La Femme chez les Talibans |
Excision, violences domestiques,
négation des droits civiques… Certains vous diront que c’est notre «culture» et
notre «religion» de faire ceci ou cela aux femmes. Sachez bien que celui qui en
a décidé ainsi n’a jamais été une femme.
Dans Distant View of a Minaret, Alifa Rifaat, auteure égyptienne décédée, trop
peu connue, commence sa nouvelle par l’histoire d’une femme si indifférente aux
relations sexuelles avec son mari qu’elle observe une toile d’araignée au
plafond à balayer plus tard pendant qu’il se concentre uniquement sur son
plaisir à lui. Elle a le temps de ruminer sur ses refus répétés de prolonger le
rapport jusqu’à ce qu’elle aussi atteigne l’orgasme, «comme s’il voulait la
priver exprès». Au moment même où son mari refuse de la faire jouir,
l’appel à la prière interrompt son orgasme à lui, et il sort. Après s’être
lavée, elle se perd en prière—tellement plus épanouissante qu’elle a hâte
qu’arrive l’heure de la prochaine— et se met au balcon pour regarder dans la
rue. Elle interrompt sa rêverie pour préparer consciencieusement le café de son
mari, qu’il boira après sa sieste. Elle l’apporte dans la chambre afin de le
verser devant lui, comme il aime, et constate qu’il est mort. Elle envoie son
fils chercher un médecin. «Elle retourna au salon et versa le café pour
elle. Son propre calme l’étonnait.»
En juste trois pages et demie, Rifaat déroule un
tiercé de sexe, de mort et de religion, un bulldozer qui écrase toute velléité
défensive pour viser au cœur de la misogynie dans le monde arabo-musulman.
Notre révolution n'a pas commencé
Bravo !! |
Imaginez... C'est 1.000 fois pire
Quand plus de 90% des femmes mariées en Égypte ont
subi une mutilation génitale au nom de la décence, alors sûrement, il est
nécessaire que tous, nous blasphémions. Quand les femmes égyptiennes sont
soumises à d’humiliants «tests de virginité» uniquement parce qu’elles ont osé
prendre la parole, il n’est pas temps de se taire. Quand un article du code
pénal dit que si une femme a été battue par son mari «avec de bonnes
intentions» aucun dommage-intérêt ne peut être lui demandé, alors au diable
le politiquement correct. Et dites-moi, s’il vous plaît, ce que sont de «bonnes
intentions»? » Légalement, elles sont censées comprendre toute raclée
qui ne soit «pas violente» ou «dirigée vers le visage»....
Même après ces «révolutions», on considère que tout
va à peu près pour le mieux dans le meilleur des mondes tant que les femmes
restent voilées, prisonnières de leur foyer, qu’on leur refuse la simple
mobilité de monter dans leurs propres voitures, qu’elles sont obligées de
demander aux hommes la permission de voyager et qu’elles sont incapables de se
marier, ou de divorcer, sans la bénédiction d’un mâle responsable d’elles.
Aucun pays arabe ne figure parmi les 100 premiers
du Rapport mondial sur l'inégalité entre les sexes du Forum économique mondial, ce qui place toute la région dans son
ensemble parmi les bons derniers de la planète. Pauvres ou riches, nous
détestons tous nos femmes.
éternelles mineures
L’Arabie saoudite et le Yémen voisins, par exemple,
sont peut-être à des années-lumière l’un de l’autre en termes de PIB, mais
quatre places seulement les séparent dans l’indice des inégalités, avec le
royaume à la 131e position et le Yémen 135e sur 135. Le
Maroc, dont la loi «progressiste» sur la famille est si souvent vantée (un
rapport de 2005 par des «experts» occidentaux le qualifie «d’exemple pour les pays musulmans visant à l’intégration dans la société
moderne») occupe la 129e place; selon
le ministère de la Justice marocain, 41.098 filles de moins de 18 ans
y ont été mariées en 2010.
On comprend facilement pourquoi le Yémen est le pays
le plus mal noté, puisque 55% des femmes y sont illettrées, 79% ne travaillent
pas et une seule femme siège au Parlement qui comprend 301 députés. Les
abominables reportages sur des fillettes de 12 ans qui meurent en couches n’aident pas à y endiguer la vague des mariages d’enfants. A la place, les
manifestations de soutien au mariage des enfants surpassent celles qui s’y
opposent, alimentées par les déclarations du clergé claironnant que les
opposants à la pédophilie approuvée par l’État sont des apostats car le
prophète Mahomet, selon eux, aurait épousé sa deuxième femme Aïcha alors
qu’elle n’était qu’une enfant.
