mercredi 10 août 2022

Pour Michel Onfray, dénoncer l'apartheid d'Israël, c'est de l'antisémitisme. Réponse de Me Maurice Buttin

Qui ne connait Michel Onfray ce grand philosophe et essayiste. Il est l’auteur de plus de cent quinze livres, il est connu dans le monde entier. Que dire de plus ?
Tout simplement qu’il lui arrive d’écrire « n’importe quoi, pourvu que ça mousse », selon l’expression populaire. Il est vrai  que Michel Onfray est aussi un grand polémiste.
Ce célèbre écrivain vient donc de publier dans le « Journal du Dimanche » (JDD), du 31 juillet 2022, une tribune intitulée « La synagogue brûle, mais regardons ailleurs ». 

 Il entend dénoncer ce qu’il appelle l’antisémitisme des députés de la NUPES, qui ont déposé une résolution à l’Assemblée Nationale pour demander la condamnation du régime d’apartheid en Israël, dans lequel sont - effectivement - soumis les Palestiniens. Puisque Michel Onfray semble l’ignorer, de facto, depuis la création de l’État d’Israël en 1948. De jure, depuis la loi fondamentale du 19 juillet 2018 adoptée par la Knesset (le Parlement israélien) aux termes de laquelle « Israël est l’État nation du peuple juif ». Cette loi ne reconnait le droit à l’autodétermination que pour les Juifs. Elle retire la langue arabe de son statut de langue officielle. Les Palestiniens d’Israël - appelés les « Arabes d’Israël » par le gouvernement israélien - représentent pourtant plus de 21 % de la population.

Michel Onfray se veut sans doute très concluant dans ses affirmations : « Nous sommes entrés dans le troisième temps de l’antisémitisme. (...). Voici venu le temps de sa formule antisioniste qui permet à la gauche des barbelés (?) d’inviter à la haine du peuple d’Israël depuis 1948 (rien que cela !), en invoquant colonialisme (qui est pourtant un fait indiscutable), crimes contre l’humanité (oui, dans la bande de Gaza en particulier et le Tribunal Pénal International - CPI - le reconnaîtra un de ces jours) et régime d’apartheid ». Celui-ci est d’ores et déjà établi officiellement par la loi fondamentale rappelée ci-dessus. Régime dénoncé, tant par de grandes ONG internationales, comme « Amnesty International » le 1er février 2022, s’appuyant sur les nombreux travaux d’ONG palestiniennes, internationales - la Commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU entre autre - et, surtout israéliennes, B’Tselem par exemple [1]. Mais Michel Onfray dans ses lectures a-t-il lu un jour les très courageux communiqués de cette ONG, qui sont l’honneur d’Israël et du peuple israélien ?

Si les antisionistes - dont je suis depuis le premier jour (Juin 1967. Le GRAPP, animé par Maxime Rodinson, avec les professeurs Jacques Berque, Régis Blachère, Vincent Monteil,  Pierre Cot, Robert Buron, l’Abbé Moubarak, etc.) - ont toujours contesté la politique colonialiste nationaliste sioniste des dirigeants israéliens, ils n’ont jamais, sauf quelques imbéciles (au sens latin du terme), « invités à la haine du peuple d’Israël » n’en déplaise à Michel Onfray.

Mais la dramatique question israélo-palestinienne intéresse-t-elle, en définitive, ce grand philosophe ? Il affirme sa position pro sioniste sans aucune démonstration. La lecture de A à Z de son pamphlet me semble d’ailleurs davantage montrer qu’il entend utiliser celui-ci pour régler ses comptes,

- avec le président de la République (son allocution à Pithiviers à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv, n’a été « qu’une bouillie pour les chats » (sic !) ;avec les chrétiens et leur « antijudaïsme » - catholique pratiquant, je suis d’accord avec Michel Onfray sur ce point, mais c’est de l’histoire ancienne - ;

- avec les socialistes du XIX siècle, Marx et Engels ; avec le PCF - comme si la politique actuelle des dirigeants communistes avait un rapport quelconque avec la position du PCF en 1940 ;

- avec le gaullisme  (« A cause d’un mythe gaullo-communiste qui s’avère le non-dit de la politique française, alors qu’il en constitue l’axe depuis l’après guerre » (...) C’est de Gaulle qui crée ce mythe d’une France gaullo-communiste résistante » ;

- avec « la panoplie de l’homme de gauche, de l’homme « régénéré » à coups de tribunal révolutionnaire et de guillotine (...) cette même idéologie soutenue par la guillotine activée pendant la guerre d’Algérie par un ministre de l’Intérieur SFIO, qui avait pour nom François Mitterrand ». Sur ce point aussi je suis d’accord avec Michel Onfray, les pages concernant la guerre d’Algérie ne sont pas à l’honneur du futur président de la République. Mais Michel Onfray devrait tout de même savoir que François Mitterrand n’a jamais été membre de la SFIO, et, sans doute peu « socialiste » après la création du Parti socialiste, le PS, où je milite depuis juin 1971 (Congrès constitutif d’Epinay).

