Après Ghannouchi-Iznogoud et Laraïdth-Dilat-Larath,
nous continuons notre série tragi-comique
des bouffons de la Ripou-blique
Chacun d’entre nous peut vérifier si, oui ou non, les hommes politiques qui
nous gouvernent sont des têtes de nœud, ainsi que l'affirme quotidiennement
l'homme de la rue. En allant au bout du sujet, au sujet du bout, on ne peut
désormais plus le nier : une indéniable ressemblance existe entre les Glands de
ce Gouvernement trinitaire et leur boutique, entre leurs affaires personnelles et celles de la
Nation. Voici donc révélés, par le texte et
l'image, les véritables dessous de la politique « halal », les choses
de l'État et l'état des choses. Le mot "ripou" est le verlan de "pourri".
Marzouki a libéré des centaines de criminels contre argent
Tout est faux dans l’histoire de Moncef Marzouki. De son père qui
aurait quitté la Tunisie pour youssefisme (en fait, son père était un goumier, un traître, au service du colonialisme français) jusqu’à son divorce de sa
première et de sa seconde épouse. Mais, par éthique professionnelle, on
ne l’attaquera pas sur sa vie privée. On se contentera seulement
d’évoquer les crimes qu’il a commis contre la Tunisie depuis que
Ghannouchi l’a désigné président. Aujourd’hui, le dossier des centaines
de criminels qu’il a libéré et qui, depuis, pourrissent la vie des
tunisiens.
Avec sa dernière déclaration sur les tunisiens qui risqueraient
des représailles judiciaires s’ils critiquaient le sacro-saint Qatar, ce
président, qui ne doit pas sa fonction au suffrage universel mais à
Rached Ghannouchi, vient de franchir un pas supplémentaire dans
l’avilissement de la Tunisie. En réplique à son insolence, et non pas à
son excellence comme il aime se faire appeler, nous allons faire
quelques révélations sur certains tunisiens et libyens qu’il a amnistié
contre argent versé sur deux comptes, l’un au Luxembourg, l’autre en
Suisse, aux noms de deux personnes dont nous allons révéler ici les
identités.
25.344 criminels sont dans la nature
Déjà en février 2011, de l’aveu même de Farhat Rajhi,
alors ministre de l’Intérieur, 10000 criminels étaient en liberté. Avec
des complicités militaires, ils avaient réussi à s’évader de leurs
prisons au moment des événements de janvier 2011. Près de 150 autres,
des terroristes islamistes, les seuls « prisonniers politiques » qui
restaient dans les geôles de Ben Ali, ont été relâché sous la pression
de Sihem Ben Sédrine et Radhia Nasraoui. Trois mois après, le 18 mai
2011, huit d’entres eux avaient d’ailleurs abattu dans le gouvernorat de
Siliana le colonel Tahar Ayari et le jeune soldat Walid Hajji. Deux
vrais martyrs déjà oublié par l’opinion tunisienne.
Entre janvier 2012 et mars 2013, 15194 autres criminels ont été amnistiés par le président provisoirement nommé par Ghannouchi pour services rendus à la cause islamiste. Le 14 janvier 2012, il a libéré 8844 condamnés. Le 20 mars 2012, il a libéré 2470. Le 25 juillet 2012, il a libéré 1302. Le 18 décembre 2012, il a libéré 1900. Le 14 janvier 2013, il a libéré 312. Et le 20 mars 2013, il en a libéré 366. Si on ajoute ces 15194 aux 10150 déjà dans la nature à la suite de la révolution dite du jasmin, nous avons aujourd’hui 25344 criminels qui vivent en liberté. Certains estiment par ailleurs le nombre des terroristes rentrés de l’étranger, et qui étaient recherchés par la police tunisienne, à 1200.
Voilà ce qui est explique la vie devenue insupportable des tunisiens. A partir de 20h, on ne voit plus grand monde dans les rues de Tunis et des autres grandes villes. On ne compte plus les meurtres, les vols et les viols dans cette Tunisie qui a connu la paix et la sécurité sous le régime de Bourguiba et celui de Ben Ali. Selon un quotidien local, 63% des crimes commis sont le fait des anciens prisonniers que Marzouki a libéré.
Entre janvier 2012 et mars 2013, 15194 autres criminels ont été amnistiés par le président provisoirement nommé par Ghannouchi pour services rendus à la cause islamiste. Le 14 janvier 2012, il a libéré 8844 condamnés. Le 20 mars 2012, il a libéré 2470. Le 25 juillet 2012, il a libéré 1302. Le 18 décembre 2012, il a libéré 1900. Le 14 janvier 2013, il a libéré 312. Et le 20 mars 2013, il en a libéré 366. Si on ajoute ces 15194 aux 10150 déjà dans la nature à la suite de la révolution dite du jasmin, nous avons aujourd’hui 25344 criminels qui vivent en liberté. Certains estiment par ailleurs le nombre des terroristes rentrés de l’étranger, et qui étaient recherchés par la police tunisienne, à 1200.
