Il va pouvoir "épouser" quatre parmi ces princesses gamines âge halal pour le mariage wahha-bite : 6 ans |
Invité par l'association Al-Furqan pour l'apprentissage du
Coran, le prédicateur wahha-bite Nabil Awadhi a été accueilli à l'aéroport
Djerba-Zarzis avec des fleurs par les membres de l'association créée au
lendemain de la révolution.
Le prédicateur a été notamment accueilli par les «princesses
de Zarzis», appellation qui leur a été donnée par le site islamistes
ZitounaTV, dirigé par Oussama Ben Salem, fils de Moncef Ben Salem, ministre de
l'Enseignement supérieur, cofondateur de l'association Liberté et Equité et
actuel membre du comité de la Choura d'Ennahdha.
Comme quoi, entre Ennahdha et les groupes salafistes wahha-bites,
qui sont en train de s'attaquer à la religion et à la culture des Tunisiens, il
y a plus que des affinités électives...
Dans son prêche, samedi après la prière, le prédicateur a
raconté des «histoires émouvantes», selon le site de Zitouna TV, la télé
intégriste, et fait des éloges au port du hijab.
Dimanche, le prédicateur est en visite à Sfax où il devait
faire, selon le programme, «une visite sur terrain», avant d'être reçu
par Ridha Jaouadi, l'extrémiste qui s'est autoproclamé imam de la mosquée Sidi
Lakhmi. Ridha Jaouadi s'est illustré récemment récemment par ses prêches
pro-Ennahdha, hostiles à l'opposition et à l’UGTT (Union générale tunisienne du
travail).
Depuis qu'Ennahdha est au pouvoir, on ne compte plus le nombre
des prédicateurs wahha-bites ayant visité le pays et prêché dans ses mosquées et
espaces culturels et associatifs, en mission commandée (imaginez par qui) de
propagation de l'extrémisme religieux, version wahha-bite, source où s'abreuvent
le terroristes de type Al-Qaïda.
Il y a quelques semaines, le consulat tunisien au Caire a refusé
le visa d'entrée dans notre pays à Mahmoud Abderrahim, journaliste et écrivain
égyptien, réputé laïque, et peu tendre avec les islamistes. Comme quoi, au pays
de l'islamisme rampant, il n'y a plus de place pour la pensée libre. Toute la
place est pour la propagande islamiste la plus obscurantiste, la plus
réactionnaire.
Le Palais de Carthage lui déroule le tapis rouge
Monsieur Imed Daïmi, le directeur du cabinet du président de la république -provisoire,
inconsistant et falot- Moncef Marzouki, a accueilli Nabil Awadhi au salon d'honneur
de l'aéroport de Tunis-Carthage.
Se présentant comme un laïque garant de la bonne conduite
démocratique des islamistes, M. Marzouki
ne cesse pas , cependant, de dérouler le tapis rouge aux dirigeants salafistes
wahha-bites. Personne ne croit plus aux contorsions politico-idéologiques de
cet ex-défenseur des droits de l'homme devenu une marionnette aux mains des
islamistes. Depuis qu’il est président, la morale de Mr Marzouki est devenue
extrêmement élastique et adaptable à toutes les situations.
La Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance piégée
Lors de son passage
dans un débat sur la chaîne Attounssia, lundi soir 27/1/2013, Mme Sihem Badi est
intervenue dans un débat qui était en partie consacré aux activités du
prédicateur koweïtien. Ce dernier s’était fait photographier à Zarzis (photo
ci-dessus) avec plusieurs gamines, âgées vraisemblablement de 3 à 6 ans,
portant un voile. Depuis l’avènement du « gouvernement de la honte »
islamiste, plusieurs prédicateurs wahha-bites ainsi que des « touristes du
sexe » qataris, émiratis, koweïtiens et saoudiens (quelquefois ce sont les mêmes :
prédicateurs et touristes du sexe) ont
fait de la Tunisie une destination privilégiée.
Sur le plateau de TV, la
question posée à Mme Badi était simple: condamne-t-elle, ou pas, le fait de
voiler les petites filles ? En d’autres termes: a-t-on le droit de décider pour
elles ? De les considérer comme des objets susceptibles d’attiser la convoitise
des vieux barbus mâles ? De les conditionner dès leur plus jeune âge vers une idéologie
d’origine wahha-bite peu conforme aux droits humains et aux traditions tunisiennes?
Réponse, du bout des
lèvres, de Mme Badi : «Oui, c’est condamnable».
Mais elle continue, d’une voix
plus ferme : « mais pourquoi ne condamnez-vous pas les menaces qui pèsent
sur nos enfants, les menaces venues de l’Occident, la drogue, Internet et ses
innombrables sites pornographiques? »
Madame la Ministre
« oublie » ainsi que les trafiquants de drogue ne sont pas reçus au
salon d’honneur de l’aéroport de Tunis Carthage par le directeur de cabinet du
président, et ne circulent pas en limousine dans le pays, accompagnés de
motards.
Mais, en répondant
ainsi, la Ministre s’est piégée toute seule, puisqu’elle met sur le même
niveau : le voile des fillettes, la drogue et la pornographie. Dont acte.
Si elle est cohérente avec ses déclarations, elle devrait donc demander à son
gouvernement l’interdiction du voile pour les fillettes, et punir les pères de
celles-ci à des peines comparables aux peines infligées aux autres
délinquants que sont les trafiquants du sexe et de la pornographie, et les trafiquants de drogue.