Mais j’entends à mon tour profiter de cette réponse pour informer nos concitoyens - et au passage Michel Onfray - de la situation du peuple palestinien.

En ce qui concerne les Palestiniens, demeurant en Palestine depuis des siècles - province de l’Empire ottoman, mise sous mandat britannique en 1922, devenue Etat de Palestine, puis, après le partage ordonné par les Nations Unies en 1947, devenu Etat d’Israël en 1948 : la Nakba (le désastre) et ses conséquences, les expulsions massives des habitants vers le Liban, la Jordanie ou la Syrie en 1948.49, puis de nouveau en 1967, après la Guerre dite « des Six jours » ; l’occupation de la terre (les Juifs possédaient 7 % du territoire en 1967. Ils en possèdent 97 % aujourd’hui ! Ces Palestiniens, même si, effectivement, ils peuvent voter aux élections nationales ne sont considérés que comme des « citoyens » et non comme des nationaux (Cf, ci-dessus). Leurs villages - lorsqu’ils n’ont pas été détruits, plus de 500 en 1947/48 - sont loin de recevoir les subventions des villes et villages israéliens. Etc.

En ce qui concerne les Palestiniens de l’Etat de Palestine - proclamé le 15 novembre 1988, reconnu par 138 Etats, dont par exemple, la Suède et le Vatican ; admis aux Nations Unies comme membre observateur depuis 2012 et formant le 194 ème Etat de l’ONU. Ils sont soumis à une très dure occupation totale depuis plus de 55 ans, la bande Gaza « libérée » en 2005 étant devenue une « prison à ciel ouvert » ! (Puisque Michel Onfray évoque la dernière guerre a-t-il en tête que l’occupation de notre pays n’a duré que cinq années ?). Annexion de la ville de Jérusalem, d’une superficie plus que triplée sur la terre de Cisjordanie, proclamée « capitale éternelle d’Israël ». Création de colonies interdites par le droit international. De routes d’apartheid (uniquement pour les Juifs). De murs (qualifiés de « sécurité » par les Israéliens, de la « honte » par les Palestiniens) encerclant villes et villages palestiniens devenus des  « Bantoustants », comme en Afrique du Sud au temps de l’apartheid. Arrestation massive de Palestiniens qualifiés de « terroristes ». Déni de l’Histoire de ce peuple, une véritable tentative de « sociocide » (A ne pas confondre avec un « génocide », comme la Shoah, dont ont été victimes par millions les Juifs en Europe lors de la Deuxième Guerre mondiale - pas en Palestine ).

Pour terminer, je citerai un extrait d’un des derniers articles du courageux journaliste israélien Gidéon Lévy, paru le 22 juin 2022 dans le journal Haaretz, à propos des prochaines nouvelles élections en Israël :

 « Jamais les pogroms des colons n’ont été aussi fréquents ici, sans que personne ne les arrête ou ne tente de protéger leurs victimes. Jamais les soldats de Tsahal n’ont tué aussi facilement que sous ce gouvernement de changement. Et ils nous font peur avec Netanyahou. Il va détruire le système judiciaire. Lequel exactement ? Celui qui est devenu depuis longtemps un méprisable tampon pour l’occupation ? Qui a besoin d’un système judiciaire indépendant, si sur la question la plus cruciale pour le caractère légal du pays, c’est un système honteux de collaborateurs ? Nous pourrions continuer à dire qu’Israël deviendra antidémocratique si Netanyahou est élu. Cela aide beaucoup de croire que sans lui, Israël, l’occupant et le tyran, est une démocratie. (Souligné par moi) Et c’est tout ce que le camp des détracteurs de Bibi veut ressentir".

*Me Maurice Buttin, avocat honoraire à la Cour. Président honoraire du Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO). Membre des C.A. de « Pour Jérusalem » ; des « Amis de Sabeel-France » ; de « Chrétiens de la Méditerranée » ; membre de l’AFPS et du P.S.

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"Apartheid", le mot qui fâche

"La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses." Platon.

Quel bastringue, quel ramdam, quelle pétarade en ce mardi deux août 2022, scandale à l'Assemblée nationale, aux quatre coins de l'hémicycle ça dérouille, ça s'emparouille, les pupitres claquent, c'est le bruit et la fureur, on s'indigne, on fulmine, on s'invective, sous les ors accablés de la République.

