En Syrie, le changement de stratégie opéré par l’axe du Mal dans
sa gestion de la guerre a fini par payer: les forces armées syriennes
s’avèrent dans l’incapacité à faire face sur le champ de bataille aux
brigades issues d’Al-Qaïda 4.0 et aux cohortes de Daech 1.0, recombinées pour la circonstance en une sorte d’armée compacte dotée d’une mobilité accrue.
En Ukraine, les forces de Kiev, ayant bénéficié d’une nouvelle
organisation et d’un encadrement nouveau directement supervisés par des
forces spéciales de l’Otan, repartent à l’offensive contre les forces
pro-russes à Donetsk en criant à l’agression.
Dans les deux cas, des forces spéciales et des instructeurs
appartenant aux pays de l’Otan ont participé à la mise sur pied de
forces nouvelles adoptant de nouvelles tactiques de combat.
Les guerres de Syrie et d’Ukraine relèvent d’un même et unique
conflit majeur en cours entre superpuissances, Certains observateurs
estiment que la guerre d’Ukraine est une conséquence directe de l’échec
du plan de l’empire en Syrie suite au soutien actif de Moscou à Damas.
Le dessein est toutefois unique: encercler, disperser les forces de
l’adversaire, l’affaiblir pour enfin agir. Ceci dans le cas où son
appareil d’État est assez fort pour contrecarrer l’ingénierie du chaos au
sein des populations.
Mode Défense
En Syrie, L’Iran a juré de ne point laisser tomber le gouvernement
légitime et à Téhéran, les officiels ne cachent même plus l’implication
militaire croissante de l’Iran en Syrie.
Chose promise, chose due: L’Iran mobilise 15.000 hommes, l’équivalent
de trois division dans le système iranien, recrutés en majorité
d’Afghanistan et du Pakistan, et les envoie en urgence en Syrie sous le
pavillon de la Force Al-Qods (Force Jérusalem) pour porter secours à
l’armée syrienne là où elle est en grande difficulté.
A Jrod Arsal dans les confins frontaliers syro-libanais, les forces
du Hezbollah parviennent encore à remporter des gains territoriaux
appréciables. Les hommes du Hezbollah ont énormément appris de la guerre
de Syrie mais ne parviennent pas, faute d’effectifs suffisants, à se
déployer sur plus de six théâtres d’opérations.
De plus en plus d’armes de fabrication chinoise font leur apparition en Irak et en Syrie.
En Ukraine, Washington joue au pourrissement avec le feu nucléaire.
L’objectif cette fois est de déclencher directement une guerre entre la
Russie et l’Ukraine.
On notera au passage et pour une fois une confirmation avérée des
théories conspirationnistes; l’ex-président fantoche de la Géorgie,
Mikheil Saakashvili, très proche de l’israélien Benyamin Netanyahu (on
évoque une même affiliation idéologique et l’appartenance à la mafia
d’Odessa) devient subitement ukrainien et est nommé derechef gouverneur
d’Odessa.Il faut qu’à Kiev, on poursuit de drôles d’idées pas claires du tout.
En 2008, cet homme bouffi d’orgueil et imbu de sa personne, fort de
ses soutiens sionistes, osa affronter militairement la Russie au sujet
de l’Ossétie. Il était mal tombé et la Russie a failli le dégommer à
coups de missiles. Ne serait-ce la forte mobilisation des lobbies juifs à
travers le monde, Saakashvili y aurait laissé sa peau.
Pékin s’affaire à des travaux de remblaiement de neuf îles artificielles en mer de Chine méridionale, soit sept dans l’archipel des îles Spratleys et deux autres dans l’archipel des îles Paracels. Ash a carrément exigé de Pékin un arrêt immédiat et durable de l’expansion, en jugeant que son comportement n’était pas en phase avec les règles internationales, pour ensuite quitter Singapour en survolant le détroit de Malacca à bord d’un V-22 Osprey.
Washington ne cesse jamais de rappeler au monde que la liberté de navigation dans le détroit de Malacca (par où la Chine importe des ressources énergétiques à profusion) est garantie par l’U.S. Navy.
