vendredi 11 septembre 2015

Le gouvernement tunisien se réveille ? Impliqués avec des terroristes, 150 policiers et militaires infiltrés

Cent cinquante policiers et militaires ayant des liens avérés avec des extrémistes religieux ont été débusqués ces derniers temps au sein du ministère de l’Intérieur, de la Garde nationale, des gardiens de prison, de la Douane, de la Protection civile et de l’armée. Un très haut responsable au ministere de l’Intérieur nous l’a assuré. Cent dix d’entre eux ont déjà été révoqués suite à une enquête minutieuse, preuves à l’appui, et déférés devant le conseil d’honneur de la sûreté nationale.
Les rapports des services de renseignements auraient été minutieusement examinés, au même titre que les preuves technologiques, techniques et matérielles, par la commission nationale ayant épluché ces dossiers au cas par cas. Les agents concernés se sont même fait épauler par des avocats pour leur défense. Des informations judiciaires ont été diligentées et certains d’entre eux croupissent déjà en prison. Ces derniers s’étaient réunis notamment avec des terroristes aujourd’hui en cavale en Libye et en Syrie. 
Les agents incriminés ont soit exprimé des sympathies envers les mouvances terroristes à travers les sites extrémistes douteux, soit basculé dans les milieux extrémistes sous diverses formes, notamment en les fréquentant assidûment et en se rendant régulièrement à leurs réunions et dans les mosquées contrôlées par les mouvances jihadistes.«Il ne s’agit pas d’une épuration mais de remise en place d’un plan de rigueur au sein des forces de sécurité intérieure», assure un directeur général en charge du dossier au sein du ministère de l’Intérieur. «Nous ne tolérons aucun laxisme en matière de relations organiques ou douteuses avec les extrémistes et la contrebande qui émarge sur l’extrémisme religieux et les milieux terroristes», ajoute-t-il. 
La majeure partie des personnes concernées ont été recrutées entre 2011 et 2013, c’est-à-dire du temps de la Troïka. Des recrutements sans enquête de police préalable et moyennant des stages de formation initiale pour le moins expéditifs, sinon eux-mêmes orientés. Il est vrai aussi que parmi les agents mis en cause, il y a des policiers, dont un brigadier, recrutés au début des années 90 du XXe siècle.
L’enquête est toujours en cours, nous assure-t-on au ministère de l’Intérieur. C’est dire que le nombre des agents débusqués pourrait encore gonfler.

Dans l'article "Tunisie : Tunisie : Les "rats islamistes" infiltrés au Ministère de l'Intérieur" nous écrivions :

Voici la liste des noms des responsables de l’appareil parallèle liée au parti islamiste EnnahDaech au sein du Ministère de l’Intérieur impliquées dans la vague terroriste dans le pays ainsi que les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Cette liste a été révélée par Walid Zarrouk, du syndicat de la Sécurité Républicaine lors d’une conférence de presse tenue à la salle de cinéma « Le Colisée », à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. 

VOIR AUSSI: 
Tunisie. Nids de djihadistes à Dar Châabane et à Béni-Khiar
Hannibal GENSERIC 

Mise à jour du 19 septembre 2015 :

فضيع : لخبطة في التعيينات الامنية بوزارة الداخلية



اتسمت غلبية التعيينات الامنية الاخيرة بالتذبذب واللخبطة من ذلك وعلى سبيل المثال لا الحصر تعيين المدعو عبد الحميد القنيوي في خطة رئيس مرز الشرطة بحي الزهور بسوسة والتخلي عنه يوم صدور البرقية ونقلته من اقليم سوسة الى اقليم المنستير بدون خطة وكذلك تعيين رئيس مركز الشرطة البلدية بمساكن رؤوف القروي في خطة رئيس فرقة الطريق العمومي بمساكن والرجوع في برقية التعيين في نفس يوم صدورها هذا اضافة الى تورط وزارة الداخلية في تعيين احد المشتبه فيهم في الانتماء للسلفية في خطة رئيس فرقة الشرطة العدلية بحمام سوسة لتعود وتتراجع كذلك عن التعيين بعد صدور البرقية ...


من هنا نفهم على ان اهل القرار بوزارة الداخلية يتخبطون في الفوضى العارمة والتذبذب المستديم والاكيد ان السبب يعود بدرجة اولى الى الادارة العامة للمصالح المختصة والتي انحرفت عن مهامها 180% لتؤسس لاستعلامات صنف "بودورو" وبطاقيات وتقارير "حسب الطلب".