Dans un article paru
dans Kapitalis, , http://www.kapitalis.com/afkar/68-tribune/10885-tunisie-le-bilan-lremarquabler-dennahdha-en-100-points.html,
Moez Ben Salem dresse
une liste de 100 réalisations, toutes
plus calamiteuses les unes que les autres, que le gouvernement islamoprovisoire tunisien, a réalisées depuis
le 23 octobre 2011. Constatant l’état de déliquescence avancée dans lequel se trouve le
pays, le Premier Ministre provisoire s’est
demandé récemment, le plus sérieusement du monde : «Où est le gouvernement?». On ne peut mieux exprimer son
désarroi.
Parmi les 100 points
indiqués par M. Ben Salem, nous en avons retenu un certain nombre, sur lesquels
nous avons apporté quelques
commentaires. Afin de respecter l’ordre de leur auteur, nous avons conservé la même numérotation. Nos
remarques sont en couleur.
1) Le «6ème califat». Moins d’une semaine après les élections, alors que les résultats définitifs n’étaient pas encore publiés, le Premier ministre autoproclamé a fait une déclaration incroyable aux sympathisants d’Ennahdha, affirmant qu’il avait reçu des «signaux divins» et qu’il allait «instaurer le 6ème califat»! Voir le sixième califat et les dindons de la farce.
3) Les salafistes prennent en otage la Faculté des lettres de la Manouba avec ses milliers d’étudiants et ses centaines d’universitaires pendant plusieurs mois. Ils empêchent le déroulement des cours et se livrent à des actes de banditisme, encouragés par l’étrange passivité du gouvernement. Leur objectif: imposer le niqab et la séparation filles/garçons dans les facultés. En même temps, ils lancent la mode du mariage orfi, qui consiste à « épouser » une fille, en présence de « deux témoins », souvent deux complices. Sitôt « épousée », celle-ci se retrouve le plus souvent enceinte et/ou divorcée. Comme elle n’a aucun recours légal, elle doit ravaler sa honte et chercher comment avorter et retrouver sa virginité bafouée, sans parler des drames psychologiques et familiaux. D’ici à ce que le « mariage de plaisir », soit tout aussi « islamisé », c'est à dire légalisé par une fatwa scélérate, il n’y a qu’un petit pas. Le mariage de plaisir est une sorte de prostitution. Il consiste à « vendre », pour une durée convenue à l’avance, une fille, vierge si possible (c’est plus cher), à un riche émir ou assimilé, moyennant finances. Lequel « mari provisoire » peut « divorcer » au bout d’une nuit, d’une semaine ou d’un mois. Et rebelote avec une autre.
5) Encore à la Manouba, le doyen de la Faculté, Habib Kazdaghli est agressé dans son propre bureau par 2 étudiantes en niqab. Le comble, c’est que c’est le doyen qui se retrouve poursuivi en justice, risquant d’écoper de 5 années d’emprisonnement. C’est le proverbe tunisien « Il frappe, il pleure et il court porter plainte en premier ». Comme souvent sous ce gouvernement, une « justice croupion » poursuit les victimes et absout les agresseurs.
8) Les appels au meurtre à l’aéroport : à l’occasion de la visite d’un chef du Hamas à Tunis, des énergumènes sont venus en masse à l’aéroport scandant des appels au meurtre à l’encontre les juifs. Aucune arrestation ni aucune condamnation. Les amis et soutiens des islamistes, c'est à dire les Américains ultra sionistes, gênés par ce comportement, "avalent la couleuvre" et froncent les sourcils. Ils somment Ennahdha de rectifier le tir. Ce sera fait, jusqu'au prochain dérapage. Entre temps, le peu de juifs tunisiens qui restait, a préféré la valise au cercueil. Comme leurs collègues marocains. Arrivés avant les Romains, plus de mille ans avant les Arabes, ils quittent leur pays, la mort dans l'âme. Cela s'appelle un nettoyage ethnique, tout comme les sionistes ont nettoyé ethniquement, et par la violence des armes, la Palestine. Triste et sinistre époque.
9) Du fait de l’impunité totale accordée à leurs auteurs, les exemples d’appel au meurtre se sont multipliés, le cas le plus connu étant celui d’un fonctionnaire de l’Etat, payé par le contribuable, qui lance en public un appel au meurtre à l’encontre de l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi (BCE). Il n'y a pas que les juifs qui sont dans le collimateur des islamistes fanatiques et terroristes : les artistes, les hommes politiquement dangereux (comme BCE), les journalistes, les professeurs, et tous ceux qui pensent autrement et qui osent le dire.
