« Tous les peuples de la Terre seront enchaînés au trône d'Israël, à la suite d'une guerre mondiale atroce où les trois quarts des populations seront décimées. Il faudra trois cents ânesses pour porter les clefs du Trésor. »
Le Talmud
mercredi 1 avril 2015
Un expert russe : Comment détruire les USA à peu de frais
Un analyste géopolitique russe décrit des scénarios catastrophe pouvant faire disparaître les
États-Unis de la surface du globe, sans forcément déclencher une guerre nucléaire totale. Cette guerre asymétrique consisterait soit (1) de faire exploser des armes nucléaires pour déclencher
le supervolcan au Parc national de Yellowstone, soit (2) déclencher un méga tsunami en bombardant certains points faibles des failles océaniques qui longent les États-Unis.
Une nouvelle Guerre Froide a été lancée contre la Russie. Pour être
précis, cela ne s’est jamais arrêté. L’Occident tente de consolider ses
acquis des précédentes étapes du conflit et veut maintenant conclure.
Une solution asymétrique
Comme au milieu du XXe siècle, l’Occident construit un rideau de fer et
conduit une politique d’alliances militaires, augmentant la taille des
forces de l’Otan et les rapprochant encore des frontières de la Russie. Il faut donc absolument trouver une approche originale pour nous
assurer une sécurité militaire, spécialement dans la zone d’encerclement
stratégique. La tâche prioritaire est de maintenir le niveau des forces
nucléaires. Il y a cependant des inconvénients à cela.
Dans un futur proche, le système américain d’attaque
globale préemptive pourrait être capable de neutraliser tout ou partie
des forces nucléaires russes, en combinant des frappes de décapitation (visant les centres de commandement) et des frappes incapacitantes (visant
les vecteurs des armes nucléaires).
Il est essentiel pour notre pays de
trouver des moyens asymétriques pour contenir ces menaces. C’est ce
qu’a voulu dire le Président Poutine quand il a dit que nous ne nous engagerions
pas dans une course aux armements, mais que nous adopterions des mesures
asymétriques. Clairement, cela suppose de nouvelles armes, basées sur
des idées radicalement différentes de celles qui existent aujourd’hui.
Les conditions techniques pour la méga-arme
Ces nouvelles armes doivent remplir certaines
conditions. Tout d’abord, elles doivent garantir la défaite de l’ennemi.
Le système doit pouvoir frapper l’adversaire avec une certitude de
100%, et la puissance de l’attaque doit être suffisante pour le mettre
hors de combat. Ce qui vient
en premier à l’esprit sont les catastrophes géologiques. Dépassant
plusieurs fois en puissance les ogives nucléaires les plus fortes, les
catastrophes géologiques peuvent être délibérément déclenchées par des
forces relativement faibles. C’est pourquoi nous basons notre arme de
riposte asymétrique sur l’idée de provoquer les processus géologiques
les plus destructeurs. Une dernière condition est le caractère asymétrique de la menace. Un
tel système devrait ravager la partie qui l’emploie incomparablement
moins que l’ennemi. Et c’est possible, quand on regarde la géographie de
la Russie et celle des États-Unis.
Demain, un monde sans l’Amérique
Constat important, la Russie est située sur le continent eurasien, et
la majorité de sa population est concentrée loin des côtes. En outre,
le niveau moyen du territoire au-dessus de la mer met les Russes à
l’abri des flots, même dans le d’une énorme catastrophe et d’un
méga-tsunami. La situation des États-Unis est différente. Plus de 80% de la
population vit près des océans, dans des zones faiblement élevées. Le
gros de l’industrie est également installé dans ces régions. Même un
tsunami relativement faible – une vague de plusieurs douzaines de mètres
de haut – pourrait entraîner des conséquences catastrophiques pour les
États-Unis. L’ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans est là pour le
rappeler.