Voilà ce qui est explique la vie devenue insupportable des tunisiens. A partir de 20h, on ne voit plus grand monde dans les rues de Tunis et des autres grandes villes. On ne compte plus les meurtres, les vols et les viols dans cette Tunisie qui a connu la paix et la sécurité sous le régime de Bourguiba et celui de Ben Ali. Selon un quotidien local, 63% des crimes commis sont le fait des anciens prisonniers que Marzouki a libéré.
Marzouki nomme un ex-Rcdiste adepte de la polygamie Mufti de la république
Le nouveau mufti de la république est l'imam de la mosquée du Souk à
Béni Khiar, dans le gouvernorat de Nabeul. Ce sinistre individu, bien connu pour sa fourberie, s'appelle Hamda Saïed. Ce RCDéiste était déjà membre de
la Chambre des députés entre 1989 et 1994, élu sur une liste du
Rassemblement constitutionnel démocratique (Rcd, ex-parti au pouvoir
dissous).
Il était un
enseignant du secondaire, a été nommé professeur à l'université de la
Zitouna, l'année même de son accession à la Chambre des député, promotion
qu'il doit à la campagne qu'il avait menée, à l'époque, pour réviser le
Code du statut personnel, abroger l'article interdisant la polygamie et
permettre aux musulmans tunisiens d'avoir plusieurs épouses.
A l'époque, Ben Ali voulait légaliser sa relation avec sa maîtresse
Leila Trabelsi, sans devoir divorcer de sa première épouse et mère de ses trois
filles.
La «fatwa» du cheikh Saïed était censée lui ouvrir la voie
pour un tel arrangement. Finalement, la société civile s'est fortement
mobilisée et a contraint l'ancien président à aller jusqu'au bout de son
projet. Il a dû finalement divorcer pour voler en justes noces avec sa
nouvelle dulcinée. La suite on la connait...
Un
escroc notoire
Hamda
Saïed a jeté son dévolu sur cette vielle octogénaire pour la dépouiller d’une
parcelle de terrain et d’abuser de sa confiance. Fatma Tabbena l’accuse
d’escroquerie et d’abus de faiblesse. Cette octogénaire née en 1928 et
originaire de Beni Khiar (, explique qu’elle lui a confiée avec son frère un
mandat pour assurer le partage d'un bien familial et qu’il en a profité pour
s’en approprier une parcelle à leur insu. Vulnérable et très affaiblie du fait
de son âge pour résister à cet escroc-arnaqueur qui jouit de divers soutiens de
notables véreux vu son passé Benaliste et fraîchement converti en un islamiste
wahabiste au service de ses nouveaux maîtres nahdaoui.
« Le
pire, dit l’octogénaire, c'est d'être prise au piège par ce minable, dans une
affaire minable. L'abus de faiblesse, c'est minable. J'espère que je vais
réussir à surmonter cette épreuve, » a-t-elle ajouté.
Nommer un ex-Rcdiste, qui plus est, adepte de la polygamie, au poste
de mufti de la république, avec le grade et les privilèges d'un
secrétaire d'Etat, il n'y a que
Moncef Marzouki pour commettre ne telle bévue. Lorsque le populisme se conjugue avec l’affairisme
Ce n’est pas seulement par démagogie et par populisme que Marzouki a
gracié ces criminels qui terrorisent aujourd’hui les honnêtes citoyens.
C’est aussi par mercantilisme. Selon des témoignages directement obtenus
du ministère de la Justice et corroborés par l’avocat d’un ex-détenu,
plusieurs familles ont dû verser de l’argent pour que leurs proches
soient inscrits sur la précieuse liste des heureux élus. Mais
l’essentiel n’est pas là, ces sommes d’argent ayant été empochées soit
par les nouveaux fonctionnaires corrompus au sein du ministère de la
Justice, comme au bon vieux temps de la dictature, soit par tout un
réseau travaillant pour Ennahda. Le plus grave, compte tenu des
destinataires, c’est l’argent qui a été transféré à partir de banques
étrangères dans une banque au Luxembourg et une autre en Suisse, par 7
détenus libyens et 11 anciens chefs d’entreprises tunisiens. Le compte
en Suisse est au nom d’un certain Anouar Gharbi, l’un
des plus proches conseillers de Moncef Marzouki qu’on ne voit jamais à
la télévision ni dans la presse écrite. En bon islamiste, l’homme
pratique la Taquiyya. Né à Cheba en 1964, Anouar Gharbi a fui la police
tunisienne en même temps que Ghannouchi, en 1991. Il s’est installé en
Suisse où il a acquis la nationalité de ce pays. Proche de Tarek
Ramadan, il dirigeait une quinzaine d’ONG, dont une soi-disant
pro-palestinienne et une autre appelée CSPT (comité de soutien du peuple
tunisien). Fortuné, propriétaire d’une somptueuse villa dans la région
du Grand-Saconnex, un canton de Genève, Anouar Gharbi a été l’un des
premiers affairistes islamistes
à financer le CPR, dès 2001. Renvoie de l’ascenseur ou pacte mafieux
entre un droit-de-l’hommiste devenu président et un islamiste devenu
conseiller ? Toujours est-il que la relation entre ces deux hommes est
suffisamment troublante pour que Marzouki cache à la presse tunisienne
l’existence de ce conseiller très spécial à la présidence. Son nom,
comme ceux de huit autres conseillers de l'ombre, ne figure pas sur la
liste des 17 conseillers officiels dont les noms ont été publié dans le
Journal Officiel du 20 janvier 2012 et où figuraient d'ailleurs Abdallah
Kahlaoui, ancien cadre du RCD et Ayoub Messaouidi, ancien blogueur
islamiste, tous les deux limogés depuis.
