Lundi matin, je me suis réveillé avec une nouvelle alarmante : l’Ukraine avait tenté d’assassiner Poutine. Selon les médias, une nuée de drones avait ciblé la résidence du président russe dans la région de Novrogod. La Russie a déclaré avoir abattu tous les drones et que sa riposte « ne serait pas diplomatique ». Pour souligner le caractère potentiellement peu diplomatique de cette riposte, la radio russe de l’apocalypse a soudainement diffusé le Lac des cygnes, annonçant une situation d’urgence nationale imminente.
Un État hostile – à savoir l’armée ukrainienne, peut-être soutenue par des éléments des États-Unis et/ou des dirigeants européens – a-t-il réellement tenté d’assassiner le président russe ? Il est difficile d’exagérer à quel point une telle chose serait insensée. Tuer Poutine, ou même provoquer une explosion à proximité, serait considéré comme une tentative de frappe nucléaire d’élimination et déclencherait automatiquement une riposte nucléaire. Scott Ritter écrit :
Cette attaque remplit deux des critères énoncés dans les « Fondements de la politique d’État de la Fédération de Russie en matière de dissuasion nucléaire », publiés le 3 décembre 2024, concernant les actes d’agression destinés à être dissuadés par la force de dissuasion nucléaire russe… Si l’attaque ukrainienne avait réussi, la Russie aurait mené une riposte nucléaire massive contre toute l’Europe. Je ne pense pas que le monde mesure à quel point nous avons frôlé l’apocalypse nucléaire.
Une tentative de frappe de décapitation contre la première puissance nucléaire mondiale ?! Ce scénario a été simulé à maintes reprises : les États-Unis utiliseraient leur arsenal axé sur la première frappe pour tenter de détruire la capacité de riposte russe. Tous les missiles balistiques intercontinentaux, les bases aériennes et les navires et sous-marins à capacité nucléaire russes seraient visés. Frapper Poutine serait une option secondaire… ou plus probablement, ils s’abstiendraient délibérément de cibler le plus haut commandement russe afin de conserver un interlocuteur potentiel pour les négociations.
Mais tenter d'éliminer Poutine à l'aide d'une nuée de drones, sans viser d'autres cibles, n'a aucun sens militaire. Cela entraînerait une frappe nucléaire russe parfaitement légale, voire obligatoire, contre l'Occident.
Même si des Ukrainiens fous et désespérés en étaient responsables, cela reste absurde. L'Ukraine serait la première à être anéantie.
Puisqu'il n'existe aucune justification militaire concevable à une véritable tentative d'assassinat de Poutine par une frappe de drone ukrainienne, qu'elle soit menée par un pays soutenu par l'Occident ou par un groupe indépendant, je doute fort qu'une telle tentative ait eu lieu. Il est plus probable qu'elle ait été conçue pour échouer. Quelqu'un a sans doute décidé de tirer des drones en direction du président et commandant en chef russe, mais de telle sorte qu'aucun d'eux ne puisse s'approcher de trop près de sa cible présumée.
Qui ferait une chose pareille, et pourquoi ? L'ancien analyste de la CIA, Larry Johnson, a déclaré à RT :
L'attaque de drone ukrainienne contre la résidence du président russe Vladimir Poutine en début de semaine pourrait avoir été orchestrée par des éléments du gouvernement de Kiev afin de déstabiliser Vladimir Zelensky… Moscou a déclaré que la tentative de frappe contre la résidence d'État dans la région de Novgorod a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi, coïncidant avec la visite de Zelensky aux États-Unis pour négocier avec le président Donald Trump. Johnson a qualifié ce moment de suspect.
« Je ne pense pas qu'il [Zelensky] soit assez stupide pour lancer une telle attaque lors d'une rencontre avec Trump », a-t-il affirmé lors d'une interview mardi. Johnson a déclaré qu'il ne serait pas surpris si des agents du renseignement ukrainien, agissant possiblement sur ordre de Kirill Budanov, chef du HUR, l'agence de renseignement militaire, étaient impliqués.
