vendredi 10 août 2012 Article paru dans : Kapitalis
Depuis
quelques temps, une profusion de vidéos circulent sur Facebook avec souvent des
commentaires sur la condition de la femme en Arabie Saoudite, en Afghanistan,
au Pakistan …..pays soumis au salafisme wahhabite saoudien, qui laissent
dubitatif sur le sort que lui réservent les hommes, toujours au nom d’Allah
nous disent-ils. Et quand on sait que Ghannouchi et ses hommes prennent l’Arabie
et le Qatar pour modèles pour la
Tunisie , deux pays wahhabites régis par la chariâa, on ne
peut que s’inquiéter du sort qu’ils réservent aux tunisiennes.
Quelques exemples des relations bizarres de l’homme
à la femme selon le salafisme wahhabite :
- Légalisation de la pédophilie, puisque le
mariage des gamines parfois dés l’âge de 5 ans est possible, sous condition
d’acceptation par le père, précise l’imam cathodique. Hypocrisie doublée de
sadisme, comme si la gamine pouvait savoir le viol qui l’attend et que le père
sait parfaitement.
Note d'Hannibal Genséric :
Note d'Hannibal Genséric :
L'université
du Roi Saoud légalise la pédophilie en Arabie Saoudite
En Arabie Saoudite, une fatwa a été
émise, autorisant les pères à marier leurs filles dès l’âge de 10 ans. Mansour
Bin Askar, professeur à l’université du Roi Saoud à Riyad, a déclaré dans une
interview que le mariage précoce a toujours été encouragé en Arabie Saoudite. «Pendant
les guerres, le mariage précoce a permis de renforcer les clans familiaux,
ainsi que l’influence des tribus», a-t-il expliqué, en ajoutant : « Le
mariage précoce, d’un point de vue médical, ne peut nuire à la jeune mariée.
Toutefois, il est important d’avoir son consentement et confirmer sa décision
devant un juge de la charia.» Cet
illustre professeur d’université a omis d’expliquer l’aptitude mentale d’une
petite fille de 10 ans à prendre une telle décision et les conséquences de ce
mariage sur son psychique. Au Yémen, au début des années 2000, une petite fille
a été mariée avant d’atteindre la puberté. Elle est morte, victime d’une
hémorragie sévère. La fatwa de ce mufti reflète, en fait, les réalités de la
vie au royaume. (...) Ce phénomène est fortement critiqué, suscitant
de nombreux débats en Arabie Saoudite pour interdire la loi sur le mariage des
petites filles, ce qui a déplu au cheikh Abdul Aziz al-Teraifi, un
fonctionnaire du ministère des Affaires islamiques, l’un des adversaires les plus
ardents de ces restrictions. «L’interdiction du mariage précoce aura un
effet négatif sur la société saoudienne, ce qui est inacceptable dans un pays
musulman», a-t-il déclaré au journal Saudi Gazette."
- La polygamie : Ghannouchi veut la rétablir
pour permettre aux femmes qui arrivent parfois à la quarantaine sans s'être
mariées de trouver un mari à partager et aux veuves pour
qu'elles ne demeurent pas seules et "qu'elles ne tombent pas dans la
débauche".... Ce qui résoudrait par la même, la baisse de natalité qui touche la
Tunisie selon ce pseudo
sociologue ! Hypocritement il reconnaît que seuls les riches peuvent bénéficier
de cette polygamie, puisque les célibataires désargentés et souvent au chômage
ne peuvent même pas bénéficier d'un quart de femme, dit-il goguenard. S'il y
tient tant, ce serait pour régulariser sa propre situation puisqu'en plus
de la tunisienne qui vivait avec lui à Londres, son ami néanmoins cheikh au
Soudan lui a donné sa propre fille pour sceller la rencontre des grands esprits
!
- Légalisation de l'esclavage sexuel : par
des Imams visiblement machos, stupides et ignares quand ils rappellent les
devoirs de la femme envers son mari. Puisqu'elle doit se tenir toujours
disponible pour le plaisir de monsieur ! Si l'envie de copuler le prenait, elle
doit tout lâcher pour le satisfaire. Sinon elle est justiciable de violence en
cas de non exécution....et le mari est dans son droit de la battre !
- La femme et le travail : Ghannouchi
dit que les femmes ne doivent pas travailler pour libérer des postes de travail
mais doivent se consacrer à la procréation et à l’éducation des enfants.... Ce
qui résoudrait le chômage des hommes et le problème de la dénatalité, selon
lui.