Quant au second compte au Luxembourg, il porte le nom d’un certain Mansour Abbou, qui vit depuis quelques années entre Bruxelles et Tunis et qui serait propriétaire d’une auberge à Anvers. Selon un premier informateur, membre dépité du CPR, il serait le cousin de Mohamed Abbou. Un second informateur, journaliste dans un hebdomadaire tunisien bien connu, Mansour Abbou serait l’un des oncles de Mohamed Abbou et il aurait également vécu en Belgique. Quoiqu’il en soit, Mohamed Abbou est d’une façon ou d’une autre impliqué dans ces transferts d’argent au Luxembourg. De là à établir un lien avec Moncef Marzouki, il n’y a qu’un pas. S'il y a de vrais journalistes d'investigation en Tunisie, ils peuvent facilement vérifier l'authenticité de nos révélations et pousser l'enquête plus encore que dans cet article.
Contrairement à sa légende, Moncef Marzouki n’est pas insensible à l’argent. Il n’a jamais été exilé politique en France mais avait un titre de séjour de dix ans. Il n’a pas vécu misérablement, comme il l’a déclaré en février 2011, mais avait un salaire de 6000 euros du ministère de la Santé, comme vient de l’affirmer Ahmed Manaï. Enfin, comme nous l’avons révélé à l’époque (T-S du 26 juin 2012), ce n’est pas à son insu que Baghdadi Mahmoudi à été livré aux mercenaires qui sont au pouvoir en Libye, mais avec son accord tacite et en contrepartie d’une importante somme d’argent versée par les nouvelles autorités libyennes sur un compte à Londres, au nom de Saïd Ferjani, l’un des principaux lieutenants de Rached Ghannouchi. Tunisie-Secret.com
Quant au second compte au Luxembourg, il porte le nom d’un certain Mansour Abbou, qui vit depuis quelques années entre Bruxelles et Tunis et qui serait propriétaire d’une auberge à Anvers. Selon un premier informateur, membre dépité du CPR, il serait le cousin de Mohamed Abbou. Un second informateur, journaliste dans un hebdomadaire tunisien bien connu, Mansour Abbou serait l’un des oncles de Mohamed Abbou et il aurait également vécu en Belgique. Quoiqu’il en soit, Mohamed Abbou est d’une façon ou d’une autre impliqué dans ces transferts d’argent au Luxembourg. De là à établir un lien avec Moncef Marzouki, il n’y a qu’un pas. S'il y a de vrais journalistes d'investigation en Tunisie, ils peuvent facilement vérifier l'authenticité de nos révélations et pousser l'enquête plus encore que dans cet article.
Contrairement à sa légende, Moncef Marzouki n’est pas insensible à l’argent. Il n’a jamais été exilé politique en France mais avait un titre de séjour de dix ans. Il n’a pas vécu misérablement, comme il l’a déclaré en février 2011, mais avait un salaire de 6000 euros du ministère de la Santé, comme vient de l’affirmer Ahmed Manaï. Enfin, comme nous l’avons révélé à l’époque (T-S du 26 juin 2012), ce n’est pas à son insu que Baghdadi Mahmoudi à été livré aux mercenaires qui sont au pouvoir en Libye, mais avec son accord tacite et en contrepartie d’une importante somme d’argent versée par les nouvelles autorités libyennes sur un compte à Londres, au nom de Saïd Ferjani, l’un des principaux lieutenants de Rached Ghannouchi. Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
Pourquoi Marzouki se déculotte-t-il autant devant le Qatar ?
Copains comme cochons |
Dos au mur, popularité au plus bas, caisses vides, son parti est
totalement disloqué et les élections qui approchent. Moncef Marzouki va
devoir être très ingénieux pour sortir de la mouise dans laquelle il
est. Faire les yeux doux au Qatar a un double avantage. L’émirat peut
lui garantir le financement nécessaire à sa campagne et l’aider à
convaincre son partenaire Ennahdha de continuer à miser sur lui.