Spectacle de Châtiment en Arabie |
Oui, l’Arabie saoudite, où la rescapée d’un viol
collectif a été condamnée à de la prison pour avoir accepté de monter dans une
voiture sans membre masculin de sa famille, et qui a dû recourir à la grâce
royale; l’Arabie saoudite, où une femme qui bravé l’interdiction de conduire a
été condamnée à 10 coups de fouets et a, elle aussi, dû implorer la grâce
royale; l’Arabie saoudite, où les femmes n’ont toujours pas le droit ni de
voter, ni de se présenter aux élections, et où un décret royal promettant de
leur accorder le droit de vote pour des élections locales presque totalement
symboliques en —vous allez rire— 2015 est considéré comme un «progrès».
Pourquoi nous haïssent-ils?
La situation est tellement déplorable pour les femmes
en Arabie saoudite que ces minuscules cadeaux paternalistes sont accueillis
avec ravissement et que le monarque qui les octroie, le roi Abdallah, est salué
comme un «réformateur» —même par ceux qui devraient avoir un peu plus de
jugeote, comme Newsweek, qui en 2010 l’a fait figurer parmi les
11 dirigeants mondiaux les plus respectés.
Vous voulez savoir à quel point la situation y est
navrante? La réaction du «réformateur» aux révolutions qui ont surgi dans toute
la région a été d’engourdir son peuple à coups de davantage de subsides
gouvernementaux —notamment à destination des fanatiques salafistes de qui la
famille royale saoudienne tient sa légitimité. Le roi Abdallah a 87 ans.
Attendez de voir le prochain sur la liste, le prince Nayef, un homme tout droit
sorti du Moyen-Age. Sa misogynie et son fanatisme donnent au roi Abdallah des airs
de Susan B. Anthony.
Alors pourquoi nous haïssent-ils? En grande partie
pour une histoire de sexe, ou plus précisément d’hymen.
«La raison pour laquelle les extrémistes
s’acharnent toujours sur les femmes reste un mystère pour moi», a récemment regretté la secrétaire d’État américaine Hillary
Clinton. «Mais ils semblent tous le faire. Peu importe le pays où ils vivent
ou la religion qu’ils revendiquent. Ils veulent contrôler les femmes.» (Et
pourtant Clinton représente une administration qui soutient ouvertement
beaucoup de ces despotes misogynes.)
Si ces régimes exercent un tel contrôle, c’est souvent
par conviction que dans le cas contraire, une femme n’est jamais qu’à quelques
degrés de la nymphomanie. ...
L'insatiable Tentatrice
Je pourrais vous trouver une foule de cinglés débitant
des laïus sur l’Insatiable Femme Tentatrice, mais je vais rester grand public
avec Qaradawi, qui est suivi par un vaste auditoire sur les chaînes satellites
et hors antenne. Bien qu’il affirme que la mutilation génitale des femmes
(qu’il appelle la «circoncision», euphémisme courant qui tente de mettre
cette pratique sur le même plan que la circoncision masculine) n’est pas «obligatoire»,
vous trouverez également cette inestimable observation dans un de ses livres: «Personnellement,
je soutiens cette pratique vu les circonstances du monde moderne. Quiconque
estime que la circoncision est le meilleur moyen de protéger ses filles devrait
le faire», y a-t-il écrit, en ajoutant:
Ghannouchi embrassant son maître spirituel Al-Qaradawi |
Donc même chez les «modérés», les organes
génitaux sont mutilés pour s’assurer que leur désir garde les lèvres cousues
—cet hilarant jeu de mot est intentionnel bien sûr. Qaradawi a depuis émis une
fatwa contre la mutilation génitale féminine, mais personne ne s’étonne que
quand l’Egypte a interdit la pratique en 2008, certains législateurs des Frère
musulmans se soient opposés à la loi. Et c’est toujours le cas —y compris une
éminente députée, appelée Azza al-Garf.
Pourtant ce sont bien les hommes qui n’arrivent pas à
se contrôler dans les rues, où, du Maroc au Yémen, le harcèlement sexuel est
endémique, et c’est à cause des hommes que tant de femmes sont encouragées à se
voiler. ...
