Nous avons déjà publié le contenu des révélations de Wikileaks, selon lesquelles le parti islamiste Ennahdha est
impliqué dans des actes terroristes depuis longtemps, et est lié à des organisations telles que le
Front Islamique du Salut (FIS, Algérie), les Frères Musulmans ou Al-Qaïda. En particulier, en bas de page du rapport publié, on pouvait lire : "Note d’analyste: Al-Nahda a été créé en 1979 par Rached
Ghannouchi. À la fin des années 1980, ce mouvement a réussi à s'infiltrer dans
certains secteurs du gouvernement tunisien, y compris l'armée, la police et des
établissements universitaires. Après leur interdiction par les autorités
tunisiennes en 1992, la plupart des membres clés d'Al-Nahda a fui en exil.
Profitant de l'asile politique, en particulier au Royaume-Uni, ils ont tenté d'établir
des liens avec d'autres mouvements radicaux, tels que le Front islamique du
Salut (FIS) algérien, le GIA et GSPC, ainsi que al-Qaïda. En outre, ils se sont
organisés en deux mouvements, la FIT et le TCG (voir ci-dessous) .
"
Un autre document de
Wikileaks vient entacher la crédibilité du chef des salafistes tunisiens, Abou
Iyadh, même auprès des siens. Il date du 4 novembre 2007. Ce rapport est
confidentiel et est classé NOFORN (Not for release to foreign nationals) par le département
de défense US. On y apprend que Seyfullah
Omer Bin Hussein (Abu Iyad), était à la fois membre fondateur du TCG, et qu’il
était aussi l’informateur (l’indic) du gouvernement tunisien d’alors, sous Ben
Ali. Ceci n’est guère étonnant. Il confirme tout simplement que la galaxie
islamiste (Ennahdha, TCG, FIT) était déjà, tout comme Ben Ali, sous le contrôle
de la CIA. Ils le sont toujours.
Les terroristes sortent de l’ombre
Dans un reportage datant de ce mois de janvier 2013, Radio
France Internationale a indiqué que 300 terroristes tunisiens affiliés à l’AQMI
seraient opérationnels au nord du Mali, alors que les autorités nahdhaouis tunisiennes,
affirment, un peu gênées, qu’ils ne seraient qu’une cinquantaine. Toujours
selon ce reportage, la plupart sont arrivés bien avant les frappes françaises,
mais celles-ci stimulent aujourd'hui les rêves de jihad de nombreux candidats
motivés par les appels à la guerre sainte lancés dans les mosquées tunisiennes
(au vu et au su de tous, y compris le gouvernement) et sur internet, où les
intérêts français sont quotidiennement désignés comme cible. Quelques milliers
de dollars versés par le Qatar stimulent aussi les plus hésitants et les plus
misérables. Des rapports officiels signalent par ailleurs, que, sur les 5.000 mosquées
tunisiennes, quelque 400 sont sous contrôle des islamistes radicaux (dont le chef de file est Abou Yadth, l'indic ci-dessus) qui
exhortent leurs fidèles à partir faire le jihad à l’étranger, moyennant une somme forfaitaire de 40.000 DT (20.000 Euros). Mais attention :
il ne s’agit pas d’attaquer ni Israël ni les armées impérialistes déployées
dans les pays arabes ou musulmans (Palestine, Irak, Qatar, Arabie, Bahreïn,
Libye, Afghanistan, etc.), mais il s’agit d’attaquer les pays arabes ou musulmans qui refusent
de se plier au dictat américano-sioniste, comme la Syrie et l’Algérie.
En
occupant le nord du Mali, le plan américano-sioniste, sous-traité aux harkis
islamistes, consiste surtout à encercler l’Algérie par le sud. L’est et l’ouest sont
déjà sous contrôle, grâce aux islamistes au pouvoir à Tunis, à Tripoli et à
Rabat. Pour les terroristes maliens et pour l’AQMI, la Tunisie est doublement intéressante
: c'est d’abord un corridor qui permet d'acheminer des armes venues de
Libye ou d'Europe, c’est ensuite un lieu de recrutement et d’entraînement de jihadistes
terroristes.
