dimanche 8 juin 2014

FRANCE : la face cachée du Débarquement




Pour les GI, le Débarquement fut aussi un terrain dangereux d'aventures sexuelles. Une historienne américaine s'attaque sans nuances au mythe du libérateur. 

Viols et Prostitution

Amours, viols et prostitution... la face cachée du DébarquementUn lupanar géant, théâtre d'une libido sans limites. Telle est la France vue par les GI, débarqués au pays des femmes faciles et des maris trompés. "L'Europe d'aujourd'hui est peuplée de petites-bourgeoises respectables qui ont, au moins une fois dans leur vie, écarté les cuisses pour le prix d'une miche de pain", confiera un vétéran américain. En Normandie, en Bretagne, en Champagne, les boys faisaient l'amour partout, en plein jour, devant les enfants. Une épidémie de sexe qui fait la trame du livre de l'historienne américaine Mary Louise Roberts.
Le haut commandement US a voulu "vendre" le Débarquement comme une aventure érotique, seul moyen de galvaniser les soldats envoyés sous les orages d'acier d'Utah et Omaha Beach. La propagande militaire mobilise tous les poncifs sur les moeurs de la femme française, supposée libre de son corps, prête à s'offrir aux guerriers virils venus la sauver des griffes du nazisme. Le même procédé a été employé par l'armée française pour encourager les Marocains à s'engager dans les Goums.

L'indigence française et l'opulence yankee favorisent le commerce du sexe

Une fois désinhibée, la libido des GIs sera impossible à contenir. Les viols se multiplient, la prostitution explose. Le contraste entre l'indigence française et l'opulence yankee favorise toutes les combines et le commerce du sexe. Un paquet de chewing-gums, quelques cigarettes suffisent à s'offrir une passe. Par crainte des maladies vénériennes, les autorités américaines tenteront vainement d'encadrer le chaos. L'état-major fait des exemples en ordonnant la pendaison publique de soldats noirs accusés de viols - boucs émissaires d'une armée fondée sur la ségrégation raciale.
Face à ce tsunami sexuel, une douloureuse "crise de la masculinité" s'empare du mâle français. "Efféminés, verbeux, nerveux, irritables, avec un côté très gigolos et je ne les aime pas beaucoup", observe un GI au sujet des vaincus de 1940. Des froussards, incapables de tenir leurs femmes et de protéger leur foyer. Cette perte de virilité serait à l'image du déclin français et l'une des causes profondes de l'antiaméricanisme à la française.
L'historienne écorne singulièrement la geste héroïque du libérateur accueilli sous les vivats d'un peuple reconnaissant. Est-il néanmoins sérieux d'affirmer qu'en 1945 "la putain incarne l'essence de la France" pour l'Amérique? Le recours péremptoire à la métaphore érotique, le mépris des nuances handicapent la démonstration, qui n'en décrypte pas moins l'un des derniers tabous de la Seconde Guerre.

Des GI et des femmes. Amours, viols et prostitution à la Libération, par Mary Louise Roberts. Trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Cécile Deniard et Léa Drouet. Seuil, 416p., 22€.

Commentaire : Ou bien les Français ont la mémoire qui flanche ou bien ils sont victimes d'un intense lavage de cerveau


1- Les accords de Munich

À la suite de la signature des accords de Munich le 29 septembre 1938 par la France, la Grande- Bretagne, l’Italie et l’Allemagne, Jean Stoetzel réalise le tout premier sondage politique : 57 % des personnes interrogées déclarent approuver ces accords tandis que 37 % les jugent néfastes. [...]

2- Qui a le plus aidé à battre l’Allemagne ?

Un sondage mené par l’Ifop en mai 1945, sur l’ensemble du territoire français désormais libéré (et confirmant un sondage de septembre 1944 auprès des Parisiens), a montré que les interviewés apparaissent bien conscients du rapport de force et du rôle des alliés dans la guerre, et ce malgré la censure et la difficulté sous l’occupation à accéder à une information fiable.

Ainsi, une très nette majorité (57 %) considèrent que l’URSS est la nation qui a le plus contribué à la défaite allemande alors que les États-Unis et l’Angleterre, pourtant libérateurs du territoire national, ne recueillent respectivement que 20 % et 12 %.

Mais ce qui est proprement sidérant est que cette vision de l’opinion publique s’est inversée de manière très spectaculaire avec le temps, comme l’ont montré deux sondages réalisés en 1994 et en 2004 :



C’est tout de même formidable : en 1945, les Français qui ont vécu sous la censure ont bien compris qui a vraiment battu l’Allemagne, mais 70 ans plus tard, c’est une Histoire totalement différente qui est dans nos esprits !

