samedi 19 juin 2021

Quand Big Pharma importait 18 000 glandes de cadavres bulgares pour le plus grand malheur de nos ados

Hélène Strohl ex inspectrice générale des affaires sociales se souvient d’un autre moment ou pour suivre un effet de mode des innocents furent victimes d’un traitement expérimental…

" Le recours à la vaccination massive en plein pic épidémique a méconnu les règles habituelles de la prudence médicale. Si la vaccination aussi rapide des personnes à risque pouvait à la rigueur se justifier, celle des moins de 50 ans beaucoup moins et celle des 12–18 ans pas du tout. Ainsi la vaccination massive et volontariste des 12-18 ans doit-elle s’interpréter comme le sacrifice de nos héritiers au refus panique de notre génération de leur céder la place."



Une expérimentation imprudente

La rapidité dans la mise au point des vaccins n’est en effet pas seulement due à la créativité des scientifiques et à l’importance de l’investissement public et privé dans cette recherche, mais elle résulte du détournement des règles de précaution habituelles concernant notamment la durée nécessaire au recensement des effets secondaires possibles.

On s’apprête donc à vacciner tous nos adolescents, sans que cette vaccination comporte pour eux le moindre bénéfice et sans qu’on sache quel bénéfice collectif on en retirera.

Notons la tendance à la tribalisation de l’opinion : on a eu les complotistes, puis les rassuristes, ensuite les enfermistes ; les « experts » ne parlent pas en fonction de leur connaissance (logos) (infectiologue, épidémiologiste, sociologue, mais en fonction de leur appartenance d’opinion).

Le chiffre ne sert pas à évaluer une situation concrète, mais devient un objectif en soi. Une sorte de défi, qu’on pourrait dire ludique s’il n’était aussi bêtement dangereux. Personne n’explique pourquoi 80% d’immunité collective ralentirait plus la circulation du virus que 50% ou 90%. Mais 80% est devenu un objectif en soi (peut-être le souvenir des 80% de bacheliers !) et puisqu’on ne peut pas l’atteindre en vaccinant tous les adultes, remplaçons ces adultes rétifs par des enfants aux parents consentants.

Le 80% de la population vaccinée sert en fait d’auto-justification à la politique du tout vaccin : pas la peine de tester des thérapeutiques puisque grâce au vaccin il n’y aura plus de malades.

D’autant que les thérapeutiques ne rapportent rien à l’industrie pharmaceutique au contraire des vaccins.

Je me souviens avoir lu le témoignage d’une mère ayant perdu son enfant atteint de la maladie de Creutzfeld-Jacob après un traitement à l’hormone de croissance. Elle expliquait qu’au fond son enfant aurait très bien pu s’accommoder d’être petit, mais que comme le traitement existait et lui était proposé (et présenté comme sans danger) elle y avait consenti. Juste pour que son enfant ne souffre pas d’être moins grand que la moyenne de sa classe d’âge. Elle avait l’impression d’avoir fait mourir son enfant pour un simple effet de mode.

On espère, fermement, que cette vaccination imposée au mépris du droit des enfants n’aura pas d’effets secondaires graves et massifs et on souhaite vraiment que tous les parents qui ont signé « les yeux fermés » ce formulaire d’autorisation de vacciner n’auront pas à le regretter éternellement.

Mais ce qui est certain c’est qu’une société qui accepte d’exposer ainsi ses enfants et de rejeter sur eux les conséquences de sa peur de la mort est une société moribonde.

Entre 1983 et 1985, 120 enfants en insuffisance hormonale sont morts après avoir contracté la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), qui leur a été transmise via des injections d’hormones de croissance.

Chez certains enfants, cette glande ne fonctionne pas normalement, d’où une croissance ralentie. Pour leur permettre de grandir un peu et de ne pas souffrir de nanisme, il existait un traitement à prescrire avant la puberté.

Il n’y avait qu’un seul moyen de faire grandir ces enfants en prélevant des hypophyses sur des cadavres pour en extraire l’hormone de croissances. La somatotropine était ensuite réduite en poudre puis diluée pour être injectée. Mais ce traitement miracle avait une faille : le risque de contamination par des agents pathogènes.

En 1973, une association loi de 1901 est créée à Paris, France Hypophyse. Son but : collecter les glandes, centraliser la production (avec l’Institut Pasteur) et la distribution du médicament (avec la Pharmacie centrale des hôpitaux).

Le souci c’est que certaines hormones prélevées étaient contaminées par un germe qui était encore inconnu à l’époque, celui de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ). Ce germe s’est développé lentement chez des enfants et leur a causé de graves encéphalites, une inflammation du cerveau. Au total, cette maladie a été transmise à plusieurs centaines d’enfants, dont 120 sont donc morts au terme de longues souffrances.

En outre, dès 1980, à la suite d’un incident médical mortel lié à une autre maladie (la rage) contractée lors d’une greffe de cornée, l’Institut Pasteur avait demandé une note au professeur Luc Montagnier, aujourd’hui mondialement célèbre pour ses travaux sur le sida, et dont le témoignage est très attendu. À l’époque, le prion n’avait pas encore été découvert. Mais le savant, doté d’un flair scientifique hors du commun, demandait qu’« une attention particulière soit portée au danger de transmission de la MCJ » et préconisait, faute de certitudes, d’écarter au moins certains donneurs d’hypophyse « à risque ».

Avertissement vain : les collectes semblent avoir été réalisées dans des conditions indignes, comme s’il s’agissait de démonter une pièce mécanique dans une vulgaire épave automobile. Surtout, elles ont notamment eu lieu dans des hôpitaux spécialisés dans le traitement des maladies infectieuses ou neurologiques, sans contrôle médical. La méthode employée autre spécificité française permettait de séparer l’hypophyse (accessible par le nez) du cerveau sans ouvrir le crâne, mais elle présentait l’inconvénient de prélever de la matière cérébrale potentiellement surcontaminée par le prion. Est-ce pour cela que 57% des cas de MCJ transmis par l’hormone de croissance ont été enregistrés en France ?

En 1983, pour satisfaire une demande accrue, 17000 glandes bulgares sont importées… 

par Patrice Gibertie.
source : https://pgibertie.com

 

1 commentaire:

  1. Je suis consterné, ma question à tous dans la profession médicale, où sont votre éthique et votre honneur à votre serment d'Hippocrate

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