On sait maintenant qu’au moins 11 Tunisiens faisaient partie du
groupe des terroristes qui avait pris des otages sur le site gazier de
Tiguentourine, à In Amenas, au sud-est de l'Algérie. Les informations sur la
nationalité des terroristes ont été fournies par deux jihadistes qui ont
survécu à l'attaque de l'armée nationale populaire algérienne.
On constate par ailleurs un accroissement du nombre de jeunes Tunisiens guerroyant en Syrie (10 mille).
Les pouvoirs islamistes égyptien et tunisien soutiennent les
terroristes
Les pouvoirs égyptien et tunisien, liés aux Frères
musulmans, n'ont pas hésité à afficher leur opposition à l'intervention
militaire française au Mali contre les djihadistes. Ils ont été soutenus par
leur sponsor : le Qatar, pourtant l'un des plus
proches alliés de Paris en Libye et au Moyen-Orient.
La charge la plus franche est venue du président
égyptien Mohammed Morsi,
issu de la Confrérie. «Nous ne serons jamais d'accord avec une intervention
militaire au Mali parce que cela va
attiser le conflit dans cette région», a déclaré le raïs égyptien en
déplacement en Arabie saoudite, n'hésitant pas à parler d'une «agression».
Soucieux de coller à une rue islamiste prompte à
dénoncer «les invasions étrangères», les dirigeants tunisiens ont commencé par
se montrer opposés à l'offensive militaire française, avant de se rétracter
quelque peu. Il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères, membre
des Frères musulmans, Rafik Abdelsallem Bouchlake, alias « La Savate »,
alias « Monsieur Gendre », estimait que «les problèmes en Afrique
doivent être résolus dans un cadre africain», tout en se disant «contre
une intervention étrangère, dans tous les cas de figures». Sauf,
naturellement, quand son parti Ennahdha recrute des mercenaires pour les
envoyer perpétrer des attaques terroristes en Algérie et en Syrie.
Quelques jours auparavant, le président Moncef Marzouki - un supposé
laïc - s'était déjà gardé d'apporter son soutien à Paris, indiquant qu'il
aurait «préféré une solution politique négociée».
Tout aussi embarrassante pour la France a été la
réaction de ses alliés qatariens. Le premier ministre, Hamad Ben Jassem, a mis
en doute le bien-fondé de l'intervention française, estimant que le recours à
la force ne réglerait pas le problème au Mali. Dans la foulée, le très influent
cheikh Youssef Qaradawi, le vieux pornographe, hébergé à Doha, critiquait «la
précipitation de la France à déclencher la guerre».
Des blogueurs entraînés par la CIA en Tunisie
La
chef du parti des travailleurs algérien, Louisa Hanoune a révélé qu’une société américaine privée
recrute plus de 200 jeunes algériens résidant en Tunisie pour les
utiliser dans le prochain épisode du printemps arabe prévu bientôt en
Algérie. Elle
a ensuite confirmé la présence d’autres organisations
non-gouvernementale appartenant au service de renseignements américains
qui œuvrent pour la déstabilisation de l’Algérie, profitant des
conditions socio-économiques difficiles des régions du sud de l’Algérie
où l’on assiste à l’effervescence de slogans étranges appelant à la
sécession du sud de l’Algérie.
Les jihadistes, mercenaires de l'impérialisme
Un article du Time intitulé : « the crises in Mali : will french air stries stop the
islamist avance ? » montre décidément que les vieilles ficelles
ont toujours cours, en l’occurrence « la guerre au terrorisme ». Le Time soutient que l'intervention française a pour but d’empêcher les terroristes islamistes de s’emparer
d’une partie de l’Afrique avant d’étendre leur influence jusqu’en Europe. Dans
ce même article, le journaliste affirme « qu’il y a une crainte, particulièrement fondée, que le
Mali, devenu islamiste radical, menace par-dessus tout la France dans la mesure
où la plupart des islamistes sont francophones et qu’ils ont des parents en
France. ». Ceci nous rappelle la doctrine Bush du "lutte contre le terrorisme". Voulant mettre la main sur le pétrole irakien, a téléguidé et réussi, une colossale arnaque : l'attentat du 11 septembre.