Même s’ils sont islamistes ou salafistes, tunisiens, koweïtiens, qataris ou saoudiens. Mais ne rêvons pas, ce gouvernement d'incapables et d'ignares ne sait pas ce que cohérence veut dire.
Pour conclure, nous invitons Madame la Ministre à lire ce que dit le consulat américain de Jeddah, sur, justement, l'alcool, le sexe et la prostitution chez les Saoudiens, maîtres idéologiques des islamistes tunisiens.
Pour conclure, nous invitons Madame la Ministre à lire ce que dit le consulat américain de Jeddah, sur, justement, l'alcool, le sexe et la prostitution chez les Saoudiens, maîtres idéologiques des islamistes tunisiens.
WikiLeaks : Alcool, sexe et
drogue chez la jet set saoudienne : La face cachée du wahhabisme
Les islamistes tunisiens nous présentent l'Arabie Saoudite comme
la quintessence de l'islam, du pays musulman par excellence. C’est là où se trouvent La Mecque
et Médine, c’est là aussi que des millions de musulmans , riches ou pauvres,
affluent pour visiter ces lieux saints. La première ville qu’ils visitent, en
venant du Maghreb, c’est Jeddah.
Wikileaks (mémo de novembre 2009) nous révèle :
« Derrière la façade du conservatisme wahhabite dans la rue, la vie
nocturne de la jeune élite de Jeddah est palpitante », indique ce mémo.
« La gamme entière des tentations et des vices est disponible - alcool,
drogue et sexe - mais strictement derrière des portes closes ».
« Cette liberté n'est possible que parce que la police religieuse
évite les fêtes qui se tiennent en présence ou sous le haut patronage des
membres de la famille royale ou des cercles qui lui sont proches », selon
le mémo produit par le consulat américain de Jeddah (ouest de l'Arabie
Saoudite). Le câble note qu’il existe 10.000 princes en Arabie Saoudite et que
les princes saoudiens ont pour habitude de recruter leurs gardes du corps au
Nigeria ou dans d’autres pays africains. Il est très fréquent que ces gardes du
corps, appelés « khawi », dérivé du mot « akh »,
grandissent avec les princes ce qui renforce leur fidélité et leur loyauté.
Le document décrit une fête de Halloween avec 150 invités âgés de 20 à 30
ans, y compris des membres du personnel du consulat américain. « Cela
ressemble à n'importe quel night-club hors de l'Arabie saoudite: alcool à gogo,
jeunes couples dansants, un DJ et tout le monde en costume ». Les grandes
fêtes à Jeddah, avec souvent des prostituées, sont un phénomène récent, selon
le consulat.
Un Saoudien a indiqué que les riches de la ville invitent des princes pour garder au loin la police religieuse qui veille au respect de la charia, la loi islamique. Le prix exorbitant de l'alcool de contrebande - une bouteille de vodka Smirnoff pouvant coûter l'équivalent de 400 dollars-- fait que l'on remplit les bouteilles d'un alcool fabriqué localement, appelé Sadiqi. Le rédacteur du câble précise que s’il ne l’a pas constaté personnellement durant cette fête, le hashish et la cocaïne sont consommés dans ces milieux sociaux et diverses plusieurs occasions. Le trafic de drogue est sanctionné par la peine de mort et la production ou la consommation d'alcool sont sévèrement réprimés par la loi en Arabie saoudite, sauf pour les princes, les cheikhs, et les puissants, naturellement.
Un Saoudien a indiqué que les riches de la ville invitent des princes pour garder au loin la police religieuse qui veille au respect de la charia, la loi islamique. Le prix exorbitant de l'alcool de contrebande - une bouteille de vodka Smirnoff pouvant coûter l'équivalent de 400 dollars-- fait que l'on remplit les bouteilles d'un alcool fabriqué localement, appelé Sadiqi. Le rédacteur du câble précise que s’il ne l’a pas constaté personnellement durant cette fête, le hashish et la cocaïne sont consommés dans ces milieux sociaux et diverses plusieurs occasions. Le trafic de drogue est sanctionné par la peine de mort et la production ou la consommation d'alcool sont sévèrement réprimés par la loi en Arabie saoudite, sauf pour les princes, les cheikhs, et les puissants, naturellement.
La jeunesse saoudienne profite d’une relative liberté sociale et profite
des plaisirs charnels, mais seulement à huis clos - et seulement pour les
riches, affirme le mémo du consul. Un jeune homme explique que jusqu'à il y a
quelques années, la seule activité du week-end était la drague entre petits
groupes dans les maisons des riches. Il n'est pas rare de découvrir que les
somptueuses résidences privées de Jeddah possèdent des bars en sous-sol, des
discothèques, des clubs et des centres de loisirs.
Un membre de la haute société saoudienne, se fend de ce commentaire,
rapporté dans le câble : « Le conservatisme accru de notre société au
cours de ces dernières années a seulement déplacé l’activité sociale à
l'intérieur des maisons. »
Alors, Madame la Ministre, ne trouvez-vous pas que ce sont les mêmes wahha-bites qui voilent les fillettes, qui les "épousent" avant leur puberté, qui consomment la drogue, boivent de l'alcool, etc.... ?
De quel côté sont la morale et la civilisation ?
Hannibal Genséric
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.