Le lavage de cerveau a bien fonctionné.
Il est utile de rappeler que :

·        fin mars 1945, « 26 divisions allemandes demeuraient sur le front occidental », à seule fin d’évacuation « vers l’Ouest » par les ports du Nord, « contre 170 divisions sur le front de l’Est », qui combattirent farouchement jusqu’au 9 mai (date de la libération de Prague);

·        le « libérateur américain », qui avait doublé à la faveur de la guerre son revenu national, avait sur les fronts du Pacifique et d’Europe perdu 290.000 soldats de décembre 1941 à août 1945 : soit l’effectif soviétique tombé dans les dernières semaines de la chute de Berlin, et 1% du total des morts soviétiques de la « Grande guerre patriotique », près de 30 millions sur 50.

3- Pourquoi De Gaulle a toujours refusé de commémorer le débarquement 



Nous citons Charles-de-Gaulle :
1- "La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement.

Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne .

Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! »



2- « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !

3- « Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? Ce qu’ils voulaient, c’était glisser vers le nord le long de la mer, pour détruire les bases des V1 et des V2, prendre Anvers et, de là, donner l’assaut à l’Allemagne. Paris et la France ne les intéressaient pas. Leur stratégie, c’était d’atteindre la Ruhr, qui était l’arsenal, et de ne pas perdre un jour en chemin.

4- Les oubliés de la République

A chaque commémoration nationale (11 novembre, 8 mai, 6 juin, 15 Août), le sort miséreux des anciens combattants arabes et africains, musulmans ou chrétiens de l’armée française, laissés à leur sort, refait surface, dans une sorte de réflexe pavlovien traité périodiquement par la presse comme la marque de soulagement de la bonne conscience française d’une mauvaise conscience chronique. «Les oubliés de la République» ne le sont pas vraiment. Ils sont volontairement maintenus en l’état, volontairement maintenus dans l’oubli de leur condition malgré l’émotion soulevée par le film «Indigènes» en 2006 dans la foulée des émeutes des banlieues françaises,



Crédit photo: Tous droits réservés d.r.
La France qui se refuse aux statistiques ethniques comme contraires aux principes fondateurs de la République française (Egalité et Fraternité), est, en fait, un ferme partisan de cette pratique discriminatoire dans la rétribution de ses anciens combattants d’origine non française, et, même au-delà, dans la mobilité sociale des diverses composantes de la société française.
Pour mémoire, le bilan des pertes indigènes pour les deux grandes guerres mondiales du XX e siècle, s’est élevé, rien que pour les tués, à 113.000 morts, soit autant que la population conjuguée des villes de Vitrolles et d’Orange, les deux fiefs du Front National. Il n’était pas alors question de «seuil de tolérance», encore moins de test ADN, ni de charters de la honte, mais de sang à verser à profusion, comme en témoigne le tableau suivant:

La contribution globale des colonies 

La contribution globale de colonies à l’effort de guerre français pour la 1ère Guerre Mondiale (1914-1918) s’est élevée à 555.491 soldats, dont 78.116 ont été tués et 183.903 affectés à l’arrière à l’effort de guerre économique en vue de compenser l’enrôlement de soldats français sur le front (1). L’Algérie, à elle seule, a fourni 173.000 combattants musulmans, dont 23.000 ont été tués, et 76.000 travailleurs ont participé à l’effort de guerre, en remplacement des soldats français partis au front. La contribution totale des trois pays du Maghreb (Algérie, Tunisie, Maroc) s’est élevée à 256.778 soldats, 26.543 tués et 129.368 travailleurs. L’Afrique noire (Afrique occidentale et Afrique équatoriale) a, pour sa part, offert 164.000 combattants dont 33.320 tués, l’Indochine 43.430combattants et 1.123 tués), L’Ile de la Réunion 14.423 combattants et 3.OOO tués, Guyanne-Antilles (23.OOO combattants, 2037 Tués).

Pour la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945): La première armée d’Afrique qui débarqua en Provence (sud de la France), le 15 août 1944, avait permis d’ouvrir un deuxième front en France après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. Cette armée de 400.000 hommes, comptait 173 000 arabes et africains dans ses rangs. De juin 1940 à mai 1945, cinquante cinq (55 000) Algériens, Marocains, Tunisiens et combattants d’Afrique noire furent tués. 25 000 d’entre eux servaient dans les rangs de l’armée d’Afrique.

5- Le 6 Juin 1944, les Américains sont venus éteindre l’incendie qu’ils avaient eux-mêmes allumé.

Certes ils n'est pas question de dire du mal des ces braves soldats américains, qui sont venus verser leur sang pour une cause qu'ils ne maîtrisaient pas, et dont ils ne connaissaient ni les tenants, ni les aboutissants. Ils sont morts en fait pour les besoins de leurs propres hommes d'affaires, de leurs propres politiciens corrompus et de leurs propres banquiers, en fait ceux qui ont amené Hitler au pouvoir, en investissant dans les politiques et les affaires nazies, dès le départ. 
 
Dans cet article, on retrouvera tous les noms qui aujourd'hui encore financent tous les conflits de la planète, avec le triste constat que rien n'a changé.
(Pour mémoire, et pour relativiser : pour un soldat US tué, il y en eut 53 soviétiques).

Hitler a été financé par Wall Street dès le départ.
 
