Depuis
plus de trois ans, les pays du monde arabe ont vécu sous l’influence de
« révolutions » qui ont secoué
les fondements politiques d’un certain nombre d’États, conduisant à
un changement et à la naissance de nouveaux partis et à un changement de
la vie politique locale. Les véritables bénéficiaires
et instigateurs de ces révolutions ont été au centre de nombreuses
interrogations.
Ces
questions sont de nouveau sous les feux de la rampe depuis la naissance
et le développement des
« révolutions de couleur » dans d’autres parties du monde.
On pense particulièrement aux événements qui ont dernièrement marqué l’Ukraine. Les analystes sont particulièrement perplexes sur l’action des hommes politiques européens et étasuniens, l’opposition ukrainienne appelant à des réactions extrêmement virulentes contre le gouvernement légalement élu du pays. La question ne se limite pas seulement aux appels lancés par les États-Unis et par le sénateur John McCain pour faire tomber le régime ukrainien actuel, mais s’étend aussi au soutien financier dont bénéficient les leaders de l’opposition qui ont bien souvent un point d’ancrage à l’ouest. Le cas de l’ex-boxeur et candidat à la présidentielle Vitali Klitschko parle de lui-même : il dispose d’un permis de séjour en Allemagne et y paie ses impôts.
On pense particulièrement aux événements qui ont dernièrement marqué l’Ukraine. Les analystes sont particulièrement perplexes sur l’action des hommes politiques européens et étasuniens, l’opposition ukrainienne appelant à des réactions extrêmement virulentes contre le gouvernement légalement élu du pays. La question ne se limite pas seulement aux appels lancés par les États-Unis et par le sénateur John McCain pour faire tomber le régime ukrainien actuel, mais s’étend aussi au soutien financier dont bénéficient les leaders de l’opposition qui ont bien souvent un point d’ancrage à l’ouest. Le cas de l’ex-boxeur et candidat à la présidentielle Vitali Klitschko parle de lui-même : il dispose d’un permis de séjour en Allemagne et y paie ses impôts.
Dans ce contexte, les conclusions tirées par les experts du Centre français de recherche sur le renseignement
(CF2R) sont
particulièrement intéressantes : les révolutions de couleur
« spontanées » pourraient être le résultat d’opérations coordonnées.
Selon ces experts, les militants révolutionnaires
d’Europe de l’est mais également du monde arabe (en particulier ceux
du Mouvement de la jeunesse du 6 avril qui a contribué au renversement d’Hosni Moubarak) et même d’Amérique du sud, ont participé à des séminaires axés sur la
non-violence organisés en Serbie par CANVAS (Centre for applied nonviolent action and strategies). Fondé en 2001, ce centre n’est qu’une émanation du mouvement serbe OTPOR! (résistance) qui a été un acteur majeur dans la chute de Slobodan
Milosevic. Son rôle discret dans les révolutions arabes a soulevé
nombre de questions.
Les experts du CF2R ont ainsi retracé les activités des « conseillers » qui ont contribué à la
révolution orange en Ukraine. Ils mirent à jour des liens très étroits qui les unissaient avec l’organisation biélorusse Zubr (bison), créée en 2001 dans le but de renverser le régime du président Loukachenko. Bien évidemment, de telles activités
nécessitent un financement substantiel. Srđa Popović,
le directeur de CANVAS, affirme que l’association ne reçoit que des
subventions privées. Les auteurs de l’étude brossent cependant un tout
autre tableau. Selon des sources généralement bien
informées, deux organisations étasuniennes contribueraient à son
financement : l’IRI (International republican institute) et la Freedom house.
L’IRI
est une
organisation politique associée au Parti républicain. Fondée en
1983, elle travaille également avec d’autres think tanks néolibéraux. Sa
source principale de financement est le gouvernement
fédéral des États-Unis. Sa mission officielle est de « soutenir
la croissance des
libertés économiques et politiques, de la bonne gouvernance et des
droits humains autour du monde par l’éducation des gens, des partis
politiques et des gouvernements sur les valeurs et la
pratique de la démocratie ». Dans les faits, l’IRI est directement impliquée dans le
coup d’État de 2004 à
Haïti tout en finançant des groupes d’opposition dans le pays.
L’organisation aurait également tenu une place non négligeable dans la déstabilisation du Honduras en
2009. L’IRI n’est en réalité que le bras masqué de la CIA.
Freedom
house a
quant à elle été fondée en 1941. Cette organisation non gouvernementale
aide
officiellement au développement des libertés dans le monde. Cette
organisation se déclare indépendante bien qu’elle reçoive un financement
du gouvernement des États-Unis par l’intermédiaire
du National endowment for democracy, de l’USAID et du département d’État américain. Environ 75 % de ses ressources proviennent d’allocations fédérales
étasuniennes. Freedom house a
eu pour président jusqu’en 2005… James Woolsey, qui a été directeur de
la CIA de 1993 à 1995. Rien d’étonnant à ce que la
blogueuse égyptienne Israa Abdel Fattah, cofondatrice du mouvement
du 6 avril, ait fait partie d’un groupe d’activistes invités par Freedom house, le
tout financé par l’USAID (United States agency for international
development).
La participation financière de l’IRI et de Freedom house,
tout comme celle des forces spéciales qui
utilisent le paravent d’associations soi-disant indépendantes, a
contribué à développer des « activités révolutionnaires » non seulement
en Égypte, mais aussi en Tunisie, en Libye, en
Syrie et dans quantité d’autres pays du Proche-Orient. Dans ces
conditions, difficile de ne pas voir là une action (voire une
manipulation) étasunienne, même si elle n’est pas du seul fait de
l’administration Obama.