Ce que le Time ne raconte pas au lecteur, c’est qu’AQMI
est étroitement lié au Groupe islamique combattant en Libye (que la
France a soutenu durant l’invasion de la Libye par l’OTAN en 2011, en lui
fournissant des armes, assurant sa formation, et l’appuyant même de ses forces
spéciales et de ses moyens aériens). Bruce Riedel, qui a travaillé à la CIA de
1977 à 1990 et qui est aujourd’hui un des experts de l’association Brookings Institution, écrivait en août 2011
un article intitulé « l’Algérie
sera la prochaine à tomber », dans lequel il prédisait que le
succès des coalisés en Libye encouragerait les éléments radicaux en Algérie, et
AQMI en particulier. Entre les violences extrémistes et la perspective des
frappes aériennes françaises, Riedel espérait en fait voir la chute du
gouvernement algérien. Ironie du sort, il observait que « l’Algérie exprimait des
préoccupations selon lesquelles la crise libyenne pouvait conduire à la
création d’un sanctuaire important pour Al-Qaïda et d’autres extrémistes jihadistes ».
Cette intervention
en Libye a vu aussi l’épicentre de la révolte, Benghazi, se détacher lentement mais
sûrement de Tripoli pour devenir une région aujourd’hui semi-autonome,
« l’émirat du terrorisme ».
Le partage de la Libye a ainsi commencé conformément au plan américano-israélien de démantèlement du Moyen Orient.
Le prétexte malien
Dès la fin de la guerre en Libye, Un autre conflit
éclatait donc au nord du Mali . Ce n’est pas un
hasard. Cela fait partie d’une vaste entreprise préméditée de réorganisation
géopolitique qui a commencé avec la chute de Kadhafi. La Libye est utilisée
aujourd’hui comme tremplin pour envahir d’autres pays bien ciblés, tels le
Mali, l’Algérie et la Syrie. Les terroristes armés jusqu’aux dents,
financés par le Qatar et appuyés par l’OTAN, ne sont rien moins que les mercenaires de ce
projet. L’Algérie a réussi jusque-là à déjouer les plans subversifs échafaudés
par les États-Unis en 2011 dont les "révolutions arabes" ont été la partie
visible de l’iceberg, mais elle n’a certainement pas échappé à l’attention de
l’Empire, qui aimerait bien transformer toute la région, en utilisant les terroristes
tantôt comme casus belli à de futures invasions, tantôt comme mercenaires de
leurs sombres besognes.
Naturellement, le
pouvoir qatarien, soutien des terroristes-islamistes en Syrie, en Tunisie, en Egypte, en Libye, et ailleurs, ne
pouvait pas être en reste au Sahara. C’est qu’on sait aujourd’hui le
manège et les plans diaboliques de ce petit pays. Selon une note
confidentielle, les services secrets français
ont mis en garde leur hiérarchie, contre l’éventualité d’une résurgence
du terrorisme au Nord-Mali et au Niger si rien n’est fait pour stopper
le Qatar. Comment la France a-t-elle été mise au
courant que c’est le Qatar qui tirait les ficelles au Mali ? Simplement
parce que le Croissant-Rouge du Qatar a dû partir précipitamment de Gao
au moment où les soldats français avançaient. Pire, rapporte le journal l’Humanité, le Croissant Rouge du Qatar n’a même pas pris contact avec la Croix Rouge…malienne. Cherchez l’erreur ! Mais, selon des témoins sur place, les
gros cargos qataris qui étaient censés apporter de l’aide humanitaire ont,
semble-t-il, emporté dans leurs soutes, des leaders jihadistes. Donc,
contrairement à ce que disent les médias, le terroristes les plus
dangereux, c’est à dire les chefs jihadistes, seraient au chaud à Doha ou à Tunis.
Qui sème le vent
récolte la tempête : AQMI prépare des attentats en Tunisie
Parmi les terroristes arrêtés par l'armée algérienne, impliqués
dans la prise d'otages à In Amenas, leterroriste tunisien Laâroussi Derbali (alias Abou Talha Ettounissi) a avoué aux enquêteurs algériens qu'Al
Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) prépare des attentats en Tunisie.