L’historien Antony Sutton a étudié et parfaitement documenté les transferts d’argent des banques américaines vers des banques tampons dans son livre "Wall Street et la montée en puissance d’Hitler", et que des fonds ont transité sur le compte personnel d’Himmler jusqu’en 1944.
- des gens comme Henry Ford, mentionné par Collon dans l’article que nous reproduisons ci-dessous était un grand sympathisant des nazis, qu’il fut décoré d’un des plus hauts ordres du IIIème Reich pour son soutien.
- la Standard Oil des Rockefeller, aujourd’hui Exxon-Mobil qui fait de la politique mondiale, surtout au travers de son état privé qu’est le Qatar, a fourni à l’armée allemande et à son armée de l’air, les formules de production de carburant synthétique et l’adjuvant nécessaire à faire voler les avions.
- la fondation Rockefeller fit envoyer des scientifiques américains au kaiser Wilhem Institute de Berlin pour aider les scientifiques nazis à peaufiner leur programmes eugénistes d’extermination.
- Prescott Bush, grand-père de W. Bush fut un des banquiers pour les nazis. Tout ceci est documenté et était déjà connu au moment du procès de Nüremberg, puisque Sutton a retiré l’essentiel de ses infos des archives du procès, stockées à l’époque au Hover Institute de l’université de Stanford où il était professeur.
Si tous ces criminels, traîtres à leur(s) nation(s) n’avaient pas pactisé avec le Reich pour le profit et le pouvoir, il n’y aurait jamais eu de 6 Juin 1944, il n’y aurait jamais eu de seconde guerre mondiale, car l’armée allemande n’en aurait jamais eu la capacité.
 

Rien d’étonnant à ce que Ford voulait que la guerre "dure le plus longtemps possible".
 
 
Ce qu’on ne vous dira pas sur le 6 Juin 1944,  Michel Collon, 4 Juin 2014, url de l’article : http://www.michelcollon.info/6-juin-44-ce-qu-on-ne-vous-dira.html?lang=fr
 
Ajoutons ici quelques faits troublants qui sont documentés dans un excellent livre de l’historien Jacques Pauwels (1). Ses documents, irréfutables, prouvent qu’une grande partie des sociétés US ont carrément collaboré avec Hitler, et pas seulement au début de la guerre : Du Pont, Union Carbide, Westinghouse, General Electric, Goodrich, Singer, Kodak, ITT, JP Morgan…
Pire. La grande nouveauté stratégique d’Hitler, ce fut la "Blitzkrieg", la guerre-éclair : porter très vite ses troupes au cœur de l’adversaire. Pour cela, deux conditions indispensables : des camions et de l’essence. L’Allemagne n’ayant aucun des deux, c’est Esso qui a fourni l’essence(et les brevets pour fabriquer l'essence synthétique à partir du charbon, tandis que les camions provenaient des usines allemandes de Ford et General Motors.


Pauwels montre que :
1. Une grande partie du patronat US était pro-Hitler dans les années 30 et 40.
2. Cela n’a changé qu’au moment où les ventes des firmes US furent mises en danger par l’agressivité commerciale allemande en Amérique latine et ailleurs. Et par les occupations japonaises qui confisquaient tout le commerce en Asie.

En fait, les Etats-Unis jouaient double jeu. Ils souhaitaient que la guerre dure longtemps. Pourquoi ?

D’un côté, les énormes profits que leurs sociétés réalisaient en Allemagne étaient en croissance. De l’autre côté, ils s’enrichissaient en prêtant à la Grande-Bretagne qui supportait tout le poids financier de la guerre. Washington posait d’ailleurs comme condition que Londres abandonne ses colonies après la guerre. Ce qui fut fait. Les Etats-Unis ont réussi à profiter de la Deuxième Guerre mondiale pour affaiblir leurs rivaux et devenir la seule superpuissance capitaliste.

Henry Ford : "Ni les Alliés, ni l’Axe ne devraient gagner la guerre. Les USA devraient fournir aux deux camps les moyens de continuer à se battre jusqu’à ce que tous deux s’effondrent."

Le futur président Harry Truman, 1941 : " Si l’Allemagne gagne, nous devons aider la Russie et si la Russie gagne, nous devons aider l’Allemagne, afin qu’il en meure le maximum de chaque côté."

Ce jeu cynique ne cessa que lorsque l’URSS vainquit Hitler. Alors seulement, les Etats-Unis se précipitèrent pour sauver leurs intérêts en Europe.

Note :
 
(1). Paru en néerlandais sous le titre "Le mythe de la bonne guerre (l’Amérique et la Deuxième Guerre mondiale) , EPO 2000. Il existe aussi la version française. A recommander, c’est aussi plein de révélations sur Roosevelt, Truman, la menace d’envahir l’URSS, la récupération des espions et criminels nazis, Churchill, De Gaulle, Yalta…
 
Je termine ce plagiat avec une mine d'or sur ce sujet écoeurant : vous avez beaucoup à apprendre sur ces liens :

Hannibal Genseric