C’est une scène inoubliable. Une des plus humiliantes que puisse essuyer un homme. Que dire, alors, lorsque cet homme est président d’un pays recevant des leçons de savoir-vivre d’un homologue. Et que dire lorsqu’on sait que ce pays réceptionnaire de leçons est trois fois millénaire et que le pays donneur de leçons est âgé d’à peine 30 ans ? La scène date du mois de janvier 2012, le donneur de leçons n’est autre que l’Emir du Qatar et celui qui en reçoit est le président de la Tunisie. La leçon en question consiste à savoir comment saluer et comment se mettre debout (cliquer ici pour voir la vidéo).
Humiliante, la scène ? Pas pour Moncef Marzouki qui ne semblait nullement gêné. Un an après, il ne s’est toujours pas ressaisi et continue à essuyer, et faire essuyer à son peuple, des scènes encore plus humiliantes de la part du Qatar.
Les dernières en date ont lieu à Doha, capitale de ce minuscule Etat. En marge de sa participation au Sommet arabe, Moncef Marzouki donne une interview à la chaîne Al Jazeera. Le détail qui tue est que c’est le président qui se déplace dans les studios de la chaîne, en ignorance totale du b.a.-ba protocolaire et du respect qu’impose son statut de président de la République.
Même mépris du protocole lorsqu’il rend visite à Sheikha Mooza, deuxième épouse de l’émir, qui n’a, officiellement, aucun statut à part être la « femme de ».
Ces incidents auraient pu s’inscrire dans le registre des impairs dont le président de la République en fait une collection difficile à égaler. Seulement, il se trouve que ce type d’incidents se multiplie un peu trop quand il s’agit du Qatar. Il y a un peu trop de coïncidences et un peu trop de rumeurs qui tournent autour des relations liant Marzouki à l’émirat et ses satellites.
Particulièrement Al Jazeera avec qui le président entretient des relations vraiment particulières.
Deux tribunes d’opinion ont été publiées, ces derniers mois, dans le site internet d’Al Jazeera, depuis qu’il est à la magistrature suprême. Pourquoi ce privilège accordé à un média étranger, alors que certains médias de son pays sont privés même d’entrée au palais de Carthage en raison de leur ligne éditoriale jugée hostile à la présidence ?
D’après un de ses conseillers, Marzouki touchait 250 dollars par article publié, lorsqu’il n’était pas encore président. Qu’en est-il après ? Officiellement, il ne touche rien.
Mais, selon Salam Zahran, directeur de Media Focal Center, sise au Liban, le président tunisien percevrait un salaire mensuel de 50 mille euros. Propos rapidement démentis par la présidence. M. Zahran confirme cependant ses propos, mais il ne présente aucune preuve pour les étayer.
Lors de cette fameuse interview donnée à la chaîne qatarie, Moncef Marzouki a épinglé ses adversaires politiques allant même jusqu’à évoquer les échafauds. En regardant de près cette interview, on remarquera que c’est le journaliste qui a tendu la perche au président en dénigrant, le premier, l’opposition tunisienne. En temps normal, et si les règles protocolaires basiques étaient respectées, le président zappe tout de suite le sujet et remet le journaliste à sa place. Il n’a pas à dénigrer ses compatriotes. Sauf que le président a saisi la balle au bond et s’est montré complice du journaliste de la chaîne qatarie. Comme s’ils avaient convenu, d’avance, de cette attaque ciblée.
De retour à Tunis, Moncef Marzouki n’a présenté aucune excuse, alors qu’il s’est empressé de le faire lorsqu’il a dénigré, par le passé, les salafistes. Au contraire, il a tourné en dérision les députés ayant présenté une motion de censure, en réaction à ses propos de Doha, qualifiant leur geste de clownesque.
Hier, jeudi 11 avril, il revient à la charge en promettant des procès à tous ceux qui dénigrent le Qatar.
La France ou les Etats-Unis sont pourtant dénigrés tous les jours, dans le paysage politique et médiatique tunisien, sans pour autant que le président ne réagisse. Pourquoi le président ne réagit-il donc que pour le Qatar spécialement ?
Pour obtenir une réponse, il faudrait mettre Moncef Marzouki dans sa vraie dimension. Il n’est président de la République que grâce à un calcul politique cynique de son partenaire islamiste Ennahdha. Il n’a jamais été populaire et a réussi de justesse son examen électoral dans sa région (Nabeul 2) grâce à un code électoral alambiqué. Avec 17.000 voix seulement (sur 4 millions d’électeurs et 8 millions d’électeurs potentiels), Marzouki s’est trouvé à la magistrature suprême. Son parti s’est totalement disloqué pour se diviser en quatre petits partis, et il a été totalement délaissé par les principales figures de son entourage (Om Zied, Abderraouf Ayadi, Mohamed Abbou, Tahar Hmila, Samir Ben Amor...).
