À propos de la VRAIE course à l'espace...

 

… qui n’a jamais cessé et qui connaît aujourd’hui des avancées majeures dans le domaine de la propulsion nucléaire. Plus d’actualités de Russie. 

Des scientifiques ont créé un matériau composite pour protéger les astronautes des radiations.  Ce nouveau matériau, à base d'hexaborure de lanthane et d'un alliage d'aluminium-magnésium, est conçu pour remplacer les coûteux matériaux étrangers analogues.

Des scientifiques russes ont mis au point un matériau composite destiné à protéger les astronautes et les équipements spatiaux des radiations. Selon le service de presse du Centre scientifique intégré de l'Académie des sciences de Russie, son coût est nettement inférieur à celui des matériaux équivalents étrangers. Ce nouveau matériau est composé d'hexaborure de lanthane et d'un alliage aluminium-magnésium, obtenus par frittage plasma. Il allie une résistance mécanique élevée à une forte capacité d'absorption des rayonnements ionisants.

« La NASA travaille sur un matériau léger à base de nanotubes de nitrure de bore, qui pourrait être intégré à la coque des vaisseaux et des combinaisons spatiales. Cependant, sa production est extrêmement coûteuse – jusqu'à 1 000 dollars le gramme. Notre objectif est de créer un composite 100 à 200 fois moins cher, tout en conservant la qualité et l'efficacité de la protection contre les radiations », explique Oleg Shichalin, directeur du laboratoire de l'Université d'État de Sakhaline. Des spécialistes du Centre spatial Kennedy de l'Académie des sciences de Russie, de l'Université fédérale d'Extrême-Orient et de l'Université d'État de Sakhaline ont participé à son développement. Le composite ainsi créé permet de concevoir des éléments multifonctionnels pour les engins spatiaux, assurant à la fois une fonction porteuse et une protection contre les radiations, ce qui contribue à alléger leur structure.

Vladimir Poutine l'a évoqué lors de sa conversation avec les étudiants cette année. 

Blog d'Andrei Martyanov
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COMMENTAIRES

« La Russie ? Une station-essence avec des bombes nucléaires, qui prétend être un État », disait le sénateur américain John McCain .

Comment font-ils ?

Ces Russes sont apparemment géniaux : à partir de vieux frigos et autres machines à laver, ils construisent des armes que l’Occident est incapable de construire malgré sa technologie ultra avancée. C’est avec ces armes faites « de bric et de broc » que les Cosaques et les Moujiks, couteaux entre les dents, font la nique à un Occident aux abois.

H. Genséric

Dès le début de l'invasion, États-Unis et Union européenne ont imposé de nouvelles sanctions à Moscou, notamment sur les importations de matériels électroniques de pointe, pour essayer d'étouffer son complexe militaro-industriel, très dépendant des technologies occidentales.

Et très tôt, ces sanctions ont semblé fonctionner. En mai, l'Ukraine puis la la secrétaire d'État américaine au Commerce Gina Raimondo, rapportaient ainsi la découverte, dans les dizaines de chars russes détruits depuis février, de composants basiques pour lave-vaisselle ou réfrigérateurs –même chose d'ailleurs pour certains drones utilisés par Moscou.

Toute l'industrie russe est touchée, parfois mise à l'arrêt –le pays est d'ailleurs officiellement entré en récession. Sevré de pièces détachées, le secteur aéronautique fait avec ce qu'il a: les Airbus et Boeing occidentaux «chipés» au début de la guerre aux grandes firmes de leasing, cannibalisés les uns après les autres pour servir aux aéronefs encore en vol.

Le phénomène est identique dans le secteur automobile, mis à l'arrêt par les mesures décidées par Bruxelles et Washington: quand ses usines peuvent tourner, Lada ressort de vieux modèles sans option ni électronique et le banditisme automobile fait son grand retour dans le pays.

Thomas Burgel – 22 novembre 2022

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