- La légalisation de la prostitution : Le mariage pour le plaisir ou «
zaouaj el moutâa » ! Le gouvernement
iranien vient d'autoriser et de généraliser le mariage de plaisir. Une journée
par semaine les hommes qui le désirent pourront recourir à cette prostitution halal,
légalisée sous couvert d'islam en contractant un mariage bidon juste pour le
plaisir sexuel. C’est pour faire baisser les abus sexuels selon les ayatollahs
qui ont légiféré sur cette question ! Hypocrisie.
Le mariage pour le plaisir était une trouvaille des législateurs du Moyen
âge pour assurer une paternité aux enfants bâtards qui naissaient des relations
hors mariage dans des sociétés patriarcales. A notre époque ce n’est que pure
hypocrisie que de légaliser et officialiser la prostitution.
- La répudiation : il suffit à
l'homme de dire à sa femme trois fois "je te divorce" devant témoins,
pour que le divorce soit effectif au tort de la femme.
- Le droit de cuissage : La femme au travail est considérée comme une tentation permanente pour les hommes : une récente fatoua
l’autorise à accorder ses charmes à son supérieur hiérarchique. Les cheikhs
d’el Azhar ont pondu cette fatoua parce que la femme au travail, au contact de
l'homme, constitue une tentation permanente pour lui. C'est pourquoi
"ils" légalisent son rapport sexuel avec son chef supérieur, ce qui
valide son "péché" auprès de son mari pour ne pas avoir à divorcer
puisque c'est « halal » (licite).
- Le droit à la réclusion : Le désir de certains hommes de
renfermer les femmes aux foyers, sinon de les voiler entièrement pour les
soustraire aux tentations sexuelles et au regard concupiscent des hommes.
Des obsédés sexuels !
- Légalisation de la violence : Le droit de
"corriger" sa femme. Un cheikh donnait même des conseils au mari pour
procéder par palier à la correction de son épouse. S'il doit la battre, qu'il
évite de la défigurer, conseille-t-il cyniquement !
- Légalisation du viol : La violence avec laquelle les sympathisants salafistes
d'Ennahdha vont de ville en ville en Tunisie pour agresser les femmes non
voilées dans les rues, leur intimant l'ordre de se voiler. Et par la violence
et la terreur, ils y parviennent ! Allant jusqu’à inciter au viol de celles qui
refuseraient de se voiler, puisqu’il devient
« halal » (licite, permis…) leur dit-on !
- Le corps de la femme déclaré honteux : Le voile d’abord et
maintenant la burqa et le niqab : il n'est écrit nulle part qu'il faille à la
femme de s'accoutrer de la sorte pour être une bonne musulmane.... l’idée
viendrait de couvrir la femme depuis que certains ont déclaré son corps
« awra » (honteux) et donc qu’il lui faut le couvrir entièrement.
- La lapidation des femmes
jusqu’à ce que mort s’en suive : châtiment suprême réservé aux fautes graves
comme l’adultère. Insoutenable scène filmée de bout en bout montrant la hargne des hommes qui
s'acharnent sur une jeune fille. La haine et la violence qu'ils y mettent est à
la hauteur de leur frustration de mâles en rut privés de satisfaire leur désir
bestial ! On y voit une délectation morbide à meurtrir le corps d'une femme
convoitée mais qu'ils ne pouvaient avoir.
- Les crimes d’honneur
autorisés voir encouragés, dont sont victimes les femmes. Où des fois il revient
au fils de tuer sa mère pour adultère ou ce qui est supposé comme tel, comme un
regard porté sur un autre homme que le sien, pour laver l’honneur de la
famille !
- L'inceste sur les fillettes :
Ils
recommandent qu'elles ne doivent pas s'isoler avec leur père et conseillent la
présence de la mère ou de la fratrie....Décidément ces barbus sont obsédés du sexe !
- La femme inapte au savoir : Que dire de l’affirmation
répétée des Cheikh et des imams que le savoir doit être réservé aux hommes
uniquement, car les femmes sont naturellement idiotes, donc hermétiques à tout
savoir !
- Un autre imam rassure les
nécrophiles, puisqu’il leur autorise des relations sexuelles avec leur épouse
morte, mais pas au-delà de 6 h après son décès, précise-t-il !
Qui sont-ils ces imams si sentencieux envers les femmes pour les vouer aux gémonies de l’enfer sur terre ? Pourquoi tant de mépris et de haine envers elles ?