Côté sondages, Moncef Marzouki ne pèse qu’à peine 1%. Quand bien même, on mettrait en doute ces sondages, quand bien même on croirait à la dénégation du président qui les qualifie de téléguidés, la marge d’erreur demeure de 2% à 3% au pire des cas. Aucun institut sérieux n’a donné à Marzouki des pourcentages de popularité importants. Et on doute fort que la présidence n’ait pas commandé ses propres sondages. Si le président était gratifié d’un quelconque chiffre pompeux, elle se serait empressée de le rendre public.
Face à ce constat, et à des élections qui s’approchent, Moncef Marzouki se doit de trouver une solution urgente pour se maintenir au palais de Carthage.
Sa stratégie consiste à faire les yeux doux à son partenaire Ennahdha. Oubliés les escarmouches de 2012, Moncef Marzouki n’a désormais que des éloges à formuler pour le parti islamiste.
Le mot d’ordre a été donné par le président lui-même, lors du conseil national du CPR, le 30 mars dernier. Ennahdha est le partenaire stratégique.
Reste le problème du financement du CPR qui subit l’effritement et le départ de ses bailleurs de fonds principaux déçus par la politique du président.
Pour le président, le Qatar peut être un excellent rempart pour alimenter les caisses du parti et l’aider à affronter les dépenses faramineuses de la campagne électorale. Moncef Marzouki sait qu’il est surveillé de près et ne peut compter sur le budget de la présidence pour s’assurer une campagne aux moindres frais.
Faire appel à la générosité des institutions qataries est, aujourd’hui, l’unique solution viable pour alimenter les caisses.
On ne devrait donc pas être étonné de voir des entreprises qataries, installées en Tunisie, « sponsoriser » la campagne électorale du CPR. On ne devrait pas, non plus, être étonnés par la participation d’associations tuniso-qataries à cette même campagne. Ça tombe bien, une des plus « riches » est présidée par le propre frère de Imed Daïmi. Il est le secrétaire général du CPR, l’ancien directeur du cabinet présidentiel et son véritable homme de confiance depuis plusieurs années.
C’est une scène inoubliable. Une des plus humiliantes que puisse essuyer un homme. Que dire, alors, lorsque cet homme est président d’un pays recevant des leçons de savoir-vivre d’un homologue. Et que dire lorsqu’on sait que ce pays réceptionnaire de leçons est trois fois millénaire et que le pays donneur de leçons est âgé d’à peine 30 ans ? La scène date du mois de janvier 2012, le donneur de leçons n’est autre que l’Emir du Qatar et celui qui en reçoit est le président de la Tunisie. La leçon en question consiste à savoir comment saluer et comment se mettre debout (cliquer ici pour voir la vidéo).
Humiliante, la scène ? Pas pour Moncef Marzouki qui ne semblait nullement gêné. Un an après, il ne s’est toujours pas ressaisi et continue à essuyer, et faire essuyer à son peuple, des scènes encore plus humiliantes de la part du Qatar.
Les dernières en date ont lieu à Doha, capitale de ce minuscule Etat. En marge de sa participation au Sommet arabe, Moncef Marzouki donne une interview à la chaîne Al Jazeera. Le détail qui tue est que c’est le président qui se déplace dans les studios de la chaîne, en ignorance totale du b.a.-ba protocolaire et du respect qu’impose son statut de président de la République.
Même mépris du protocole lorsqu’il rend visite à Sheikha Mooza, deuxième épouse de l’émir, qui n’a, officiellement, aucun statut à part être la « femme de ».
Ces incidents auraient pu s’inscrire dans le registre des impairs dont le président de la République en fait une collection difficile à égaler. Seulement, il se trouve que ce type d’incidents se multiplie un peu trop quand il s’agit du Qatar. Il y a un peu trop de coïncidences et un peu trop de rumeurs qui tournent autour des relations liant Marzouki à l’émirat et ses satellites.
Particulièrement Al Jazeera avec qui le président entretient des relations vraiment particulières.
Deux tribunes d’opinion ont été publiées, ces derniers mois, dans le site internet d’Al Jazeera, depuis qu’il est à la magistrature suprême. Pourquoi ce privilège accordé à un média étranger, alors que certains médias de son pays sont privés même d’entrée au palais de Carthage en raison de leur ligne éditoriale jugée hostile à la présidence ?
D’après un de ses conseillers, Marzouki touchait 250 dollars par article publié, lorsqu’il n’était pas encore président. Qu’en est-il après ? Officiellement, il ne touche rien.
Mais, selon Salam Zahran, directeur de Media Focal Center, sise au Liban, le président tunisien percevrait un salaire mensuel de 50 mille euros. Propos rapidement démentis par la présidence. M. Zahran confirme cependant ses propos, mais il ne présente aucune preuve pour les étayer.