Mettant en perspective la situation dans son ensemble, le Premier ministre de Singapour Lee Hsien Loong a au moins tenté de faire bonne contenance en précisant que l’océan Pacifique était suffisamment grand à la fois pour Washington et pour Pékin.
Nous voici donc ramenés de nouveau dans une zone de deux kilomètres carrés formée de rochers, d’îlots et d’atolls entourés de 150.000 kilomètres carrés d’eau (littéralement) trouble, à des milliers de kilomètres des côtes orientales de la Chine.
Pékin prétend exercer une souveraineté incontestée sur au moins 80 % de la mer de Chine méridionale. L’enjeu en cause ne se limite pas aux réserves pétrolières et gazières inexplorées évaluées à au moins 5 mille milliards de dollars. La zone se trouve, en fait, au beau milieu d’une voie maritime hyper achalandée d’une importance capitale pour l’économie mondiale, par laquelle les pays de l’Europe et du Moyen-Orient ainsi que la Chine, le Japon, la Corée du Sud et bien des pays membres de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) font transiter le commerce de l’énergie et d’une myriade d’autres produits.
La fin de non-recevoir du ministère des Affaires étrangères chinois adressée à Ash Carter était assez détaillée. Le point essentiel, c’est que la ligne de conduite en mer de Chine méridionale devrait être (en fait, elle le sera) négociée entre la Chine et l’ASEAN, ce que tout le monde sait en Asie du Sud-Est.
L’élément décisif, c’est que dans la façon dont Pékin voit les choses, tout cela n’a rien à voir avec les USA.
Parlez-en aux néocons de la trempe de Ash. La crainte non feinte des néocons est que "l’agression chinoise" ne transforme ces eaux en Mare Nostrum de la République populaire de Chine. C’est que depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale et la capitulation japonaise, la puissance du Pacifique s’est appropriée le titre de Seigneur du Pacifique, de l’Asie à la Californie. Il est facile de voir que les choses vont mal finir, car la volonté nouvelle, manifestée par la Chine, de s’affirmer pourrait sonner le glas de la puissance hégémonique US.
Que va faire Ash ? S’il est fidèle à sa parole lorsqu’il dit que les USA veulent demeurer la principale puissance militaire en Asie de l’Est dans les prochaines décennies, il devra envoyer une flotte navale pour bloquer un large pan de la côte orientale chinoise. N’entendez-vous pas le tic-tac de la bombe à retardement géopolitique en mer de Chine méridionale ? 1
En mer de Chine méridionale nous avons le Vietnam, la Malaisie, Brunei et Taiwan qui s’opposent à la Chine.
En mer de Chine orientale, c’est le Japon, Taiwan et la Corée du Sud qui s’opposent à cette même Chine.
Pékin pourrait sûrement utiliser les îles artificielles pour y déployer toute une quincaillerie aérienne et navale. Mais la Chine n’est pas la seule à effectuer des travaux de remblaiement. Le Vietnam fait pareil sur deux atolls dans les Spratleys.Pour sa part, Washington à obtenu accès à huit bases des Philippines, dont la base navale de Carlito Cunanan, qui est au cœur de l’action en mer de Chine méridionale. Manille, qui est le maillon faible de la région, mise sur une stratégie à deux volets : l’appui inconditionnel de Washington et l’internationalisation de tout ce qui concerne la mer de Chine méridionale.
De son côté, Taiwan est occupée à investir dans sa corvette lance-missiles furtive; ultra-mobile, lourdement armée et qui demande peu d’entretien.
Il y a aussi le commandant de la septième flotte des USA, le vice-amiral Robert Thomas, qui se réjouit du rôle plus actif que jouent les Japonais non seulement en mer de Chine orientale, mais aussi entre le Pacifique et l’océan Indien.
Il ne faut pas se leurrer, Washington autorise la remilitarisation du Japon. Le moment est donc bien choisi pour surveiller de près ce qui va se passer en mer de Chine méridionale et orientale, notamment tout prétexte dangereux de casus belli entre la puissance hégémonique déclinante et la puissance renaissante qui a cessé de jouer profil bas.
