En "fan" de foot américain, Barak Obama privilégie la violence impunie, sans trop se soucier des "dégâts collatéraux". Vladimir Poutine est un joueur d'échecs qui privilégie la réflexion et la patience. Exemples récents.
Le 10 avril 2014, le destroyer USS Donald Cook arrivait en Mer Noire et le 12 avril, un vieux bombardier tactique russe Su-24 survolait ce vaisseau. Cet incident (vidéo ici), d’après plusieurs médias, aurait totalement démoralisé l’équipage du navire US, à tel point que le Pentagone a émis une protestation [1].
Le 10 avril 2014, le destroyer USS Donald Cook arrivait en Mer Noire et le 12 avril, un vieux bombardier tactique russe Su-24 survolait ce vaisseau. Cet incident (vidéo ici), d’après plusieurs médias, aurait totalement démoralisé l’équipage du navire US, à tel point que le Pentagone a émis une protestation [1].
L’USS Donald Cook (DDG-75) est un destroyer lanceur de missiles de
quatrième génération dont les armes fondamentales sont les missiles de
croisière Tomahawk, ayant une portée maximale de 2 500
kilomètres et étant capables de porter des ogives nucléaires. Ce destroyer
US est équipé du système de combat de dernière génération Aegis.
Il s’agit d’un système intégré capable de relier entre eux les moyens de
défense antimissile de tous les navires où il est embarqué créant ainsi un
grand réseau qui garantirait la détection, la poursuite et la destruction
de centaines de cibles en même temps. L’USS Donald Cookest muni aussi de 4 énormes radars, dont la puissance est comparable à
celle de plusieurs stations.
Or, le Su-24 russe qui survola l’USS Donald Cook ne portait
ni bombes ni missiles mais uniquement une nacelle, installée sous son
fuselage, qui, selon la publication russe Rossíyskaya Gazeta [2], contenait un
dispositif russe de guerre électronique dénommé Jibiny.
Quand l’avion russe a entamé la phase d’approche, ce dispositif de guerre électronique a neutralisé tous les radars,
circuits de contrôle, systèmes de transmission d’information, etc.
embarqués à bord du destroyer US. Autrement dit, le tout-puissant système Aegis, aujourd’hui incorporé –
ou en phase d’installation – aux systèmes embarqués de défense des navires
les plus modernes de l'OTAN, a été tout
simplement déconnecté comme un vulgaire poste de télé qu’on éteint avec une
télécommande.
Depuis cet incident, qui reste soigneusement occulté par la presse
atlantiste malgré le foisonnement de commentaires parmi les spécialistes
du secteur de la défense, le navire US n’a plus approché les eaux
territoriales russes.
Selon des media spécialisés, 27 marins de l’USS Donald Cook
auraient demandé à être relevés du service actif. Le Département d’État américain a
reconnu que l’équipage du destroyer est gravement
démoralisé.
Le directeur du centre de recherches sur la guerre électronique et
d’évaluation des moyens dits de « réduction de la visibilité »
de l’Académie de l’aviation militaire russe, Vladimir Balybine, a émis le
commentaire suivant : « Plus un
système radio-électronique est complexe, plus simple il devient
d’interrompre son fonctionnement par l’utilisation de moyens de guerre
électronique. »
Cet épisode est
significatif de l’opposition d’approches entre d’un côté, Vladimir Poutine, et
de l’autre, Barak Obama.
En très bon joueur
d’échecs, le temps et la patience sont les principaux atouts de Vladimir
Poutine. Généralement, le bon joueur d’échecs a un esprit ouvert et positif,
et réussit aussi dans d’autres disciplines. Dans la vie, il est plus
« psychologue » que la moyenne de ses semblables, par le fait d’être
habitué à prendre en compte les possibilités adverses, donc à se mettre à la
place de l’adversaire.
Le footballeur américain cultive la violence, la politique US aussi
ʺLe football
américain privilégie les joueurs puissants et très rapides, mais il faut aussi
des joueurs imposants pour former les lignes, ou des joueurs moyens ou plus
petits pour les running back et wide receiver. ʺ http://fr.wikipedia.org/wiki/Football_américain.
Selon
une récente enquête
du "Washington Post", près de neuf anciens joueurs sur dix
souffrent de douleurs quotidiennes. Et 91% d’entre eux estiment que le
football américain en est la cause. Dans cette enquête, réalisée auprès de
500 joueurs, on apprend aussi que neuf retraités sur dix ont connu une
commotion cérébrale grave, et 60% au moins trois.
Dans son livre Against Football, Steve Almond, ex-fan et journaliste, écrit: «Quand la violence est célébrée sur le terrain, avec des ralentis et des micros placés pour que le spectateur entende les os craquer, il n'est pas surprenant qu'elle déborde en-dehors.». Le problème est systémique. «Si certaines stars se croient au-dessus des lois, c'est qu'elles sont élevées depuis le lycée à un statut de demi-dieu par les fans.»