Lors de cette fameuse interview donnée à la chaîne qatarie, Moncef Marzouki a épinglé ses adversaires politiques allant même jusqu’à évoquer les échafauds. En regardant de près cette interview, on remarquera que c’est le journaliste qui a tendu la perche au président en dénigrant, le premier, l’opposition tunisienne. En temps normal, et si les règles protocolaires basiques étaient respectées, le président zappe tout de suite le sujet et remet le journaliste à sa place. Il n’a pas à dénigrer ses compatriotes. Sauf que le président a saisi la balle au bond et s’est montré complice du journaliste de la chaîne qatarie. Comme s’ils avaient convenu, d’avance, de cette attaque ciblée.
De retour à Tunis, Moncef Marzouki n’a présenté aucune excuse, alors qu’il s’est empressé de le faire lorsqu’il a dénigré, par le passé, les salafistes. Au contraire, il a tourné en dérision les députés ayant présenté une motion de censure, en réaction à ses propos de Doha, qualifiant leur geste de clownesque.
Hier, jeudi 11 avril, il revient à la charge en promettant des procès à tous ceux qui dénigrent le Qatar.
La France ou les Etats-Unis sont pourtant dénigrés tous les jours, dans le paysage politique et médiatique tunisien, sans pour autant que le président ne réagisse. Pourquoi le président ne réagit-il donc que pour le Qatar spécialement ?
Pour obtenir une réponse, il faudrait mettre Moncef Marzouki dans sa vraie dimension. Il n’est président de la République que grâce à un calcul politique cynique de son partenaire islamiste Ennahdha. Il n’a jamais été populaire et a réussi de justesse son examen électoral dans sa région (Nabeul 2) grâce à un code électoral alambiqué. Avec 17.000 voix seulement (sur 4 millions d’électeurs et 8 millions d’électeurs potentiels), Marzouki s’est trouvé à la magistrature suprême. Son parti s’est totalement disloqué pour se diviser en quatre petits partis, et il a été totalement délaissé par les principales figures de son entourage (Om Zied, Abderraouf Ayadi, Mohamed Abbou, Tahar Hmila, Samir Ben Amor...).
Côté sondages, Moncef Marzouki ne pèse qu’à peine 1%. Quand bien même, on mettrait en doute ces sondages, quand bien même on croirait à la dénégation du président qui les qualifie de téléguidés, la marge d’erreur demeure de 2% à 3% au pire des cas. Aucun institut sérieux n’a donné à Marzouki des pourcentages de popularité importants. Et on doute fort que la présidence n’ait pas commandé ses propres sondages. Si le président était gratifié d’un quelconque chiffre pompeux, elle se serait empressée de le rendre public.
Face à ce constat, et à des élections qui s’approchent, Moncef Marzouki se doit de trouver une solution urgente pour se maintenir au palais de Carthage.
Sa stratégie consiste à faire les yeux doux à son partenaire Ennahdha. Oubliés les escarmouches de 2012, Moncef Marzouki n’a désormais que des éloges à formuler pour le parti islamiste.
Le mot d’ordre a été donné par le président lui-même, lors du conseil national du CPR, le 30 mars dernier. Ennahdha est le partenaire stratégique.
Reste le problème du financement du CPR qui subit l’effritement et le départ de ses bailleurs de fonds principaux déçus par la politique du président.
Pour le président, le Qatar peut être un excellent rempart pour alimenter les caisses du parti et l’aider à affronter les dépenses faramineuses de la campagne électorale. Moncef Marzouki sait qu’il est surveillé de près et ne peut compter sur le budget de la présidence pour s’assurer une campagne aux moindres frais.
Faire appel à la générosité des institutions qataries est, aujourd’hui, l’unique solution viable pour alimenter les caisses.
On ne devrait donc pas être étonné de voir des entreprises qataries, installées en Tunisie, « sponsoriser » la campagne électorale du CPR. On ne devrait pas, non plus, être étonnés par la participation d’associations tuniso-qataries à cette même campagne. Ça tombe bien, une des plus « riches » est présidée par le propre frère de Imed Daïmi. Il est le secrétaire général du CPR, l’ancien directeur du cabinet présidentiel et son véritable homme de confiance depuis plusieurs années.
Raouf Ben Hédi
Le chèque qui a mis échec et mat Marzouki
A partir du palais de Carthage cette fois-ci, Marzouki a menacé toute
personne qui critiquerait l’Etat protecteur de la colonie tunisienne, le
sacro-saint Qatar, de représailles judiciaires. Inédit dans l’histoire
de la Tunisie, pas seulement depuis 1956 mais même sous la dynastie
husseinite avant 1881. Sous le protectorat français, seuls les résidents
généraux Marcel Peyrouton (1940) et Jean de Hoteclocque (1952) ont osé
tenir pareils propos à l’égard des Tunisiens. Pour mesurer la gravité de
la déclaration marzoukienne, voici exactement ce qu’il a dit à
l’occasion de la remise d’un chèque insignifiant : « Je veux dire que
derrière l’ONU et derrière cet homme (le magistrat qatari), il y a un
Etat frère et ami qui s’appelle le Qatar, qui a déboursé une partie de
l’argent qui a servi de récupérer cette somme spoliée (28,8 millions de
dollars). Je considère, en tant que tunisien et arabe, que les gens qui
s’en prennent (yatatawalouna) à cet Etat frère, par les injures et les
insultes, doivent assumer leur responsabilité devant leur conscience
avant de les assumer devant la Justice ».