La vénération d'un Dieu misogyne
Je reviens à l’Arabie saoudite, et pas seulement parce
quand j’ai rencontré ce pays à l’âge de 15 ans, le traumatisme m’a propulsée
dans le féminisme —il n’y a pas d’autre moyen de le décrire— mais parce que le
royaume assume ouvertement sa vénération d’un Dieu misogyne et qu’il n’a jamais
à en payer les conséquences, grâce à son maudit double avantage d’avoir du pétrole
et d’abriter les deux sites les plus sacrés de l’islam, la Mecque et Médine.
A l’époque —dans les années 1980 et 1990— comme
aujourd’hui, les religieux qui passaient à la télévision saoudienne étaient
obsédés par les femmes et leurs orifices, et surtout par ce qui en sortait. Je
n’oublierai jamais la fois où j’ai entendu que si un bébé mâle vous urinait
dessus, vous pouviez garder vos vêtements pour prier, alors que si c’était une
fille, il fallait vous changer. Mais qu’est-ce qui pouvait bien vous rendre
impur dans l’urine de fillette? m’étais-je demandé.
La haine des femmes.
Voulez-vous savoir à quel point l’Arabie saoudite
déteste les femmes? Au point que 15
filles sont mortes dans l’incendie de leur école à la
Mecque en 2002, quand la «police des mœurs» les a empêchées de fuir le bâtiment
en feu —et empêché les pompiers de les secourir— parce qu’elles ne portaient
pas les voiles et les manteaux obligatoires en public. Et il n’y a eu aucune
conséquence. Personne n’a été jugé. Les parents ont été réduits au silence.
L’unique concession faite à l’horreur par Abdallah, le prince royal de
l’époque, a été de soustraire l’éducation des filles aux fanatiques salafistes
qui ont néanmoins réussi à maintenir largement leur main de fer sur le système
éducatif du royaume.
Haine en Arabie saoudite, haine en Tunisie, haine en Libye...
Il ne s’agit pas là d’un phénomène exclusivement
saoudien, d’une curiosité odieuse dans ce désert riche et isolé. La haine
islamiste des femmes se consume ardemment dans toute la région —aujourd’hui
plus que jamais.
Au Koweït, où pendant des années les islamistes ont
combattu le droit de vote des femmes, ceux-ci ont harcelé les quatre femmes qui
avaient réussi à accéder au parlement, exigeant que les deux qui ne couvraient
pas leurs cheveux portent des hijabs. Quand le parlement koweitien a été
dissout en décembre dernier, un député islamiste a exigé que la nouvelle
chambre —où ne siégeait plus la moindre femme— discute cette loi sur «la
tenue décente.»
En Tunisie, longtemps considérée comme ce qui se
rapprochait le plus d’un exemple de tolérance à suivre dans la région, les
femmes ont retenu leur respiration à l’automne dernier quand le parti islamiste
Ennahda a remporté la majorité des voix lors des élections de l’Assemblée
constituante. Les dirigeants du parti se sont engagés à respecter le Code du
statut personnel de 1956, qui déclare «le principe d’égalité entre hommes et
femmes» en tant que citoyens et interdit la polygamie. Mais des
enseignantes d’université et des étudiantes se sont plaintes depuis d’avoir
subi des agressions et des intimidations de la part d’islamistes parce qu’elles
ne portaient pas de hijabs, tandis que de nombreux activistes du droit des femmes
se demandent comment des débats sur la loi islamiste vont réellement affecter
la loi réelle sous laquelle elles devront vivre dans la Tunisie
post-révolution.
En Libye, la première chose que le chef du
gouvernement par intérim, Moustafa Abdel Jalil, promit de faire fut de lever
les restrictions du tyran mort concernant la polygamie. Avant d’imaginer
Mouammar al-Kadhafi comme un féministe, souvenez-vous que sous son règne, les
filles et les femmes qui avaient survécu à des agressions sexuelles ou étaient
soupçonnées de «crimes moraux» étaient jetées dans des «centres de
réhabilitation sociale», des prisons en réalité, d’où elles ne pouvaient
sortir tant qu’un homme n’acceptait pas de les épouser ou que leurs familles ne
les reprenaient pas.
Et puis il y a l’Egypte, où moins d’un mois après le
retrait du président Hosni Moubarak, la junte militaire qui le remplaçait,
officiellement pour «protéger la révolution», nous a involontairement
rappelé les deux révolutions dont nous, les femmes, avons besoin.