La nouvelle-Orléans, inondée à la suite de l’ouragan Katrina
Une autre caractéristique de la Russie est que la majeure partie de
son territoire sibérien repose sur une couche épaisse (plusieurs
kilomètres) de basalte. C’est pourquoi les frappes, même les plus puissantes,
ne pourront pas entraîner de catastrophes géologiques majeures. Qu’en est-il des États-Unis?
Ce qui d’emblée attire notre attention
est le Parc national du Yellowstone, situé dans la caldera d’un
super-volcan. Ce dernier, selon les géologues, approche de sa période
d’activation, qui arrive tous les 600 000 ans. Sa dernière éruption a eu
lieu à peu près à cette distance temporelle. Les géologues craignent que le volcan du
Yellowstone puisse entrer en éruption à tout moment; il y a d’ailleurs
des signes clairs d’une montée de son activité. Aussi, même une petite
impulsion, l’explosion d’une ogive mégatonique, pourrait être suffisante
pour démarrer l’éruption. Cela pourrait être cataclysmique pour les
États-Unis – ils pourraient carrément cesser d’exister. Leur territoire
pourrait être entièrement recouvert d’une épaisse couche de cendres
(plusieurs mètres et même des douzaines de mètres). San-Andreas est une autre zone vulnérable des États-Unis. C’est une
faille de 1 300 kilomètres de long, située entre les plaques pacifique
et nord-américaine. Elle court le long de la côte californienne, tantôt
dans les terres, tantôt sous l’eau. Les failles San-Gabriel et
San-Jacinto, elles, lui sont parallèles. Cette région très instable
connaît des séismes pouvant aller jusqu’à une magnitude de 8,5 sur
l’échelle de Richter. Une très forte explosion nucléaire pourrait
entraîner une catastrophe, provoquant de formidables tsunamis qui
emporteraient l’infrastructure de toute la Côte Ouest. Pour finir, n’oublions pas les failles transformantes de l’Atlantique
et du Pacifique. Parallèles aux côtes Est et Ouest, elles pourraient
être la source d’énormes tsunamis qui causeraient des ravages jusque
loin à l’intérieur des terres.
Le détonateur d’une catastrophe
Les États-Unis sont donc un pays vulnérable, géologiquement parlant.
Ce qui reste à faire est de déterminer comment provoquer de tels
processus géologiques sur une telle échelle. Revenons dans le passé. En
1961, la plus grosse bombe thermonucléaire a été testée à 5 000 mètres
au-dessus de l’extrémité nord de la Nouvelle-Zemble, dans l’Arctique.
D’après les estimations connues, elle faisait 58 mégatonnes. Et
pourtant, les experts occidentaux en sont venus à la conclusion que
toute l’énergie n’avait pas été dépensée, parce que l’ogive ne semblait
pas avoir d’enveloppe en uranium-238, enveloppe capable d’augmenter la
puissance d’une explosion de 50% à 100%. C’est-à-dire que cette bombe
aurait pu dépasser les 100 mégatonnes. Cette ogive tenait dans une bombe
de 16 tonnes et avait été larguée d’un bombardier Tu-95 Ours.
Selon les scientifiques du Centre de Sarov et l’expert russe le plus
connu dans le domaine, le professeur Igor Ostretsov, une ogive actuelle
de même puissance peut tenir dans une bombe de 5 à 7 tonnes. Autrement
dit, elle peut être facilement embarquée, en termes de taille et de
poids, sur un missile intercontinental (le Satan peut emporter 8 tonnes environ). Des satellites peuvent également l’emporter. Les accords actuels sur la parité des arsenaux nucléaires n’imposent
aucune limite sur la puissance des ogives elles-mêmes. Ils en contrôlent
seulement le nombre. Or, notre méga-arme n’en exigera pas trop.
Le jour d’après
L’option la plus efficace pour déclencher à coup sûr une catastrophe
géologique serait une frappe sur le super-volcan du Yellowstone. Même
une seule explosion d’une ogive de 5 à 7 tonnes, en surface,
provoquerait une très violente éruption. Résultat, les États-Unis
cesseraient d’exister, mais les conséquences seraient également
catastrophiques pour le reste du monde. La Russie serait l’un des pays
qui souffriraient le moins – à cause de la distance, de la taille de son
territoire et de sa situation géographique. De même, les dommages
causés aux pays situés aux antipodes des États-Unis seraient limités.