Quand on voit la
pratique chez les adeptes du wahhabisme, on y décèle des pratiques prises ou
inspirées du chiisme. Les wahhabites en sont-ils conscients ? Plus encore,
les nouvellement convertis au wahhabisme le savent-ils ?
Lors de ses déplacements
en pays chiite, le jeune Mohammad Abdelwahhab a du être impressionné par
certaines de leur pratiques « spectaculaires » et ostentatoires,
marque de leur foi « profonde », pensait-il, pour leur emprunter certaines
idées et certaines de leurs pratiques.
Si la condition de la
femme chez les chiites est ce qu’elle est, c'est-à-dire exécrable ; elle
le doit à l’Imam Ali gendre du prophète Mohammad dont les discours sont
considérés aussi sacrés que les hadiths du prophète pour les sunnites ou le coran lui-même ;
lui-même étant considéré comme un « guide impeccable » (ma‘sûm), donc infaillible !
Or que dit Ali des femmes ?
Or que dit Ali des femmes ?
- Les femmes sont la
source du mal absolu !
- Il met en garde les
hommes contre les femmes et leur pouvoir de nuisance !
- Il demande aux hommes
de se méfier même de la plus pieuse d’entre elles !
- Il recommande aux
homme de ne rien leur accorder, même pas le meilleur, pour les dégoûter du
pire !
- Il interdit aux hommes
de les consulter ou de les écouter !
- Il déconseille toute
obéissance aux femmes, car elles sont à l’origine de toutes les catastrophes
que les hommes ont connues !
- Même si les recommandations qu’elles pourraient donner aux hommes semblent bonnes, ils ne faut pas leur donner le loisir de croire qu’elles aient eu une quelconque influence ; pour qu’elles ne croient pas que les hommes leur obéissent pour les soustraire à leur emprise !
Ce qui explique tous les
interdits que décréteront pour les femmes, l'imam Abdewahhab et tous ceux qui
le suivront, en multipliant les "haram" (illicites,
interdits, …) à leur encontre .... comme le font les imams chiites avec les
femmes chiites ! D’où leur conditions sociales inhumaines parmi ces
peuples !
Il y aura même une
surenchère quand au corps de la femme pour savoir quelles parties en sont
honteuses « awra ». Pour certains, c’est simple : il est entièrement
honteux « awra », et comme tel, il doit être caché sous les voiles et
les burqa sous peine de péché (haram) !
C'est aux hommes d'apprendre à contrôler
leurs pulsions plutôt que d'infliger aux femmes des accoutrements pour les
soustraire à leurs tentations et leurs pulsions sexuelles.
Ils doivent respecter la femme et son intégrité.
C'est aussi çà que d'être civilisé.
Ces Oulémas (Ayatollah, Imam,
Cheikh...), autoproclamés "commentateur d’essence divine" du Coran,
devenus pseudo-sociologues souvent, se torturent l'esprit et torturent le Coran
pour lui faire dire leurs pseudo-solutions aux problèmes sociétaux,
révélatrices de leurs propre complexes vis-à-vis des femmes. Ils cherchent par
tous les moyens comment conserver un control sur la femme et sur son corps pour
leur plaisir de domination en la réduisant à sa fonction primaire animale en s'appropriant sa matrice : pour leur plaisir sexuel
et pour leur assurer une descendance !
Elle n’est pour eux qu’une
femme-objet, ni plus ni moins !
Oublient-ils tous ces pseudos
imams, ou font-ils semblant d’oublier, ce qu’étaient les rapports du prophète
Mohammad avec ses femmes et la place que tenaient certaines d’entre elles en
estime et en considération pour leur intelligence, leur clairvoyance et leur
courage dont le prophète lui-même leur rendait grâce, lui qui souvent les
consultait et suivait les conseils qu’elles lui donnaient ?
Les hommes sunnites qui ont choisi
de suivre le gendre plutôt que le prophète lui-même dans ses relations aux femmes, ne
commettent-ils pas un sacrilège de nier à la femme son statut social que
l’islam et le prophète lui ont accordé ?
Si l’islam l’avait soustraite à
la mise à mort en interdisant la pratique d’enterrement vivants des
nouveau-nées, pourquoi s’acharnement-ils encore sur elle pour l’enterrer
vivante en transformant sa vie en enfer ? N’auraient-ils pas un complexe
vis-à-vis des femmes pour admettre une telle hérésie et de leur nier ce
que le prophète lui-même leur avait accordé ?