Il a aussi ajouté, selon toujours la même source, que
des dizaines de Tunisiens partisans de l'actuel gouvernement se trouvent
aujourd'hui au Mali et coordonnent avec des cellules dormantes pour lancer une
série d'attentats en Tunisie.
Ces déclarations sont confortées par les
affrontements récents , en Tunisie, entre les forces de sécurité et des groupes
terroristes armés dans les montagnes du nord-ouest et du centre-ouest, ainsi
que par la découverte de caches d'armes de guerre dans plusieurs régions du pays,
sans parler des déclarations des activistes salafistes jihadistes et des "Ligues de protection de la révolution" (nom des milices terroristes d'Ennahdha), dans les
réseaux sociaux appelant à la guerre civile dans le pays.
Conclusion
Cette intervention en Libye a vu aussi l’épicentre de la révolte, Benghazi, se détacher lentement mais sûrement de Tripoli pour devenir une région aujourd’hui semi-autonome, « l’émirat du terrorisme ».
Le partage de la Libye a ainsi commencé conformément au plan américano-israélien de démantèlement du Moyen Orient.
Le prétexte malien
Dès la fin de la guerre en Libye, Un autre conflit
éclatait donc au nord du Mali . Ce n’est pas un
hasard. Cela fait partie d’une vaste entreprise préméditée de réorganisation
géopolitique qui a commencé avec la chute de Kadhafi. La Libye est utilisée
aujourd’hui comme tremplin pour envahir d’autres pays bien ciblés, tels le
Mali, l’Algérie et la Syrie. Les terroristes armés jusqu’aux dents,
financés par le Qatar et appuyés par l’OTAN, ne sont rien moins que les mercenaires de ce
projet. L’Algérie a réussi jusque-là à déjouer les plans subversifs échafaudés
par les États-Unis en 2011 dont les "révolutions arabes" ont été la partie
visible de l’iceberg, mais elle n’a certainement pas échappé à l’attention de
l’Empire, qui aimerait bien transformer toute la région, en utilisant les terroristes
tantôt comme casus belli à de futures invasions, tantôt comme mercenaires de
leurs sombres besognes.
Naturellement, le
pouvoir qatarien, soutien des terroristes-islamistes en Syrie, en Tunisie, en Egypte, en Libye, et ailleurs, ne
pouvait pas être en reste au Sahara. C’est qu’on sait aujourd’hui le
manège et les plans diaboliques de ce petit pays. Selon une note
confidentielle, les services secrets français
ont mis en garde leur hiérarchie, contre l’éventualité d’une résurgence
du terrorisme au Nord-Mali et au Niger si rien n’est fait pour stopper
le Qatar. Comment la France a-t-elle été mise au
courant que c’est le Qatar qui tirait les ficelles au Mali ? Simplement
parce que le Croissant-Rouge du Qatar a dû partir précipitamment de Gao
au moment où les soldats français avançaient. Pire, rapporte le journal l’Humanité, le Croissant Rouge du Qatar n’a même pas pris contact avec la Croix Rouge…malienne. Cherchez l’erreur ! Mais, selon des témoins sur place, les
gros cargos qataris qui étaient censés apporter de l’aide humanitaire ont,
semble-t-il, emporté dans leurs soutes, des leaders jihadistes. Donc,
contrairement à ce que disent les médias, le terroristes les plus
dangereux, c’est à dire les chefs jihadistes, seraient au chaud à Doha ou à Tunis.
Qui sème le vent récolte la tempête : AQMI prépare des attentats en Tunisie
Parmi les terroristes arrêtés par l'armée algérienne, impliqués
dans la prise d'otages à In Amenas, leterroriste tunisien Laâroussi Derbali (alias Abou Talha Ettounissi) a avoué aux enquêteurs algériens qu'Al
Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) prépare des attentats en Tunisie.
Il a aussi ajouté, selon toujours la même source, que
des dizaines de Tunisiens partisans de l'actuel gouvernement se trouvent
aujourd'hui au Mali et coordonnent avec des cellules dormantes pour lancer une
série d'attentats en Tunisie.