Le départ du feu, une résolution "condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien", déposée par le député communiste Jean-Paul Lecoq, et signée par 37 parlementaires des différents groupes de la Nupes, trivialement et sans surprise qualifiée d' "immonde" par l'ineffable Meyer Habib, car, selon lui, les signataires de ce texte ont manifesté clairement "leur haine des juifs et d'Israël". Voilà, un grand classique, tenter de criminaliser celles et ceux qui critiquent le gouvernement israélien et les faire passer pour de méprisables antisémites. Il a eu ses martyrs de De Gaulle à Edgar Morin…Passons.

Si l'on avait accordé à l'accusateur une certaine capacité à débattre, voire une once d'humour, on aurait pu, vainement sans doute, demander à Meyer Habib qu'il nous explique ce que viennent faire les juifs dans cette histoire qui désigne et condamne essentiellement un régime et non des individus pour leur appartenance religieuse.

Le pire, c'est le soutien violent et grossier d'Eric Dupond-Moretti à la vindicte du député des "Français établis hors de France", un Garde des Sceaux amnésique à sa fonction de Ministre de la Justice, qui a conduit les députés mis en cause à quitter un voisinage devenu irrespirable.

Ont suivi, plus attendues, les réactions de la LICRA abondées par le CRIF, dénonçant un "antisémitisme obsessionnel d’une certaine "gauche", qui déshonore la République et cherche à enflammer l’opinion."

Des pages qui  "transpirent la détestation d’Israël" (Jérôme Guedj), "détestation d’Israël dont chacun sait qu’elle a tôt fait de se muer en haine des Juifs" (Christian Picquet), résolution "nauséabonde" (Françoise Degois) voici ce qui a tenu lieu d'analyse politique pour certains dont le cri, hélas, a détrôné la pensée.

Plus lucide, Esther Benbassa dénonce les insultes honteuses qui traitent d'antisémite tout contradicteur, vident les mots de leur sens et twitte pertinemment : "Israël société d'apartheid ? On a le droit de poser la question…" et ajoute "et d'y répondre comme on veut".

Y répondre "comme on veut" ? Euh...justement…

D'abord, de quoi parle-ton ? "Le crime d’apartheid est qualifié par le Statut de Rome (1998), instituant la Cour Pénale Internationale, comme un crime contre l’humanité ; cette qualification fut initialement opérée par différentes résolutions du Conseil de Sécurité (1984) et de l’Assemblée Générale (1966) des Nations-Unies relatives à l’Afrique du Sud. La Convention pour l’Élimination et la Répression du crime d’Apartheid de 1973 le définit comme "un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial ou tous autres groupes raciaux et dans l’intention de maintenir ce régime." Source, la CIMADE qui commente : "La situation d’oppression qu’impose l’État d’Israël aux Palestiniens, au sein de son territoire national comme dans les territoires occupés répond à cette définition juridique."

Ensuite, petit rappel historique :

-   En novembre 1975, la résolution 3379 de l'ONU énonce que "le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale." Certes, Israël en ayant fait une condition à sa participation à la conférence de la paix qui devait aboutir aux accords d'Oslo de 1993, elle a été révoquée en décembre 1991 mais son écho résonne encore;

-   en 2006, l'ancien président américain Jimmy Carter, Prix Nobel de la paix en 2002, publie "Palestine : la paix, pas l'apartheid" (1);

-   en décembre 2011, un rapport d'information pour la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale remis par le député socialiste Jean Glavany décrit la question de l'eau comme "révélatrice d'un nouvel apartheid au Moyen-Orient". Le Monde titre le 20 janvier 2012 "Israël-Palestine : le rapport explosif sur la question de l'eau";

-   en mars 2017, les auteurs d'un rapport onusien pour la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale, Rima Khalaf et Richard Falk, affirment qu'"Israël a mis en place un régime d'apartheid qui institutionnalise de façon systématique l'oppression raciale et la domination du peuple palestinien dans sa totalité";

-   en juillet 2020, l'ONG israélienne, Yesh Din, rapporte un avis juridique de l'avocat des droits de l'homme Michaël Sfard qui déclare que "le crime contre l’humanité de l’apartheid est commis contre les Palestiniens en Cisjordanie, même sans nouvelles étapes vers l’annexion";

-   en janvier 2021, B' Tselem, la principale organisation israélienne de défense des droits de l'homme, qualifie d'apartheid la totalité des formes de gouvernement d'Israël appliquées aux Palestiniens qui sont sous sa juridiction;

-   en avril 2021, Kenneth Roth, directeur de l'ONG Human Rights Watch déclare que les crimes contre l’humanité d’apartheid et de persécution sont commis par le gouvernement israélien contre une partie de la population palestinienne. Il précise "Nous nous fondons sur deux ans d’enquête et deux décennies de travail en Israël et dans les territoires occupés. En usant du terme "apartheid" nous ne faisons pas une analogie historique, mais nous appliquons le droit international";