11) Les agressions répétées et impunies contre les journalistes, les intellectuels, les artistes…, ces agressions touchant particulièrement les femmes, cibles préférées des extrémistes religieux. La police s’y met à son tour : elle se meut en police « islamique » : contrôle « musclé » des filles non voilées, fermeture tout aussi musclée des cafés et restaurants osant ouvrir en ce début de Ramadan. Du coup, les rares touristes qui s'aventurent en dehors de leur hôtel pour se promener en ville, ne trouvent nulle part où se reposer ou se restaurer. J'en ai entendu plus d'un regretter son séjour, ils ne reviendront plus.
16) Alors que le pays vit une grave crise économique, plutôt que de tenter de réduire les dépenses publiques, on forme un gouvernement pléthorique de 80 membres !!!… A titre de comparaison : USA 22 ministres, GB 16, Allemagne 17, France 34, Algérie 39.
20) Pour couronner le tout, Rafik La Gaffe, de son vrai nom Rafik Bouchlaka,, alias
Monsieur Gendre (de Ghannouchi) déclare
le plus sérieusement du monde: «Ce gouvernement est le plus fort de l’histoire»!!!
Il voulait certainement dire "le plus pléthorique", mais comme il se trompe si souvent, surtout en géographie, nous n'allons pas l'éreinter. Les journaux et autres réseaux sociaux l'ont déjà fait.
Il voulait certainement dire "le plus pléthorique", mais comme il se trompe si souvent, surtout en géographie, nous n'allons pas l'éreinter. Les journaux et autres réseaux sociaux l'ont déjà fait.
21) Une politique inféodée aux pays du Golfe… Les premières visites, effectuées par les chefs nahdhaouis victorieux sont faites d’abord auprès de leur suzerain et maître : l’émir du Qatar, grand pourvoyeur en Dollars et en Kalachnikoff.
23) La Tunisie renonce à un prêt japonais à taux
d’intérêt réduit pour emprunter auprès
des Turcs et Qataris à des taux élevés. Les
bénéfices de cette opération douteuse ne
sont pas perdus pour tout le monde.
24) Pour ne pas
froisser l’Arabie Saoudite, la Tunisie renonce à demander l’extradition du dictateur déchu Ben Ali. Erreur : Pour les Saoudiens et les Qataris, Zaba et Ghannouchi, c'est kif kif, l'un et l'autre marchent à la baguette.
26) La Tunisie s’empresse de chasser l’ambassadeur de Syrie à Tunis, avant de se rendre compte qu’elle chassé a un «ambassadeur-fantôme», étant donné que ce dernier n’était plus en poste depuis plusieurs mois. Monsieur Gendre (voir Point 20 ci-dessus) n’en savait rien, puisqu'il était ministre des affaires étrangères. Plusieurs hypothèses ont été émises. Exemples : (1) il aurait confondu Syrie et Assyrie (royaume disparu il y a quelques 3000 ans); (2) il pensait que la Syrie était une province qatarie, jordanienne ou irakienne, et de ce fait, elle n'avait pas d'ambassadeur, (3) Il pensait que son ministère s'occupait des "affaires étranges" , etc...
30) Le scandale de Davos: lors du Forum économique mondial qui s’est tenu à Davos, plutôt que se faire accompagner par le ministre des Finances, le Premier ministre se fait accompagner du cheikh Rached Ghannouchi, sa fille et son gendre. Des vacances en Suisse, aux frais de la princesse, tout le monde en rêve, même si on est un cheikh. Dans la même veine dépensière, les visites répétées du ministre des Affaires étrangères, Rafik La Gaffe ou Monsieur Gendre, à Qatar, se traduisent par une dilapidation excessive de l’argent public, note une source diplomatique à Tunis. Monsieur Gendre a pris l’habitude de se rendre à Qatar plus d’une fois par mois, aux frais du contribuable tunisien, la plupart du temps pour y retrouver sa famille (ses filles et sa femme qui y travaille). Par souci d'économie, et pour aider la compagnie qatari à se redresser, Rafik La Gaffe ne voyage qu'en première classe. Il est à rappeler que Monsieur Gendre était le directeur du centre d’Al Jazeera des études stratégiques, avant sa nomination à la tête de la diplomatie tunisienne.
31) Toujours à Davos, notre cheikh national accorde une interview à une chaîne radiophonique israélienne, puis réalisant le scandale, il prétend avoir pris le journaliste israélien pour un espagnol! Il prend aussi les vessies pour des lanternes et les Tunisiens pour des bouffons. Avec lui comme guide, nous ne sommes pas surpris d’aller droit dans le mur. Un mur halal qui vous fracasse le crâne, et qui vous envoie directement au paradis.
