrateur de Fiduciary Trust, une
société dont les bureaux étaient situés en haut de la tour Sud, avait
été informé trois semaines à l’avance que le week-end des 8
et 9 septembre, l’électricité serait coupée pour améliorer les
communications électroniques des ordinateurs au-dessus du 48e
étage. Il se souvient que les caméras de sécurité, les
ascenseurs et les systèmes de reconnaissance d’identité ne
fonctionnaient donc plus, dans les étages supérieurs pendant trente
heures, et que beaucoup de gens pouvaient rentrer facilement dans la
tour faute de système de sécurité. Rappelons que la sécurité du WTC
était assurée jusqu’au 11 septembre, date limite de contrat, par la
société Securacom, dirigée entre autres par Marvin P. Bush,
frère du président, et financée par une société elle-même liée
depuis des années aux avoirs de la famille Bush. On remarque non
seulement que la sécurité semble soudainement s’être volatilisée
comme par magie le jour des attentats, mais également que la
sécurité et les finances du World Trade Center étaient dirigées, comme
par hasard, par des membres de la famille Bush. Enfin, comme
l’écrit Sacha Sher, il est complètement impossible que cette opération extrêmement
sophistiquée ait pu être menée par une équipe hétéroclite de personnes
n’ayant jamais vécu auparavant aux Etats-Unis, dirigée par un homme
habitant une caverne en Afghanistan.
Il y a des douzaines de sites internet et de groupes de militants qui prétendent rétablir "la vérité" sur ces évènements du 11
septembre. Je citerai juste le site « Patriots Question 9/11 », qui est peut-être le groupe le plus remarquable de personnalités américaines qui remettent en cause les
conclusions du rapport, incluant le général Wesley Clark,
ancien chef de l'OTAN en
Europe, ainsi que sept membres de la commission d'enquête, incluant
le président et le vice-président de cette même commission. Dans ce site
on trouvera regroupés les commentaires et les doutes
formulés par plus de cent dix officiers de haut rang, membres de
l'intelligence service, représentants officiels de la commission des
lois aux Etats-Unis, par plus de deux cent ingénieurs et
architectes, plus de cinquante pilotes et professionnels du monde de
l'aéronautique, plus de cent cinquante professeurs, quatre vingt
membres du show-business et de la galaxie des médias, plus de
cent quatre vingt dix survivants et membres de leurs familles. Le
scepticisme qu'affichent tous ces personnages face à la version
officielle mérite bien qu'on se pose des questions.
4- Conclusion.
Si on se pose la question « à qui a profité le crime ? » on a tout de suite la
réponse.
D’abord les victimes innocentes : ce sont les 3000 Américains et les millions d’Irakiens.
Ensuite les
gagnants :
Le premier gagnant est le cartel
militaro-industriel américain, incluant les conglomérats énergétiques
et
financiers. Tous ces cartels et conglomérats gravitent autour de
l'équipe Bush-Cheney-Rumsfeld-Rice.
Le deuxième gagnant est le groupe
Al-Qaïda, car cet attentat a été pour lui un formidable coup
publicitaire dans le monde musulman. Derrière Al-Qaïda, tous les
mouvements islamistes en ont tiré profit, en se targuant d’être les
combattants de l’Islam contre le grand Satan. Nous savons tous
qu’il n’en est rien. Au contraire. Cette
collaboration gagnant/gagnant (win/win) entre les E.U. et les islamistes
sunnites est devenue, depuis lors, une constante. Les islamistes trouvent
refuge, aide et assistance chez les anglo-américains, et trouvent
les financements chez d’autres islamistes arabes richissimes. Les
Américains sont pragmatiques. Tous ceux qui les aident à
contrôler
le pétrole sont leurs amis. Ils ont maintenant la main mise sur tous
les gisements arabes du Moyen Orient. Reste
l’Iran ? Une nouvelle arnaque est concoctée : on accuse l’Iran de
vouloir développer la bombe atomique. Du déjà vu, n’est-ce pas ? Mais
voilà que la révolte libyenne soulève
d’autres appétits concernant les gisements maghrébins. Des régimes
islamistes amis y seraient donc bien utiles, comme c’est le cas dans
tous les pays arabes pétroliers du Moyen Orient. La Tunisie
serait une excellente tête de pont, pour « contrôler » ensuite la
Libye et l’Algérie. Reste à savoir si les peuples maghrébins, et surtout
le peuple tunisien, seront
dupes. Wait and see.
Additif. A
la date du 17/5/2012, les hypothèses ci-dessus se confirment.
- La Tunisie est gouvernée par un régime islamiste installé et soutenu par le Qatar et l'Arabie Saoudite, avec le soutien de leur suzerain, les Etats Unis. Lors d'une déclaration récente, Hilary Clinton, Ministre de Affaires Etrangères US, vient de reconnaître qu'Al-Qaïda est une création des Etats Unis. CQFD.
- Des documents secrets, récemment publiés par Wicki-Leaks, détaillent les connexions entre Al-Qaïda et Ennahdha d'une part, et entre Ennadha et les Etats Unis d'autre part, bien avant la révolution. La boucle est bouclée, la Tunisie aussi.
- Dans une interview du 2 novembre 2007 à David Frost, journaliste vedette à Al-Jazira, Benazir Bhutto affirme - en passant - qu'Oussama Ben Laden a été assassiné par Omar Sheikh, un agent de l'ISI pakistanaise qui joua un rôle-clé dans les attentats du 11-Septembre.
Hannibal Genséric