vendredi 15 juin 2012

Perversions salafistes : un témoignage

Une musulmane exploitée par les Salafistes met ses soeurs  en garde contre ces pervers.


Umma Amina est une musulmane britannique qui a quitté la communauté salafiste parce qu'elle a été horrifiée par l'esclavage sexuel et la violence prédatrice qui s'y pratiquent sous le vernis religieux de l'islam. Ce témoignage a été publié sur Al Spittoon, le blogue d'un musulman britannique d'origine pakistanaise aux vues libérales.
En 2001, j’ai pris contact avec les communautés salafistes à leur principal Centre au Royaume-Uni car je cherchais une bonne et sincère communauté musulmane pour m’aider dans mon étude de l’islam. En 2004, dégoûtée par leur comportement, je les ai quittés pour toujours. Dans cet article, je souhaite partager mon expérience vécue et attirer l’attention sur la façon dont les salafistes utilisent l’islam pour piéger les jeunes femmes vulnérables. Certains trouveront des aspects de mon article gênants, mais je pense qu’il est essentiel de les mettre en évidence pour prendre la mesure des dégâts causés par les salafistes.

Quand je me suis rapprochée des salafistes, j’éprouvais une sorte de ferveur religieuse. En 2001, je vivais à Birmingham, j’avais lu certains de leurs livres et ressentais beaucoup d’espoir envers la dawa (prédication) et la communauté. Après ce premier contact avec leur siège principal, ils m’ont présentée à d’autres femmes qui voulaient aussi étudier. J’ai étudié pendant 18 mois avec les groupes salafistes des Midlands et c’est à ce moment que j’ai réalisé que leur version de l’islam n’avait pas sa place dans la société britannique. Ils enseignaient une religion rétrograde sur le plan culturel, séparatiste et isolationniste. Ils m’ont demandé de couper les ponts avec tous mes amis Sikhs, Hindous et Juifs parce qu’ils étaient « maudits et destinés à brûler en enfer », et surtout les Juifs qui font la guerre à l’humanité en général et à l’islam en particulier. Nous devions lire Les Protocoles des Sages de Sion afin de comprendre «les complots» des Juifs.

La plupart des gens dans ces groupes sont de nouveaux convertis. Les membres salafistes les plus anciens m’ont appris que leurs principaux lieux de recrutement sont les prisons et les maisons de prostitution, parce que ce sont les lieux où le recrutement est le plus facile. Les hommes salafistes doivent installer des stands de propagande dans les halls des universités afin de cibler les jeunes filles musulmanes.

l'idéal salafiste
Ils enseignent aux femmes salafistes qu’il faut accepter la polygamie et le traitement discriminatoire imposé par les hommes. Le comportement des plus anciens était détestable, la seule chose qui les intéressait était d’épouser plusieurs femmes. La plupart battent régulièrement leurs femmes et l’une des raisons pour porter une burqa est de cacher les hématomes sur le visage. Je me souviens d’un incident lorsqu’une veuve somalienne a épousé un converti jamaïcain : il la violait et il a aussi violé son fils âgé de trois ans. Certains hommes salafistes annonçaient carrément qu’ils voulaient épouser des femmes uniquement pour pratiquer le sexe oral, et d’autres convertis disaient même qu’ils cherchaient une épouse qui accepterait des partouzes à trois, avec l’autre épouse. D’autres incidents sont documentés ici. On apprend aux salafistes à hurler « islamophobie » dès que la police essaye d’enquêter sur l’une quelconque de leurs «affaires communautaires», et ils disent que ce stratagème marche à tout coup.

Les salafistes sont très fiers de proclamer qu’ils sont les seuls vrais musulmans et ils insultaient régulièrement les autres musulmans. L’un des chefs salafistes a affirmé dans un discours public qu’il préfèrerait passer la nuit avec un pédophile plutôt qu’avec un Ikhwan (musulman non salafiste). Ils maudissent également les Soufis, disant qu’ils sont tous des pécheurs destinés aux enfers. Les jeunes salafistes sont encouragés à pratiquer le djihad physique et justifient constamment la violence par des textes religieux appropriés.