32) La libération
anticipée de milliers de criminels (y compris des pédophiles et des violeurs récidivistes) à l’occasion du 1er anniversaire de la
révolution; 80% d’entre eux retourneront plus tard en prison suite à divers actes criminels
commis après leur sortie de prison. Le Gouvernement pensait que tous les détenus étaient des islamistes et que tous les criminels s'étaient convertis en islamistes ! Dans le doute, il s’est dit « libérons-les tous, Ennahdha reconnaîtra les siens». Ceux qui rejoignent
le parti, comme miliciens et "fiers à bras", on les
adopte, on les protège, et on leur sert un salaire. Ils seront utiles pour "casser" du moderniste, du laïc, du journaliste, de la femme dévoilée (donc dévergondée), et de
l’artiste. Quant aux pédophiles, ce ne sont pas réellement des criminels, selon les critères en vigueur en pays islamiste.
35) On lance une véritable campagne de dénigrement à l’encontre des journalistes et des médias les accusant d’être responsables de tous les maux de la Tunisie; cette campagne étant orchestrée par le Conseiller politique du Premier ministre. Voir complot d’état ou complot contre l’état.
41) Se prenant pour une intouchable, une élue nahdhaouie à la Constituante se permet d’insulter et de menacer une citoyenne tunisienne venue lui poser des questions ; pire, elle se permet d’appeler les policiers pour intimider la pauvre dame. Un proverbe tunisien dit « quand on chevauche un âne, on doit supporter ses pets ». Cette députée voulait lui dire : Vous vouliez des islamistes au pouvoir, vous nous avez élus, alors dansez maintenant !
44) Dédommagement des islamistes ou hold-up du siècle: au moment où la situation économique du pays s’aggrave très sensiblement, les membres du gouvernement islamiste ne trouvent pas mieux que de sortir cette histoire d’indemnisation des victimes de la répression de Ben Ali, réclamant un montant faramineux, dont ils seront les principaux bénéficiaires. Dans quelles poches est donc passée la colossale rançon payée par la Libye pour récupérer l'ancien premier ministre Mahmoudi ? Cette opération est dans le style des prises d'otage courantes dans le Sahara, en Colombie, et en Sardaigne. C'est un moyen, illégal certes, mais courant chez beaucoup de groupes terroristes ou maffieux.
46) Le responsable de la mosquée Zitouna se permet de dénigrer les médecins tunisiens et de prétendre que la Zitouna est le lieu idoine pour l’enseignement de la médecine. Nous aurons ainsi, comme il y a des siècles, des guérisseurs et des rebouteux, des potions magiques halal et des fruits haram (surtout pour les femmes: bananes, carottes, courgettes,...), des deggueza (diseuses d'aventures) et des marabouts, un exotisme archaïque, mâtiné d’islamisme médiéval. Voir sur ce blog : perversions islamistes et fatwas scélérates.
47) On se permet dans certaines écoles de se livrer à un véritable endoctrinement idéologique des enfants, séparant les garçons des filles et obligeant ces dernières à porter le voile, sous le regard bienveillant des ministères de l’Enfance, de l’Education, ainsi que celui de la Femme. Il y a des koutteb (écoles coraniques) par sexe, qui s’ouvrent un peu partout. La pédophilie et la pédérastie ayant été « légalisées » par des fatwas scélérates, je crains fort pour nos enfants, filles et garçons.
51) Pour lutter contre le chômage, le
gouvernement propose aux Tunisiens de se rendre en Libye pour trouver du travail. Effectivement, les milices islamistes y embauchent à tour de bras pour guerroyer en Libye, en Syrie, en Irak, au
Mali, en Algérie, et ailleurs. Le Qatar vous paie bien, si vous en revenez vivants.
53) Oubliant que le tourisme emploie 400.000 Tunisiens et fait vivre 2 millions de personnes, un des idéologues d’Ennahdha affirme que le tourisme s’apparente à la prostitution. Les nahdhaouis sont des obsédés, ils ne pensent qu’à ça : sexe et religion, ou alors religion et sexe. Ils ont raison : les pays musulmans sont les champions mondiaux de la consommation de sites X sur internet.
57) Durant l’été, de nombreux gouvernorats (soit plusieurs millions de personnes) sont privées d’eau, en pleine canicule, durant plusieurs jours.
En ce jour béni, premier jour du Ramadan, plusieurs localités rurales défavorisées près de Nabeul sont privées d’eau depuis des semaines (Tilel, Amroun, Frinine, etc). Canicule ou Ramadan, les autorités n’en ont cure. Le problème ? Le moteur électrique, qui tire l’eau du puits, est en panne. L’association qui le gère, et qui dépend du ministère de l’agriculture, n’a pas le sou. Ses appels au secours sont restés vains. Les gens souffrent : enfants, bébés, personnes âgées, femmes enceintes, etc.
Cela ne s’était jamais produit auparavant, ni sous ZABA, ni sous Bourguiba, ni sous le protectorat des infidèles français ! Il fallait que cela arrive sous un régime islamiste : au mois sacré de Ramadan, de bons musulmans sont privés d’eau !! Qui dit mieux ?
Hannibal Genséric