vendredi 25 septembre 2015

Tunisie – Le prix demandé par la Syrie pour la libération des détenus tunisiens


Pour un prix demandé en contrepartie de la libération des tunisiens détenus en Syrie, c’est un drôle de prix. Il s’agit surtout d’une manœuvre on ne peut plus habile et plus intelligente de la part du pouvoir syrien. En effet, après avoir donné son accord pour la libération et le rapatriement de tous les tunisiens détenus dans les prisons syriennes, à condition toutefois qu’ils ne soient pas impliqués dans des crimes de sang qui ont visé des syriens, le gouvernement syrien (Eh oui, toujours en place !) a assorti cet accord de principe, d’une condition unique.

Il serait prêt à libérer sur le champ tout détenu tunisien qui portera plainte contre tous ceux qui l’avaient poussé à aller en Syrie pour combattre contre le régime et tuer des citoyens syriens. Les candidats à la libération devront donc dénoncer et porter plainte contre toutes les personnes et toutes les parties qui les avaient encouragés à aller combattre, soit en facilitant leur déplacement, soit en organisant leur voyage, soit par une logistique quelconque, soit simplement par la parole et la prédication. Ces plaintes devront être consignées selon les usages conventionnels auprès des cours internationales et auprès des instances onusiennes (la Syrie se méfie, à juste titre, de la "Justice" scélérate tunisienne)

En d’autres termes, ils devront dénoncer et mettre à nu tous les réseaux qui avaient été montés, par de sombres (?) commanditaires, pour organiser la guerre contre le peuple syrien ! [ces sombres commanditaires sont archiconnus? Marzouki et Ghannouchi en sont les chefs].


De ce fait, il risque d’y avoir une pléiade de personnalités tunisiennes, entre autres, qui ne sentent, du coup, plus très bien. En effet, ce n’est pas de la rigolade, le fait de devoir rendre des comptes devant une cour pénale internationale, surtout de rendre des comptes concernant les atrocités dont tout le monde est au courant et que la population syrienne a du supporter stoïquement des mois durant.


C’est donc, en fin de compte, une manœuvre très intelligente de la part du pouvoir syrien, qui va pouvoir faire la lumière sur les manigances de ses ennemis de l’ombre, tout en accordant son pardon aux enfants qui ont été manipulés pour lui causer du tort. Il démontre ainsi qu’il a suffisamment de grandeur de cœur, pour pardonner, et qu’il n’en avait pas contre les peuples arabes, mais plutôt contre leurs dirigeants qui ont pêché par traîtrise.

Source : http://www.tunisienumerique.com/

A mon avis, Bachar devrait rendre publics les interrogatoires de ces terroristes tunisiens. La Syrie est en droit de les traduire elle-même devant ses tribunaux pour : agressions caractérisée, assassinats de citoyens, vol et trafics, viols et enlèvement de femmes et d'enfants, décapitations sauvages, destruction de monuments historiques, trafic d'êtres humains, d'armes et de drogue, etc. Il y a de quoi les condamner, avec leurs commanditaires tunisiens, à la prison à perpétuité.
Hannibal Genseric