-   en février 2022, le rapport annuel d'Amnesty International montre qu’Israël "impose un régime d’oppression et de domination aux Palestiniens dans toutes les zones sous son contrôle, en Israël et dans les TPO, ainsi qu’aux personnes réfugiées palestiniennes, au profit de la population juive israélienne. Ce régime s’apparente à un apartheid, interdit par le droit international";

-   en mars 2022, le rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, Michael Lynk, a reproché à la "communauté internationale" d'avoir permis à Israël d'y avoir instauré pendant des décennies d'occupation un système politique, "un régime de séparation" qualifié d'"apartheid";

-   Enfin, vous en redemandez ? Last but not least, retour sur la loi du 19 juillet 2018 (2) qui fait dire à l'historien israélien Shlomo Sand qu'Israël "a voulu bâtir un mur institutionnel" et à son collègue Dominique Vidal "cette législation a donc gravé l’apartheid dans le marbre constitutionnel et tranché au plus haut niveau le débat sur cette question". (3)

Les réactions scandaleuses à l'usage du terme d'"apartheid", les tombereaux d'injures fétides déversés sur les auteurs de ce projet de résolution, ont la triste visée qui prétend occulter une situation calamiteuse qui perdure depuis des décennies, s'aggrave, s'enlise, et qui, pour paraphraser Albert Camus, en récusant le mot qui la nomme ajoute au malheur du monde palestinien.

Notes

(1) Jimmy Carter a indiqué que le mot "apartheid" faisait référence au "désir d'une minorité d'Israéliens de confisquer et de coloniser des sites palestiniens", que "le livre décrit l'abominable oppression et les persécutions dans les territoires palestiniens occupés, le rigide système de laissez-passer et la ségrégation stricte entre citoyens palestiniens et colons juifs en Cisjordanie. De bien des manières, c'est plus oppressant que pour les Noirs vivant en Afrique du Sud au temps de l'apartheid".

(2) Loi du 19 juillet 2018 qui a transformé l'Etat d'Israël ci-devant "Etat juif et démocratique" en "Etat-nation du peuple juif" et dont l'article 1er énonce "Seul le peuple juif a droit à l'autodétermination nationale en Israël".

(3) Entretien dans l'Humanité, 1er août 2022.

Henri GIORGETTI

Source

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NOTES de H. Genséric

[1]  Amnesty international a rejoint, mardi 1er février 2022, plusieurs organisations de défense des droits humains qui cherchent, depuis 2020, à renouveler la lecture du conflit israélo-palestinien dans les opinions internationales. Dans une longue analyse juridique, fruit de quatre ans d’enquête, elle dénonce un « système d’apartheid » dans la domination des Palestiniens par Israël.

Elle fait suite aux prises de position de deux ONG israéliennes, Yesh Din puis B’Tselem, et de Human Rights Watch. Amnesty adopte une position maximaliste : comme B’Tselem, l’organisation passe outre la distinction entre l’Etat israélien né en 1948 et le régime d’occupation militaire « temporaire », en vigueur dans les territoires palestiniens depuis leur conquête, en 1967. Elle conclut qu’un même système a sédimenté au fil du temps, entre le Jourdain et la Méditerranée.

Une section du mur dit « de séparation », entre le camp de réfugiés palestinien de Shuafat, à droite, et le quartier de Pisgat Zeev à Jérusalem-Est, le 27 janvier 2022.
Une section du mur de l'Apartheid , entre le camp de réfugiés palestinien
de Shuafat, à droite, et le quartier de Pisgat Zeev à Jérusalem-Est


3 commentaires:

  1. Le Député Habib Meyer, est un agent de l'Etat d'Israël, vu son passeport de son pays, la France devrait lui supprimer sa nationalité Française, et l'expulser vers sa chère patrie juive. Il existe un site JF Forum qui est là pour apporter un appui total à l'Etat d'Israël. Sur cette plateforme Internet, il est défendu de critiquer la politique de Jérusalem, mais les propos racistes envers les Arabes c'est admis. De même oser protester contre les actions de la Première ministre de la France, la juive Borne Stein c'est un crime antisémite. La France n'autorise plus la chaîne RT Russe d'émettre, mais tolère un média qui instrumentalise en violation des articles de l'ONU, la politique de la France, comme ingérence étrangère en faveur d'Israël.

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  2. ce petit messieurs est surtout un très très gros CON Il est pour le port du masque pour le vaccin à tout va pour le passe sanitaire donc une belle ORDURE et se redéférer à se triste sire est pitoyable

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  3. Je n'ai jamais apprécié Michel Onfray que je trouve prétentieux sans aucune chaleur humaine. Mais là il atteint le fond de la déchéance. Peut-être a-t-il un accord avec le Crif ou la Licra.

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