Prendre ainsi la défense de l’émirat qui l’employait au sein d’Al-Jazeera, comme Rafik Bouchlakha et bien d’autres mercenaires aujourd’hui au pouvoir, cela se comprend. Comme l’a si bien dit la vierge effarouchée, cheikha Moza, « on ne mord pas la main qui vous a nourri » ! Mais peut-on faire preuve d’une telle bassesse et d’un tel mépris vis-à-vis d’un peuple qu’on est censé représenter, même si on n’a pas été élu au suffrage universel, Moncef Marzouki ayant obtenu uniquement 7000 voix à Nabeul ? Le président provisoire qui agite les menaces judiciaires par soumission à l’Etat colonisateur, sait-il que la haute trahison est passible de la peine capitale ?
Pourquoi la Tunisie a-t-elle mandaté ce magistrat qatari pour récupérer l’argent spolié au « peuple » tunisien ? Est-ce que la Tunisie manque de magistrats et d’avocats bien plus qualifiés que ce procureur qatari qui a acheté sa thèse à un universitaire algérien ? Comme s’interroge notre confrère de Business news, « Comment le procureur général de Qatar s'est-il trouvé mandaté par les Nations Unis pour superviser les biens spoliés de notre cher pays ? On se demande pourquoi, comment et quand ce mandat a-t-il été accordé par l’ONU au Qatar, ce pays qui n'a pas fait de même quand il s'agissait de Sakher El Materi ? ».
Prendre ainsi la défense de l’émirat qui l’employait au sein d’Al-Jazeera, comme Rafik Bouchlakha et bien d’autres mercenaires aujourd’hui au pouvoir, cela se comprend. Comme l’a si bien dit la vierge effarouchée, cheikha Moza, « on ne mord pas la main qui vous a nourri » ! Mais peut-on faire preuve d’une telle bassesse et d’un tel mépris vis-à-vis d’un peuple qu’on est censé représenter, même si on n’a pas été élu au suffrage universel, Moncef Marzouki ayant obtenu uniquement 7000 voix à Nabeul ? Le président provisoire qui agite les menaces judiciaires par soumission à l’Etat colonisateur, sait-il que la haute trahison est passible de la peine capitale ?
Qui est le qatari auquel Marzouki a rendu un vibrant hommage ?
Le président usurpateur l’a présenté comme un fonctionnaire des Nations Unies, un expert international chargé de restituer au « peuple » tunisien l’argent spolié par Ben Ali et sa famille. En réalité, ce qatari n’est ni fonctionnaire de l’ONU, ni avocat en droit international. C’est un magistrat qui occupe la fonction de procureur général à Doha. Il s’appelle Ali Bin Mohsen Bin Fetais al-Marri (48 ans) et il est titulaire d’une thèse, « Les frontières dans la péninsule arabique », obtenue dans une université parisienne et rédigée, contre forte rémunération, par S.Z, un juriste algérien qui enseignait à l’époque à Toulouse. Selon le livre de Michaël Darmon et Yves Derai, « Belle Amie », publié aux éditions Du Moment en février 2009, ce richissime procureur qatari serait le père de la fille de Rachida Dati. Il est surtout l’homme qui a envoyé en prison des centaines d’innocents, des qataris, des arabes, des immigrés d’Asie du Sud, dont celui qui avait pris la défense des 191 travailleurs Népalais qui, selon Human Rights Watch, sont morts au Qatar en 2010 et des 98 Indiens morts en 2012. Il est aussi le procureur qui a condamné à la perpétuité le poète qatari Mohamed Al-Ajami, pour une poésie dédiée à la révolte tunisienne. Bien plus grave pour ce président usurpateur qui s’est fabriqué une image de militant des droits de l’homme, son ami procureur maintient arbitrairement en prison, depuis septembre 2011, un citoyen tunisien. Il s’agit de Mahmoud Bounab, ancien directeur d’Al-Jazeera children qui a voulu suivre l’exemple de Ghassan Ben Jeddou.Pourquoi la Tunisie a-t-elle mandaté ce magistrat qatari pour récupérer l’argent spolié au « peuple » tunisien ? Est-ce que la Tunisie manque de magistrats et d’avocats bien plus qualifiés que ce procureur qatari qui a acheté sa thèse à un universitaire algérien ? Comme s’interroge notre confrère de Business news, « Comment le procureur général de Qatar s'est-il trouvé mandaté par les Nations Unis pour superviser les biens spoliés de notre cher pays ? On se demande pourquoi, comment et quand ce mandat a-t-il été accordé par l’ONU au Qatar, ce pays qui n'a pas fait de même quand il s'agissait de Sakher El Materi ? ».