La table est mise pour un jeu extrêmement dangereux. Pour Pékin, une expansion entre les îles Spratleys et les îles Paracels lui permettrait de dépasser les limites géographiques de l’Asie du Sud-Est, dans l’espoir d’étendre sa puissance de l’océan Indien jusqu’à l’Asie du Sud-Ouest.
Pour Washington, il s’agit de semer des écueils sur la Route de la Soie maritime qu’emprunte Pékin pour importer, en passant par le détroit de Malacca et la mer de Chine méridionale, pas moins de 82 % de son pétrole et 30 % de son gaz naturel.
Attendez-vous à bien des homélies arrogantes à propos du devoir de Washington de protéger la liberté de navigation et à des condamnations incessantes de l’agression chinoise, le tout en contrepoint de l’expansion des Nouvelles Routes de la Soie, de la Nouvelle banque de développement créée par les BRICS et de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures dirigée par la Chine, qui compte dans son conseil d’administration les autres pays des BRICS ainsi que l’Allemagne et d’autres pays d’Europe, tous autant de vecteurs d’une stratégie à plusieurs composantes qui met à mal l’hégémonie du dollar US.
Guerre mondiale en mer de Chine méridionale ?
Pékin s’affaire à des travaux de remblaiement de neuf îles artificielles en mer de Chine méridionale, soit sept dans l’archipel des îles Spratleys et deux autres dans l’archipel des îles Paracels. Ash a carrément exigé de Pékin un arrêt immédiat et durable de l’expansion, en jugeant que son comportement n’était pas en phase avec les règles internationales, pour ensuite quitter Singapour en survolant le détroit de Malacca à bord d’un V-22 Osprey.
Washington ne cesse jamais de rappeler au monde que la liberté de navigation dans le détroit de Malacca (par où la Chine importe des ressources énergétiques à profusion) est garantie par l’U.S. Navy.
Mettant en perspective la situation dans son ensemble, le Premier ministre de Singapour Lee Hsien Loong a au moins tenté de faire bonne contenance en précisant que l’océan Pacifique était suffisamment grand à la fois pour Washington et pour Pékin.
Nous voici donc ramenés de nouveau dans une zone de deux kilomètres carrés formée de rochers, d’îlots et d’atolls entourés de 150.000 kilomètres carrés d’eau (littéralement) trouble, à des milliers de kilomètres des côtes orientales de la Chine.
Pékin prétend exercer une souveraineté incontestée sur au moins 80 % de la mer de Chine méridionale. L’enjeu en cause ne se limite pas aux réserves pétrolières et gazières inexplorées évaluées à au moins 5 mille milliards de dollars. La zone se trouve, en fait, au beau milieu d’une voie maritime hyper achalandée d’une importance capitale pour l’économie mondiale, par laquelle les pays de l’Europe et du Moyen-Orient ainsi que la Chine, le Japon, la Corée du Sud et bien des pays membres de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) font transiter le commerce de l’énergie et d’une myriade d’autres produits.
La fin de non-recevoir du ministère des Affaires étrangères chinois adressée à Ash Carter était assez détaillée. Le point essentiel, c’est que la ligne de conduite en mer de Chine méridionale devrait être (en fait, elle le sera) négociée entre la Chine et l’ASEAN, ce que tout le monde sait en Asie du Sud-Est.
L’élément décisif, c’est que dans la façon dont Pékin voit les choses, tout cela n’a rien à voir avec les USA.
Parlez-en aux néocons de la trempe de Ash. La crainte non feinte des néocons est que "l’agression chinoise" ne transforme ces eaux en Mare Nostrum de la République populaire de Chine. C’est que depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale et la capitulation japonaise, la puissance du Pacifique s’est appropriée le titre de Seigneur du Pacifique, de l’Asie à la Californie. Il est facile de voir que les choses vont mal finir, car la volonté nouvelle, manifestée par la Chine, de s’affirmer pourrait sonner le glas de la puissance hégémonique US.