Néanmoins, il faut le rappeler : cette explosion serait un désastre pour
l’humanité tout entière. C’est d’ailleurs la raison d’être d’une telle
arme. La possibilité très réelle de son emploi devrait mettre un point
final à toute idée d’agresser la Russie. Une version alternative de cette super-frappe serait d’amorcer des
tsunamis géants, une idée qui nous vient d’Andréi Sakharov. Il s’agirait
de faire exploser une série de charges nucléaires sur des points bien
définis le long des failles transformantes atlantique et pacifique
(environ 3 à 4 pour chacune) à une profondeur de 1,5 à 2 kilomètres.
D’après les calculs de Sakharov et d’autres scientifiques, cela
produirait une vague qui s’élèverait à 400-500 mètres, ou plus, près des
côtes américaines. En s’écrasant sur le rivage, cette vague balaierait
tout jusqu’à une distance de 500 kilomètres à l’intérieur des terres. Si
les explosions avaient lieu plus profondément, là où l’écorce
terrestre, à la jointure des plaques, est la plus mince, alors l’écorce
elle-même pourrait fondre, et le magma arrivant au contact de l’eau
amplifierait et multiplierait l’intensité de l’explosion. La hauteur du
tsunami pourrait alors dépasser 1 500 mètres, et la zone totalement
détruite pourrait atteindre plus de 1 500 kilomètres à partir du rivage. Ce serait une arme très propre : pas d’hiver nucléaire, pas
de gigantesque nuages de poussières, par contre la vapeur d’eau
retomberait très vite sur la terre déjà ravagée, sous forme de
terrifiantes douches radioactives. Une telle frappe déstabiliserait la
tectonique de la région, provoquant vraisemblablement l’éruption du
super-volcan du Yellowstone. La vague opposée, elle, balaierait
l’Europe. En d’autres termes, ce seraient tous les pays de l’Otan qui
disparaîtraient. Ce cataclysme serait d’une horreur sans nom. Mais il
s’agit de la menace asymétrique du dernier ressort. Une partie de la
Russie serait aussi détruite, mais il ne resterait rien de toute la
civilisation occidentale. Même l’explosion d’une seule forte charge près
des failles de San-Andreas, San-Gabriel, ou San-Jacinto, déclencherait
des cataclysmes géologiques.
Apocalypses – faciles à obtenir et avec peu de moyens
Les scénarios discutés ici démontrent que le nombre de super-charges
nucléaires nécessaires pour cette arme asymétrique est plutôt limité –
environ dix. Ce qui permet de rendre son emploi crédible, si les
conditions exposées plus haut sont remplies. Amener ces charges à leur destination pourrait se faire de nombreuses
manières. En premier lieu : plusieurs missiles balistiques monobloc
qui, lancés en même temps que de nombreuses fusées-leurres,
submergeraient toute défense anti-missile, même celles développées dans
un futur lointain. Un petit nombre de systèmes de lancement spéciaux,
protégés dans des puits, pourrait être dissimulé, aussi bien par des
forces militaires que par un secret rigoureux. On pourrait développer un
tel missile pour les sous-marins lanceurs d’engins de la classe Typhon (projet
941). Leurs tubes de lancement sont conçus pour le P39 de 96 tonnes,
qui pourrait facilement accueillir les fusées intercontinentales avec la
charge utile exigée. Un seul de ces sous-marins serait suffisant pour
cette mission. Les super-charges pourraient être intégrées dans les futurs missiles
hypersoniques pour former l’équivalent terrestre des sous-marins
lanceurs d’engins. Elles pourraient aussi être secrètement positionnées à
l’avance, aux points fixés et à la profondeur requise, à partir de
navires de la Flotte camouflés en navires civils. Au moment voulu, un
système de transmission très complexe et très sûr pourrait activer ces
charges. Si la tension internationale redescend, ces charges pourraient
être récupérées par des navires spécialisés. Il faut entre 5 ou 6 et 10 à 12 ans, selon les experts, pour
concevoir et produire des charges de la taille requise. Il faut autant
de temps pour développer et produire un nombre suffisant de moyens de
transports. Cela veut dire que la Russie peut posséder cette arme
asymétrique dans les dix prochaines années. L’arrivée d’une telle arme
rendra caduque toute menace d’une guerre majeure contre notre pays, même
si l’ennemi jouit d’une supériorité écrasante en termes d’armes
conventionnelles.
