Tunistan. Nids de djihadistes à Dar Châabane et à Béni-Khiar (Nabeul)

Le secrétaire général de l’association Mourakeb, qui parlait dans l’émission ‘‘Hadith Bledi’’ sur Radiomed, a affirmé que l’envoi des jeunes Tunisiens pour le djihad en Syrie se poursuit jusqu’au jour d’aujourd’hui, en accusant Hichem Larayedh, le fils d’Ali Larayedh (alias XXL, alias Dilate Larath [10], l’ancien chef du gouvernement provisoire et actuel secrétaire général du parti islamiste daechien Ennahdha , de jouer un rôle important dans la propagation de l’extrémisme religieux, notamment dans la région de Dar-Chaâbane El-Fehri [1], près de Nabeul, où, a-t-il dit, il y avait, jusqu’à récemment, un camp d’entrainement jihadiste.

Habib Rachedi a révélé l’existence
d’un camp d’entrainement jihadiste,
à Montazah Essaïd, près de
Dar Chaabane El-Fehri (Nabeul).

Habib Rachedi a aussi pointé du doigt la responsabilité de Noureddine Khademi, l’ancien ministre des Affaires religieuses, dans la montée de l’extrémisme religieux. Selon lui, M. Khadmi, qui se targue d’être un imam prédicateur, avait, en 2012 et 2013, un accès libre aux… casernes où il tentait d’embrigader les militaires.

Selon Habib Rachedi, agent de sécurité de son état, l’ancien ministre du Transport Abdelkarim Harouni et l’ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri ont, eux aussi, une grande responsabilité dans la montée du terrorisme en Tunisie. Ainsi que l’ancien ministre de l’Emploi Abdelwahab Maattar qui a donné 10 millions de dinars à une association dirigée par Ridha Jaouadi, l’imam extrémiste de la mosquée Lakhmi, à Sfax, ajoutant que cette somme était destinée à un programme de création d’emplois.

«Aucun emploi n’a été créé, mais on a formé des terroristes», a dit Habib Rachedi.
 Source : http://kapitalis.com/

Un candidat "gouverneur" d’Ennahdha impliqué dans l’assassinat de Belaïd

Dans une déclaration accordée à Shems Fm ce vendredi 7 aout 2015,  Habib Rachdi a affirmé que Oussema Bouthalja, l’un des candidats du parti EnnahDaech au poste de gouverneur, est impliqué dans les assassinats des martyrs Mohamed Brahmi et Chokri Belaid. Selon Habib Rachdi, Bouthalja a œuvré à la destruction de l’institution sécuritaire en instaurant un système de sécurité parallèle.

Pépé Ghannouchi et ses enfants salafiste ghannouchiens  daéchiens

La force de frappe des terroristes tunisiens : les mosquées

Le parti islamiste Ennahdha a toujours proclamé son attachement à l'avènement du califat [2] sur le monde musulman et sur le reste du monde. Le présent califat s'appelant Daech, il serait plus exact de désigner le parti islamo-terroriste tunisien par EnnahDaech.

En Tunisie, en 2015, on compte 5200 mosquées pour 11 millions d'habitants, soit , en moyenne, une mosquée pour 2000 habitants. En éliminant les enfants âgés de moins de 15 ans et les femmes (qui ne vont pas à la mosquée), on en arrive à 5200 mosquées pour 4.235.000 hommes adultes, soit  2,5 mosquées pour 2000 habitants. Si vous allez à la prière de l'aube, vous ne trouverez pas plus de 20 personnes par mosquée, c'est à dire 1% de la population prévue. Donc 99% des dépenses relatives à la construction et à la maintenance de la mosquée sont une perte sèche...à moins que cette masse d'argent ne soit pas perdue pour tous, et que de "bons musulmans" se remplissent les poches au passage. C'est comme l'Arabie Saoudite : le pèlerinage annuel à la Mecque lui rapporte plus d'argent que ses revenus -colossaux- du pétrole ! Et ce sont les plus pauvres des musulmans qui enrichissent les plus riches des faux musulmans, sans oublier que chaque pèlerin est systématiquement fiché par la police israélienne [3], à la demande de l'Arabie Saoudite.

Voici d'autre indicateurs du sous-développement socio-culturel de la Tunisie actuelle, alors que dans les années 60 du siècle dernier, ces chiffres étaient plus favorables, cela veut dire qu'il y a une importante régression de la Tunisie, corrélativement à son islamisation galopante. 
En 2015, pour 2000 Tunisiens, il y a, en moyenne :

·        2,5 mosquées,

·        4,4 lits d’hôpital,

·        2 médecins,

·        0,9 écoles primaires,

·        0,3 écoles secondaires.