J’étais troublée par ces incidents et quand j’ai commencé à poser des questions et demander des explications, ils m’ont aussitôt ostracisée et j’ai été rejetée par la communauté salafiste et leurs chefs. Ils m’ont menacée de me boycotter si je n’adhérais pas à leurs points de vue et si je ne les suivais pas aveuglément. A cette époque, je pensais que c’était seulement ces salafistes ignorants de Birmingham qui se comportaient ainsi et j’ai décidé de déménager ailleurs.

En 2002, j’ai déménagé à Luton dans le quartier de Bury Park qui a aussi une grande communauté salafiste. A Luton, je n’étais pas autorisée à entrer dans la mosquée parce qu’ils disaient que les femmes doivent étudier uniquement chez elles. J’étais sexuellement harcelée par l’un de leurs chefs, et comme j’avais refusé ses avances il m’a insultée et diffamée devant les autres membres. Ce fut une expérience très pénible pour moi, alors j’ai décidé d’écrire à l’un des érudits salafistes, Sheikh Muhammad Abu Nasr, (un étudiant de Sheikh Albani). Il arrivait de Jordanie pour donner une série de conférences en Angleterre et je pensais que c’était une bonne occasion pour moi de lui demander conseil et de lui expliquer mes soucis.

J’ai donc assisté à l’une de ses conférences et j’avais mis mes questions par écrit parce que les femmes ne sont pas autorisées à poser des questions verbalement lors des manifestations salafistes, mais à mon grand regret, je n’ai reçu aucune réponse. A travers les réponses indirectes du Cheikh, j’ai réalisé qu’il n’avait aucune idée de la situation des femmes musulmanes en Grande-Bretagne. A Luton, les hommes salafistes ont la réputation d’épouser des femmes pour en divorcer aussi vite et les refiler ensuite à d’autres qui divorcent aussi vite. Dans certaines villes le taux des divorce parmi les salafistes est devenu très choquant et a atteint de tels niveaux que c’est carrément un échange de femmes. Certaines femmes salafistes que j’ai rencontrées avaient été mariées et divorcées cinq fois en une très courte période de temps. Certains hommes mariés couchent aussi avec d’autres femmes, mais c’est licite car elles sont alors considérées comme des esclaves sexuelles. Certaines ont quitté la communauté et sont parties, d’autres sont restées coincées et sont devenues la troisième ou quatrième épouse, maltraitées et sans droits. Beaucoup de ces femmes ont fini par faire des dépressions ou d’autres maladies mentales. Le plus alarmant est que cela se passe, de nos jours, dans la très moderne Angleterre !

Conclusion

Les salafistes prétendent qu’ils sont les seuls vrais musulmans qui suivent la voie de la Salaf (la Voie des anciens) et ils catégorisent tous les autres musulmans comme pécheurs et innovateurs. Ils espèrent que les membres de leur communauté se tairont sur leurs actes méprisables et immoraux et ils piègent des personnes vulnérables en se cachant derrière des étiquettes telles que Salafi Manhaj, JIMAS, et Publications salafistes etc. Certains de ces groupes reçoivent même des subventions de l’Etat pour leurs interventions dans les prisons.

Les salafistes sont un groupe immoral dont les endoctrinements et la propagande sont planifiés et financés par l’Arabie saoudite. Je les trouve même plus dangereux encore que les groupes comme Hizb-Ut-Tahrir et Al-Muhajiroun. Certains soutiennent secrètement Al-Qaïda, et les autres sont d’accord avec les idées du djihad violent mais estiment qu’ils ne sont pas encore assez puissants, pour le moment, pour combattre ouvertement les pays occidentaux.
J’aimerais encourager les femmes salafistes qui sont tombées dans leurs griffes et sont exploitées et utilisées par leurs soi-disant frères salafistes d’être courageuses et de ne pas hésiter à raconter publiquement leurs méfaits. Si nous ne le faisons pas maintenant, alors de plus en plus de personnes vont continuer à souffrir dans les pattes de ces types diaboliques et pervers qui se drapent du nom de l’islam.

Source : The Salafi exploitation of young British women, par Umma Amina, The Spittoon, 29 décembre 2010. Traduction par Marie pour Poste de veille.

Note : A l'époque des faits, on peut se demander si les islamistes tunisiens, dont un certain Ghannouchi, vivaient parmi ces milieux glauques, en Angleterre.