Même la voix est une tentation
Après avoir débarrassé la place Tahrir des
manifestants, l’armée a arrêté des dizaines d’activistes, hommes et femmes. Les
tyrans oppriment, battent et torturent tout le monde. Ça nous le savons. Mais
ces officiers réservent les «tests de virginité» aux activistes femmes:
un viol sous la forme d’un médecin qui insère ses doigts dans le vagin à la
recherche de l’hymen (le médecin a été poursuivi et finalement acquitté en mars).
Quel espoir peut-il y avoir pour les femmes dans le
nouveau parlement égyptien, dominé comme il l’est par des hommes bloqués au VIIe siècle?
Un quart de ces sièges parlementaires sont désormais occupés par des
salafistes, qui estiment que singer les us et coutumes de l’époque du prophète
Mahomet est une prescription appropriée à la vie moderne. A l’automne dernier,
en présentant des candidates aux élections [parce que la législation l’y
obligeait], le parti salafiste égyptien Al-Nour a remplacé le visage de chaque
femme par une fleur. Les femmes ne doivent être ni vues, ni entendues —même
leur voix est une tentation— elles siègent donc au parlement égyptien,
couvertes de noir des pieds à la tête et toujours absolument muettes….
Les Frères musulmans, avec presque la moitié de tous
les sièges de notre nouveau parlement révolutionnaire, ne croient pas que les
femmes (ou les chrétiens d’ailleurs) puissent être présidentes. Celle qui
dirige le «comité des femmes» du parti politique des Frères musulmans a
récemment déclaré que les femmes ne devraient ni défiler ni manifester car il
est plus «digne» de laisser leurs maris et leurs frères le faire pour
elles.
La haine des femmes va loin dans la société égyptienne.
Celles d’entre nous qui ont défilé et manifesté ont dû négocier un champ de
mines d’agressions sexuelles commises à la fois par le régime et ses laquais,
et, malheureusement, parfois par ceux qui font la révolution à nos côtés.
Celui qui a décidé ainsi n'a jamais été une femme
Le jour de novembre où j’ai été victime d’une
agression sexuelle dans la rue Mohamed Mahmoud près de la place Tahrir, par au
moins quatre membres de la police anti-émeutes égyptienne, j’avais d’abord été
pelotée par un homme sur la place même. Alors que nous dénonçons avec
empressement les agressions commises par le régime, quand nous nous faisons
violenter par des civils comme nous, nous imaginons immédiatement que ce sont
des agents du régime ou des voyous car nous ne voulons pas ternir l’image de la
révolution.
Quelles solutions?
D’abord, arrêtons de faire semblant. Reconnaissons la
haine pour ce qu’elle est. Résistons au relativisme culturel et sachons que
même dans des pays qui connaissent des révolutions et des soulèvements, les
femmes resteront toujours la cinquième roue du carrosse. On vous dira —à vous,
le monde extérieur— que c’est notre «culture» et notre «religion» de faire ceci
ou cela aux femmes. Sachez bien que celui qui en a décidé ainsi n’a jamais été
une femme. Les soulèvements arabes ont peut-être été déclenchés par un homme
arabe —Mohamed Bouazizi, le vendeur des rues tunisiens qui s’est brûlé vif par
désespoir— mais ils seront terminés par les femmes arabes.
N'attendons pas que nos Bouazizi meurent
Amina Filali —la jeune marocaine de 16 ans qui
s’est empoisonnée après avoir été forcée à épouser son violeur, qui la battait— est notre
Bouazizi. Salwa el-Husseini, la première femme égyptienne à s’ériger
publiquement contre les «tests de virginité»; Samira Ibrahim, la première à être allée devant les tribunaux; et Rasha Abdel Rahman, qui a témoigné
à ses côtés —elles sont nos Bouazizi. Il ne faut pas attendre qu’elles meurent
pour le devenir. Manal al-Sharif, qui a passé neuf jours en prison pour avoir
enfreint la loi de son pays interdisant aux femmes de conduire, est la
Bouazizi d’Arabie saoudite. Elle est à elle seule une force révolutionnaire qui
s’oppose à un océan de misogynie.
Nos révolutions politiques ne réussiront pas si elles
ne sont pas accompagnées de révolutions de la pensée —des révolutions sociales,
sexuelles et culturelles qui renverseront les Moubarak dans nos esprits autant
que dans nos chambres à coucher.
«Vous savez pourquoi ils nous ont soumises à des
tests de virginité?», m’a demandé Samira Ibrahim après que nous avons
défilé des heures en l’honneur de la journée internationale de la femme au
Caire le 8 mars.
«Ils veulent nous faire taire; ils veulent chasser
les femmes pour qu’elles retournent à la maison. Mais nous ne bougerons pas.»
