L’Europe occidentale doit immédiatement faire un choix crucial. Soit
attaquer la Russie pour saisir et exploiter les ressources
d’hydrocarbures dans l’Arctique, soit accepter la dépendance totale vis à vis du gaz russe, selon le modèle allemand.
Les hydrocarbures au nord de la mer de Barents convoités par l’Europe occidentale
Sur une carte des réserves pétrolières et gazières mondiales connues en 2000, nous voyons que l’économie de
l’Europe occidentale (dans une moindre mesure la France, le Portugal,
l’Espagne et l’Italie) tourne avec les hydrocarbures de la mer du Nord.
Sur une carte avec la délimitation des zones économiques exclusives, on observe que le pétrole et
le gaz en mer du Nord appartiennent, en priorité, au Royaume-Uni et à
la Norvège, en petite partie au Danemark et aux Pays-Bas et très peu à
l’Allemagne. BP détient
le monopole de l’exploitation en association avec les Américains Amoco
et Apache et avec la société d’état norvégienne Statoil.
Il est intéressant de noter que de 2007 à 2012, l’extraction de
pétrole et de gaz aux Pays-Bas était 2,5 fois plus faible. Ce qui
démontre que, après 50 ans d’exploitation sauvage du gisement les
réserves pétrolières de la Mer du Nord seront complètement épuisées dans
les deux prochaines années. Ceci va générer une crise énergétique qui
entrainera l’effondrement de l’économie de l’UE.
L’Allemagne a été la première à tenter de résoudre ce problème à
l’avance en collaborant avec la Russie à la construction du gazoduc
NorthStream.
La presse internationale a demandé au président russe Vladimir
Poutine s’il avait des plans à long terme. Il a déclaré que pour lui la
Russie n’est pas un projet, la Russie est un destin. Avec la découverte de l’énorme
gisement russe de Yuzhno- Karski , situé au nord de la mer de Barents,
accumulant 75% des réserves de pétrole et de gaz de l’Arctique, les États membres de
l’OTAN de cette zone de l’Europe pourraient avoir la tentation de
vouloir l’exploiter par la force , en violant le droit de propriété
souveraine de la Russie, pensant que les Etats-Unis leur
viendront en aide. Mais l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord,
signé à Washington le 4 Avril 1949 se lit comme suit : » Les parties
conviennent qu’en cas d’attaque armée contre l’un d’entre eux, chacun
d’entre eux soutiendra la partie attaquée en décidant individuellement
et /ou conjointement avec les autres parties, toute action qu’elle
jugera nécessaire, y compris l’utilisation de la force armée « .
Donc en cas d’agression contre la zone arctique de la Russie, d’un
pays de l’OTAN, les Etats-Unis n’interviendraient pas forcément, et
s’ils le faisaient, ils subiraient la défaite la plus cuisante de leur
histoire. Parce que les forces armées américaines reposent sur sa flotte
capable de projeter la force militaire au plus près de l’adversaire. Or
la zone arctique russe n’est pas la Yougoslavie, l’Irak, la Libye ou la
Syrie et les porte-avions,
les navires amphibies de débarquement du corps des Marines
(porte-hélicoptères), les destroyers et les navires d’approvisionnement
ne peuvent pas opérer dans l’océan gelé de la banquise. Et le rayon
d’action de l’aviation embarquée sur les porte-avions déployés
dans des bases de l’OTAN en Europe du Nord est insuffisant pour frapper
la moindre cible dans l’Arctique russe. Malgré tout, la Russie est
préparée à toute éventualité, avec dans la zone, un dispositif militaire
terrestre, naval et aérien impressionnant.
Valentin Vasilescu
Sept 2014
Article original : http://romanian.ruvr.ru/2013_09_27/Planul-SUA-pentru-controlul-asupra-nordului-Europei-2308/Sept 2014
Commentaire
Les troupes Russes stationnées dans l'Arctique
Moscou envoie des troupes dans l'Arctique. Elles seront stationnées le
long de la côte de l'Arctique. Les troupes sont destinées à couvrir
l'ensemble de la zone de Mourmansk à la Tchoukotka. Le Ministère de la
Défense Russe rapporte que les soldats sont censés libérer la
région des déchets. Mais un chercheur Russe dit que des robots de combat
seront utilisés, même sous l'eau pour protéger l'infrastructure
pétrolière et gazière Russe dans l'environnement hostile de l'Arctique.
Les ressources minérales de l'Arctique sont très recherchées.
Elles doivent être préservées.
L'Arctique contient d'importants gisements d'hydrocarbures. Il est
également connu comme le « second Moyen-Orient » circonscrit, car il
a sur son territoire au moins 30 % des réserves mondiales de pétrole et
de gaz. [...]. Le Canada effectue aussi régulièrement des
exercices militaires dans l'Arctique, rapporte le Guardian. Par
conséquent, les relations entre le Canada et la Russie se sont
considérablement refroidies au cours des dernières années.