On retrouve la même mentalité chez tous les présidents américains, depuis la deuxième guerre mondiale à nos jours : la culture de la violence vis à vis des autres dans une totale impunité.
Que ce soit au Viet-Nam, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie ou ailleurs, les Américains se comportent en footballeurs : ils privilégient la force de frappe, le nombre, la puissance et la vitesse d’intervention. Ils font peu de cas des séquelles qui en résultent, que ce soit pour les pays attaqués ou pour leurs propres soldats. Ces dernières années, les USA font penser chaque mois un peu plus à un pays du tiers-monde, avec son immense fraude, son effondrement économique, la guerre, les sanctions, et son absence de direction, comme le Fou sur un échiquier. Là où l’on commence à écarter le dollar, là apparaissent les guerres. Ce fut le cas pour l'Irak de Saddam, pour la Syrie d'Assad et pour la Libye de Kadhafi. Les prochains sur la liste sont connus : Russie, Chine, Iran, car ils remettent en cause le pétrodollar, cette monnaie de singe.
Si l’on se réfère aux situations présentes, Vladimir Poutine se trouve dans une solide position
défensive. La patience lui permet et lui permettra de tirer avantage de chaque
erreur de ses adversaires.
- Pour l’Ukraine, l’hiver va rendre ses
ennemis plus vulnérables, un hiver rigoureux rendra les positions ukrainiennes
intenables.
- Pour la Syrie, Poutine vient de signer un accord de libre échange entre les deux pays, et d'encourager les banquiers russes à investir en Syrie, alors qu'Obama s'agite dans tous les sens en exhibant ses bombardiers et ses terroristes "modérés". L'un tisse calmement sa toile pour construire, l'autre ne rêve que violence, mort et destruction. La fin de partie n'est pas encore jouée, mais je parie que Poutine l'emportera.
- Pour la Syrie, Poutine vient de signer un accord de libre échange entre les deux pays, et d'encourager les banquiers russes à investir en Syrie, alors qu'Obama s'agite dans tous les sens en exhibant ses bombardiers et ses terroristes "modérés". L'un tisse calmement sa toile pour construire, l'autre ne rêve que violence, mort et destruction. La fin de partie n'est pas encore jouée, mais je parie que Poutine l'emportera.
- Quant à la Crimée, alors que les Occidentaux s’occupaient à
fomenter un coup d’état pro nazi à Kiev, Poutine organisait calmement sa
riposte en déplaçant ses pions et ses pièces maîtresses qui lui ont permis de
faire ʺéchec et matʺ en deux coups.
Idem pour l’épisode
ci-dessus du Su-24 russe, qui, rien qu'en survolant l’USS Donald Cook, provoqua une panique généralisée chez les militaires de l'OTAN.
Aux dernières nouvelles, Obama veut charger le fameux oligarque juif, parrain mafieux, méga-oligarque et ennemi juré emblématique de Poutine, Mikhail Khodorovski, de saper le pouvir de Poutine de l'intérieur. Il devra mener l’opposition contre Poutine, et il sera récompensé de la magistrature présidentielle. Ainsi, les principales puissances mondiales, sauf la Chine, seraient aux mains des sionistes : USA, France, GB, Allemagne, et Russie. Ceci est une nouvelle absolument merveilleuse : Khodorovski peut légitimement revendiquer le titre d’oligarque le plus haï de Russie. L’entendre maintenant déclarer qu’il veut diriger (lire financer) l’opposition russe non-officielle (qui n’a même pas un représentant à la Douma , le parlement de la Fédération de Russie) est un rêve éveillé pour l’équipe de relations publiques de Poutine. Elle va maintenant pouvoir prendre son pied à discréditer toute l’opposition pro-US en la dénonçant comme des sbires de Khodorovsky et des USA.
Aux dernières nouvelles, Obama veut charger le fameux oligarque juif, parrain mafieux, méga-oligarque et ennemi juré emblématique de Poutine, Mikhail Khodorovski, de saper le pouvir de Poutine de l'intérieur. Il devra mener l’opposition contre Poutine, et il sera récompensé de la magistrature présidentielle. Ainsi, les principales puissances mondiales, sauf la Chine, seraient aux mains des sionistes : USA, France, GB, Allemagne, et Russie. Ceci est une nouvelle absolument merveilleuse : Khodorovski peut légitimement revendiquer le titre d’oligarque le plus haï de Russie. L’entendre maintenant déclarer qu’il veut diriger (lire financer) l’opposition russe non-officielle (qui n’a même pas un représentant à la Douma , le parlement de la Fédération de Russie) est un rêve éveillé pour l’équipe de relations publiques de Poutine. Elle va maintenant pouvoir prendre son pied à discréditer toute l’opposition pro-US en la dénonçant comme des sbires de Khodorovsky et des USA.
Hannibal GENSERIC
[1] Pentagon Protests Russian Jet Buzzing
Antimissile Ship in Black Sea, Global Security Newswire, 15 avril 2014.
[2] Rossíyskaya Gazeta, édition du 30 avril 2014.