Quand
on connaît un peu mieux les activités et les moyens déployés par ces
organisations et l’utilisation qui
en est faite par les États-Unis, on a peine à croire que la
déstabilisation du Proche-Orient, de l’Ukraine et demain d’ailleurs
puisse connaître un jour un répit.
Capitaine Martin
Par Résistance
Publié dans : Les petits papiers du capitaine Martin
Communauté : La Cyber-résistance
En 2004 Andriy Parubiy participe activement a la révolution Orange, révolution qui nous le savons a été aidée par l'Occident. Il a ensuite rejoint le parti Pour l'Ukraine.
Nous le retrouvons donc en plein milieu de cette révolution, et il est unanimement reconnu comme en étant le "commandant".
Il a organise les forces militaires, les siennes, pour encadrer le mouvement Maidan, former les jeunes, les équiper, etc
Oleksandr Sych :
encore un membre du parti nazy Svoboda.
son rôle dans le gouvernement : Vice Premier Ministre
Andriy Mokhnyk
membre du parti nazy Svoboda
Ministère de l'écologie
Ihor Shvaika
membre du parti nazy Svoboda
Ministère de l'agriculture
Oleg Mokhnytsky
membre du parti nazy Svoboda
Procureur Général
Ihor Tenyukh
membre du parti nazy Svoboda
Ministre de la Défense
D'autres membres influents de Svoboda :
Oleg Tyagnibok, le politicien :
rôle : leader de Svoboda
rôle dans le maidan : l'un des trois grands leaders reconnus et appuyés par l'occident, il fait parti de toutes les négociations.
rôle dans le gouvernement : députe
Il a fonde le parti nazi avec son ami Andriy Parubiy, l'a renomme en 2005 en Svoboda (liberte) et change le logo pour quelque chose de plus innocent.
UKRAINE : les Nazis au pouvoir (03/03/2014)
C'est un parti ouvertement nazi, pas de gêne, on défile dans les rues sans crainte.En 2004 Andriy Parubiy participe activement a la révolution Orange, révolution qui nous le savons a été aidée par l'Occident. Il a ensuite rejoint le parti Pour l'Ukraine.
Nous le retrouvons donc en plein milieu de cette révolution, et il est unanimement reconnu comme en étant le "commandant".
Il a organise les forces militaires, les siennes, pour encadrer le mouvement Maidan, former les jeunes, les équiper, etc
Ses militaires sont des anciens d'Afghanistan, des vétérans donc.
Chaque jour des réunions sont faites pour suivre et organiser le Maiden.
Oleksandr Sych :
encore un membre du parti nazy Svoboda.
son rôle dans le gouvernement : Vice Premier Ministre
Andriy Mokhnyk
membre du parti nazy Svoboda
Ministère de l'écologie
Ihor Shvaika
membre du parti nazy Svoboda
Ministère de l'agriculture
Oleg Mokhnytsky
membre du parti nazy Svoboda
Procureur Général
Ihor Tenyukh
membre du parti nazy Svoboda
Ministre de la Défense
D'autres membres influents de Svoboda :
Oleg Tyagnibok, le politicien :
rôle : leader de Svoboda
rôle dans le maidan : l'un des trois grands leaders reconnus et appuyés par l'occident, il fait parti de toutes les négociations.
rôle dans le gouvernement : députe
Il a fonde le parti nazi avec son ami Andriy Parubiy, l'a renomme en 2005 en Svoboda (liberte) et change le logo pour quelque chose de plus innocent.
Signe commun aux Nazis et aux Islamistes |
Confirmation : Les snipers qui ont sévi en Tunisie, en Egypte, en Libye, et ailleurs, sévissent en Ukraine (07/03/2014)
Les
autorités estoniennes ont confirmé l’authenticité d’un entretien dans
lequel le ministre des Affaires étrangères Urmas Paet aurait déclaré à
la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton que les mêmes
snipers inconnus avaient tiré à la fois sur les manifestants et les
policiers lors des troubles à Kiev.
L’entretien entre M. Paet et Mme Ashton a eu lieu le 26 février,
après une visite du ministre estonien dans la capitale ukrainienne.
Selon un communiqué de la diplomatie estonienne, M. Paet a fait part de
ce qu’il avait appris lors de ses rencontres à Kiev et a exprimé sa
préoccupation au sujet de la situation en Ukraine.
On retient particulièrement un fragment de la conversation dans
lequel M. Paet a fait état de snipers embusqués qui avaient tiré sur des
gens à Kiev. Le ministre a déclaré tenir cette information du docteur
Olga Bogomolets, médecin qui avait soigné les manifestants et les
policiers blessés sur la place de l’Indépendance.
« Olga m’a dit qu’à en juger d’après les preuves dont elle
disposait, les mêmes tireurs avaient abattu des policiers et des
personnes rassemblées sur la place », a affirmé M. Paet lors de son entretien avec Mme Ashton.
D’après le ministre, Mme Bogomolets lui a montré des photos et cité
des avis médicaux confirmant que les balles ayant fait des morts des
deux côtés avaient été tirées par les mêmes armes.
« Mais ce qui inquiète particulièrement les gens, c’est que la coalition [en place à Kiev] refuse
d’enquêter sur ces épisodes. On devient de plus en plus conscient que
ce n’était pas Ianoukovitch qui se trouvait derrière ces tireurs, mais
quelqu’un qui fait actuellement partie de la nouvelle coalition », a confié M. Paet à Mme Ashton.
Le ministre estonien a refusé de commenter cet enregistrement.
« Il est dommage que la conversation ait été interceptée. Et ce n’est pas sans raison qu’elle a été mise en ligne aujourd’hui », a conclu M. Paet.