De tout ce que J.D. Vance a dit à la Conférence de Munich sur la sécurité en précipitant les Européens présents au paroxysme de l'angoisse, la première réflexion du vice-président américain m'a semblé la plus intéressante. Voici le passage que j'ai souvent relu depuis que Vance a stupéfié son auditoire — et le reste du monde occidental, d'ailleurs — lors du rassemblement de la mi-février dans la capitale bavaroise :
“... La menace la plus préoccupante pour l'Europe n'est pas la Russie, ni la Chine, ni aucun autre acteur extérieur. Ce qui m'inquiète, c'est la menace intérieure, le recul de l'Europe sur certaines de ses valeurs les plus fondamentales : des valeurs partagées avec les États-Unis d'Amérique…”