Ces déclarations sont confortées par les
affrontements récents , en Tunisie, entre les forces de sécurité et des groupes
terroristes armés dans les montagnes du nord-ouest et du centre-ouest, ainsi
que par la découverte de caches d'armes de guerre dans plusieurs régions du pays,
sans parler des déclarations des activistes salafistes jihadistes et des "Ligues de protection de la révolution" (nom des milices terroristes d'Ennahdha), dans les
réseaux sociaux appelant à la guerre civile dans le pays.
La Libye a été "libérée" grâce aux frappes aériennes de l'OTAN, dont la France était le fer de lance. Aujourd'hui, la Libye, et à moindre mesure, la Tunisie, sont les tremplins des terroristes destinés à déstabiliser les pays cibles de l'impérialisme et du sionisme : là où se trouvent les richesses convoitées ( gaz en Syrie; gaz, uranium, or, métaux rares et pétrole en Algérie et au Mali).
Préparée de longue date et annoncée par François Hollande six mois à l’avance, l’intervention française au Mali a été présentée comme une décision prise en urgence en réponse à des développements dramatiques. Cette mise en scène, une arnaque similaire à celle des attentats du 11/9/2001, ne vise pas seulement à s’emparer des richesses minières du Sahara, elle ouvre surtout la voie à une déstabilisation de l’Algérie et à sa vassalisation ultérieure.
Préparée de longue date et annoncée par François Hollande six mois à l’avance, l’intervention française au Mali a été présentée comme une décision prise en urgence en réponse à des développements dramatiques. Cette mise en scène, une arnaque similaire à celle des attentats du 11/9/2001, ne vise pas seulement à s’emparer des richesses minières du Sahara, elle ouvre surtout la voie à une déstabilisation de l’Algérie et à sa vassalisation ultérieure.
Mais les Algériens ont démontré, aussi bien aux Français qu'aux terroristes islamistes, qu'ils ne sont point dupes et qu'ils ne seront pas une proie aussi facile que la Tunisie ou la Libye. Le peuple tunisien ne sera pas dupé non plus : jamais, au grand jamais, il ne trahira ses frères algériens. Les islamistes tunisiens sont en train de creuser leur propre tombe. Ils y seront définitivement ensevelis.
Hannibal Genséric
FIS : Front islamique du Salut (Algérie) : formation politique
algérienne militant pour la création d'un État islamiste, à l'image de l'Arabie Saoudite. Elle a été dissoute
en mars 1992. Le FIS s'est engagé dans une lutte armée contre l'État, ce qui
causera la guerre civile de 1991 en Algérie (100 à 200 mille morts selon les
sources). Le FIS est à l’origine de l’assassinat de plusieurs intellectuels et
artistes algériens.Le chef du FIS, Abassi Madani a été le disciple de Rached Ghannouchi, actuel président du parti islamiste tunisien Ennahdha.
GIA : Groupe islamique armé (Algérie) : Organisation terroriste, bras armé du FIS, proche d’al-Qaïda. Elle est
responsable de la mort de 100 journalistes algériens, et d’attentats en France
et en Algérie (au total plus de 1000 victimes).
GSPC : Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Algérie) :
Branche salafiste d’al-Qaïda au Maghreb, devenue AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique).
FIT : Front Islamique Tunisien : Ce groupe a été créé par Rached
Ghannouchi, et il est considéré comme la branche armée d’Ennahdha. Il tient des liens
étroits avec le GIA (Algérie). Crimes connus : Meurtre de 4 policiers et 7
militaires.
TCG : Tunisian Combatant Group (Jama'a Combattante Tunisienne):
Ramification salafiste d’Ennahdha liée à al-Qaïda, et maintenant rattachés à AQMI.
FIT et TCG sont les bras armés des milices nahdhaouis,
dont les fameuses ligues de protection de la révolution. Leur réorganisation en
cours vise à copier « les Gardiens de la Révolution » ou Pasdarans
iraniens, de triste réputation. Ils "se font la main" au Mali, en Algérie et en Syrie.
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