Beaucoup vont dire que les
exemples cités sont exagérés et qu’ils n’arriveront jamais en Tunisie. Certes
le peuple tunisien est trop évolué pour admettre de telles fadaises, mais cela
durera-t-il ? Puisque Ghannouchi et ses hommes veulent vraiment transformer
complètement la société.
Or l’obscurantisme produit de
l’obscurantisme en une génération ! C’est ce qui s’est produit au Pakistan,
en Iran, en Afghanistan…. et est en train de se produire en Algérie !
Derrière les paroles apaisantes
et modérées de Ghannouchi, il y a en réalité, et nous en avons vu maint
exemples, un double langage. Ce n’est que de la stratégie qui consiste à
effrayer le moins possible pour parvenir à ses fins qui est la transformation
de la société tunisienne en une société saoudienne bis par la diffusion du wahhabisme !
Ghannouchi et ses adeptes n’avaient-ils
pas, avant d’être élus, accepté l’égalité des hommes et des femmes, n’avaient
ils pas garantis que l’on ne reviendrait pas sur les acquis des femmes, et que
l’état restera un état civil ? « Son programme s’engage à protéger les acquis de la femme, à assurer l’égalité des chances entre l’homme et la femme
pour l’occupation des postes de responsabilités administratives et politiques,
à protéger la liberté de la femme contre toute imposition de style
vestimentaire, à rompre avec toutes les formes de discrimination et de violence
infligées aux femmes etc. »
Or il est clair qu’ils veulent
imposer un retour en arrière, en déclarant les femmes inaptes à la présidence
du pays et complémentaire de l’homme ; et en sous main (milice salafiste),
ils « exhortent » les femmes à se voiler par l’intimidation ou par la
violence … essayant toujours de revenir à la chariâa qu’ils veulent appliquer
d’une manière ou d’une autre, depuis le début puisque c’est leur unique
programme !
Et ce n’est qu’un début !
Le danger qui nous guette
aujourd’hui vient du salafisme wahhabite, qui est passéisme, médiévisme et
marche à reculons, même s’il se camoufle et ne joue pas carte sur table, nous
dit le Pr Mohammed Talbi. Ghannouchi et
son parti Ennahdha imposeront tôt ou tard ces dérives aux tunisiennes,
révélatrices de leurs propres frustrations et complexes envers elles.
Pour tous ces pseudos Oulémas,
la solution n’est pas dans le Coran ….mais bien chez un psy ou dans un asile de
fou !!!
Et si le remède à ces névroses,
source de perversités, se trouvait dans l'éducation des jeunes dès le lycée ? Car
pour apprendre à respecter la femme et son corps, il n'y a pas mieux que de
donner des cours de sexualité aux lycéens pour démystifier ce qui plus tard
deviendra pour eux source de frustration et de violence pour les femmes.
Les hommes deviendront
civilisés quand leur éducation leur permettra de contrôler leurs pulsions
prédatrices en présence des femmes et leurs pulsions sexuelles pour ne pas dire
animales.
Or les tunisiennes
fêtent le 13 août le Code du Statut Personnel, une victoire pour elles sur
l’obscurantisme que vivaient leurs arrière grand mères !
Statut qui a libéré la femme et
lui a redonné sa dignité ! Mais statut que Ghannouchi et ses hommes
remettent en cause pour la ramener aux conditions d’existence d’avant
l’indépendance.
Les tunisiennes ont-elles fait
leur révolution pour ce retour en arrière ? N’ont-elles pas scandé elles
aussi : LIBERTE, DIGNITE et TRAVAIL comme tous les tunisiens qui se sont
mobilisés pour dégager leur oppresseur ? Vont-elles laisser s’installer un
nouveau oppresseur ? A elles et aux tunisiens éclairés de rester vigilants
pour conserver tous les acquis bourguibiens… et d’en rajouter, et non d’en
soustraire ! Car toute régression qui toucherait la femme, toucherait la
société entière !
Ce n’est pas parce que l’Arabie
Saoudite et le Qatar souhaitent coloniser religieusement la Tunisie avec la
bénédiction de deux idéologues rêveurs Ghannouchi et Marzouki, que les
Tunisiens doivent abandonner le malékisme qui a façonné leur identité
tunisienne depuis des siècles pour adopter les imbécilités de ces
obscurantistes.
Rachid Barnat