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Le Qatar a déjà misé plus de 3 milliards de $ sur le djihad
takfiriste pour renverser le président syrien Bachar El Assad, seul
obstacle à la mise en route du gazoduc Qatar Turquie dont la partie
turque est déjà prête à recevoir le gaz qatari pour l’acheminer en
Europe de l’Ouest connecté au Nabucco.
La dimension énergétique de la guerre contre le gouvernement syrien
de Bachar El Assad a été dés le début dissimulée sous le qualificatif de
"guerre civile" ou "guerre inter-religieuse sunnite/chiite.
En 2011 le Qatar a lancé un ultimatum au président syrien Bachar El
Assad pour faire passer le gazoduc Qatar Turquie sur le territoire
syrien. Assad a refusé et défiant le Qatar a décidé de s’allier avec
l’Iran et l’Irak pour construire un gazoduc amenant le gaz de South Pars
jusqu’en Méditerranée direction les marchés européens. La déferlante
takfiriste financée armée par le Qatar a submergé la Syrie.
Erdogan à lui-même affirmé que la Turquie souhaitait établir avec le
Qatar "une relation à long terme et stable" en matière énergétique.
"Dans ce but, je pense qu’un gazoduc Qatar Turquie résoudra la question
une fois pour toute" Parmi ces solutions il y a celle de relier le
gazoduc Qatar Turquie - via la Syrie - au projet de gazoduc Nabucco pour
transporter le gaz provenant de l’Asie Centrale et du Moyen Orient en
Europe concurrençant directement le gaz russe. Un accord de transit pour
le Nabucco a déjà été signé par Erdogan et 4 premiers ministres de pays
européens pour permettre une décision finale sur les investissements à
faire pour réaliser ce projet soutenu par l’UE et qui vise à réduire la
dépendance européenne au gaz russe. Autre gazoduc qui pourrait être
relié au Nabucco celui transportant le gaz egyptien via la Jordanie et
la Syrie.
On comprend dés lors l’intérêt qu’ont les dirigeants de ces deux
pays -Egypte et Jordanie - à participer activement au renversement du
gouvernement de Bachar El Assad. Cela vaut aussi pour la complicité de
l’UE et les attitudes va-t-en guerre extrêmistes de la Grande Bretagne
et de la France.
On ne le répètera jamais assez la guerre contre la Syrie du
président Bachar al Assad est une guerre pour la domination du marché
des ressources énergétiques une guerre pour le gaz où chacun défend ses
intérêts énergétiques soit en tant que producteur exportateur soit en
tant que consommateur importateur.
Mais derrière les ambitions énergétiques du Qatar se cache
aussi le maintien de l’hégémonie américaine des pétrodollars sur
l’économie mondiale dont ont déjà été victimes Saddam Hussein et Muammar
Khadafi. Source
Les cinq projets gaziers qui cherchent à gagner le marché européen :
1. Les deux premiers sont russes et reposent sur les considérables
ressources de la Russie elle-même. À travers la mer Baltique, une
première ligne « Nord stream » relie directement la Russie à
l’Allemagne, considérée stratégiquement comme un important point de
départ vers le continent européen. Partant de la mer Noire, la deuxième
ligne du projet « South stream » passe par la Bulgarie avant de se
diriger vers la Grèce, la Hongrie, l’Autriche et le nord de l’Italie,
avec une capacité d’acheminement de 60 milliards de m3 par an.
2. Le troisième est le projet américain « Nabucco » qui repose sur
les ressources du Turkménistan et de l’Azerbaïdjan. Il prévoit
d’acheminer le gaz de la Turquie vers l’Europe en passant via la
Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie, la Tchéquie, la Slovaquie, et
l’Italie, avec une capacité de transport de 31 milliards de m3 par an.
Prévu pour 2014, repoussé à 2017 pour problèmes d’ordre technique, son
coût est désormais estimé à 21 milliards de dollars, et la course semble
gagnée d’avance par la Russie. Ce troisième projet récupère les
excédents du Turkménistan ; lequel est engagé dans un autre projet
l’associant à la Chine, au Pakistan, à l’Azerbaïdjan et dont l’Iran
s’est retiré au profit « du projet Iran-Iraq-Syrie ». À savoir
que la plupart des puits turkmènes sont contrôlés par des
multinationales basées en Israël tel que le groupe Merhav dirigé par
Yosef Maiman, l’un des hommes les plus influents en Israël ;
et que la Turquie s’était précipitée pour réserver sa participation au
projet, puisqu’elle devenait le carrefour du transit en plus de garantir
la couverture de ses propres besoins. Elle a d’ores et déjà signé un
contrat avec l’Azerbaïdjan pour l’achat de 6 milliards de m3 en 2017.
3. Le quatrième est donc « le projet Iran- Iraq- Syrie », les trois
pays ayant signé en Juin 2011, un protocole d’accord pour l’acheminement
du gaz iranien vers la Syrie en passant par l’Irak sur une ligne
terrestre d’environ 1500 Kms [ 225 Kms en Iran, 500 Kms en Irak, 500 à
700 Kms en Syrie] qui traverserait ensuite la mer Méditerranée pour
rejoindre la Grèce sans passer par la Turquie ! De plus, le projet
faisait état de la possibilité pour l’Europe de s’approvisionner au
niveau des ports syriens. Source
Lire également : La gazoduc Nabucco et les dynamiques internes à la Turquie. Article du Journal Le Monde du 24.08.2011
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« Tous les peuples de la Terre seront enchaînés au trône d'Israël, à la suite d'une guerre mondiale atroce où les trois quarts des populations seront décimées. Il faudra trois cents ânesses pour porter les clefs du Trésor. » Le Talmud