« Faire quelque chose d’aussi scandaleux et d’aussi flagrant alors que vous êtes assis là avec Trump et toute votre délégation pour parler de paix… Il y a clairement des éléments en Ukraine qui ne veulent pas la paix, qui profitent trop de cette guerre et qui essayaient de saboter [la médiation américaine] », a-t-il ajouté.
Une autre possibilité est que les néoconservateurs de Trump aient tenté d'intimider Poutine pour obtenir des concessions. Ils auraient pu lui adresser le message suivant : « Nous savons où vous êtes, nous pouvons vous frapper si nous le voulons, mais cette fois-ci, nous saboterons notre frappe… la prochaine fois, peut-être pas. » Cela rappellerait l'approche adoptée contre l'Iran en juin dernier, utilisant des assassinats et des menaces d'assassinat pour intimider l'adversaire. De fait, le moment choisi pour la frappe de drone visant Poutine – survenue en plein milieu de négociations, le contraignant peut-être à se trouver dans un lieu connu – fait écho à la stratégie néoconservatrice employée en janvier 2020 pour assassiner le général iranien Soleimani en l'attirant à Bagdad sous prétexte de négociations ; à la tentative d'assassinat des négociateurs du Hamas au Qatar le 9 septembre ; et à la tentative de décapitation des dirigeants iraniens lors de négociations tout aussi factices en juin dernier. La leçon à retenir : si « ils » vous demandent de vous asseoir à la table des négociations, « ils » cherchent probablement à vous tuer.
Et soyons clairs : par « ils », j’entends ces psychopathes tribaux juifs, d’une violence et d’un machiavélisme extrêmes. Ces ordures, ces hypocrites, ont une stratégie qui fonctionne… jusqu’à ce qu’elle échoue : se comporter de façon caricaturale et malfaisante , puis pleurer et pleurnicher en prétendant que ceux qui haïssent le mal sont des fanatiques. Voilà pourquoi Israël n’est pas seulement la capitale mondiale du viol, mais aussi la nation des assassins ; pourquoi ce pays dépasse constamment les limites de la décence, voire de la raison, en commettant des assassinats, réels ou tentés, de personnes avec lesquelles il devrait négocier.
Ainsi, Trump, qui est sous l'influence de la Kosher Nostra depuis qu'il a été « fait » par Roy Cohn [1] dans les années 1970, aurait pu être influencé par des néoconservateurs sionistes qui l'auraient convaincu de lancer un avertissement à Poutine, dans le but affiché d'affaiblir la position du président russe lors des négociations. Cela serait cohérent avec l'approche de Trump, influencée par Cohn, en matière de négociations : il privilégie un comportement symbolique agressif et irresponsable, allant de diatribes verbales incohérentes à des relations extraconjugales avec les épouses de ses associés , afin de désorienter son interlocuteur, d'établir une position de supériorité et de tenter de prendre l'avantage. Par conséquent, si un néoconservateur proche de la Kosher Nostra préconisait de lancer un avertissement à Poutine, il ne serait peut-être pas si difficile de convaincre Trump de se joindre à la discussion.
Trump affirme, bien sûr, que la tentative d'assassinat contre Poutine était « déplorable » et l'a mis « très en colère ». Il est évident qu'il ne faut pas prendre ses propos pour argent comptant.
Ainsi, la « frappe de drone ratée contre Poutine » pourrait être une combinaison de (A) une opération anti-Zelensky menée par des Ukrainiens, et/ou (B) une tentative d’adoucir Poutine par des néoconservateurs trumpistes.
Existe-t-il d'autres possibilités plausibles ? Si vous en avez, n'hésitez pas à les mentionner dans les commentaires.
Bonne année 2026… et prions pour que nous arrivions jusqu’en 2027.
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[1] Roy Cohn, le mentor de Donald Trump
Le mentor du jeune Trump était un avocat de la mafia
La vie et les crimes de Roy Cohn, le mentor du jeune Trump
Jeffrey Epstein, Roy Cohn et Donald Trump : l'histoire
Hannibal Genséric
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