Konstantin SivkovPrésident de l’Académie de géopolitique, Dr ès Sc.
Commentaire
Il y aurait aussi la possibilité de faire sauter le volcan des Iles
Canaries qui pourrait entraîner la moitié d'une île dans l'océan et
provoquer un tsunami monstre sur toute la côte est américaine.
La Cumbre Vieja est le volcan le plus récent. En 125.000 ans, il
a eu une croissance rapide. Il domine la mer de 2.000 m et le fond de
l'Atlantique de 6.000 m. Il est long de 20 km et large de 15 km seulement ; ses
flancs plongent dans la mer selon un angle dépassant par endroit les 30°. Lors
de l'éruption de 1949, le flanc ouest s'est affaissé de 4 m ; il est depuis en
équilibre précaire au-dessus de l'océan.
Quelles seraient les conséquences d'un tel cataclysme ?
Si cette partie s'effondrait d'un seul bloc,
cela pourrait provoquer des millions de morts, suite à des vagues de dizaines de
mètres traversant l'atlantique à la vitesse d'un avion à réaction.
Modélisation numérique de la propagation du mégatsunami Chiffres positifs = hauteur des crêtes en m.
Chiffres négatifs = creux des vagues en m.Source: Potential collapse and tsunami at La Palma, Canary
Islands - Steven N. Ward & Simon Day
Toutes les
conditions seraient réunies. En se fondant sur la récurrence des éruptions
volcaniques à La Palma, le cataclysme pourrait se produire dans le courant du XXIème siècle. Il
s'agirait de la plus grande catastrophe naturelle de l'époque moderne.
L'hypothèse la plus pessimiste :
Pour
Bill McGuire, les Bahamas seraient balayés et une heure plus tard, des vagues de
50m s'attaqueraient aux villes de la côte des États-Unis, faisant des millions
de victimes...
Une hypothèse moins extrême :
Pour
S. Ward et S. Day (2001),
une vague d'une taille de 650 mètres au
départ se dispersant
et se réduisant tout au long de son parcours. A
la vitesse de 720 km/h, elle mettrait 8 h pour traverser l'Atlantique et ravager
la côte est des États-Unis. La vague de 10 à 25 m détruirait toutes les parties
côtières des grandes villes américaines, depuis New York au nord, à Miami au
sud, se propageant jusqu'à 20 kilomètres à l'intérieur des terres.
Une vue d'artiste d'une vague de 50 m arrivant sur la Floride
L'hypothèse la plus basse :Ch. Mader (2001)
Spécialiste
mondial de la modélisation des tsunamis, dont le modèle intègre davantage de
paramètres et qui a déjà prouvé sa pertinence
dans des exemples précédents de
tsunamis, Mader obtient des vagues de 3 m sur les côtes américaines, toujours avec un
glissement de 500 km³.
Quoiqu'il en soit, la menace
doit être envisagée aussi sérieusement qu'un impact d'astéroïde.
Hannibal GENSERIC
Russia could detonate nuclear weapons over Yellowstone supervolcano
and San Andreas fault to completely annihilate America says retired
Kremlin military analyst
Konstantin Sivkov wrote that Russia needs a new 'asymmetric' weapon
He says detonating nuclear weapons on seafloor would unleash tsunamis
Seismic activity would trigger volcano, pour feet of ash over the US
He says tsunamis could affect 240 million Americans and hit Europe too
Analyst says new weapons could be ready within 10 years
TV presenter previously said Russia could turn US to 'radioactive dust'