Nous ne nous réduisons pas à nos foulards et à nos
hymens. Ecoutez celles d’entre nous qui se battent. Amplifiez les voix de la
région et regardez de près la haine dans ses yeux. Il y eut un temps où être
islamiste était la position politique la plus vulnérable en Égypte et en
Tunisie. Sachez qu’aujourd’hui, ce pourrait bien être celle de la femme. Comme
ça l’a toujours été.
Mona Eltahawy
Traduit par Bérengère Viennot
Titre original : "Why do they hate us"
Titre original : "Why do they hate us"
Remarque : les images ont été rajoutées par H.G.
Voir aussi : http://numidia-liberum.blogspot.com/2013/04/le-harcelement-sexuel-la-onzieme-plaie.html
Полностью разделяю Ваше мнение. Мне кажется это отличная идея. Полностью с Вами соглашусь. [url=http://nero-besplatno.com/user/JopjaOt/]Баркова[/url] [url=http://nero-besplatno.com/user/JopjaOt/]Иляна[/url] [url=http://yazilimcim.org/forum/viewtopic.php?f=3&t=152851]У моего парня через 2 недели ДР, ему исполняется 16 лет (мы встречаемся 3 недели) - не знаю который ему подарить?[/url]
RépondreSupprimerComprenez-le une fois pour toute:pour tout bon musulman la femme a été crée pour servir l'homme. C'est clairement dit par le "prophète": elles manquent d'esprit et de religion (Naakissatou aaklin wa diin)...Toute autre interprétation de l'islam est une tentative impossible d'angeliser le diable.
RépondreSupprimerEt ce bon musulman a été créé pour servir son patron. C'est contraire à mes convictions, mais dans ce cas précis, j'espère qu'il va lui en faire baver !
RépondreSupprimerLes consciences s'eveillent et bougent ! Cela fait peur aux despotes, et aux mysogines, aux tribalistes,aux Islamistes,
RépondreSupprimerMais n'est il pas ecrit : "Dieu parachevera sa lumière, n'en déplaise aux infidèles" ?
"Il n'y a pas de voile entre l'opprimé et Allah"
ne savent ils pas que Al-Jannat ne se gagne pas par une observance abrutie et un rejet brutal ?
Mais il est véridique que " ceux doués de cervelle" ne sont point pareils " Aux ânes chargés de livres" !
Vous l'avez deviné, je suis un Musulman, un converti pour etre précis, mais je refuse d'etre une carne aveugle et sans coeur !
Seul maitre a bord apres Allah, son Coran et son Prophete, et ce n'est pas parce qu'un Sheikh a dit ceci ou cela que je vais le suivre aveuglément.
C'est la honte ce que vous rapportez, a leur place, je mourrai de honte et je flipperai de comparaitre devant le Seigneur affublé de tels crimes !
Je sais pas, mais comment se fait il qu'il y trouvent des justifications qu'aucun autre peuple Musulman ne trouve ?
Et je ne suis pas le seul a le dire ! Alors madame, SVP, je comprends et soutiens votre combat !
Et je n'aime pas voir les freres musulmans agir comme ils agissent et, faut le dire, nous mettre la honte devant le monde entier !
Bravo ! Et bravo ! À l'auteur de cet article. Que les femmes se réveillent, et bravent ces vaut-rien d'hommes, ces oppresseurs, ces vides d'esprit et d'âmes. Mais où va-t-on avec ces comportements obsessionnels contre la femme. Contre celle qui les a portés 9 mois, celle qui est leur soeur, leur fille ou leur tante..
RépondreSupprimerC'est dommage, que les détenteurs de pouvoir religieux soient si cons, fermés et enfermés dans leur obscurité. On devrait les écarter et mettre à leur place des gens dignes de leur poste pour éclairer les humains sur tout ce qui les rassemble pas tout ce qui les sépare. Cependant ceci requiert une certaine sagesse issue de la connaissance de l'histoire humaine, du monde qui nous entoure, des avancées scientifiques et techniques et non sur la bêtise et l’ignorance que habitent ces extrémistes. Combien ils tiennent à la pratique religieuse qui leur sert juste de couverture sociale (les gens de plus en plus exposent leur religiosité soit par provocation, soit pour se faire pardonner d'avance les méchancetés qu'ils à l'égard de leur prochain). Dieu ne peut être contenté que lorsque nous répondons à ces commandements, il n’a rien à faire avec des pratiques vides de sens et d’actions dignes de bons sens.
TK