Que va faire Ash ? S’il est fidèle à sa parole lorsqu’il dit que les USA veulent demeurer la principale puissance militaire en Asie de l’Est dans les prochaines décennies, il devra envoyer une flotte navale pour bloquer un large pan de la côte orientale chinoise. N’entendez-vous pas le tic-tac de la bombe à retardement géopolitique en mer de Chine méridionale ? 1
En mer de Chine méridionale nous avons le Vietnam, la Malaisie, Brunei et Taiwan qui s’opposent à la Chine.
En mer de Chine orientale, c’est le Japon, Taiwan et la Corée du Sud qui s’opposent à cette même Chine.
Pékin pourrait sûrement utiliser les îles artificielles pour y déployer toute une quincaillerie aérienne et navale. Mais la Chine n’est pas la seule à effectuer des travaux de remblaiement. Le Vietnam fait pareil sur deux atolls dans les Spratleys.Pour sa part, Washington à obtenu accès à huit bases des Philippines, dont la base navale de Carlito Cunanan, qui est au cœur de l’action en mer de Chine méridionale. Manille, qui est le maillon faible de la région, mise sur une stratégie à deux volets : l’appui inconditionnel de Washington et l’internationalisation de tout ce qui concerne la mer de Chine méridionale.
De son côté, Taiwan est occupée à investir dans sa corvette lance-missiles furtive; ultra-mobile, lourdement armée et qui demande peu d’entretien.
Il y a aussi le commandant de la septième flotte des USA, le vice-amiral Robert Thomas, qui se réjouit du rôle plus actif que jouent les Japonais non seulement en mer de Chine orientale, mais aussi entre le Pacifique et l’océan Indien.
Il ne faut pas se leurrer, Washington autorise la remilitarisation du Japon. Le moment est donc bien choisi pour surveiller de près ce qui va se passer en mer de Chine méridionale et orientale, notamment tout prétexte dangereux de casus belli entre la puissance hégémonique déclinante et la puissance renaissante qui a cessé de jouer profil bas.
La table est mise pour un jeu extrêmement dangereux. Pour Pékin, une expansion entre les îles Spratleys et les îles Paracels lui permettrait de dépasser les limites géographiques de l’Asie du Sud-Est, dans l’espoir d’étendre sa puissance de l’océan Indien jusqu’à l’Asie du Sud-Ouest.
Pour Washington, il s’agit de semer des écueils sur la Route de la Soie maritime qu’emprunte Pékin pour importer, en passant par le détroit de Malacca et la mer de Chine méridionale, pas moins de 82 % de son pétrole et 30 % de son gaz naturel.
Attendez-vous à bien des homélies arrogantes à propos du devoir de Washington de protéger la liberté de navigation et à des condamnations incessantes de l’agression chinoise, le tout en contrepoint de l’expansion des Nouvelles Routes de la Soie, de la Nouvelle banque de développement créée par les BRICS et de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures dirigée par la Chine, qui compte dans son conseil d’administration les autres pays des BRICS ainsi que l’Allemagne et d’autres pays d’Europe, tous autant de vecteurs d’une stratégie à plusieurs composantes qui met à mal l’hégémonie du dollar US.
La paix
Pas pour demain. Nous sommes au milieu d’une guerre mondiale qui ne
dit pas son nom. Aucun média dominant n’osera utiliser ce terme. Il y a
plus de 7 milliards d’êtres humains sur terre et mieux vaut les abrutir
et réduire leur nombre par tous les moyens possibles si possible (les
élites du monde industrialisé sont Malthusiennes) En attendant la Chine
poursuit sa propre révolution dans ses Affaires militaires et son armée a
subi bien plus de transformations durant ces vingt dernières années que
durant 1600 ans.
Loin des clichés à la peau dure, les Chinois disposent déjà d’unités
combattantes assez redoutables et déterminées à se sacrifier pour
achever la victoire. Les stratèges de l’empire en sont conscients mais
pour eux, la Chine ne pourra plus se permettre une armée avec le temps,
par déficit démographique (même chose pour la Russie).
On voit un peu plus clairement maintenant que les élites de l’Empire
anglo-sioniste mènent depuis longtemps une guerre tout azimuts sur le plan
démographique à des fins d’hégémonie.
Les mois qui viennent seront passionnants. Aucun doute là dessus…
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