Un chèque insignifiant remis à un président insignifiant
Selon Sami Remadi, le président de l’Association Tunisienne pour la Transparence Financière (ATTF), non seulement la restitution de ce chèque n’est pas le fait du magistrat qatari, mais celui-ci a touché sa commission dans cette opération médiatico-politico-mafieuse. Pour Sami Remadi, la restitution de cette somme d’argent, si insignifiante soit-elle, est le fruit de l’effort conjugué de sa propre association, de la banque libano-canadienne, de l’ancien gouverneur de la Banque Centrale, Mustapha Kamel Nabli et de l’ambassadeur du Liban en Tunisie. On ajoutera que le mérite en revient principalement à la Commission d’investigation et de lutte contre les malversations et la corruption qui a été mise en place par Mohamed Ghannouchi, en février 2011. Depuis les investigations de cette commission et jusqu’à présent, rien n’indique d’ailleurs que le compte bancaire au Liban soit au nom propre de Leila Trabelsi. En outre, ce montant est bien dérisoire pour l’actuel régent de Carthage en fasse tout un tapage médiatique à des fins bassement électoralistes. Comme l’a si bien dit Slim Riahi, le président de l’Union Patriotique Libre (UPL), l’équivalent en dinars de ces 28,8 millions de dollars ne suffirait pas à acheter 7 hectares de terrain à Aïn Zaghouan, une banlieue proche de Tunis. Une bagatelle pour un président de pacotille.Conclusion
Ennahda a commis une très grave erreur en ne tenant pas sa promesse à l’égard de Béji Caïd Essebsi, pour le désigner président, conformément à un pacte rompu par Rached Ghannouchi. Erreur stratégique grave car, avec un tel président charismatique et rompu aux responsabilités politiques, les islamistes n’auraient pas rencontrés les multiples ennuis qu’ils ont aujourd’hui avec leur zélateur Marzouki. Selon nos informations, la majorité des hauts cadres d’Ennahda a décidé de se débarrasser de ce guignol devenu bien encombrant. S’en débarrasser d’une façon ou d’une autre ! Car il y va de l’avenir politique d’un parti qui a perdu tout crédit en moins de deux ans et qui est déjà dépassé par Nidaa Tounès. Sur les ondes de Mosaïque.FM, Samir Ettaïeb a indiqué hier que c’est à la suite des derniers propos outrageants de Marzouki que le nombre des signataires de la motion de censure contre son maintien à la présidence a augmenté, atteignant les 73, c’est-à-dire le nombre requis pour soumettre cette motion à l’Assemblée nationale constituante. Dès lors, la question n’est pas de savoir quand est-ce que Moncef Marzouki sera-t-il éjecté, mais si cette ANC va franchir le pas, elle dont 90% des « élus » auraient besoin eux-mêmes de retourner à leurs anciens métiers de chauffeur de taxi, d’épicier, d’instituteurs et de maçons. Plutôt que de scribouiller la constitution d’un peuple dont ils ne représentent le niveau intellectuel, encore moins le patriotisme. Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
Marzouki ne respecte pas le drapeau tunisien
Marzouki ne respecte pas le drapeau tunisien
Les services "compétents" de la présidence de la République continuent
encore à utiliser des drapeaux non conformes aux dispositions légales du
drapeau tunisien, telles que mentionnées par la loi organique n°99-56
du 30 juin 1999.
C’est ce que l’on peut constater lors de la cérémonie du salut du drapeau organisée au palais de Carthage à l’occasion du 58ème anniversaire des forces de sûreté nationale. Le président de la République a dû saluer un drapeau où l’on voit l’étoile et le croissant disposés dans un angle, non conforme, par rapport à la hampe.
Il ne s’agit pas d’un détail insignifiant, comme pourraient le croire certains, c’est un des symboles de la République et une cérémonie officielle au palais de Carthage se doit de respecter les moindres détails de ces symboles. Changer la disposition du drapeau ou les dimensions du croissant ou de l’étoile reviendrait, exactement, à en changer les couleurs ou les formes.
C’est ce que l’on peut constater lors de la cérémonie du salut du drapeau organisée au palais de Carthage à l’occasion du 58ème anniversaire des forces de sûreté nationale. Le président de la République a dû saluer un drapeau où l’on voit l’étoile et le croissant disposés dans un angle, non conforme, par rapport à la hampe.
Il ne s’agit pas d’un détail insignifiant, comme pourraient le croire certains, c’est un des symboles de la République et une cérémonie officielle au palais de Carthage se doit de respecter les moindres détails de ces symboles. Changer la disposition du drapeau ou les dimensions du croissant ou de l’étoile reviendrait, exactement, à en changer les couleurs ou les formes.
Ci-dessus, on voit comment le drapeau tunisien est disposé devant
l’ancien président Habib Bourguiba , et c’est là la bonne représentation.