Conclusion : Allah est mieux servi que ses misérables créatures humaines. Il y a plus de mosquées que d'écoles ou d'hôpitaux, sans parler des "maisons de la culture" toutes fermées par les islamistes ou transformées en écoles coraniques à la mode talibane. 
De plus, en sortant d'un supermarché ou d'une supérette, vous êtes instamment sollicités par de faux dévots pour vous escroquer quelques Dinars destinés, soit-disant, à l'édification d'une nouvelle mosquée. Jamais, au grand jamais, vous n'êtes sollicités,  pour la construction d'un hôpital, d'une crèche, d'une école, d'un asile pour personnes âgées démunies ou pour une quelconque utilité sociale.  
Bourguiba disait : je veux que chaque village, même au fin fond de la Tunisie, dispose de l'eau courante, de l'électricité, d'un dispensaire et d'une école. C'est comme cela que nous sortirons un jour du sous-développement.

école primaire à "BAB SAADOUN". 1960,
c'est autre chose que les écoles coraniques talibanes
salafistes d'aujourd'hui !!

Par contre, le parti islamiste, ne pense et n'agit que pour abrutir la population afin de la piller "au nom d'Allah et de son Prophète". Ce parti islamiste n'a aucune connexion avec la réalité ou avec des conceptions comme le développement, la liberté, la justice, le savoir, la science, les arts et les lettres, bref avec ce qui fait qu'une civilisation mérite son nom [8]. C'est aussi pour cela que, la première action du "Bon Islamiste", dont l'archétype est le djihadiste Daéchien est de détruire tout ce qui représente la civilisation. Pour un islamiste modéré ou enragé (il n'y a guère de différence), la civilisation est contraire à l'islam. Le concept de civilisation lui est insupportable. Pour lui, avant Mahomet, il n'y avait rien, c'est pour cela qu'il s'acharne à détruire toutes les civilisations anté-islamiques qu'il rencontre. Après la mort de Mahomet, on ne doit rien inventer, ne rien penser, ne rien écrire qui ne soit à la gloire d'Allah et de son Prophète. Comme disent les wahhabites saoudiens : Allah nous a donné le pétrole pour que nous nous consacrions, sereinement, à l'islam, pendant que les Infidèles et les apostats, punis par Allah, se fatiguent à faire des études longues et fastidieuses, pour inventer et à fabriquer des choses que nous leur achetons toutes prêtes avec l'argent du pétrole, qu'Allah, dans sa Grande Bonté nous a donné, parce que nous sommes les seuls bons musulmans.

La Police et la Justice complices des terroristes ?

Dans notre article intitulé "Attentats islamistes en Tunisie : Appel à notre armée nationale", daté du samedi 27 juin 2015, nous écrivions :

"dans un village près de Nabeul / Dar-Chaâbane, un salafiste bien connu de tous ses voisins a réuni chez lui une dizaine de salafistes inconnus de la population locale. Les voisins, inquiets de ce "nid de frelons" apparemment "peu orthodoxe", ont immédiatement alerté la Garde Nationale (gendarmerie) au numéro d'urgence 193. Que croyez-vous que fît la Garde Nationale ? Au lieu de venir les cueillir pour investigation , elle a immédiatement téléphoné au salafiste (qui hébergeait la réunion secrète) que des voisins viennent de le dénoncer, et qu'il ferait mieux de virer ses copains avant  que ces voisins n'appellent un autre service de sécurité ! Ce triste épisode montre à quel point les services de l’État tunisien sont gangrénés par la peste islamo-terroriste." .  
Cet épisode montre que "la salle des opérations" de la Garde Nationale du Gouvernorat de Nabeul est infiltrée par les terroristes.

Faux Calife, vrai égorgeur sioniste

Un autre épisode tout aussi significatif : dans le village voisin de Béni-Khiar, un groupe de médecins islamistes recrute et envoie des jeunes "casser de l'Arabe" en Syrie. L'un de ces médecins se targue d'y avoir envoyé trois jeunes : l'un est mort et a rejoint le paradis des houris, l'autre est revenu et se pavane en ville sans que la police le tracasse, et l'autre est toujours en Syrie avec femmes et enfants (il aurait "épousé" des esclaves sexuelles achetées là-bas). Ce médecin n'est pas un inconnu : il serait chef de service orthopédique de l'hôpital de Nabeul.
Rappelons aussi que Béni-Khiar s'est distinguée, lors du gouvernement islamo-salafiste, par l'ex-Mufti de la République Hamda Saïed (censé être le Guide des imams tunisiens).

Ce mufti de la république (nommé par Marzouki la honte) était, avant cela, l'imam de la mosquée du Souk à Béni Khiar, dans le gouvernorat de Nabeul.  Ce fourbe et escroc bien connu, était membre de la Chambre des députés entre 1989 et 1994, élu sur une liste du Rassemblement Constitutionnel Démocratique, le parti de Ben Ali.

Il était un enseignant du secondaire, a été nommé professeur à l'université de la Zitouna, l'année même de son accession à la Chambre des député, promotion qu'il doit à la campagne qu'il avait menée, à l'époque, pour réviser le Code du statut personnel, abroger l'article interdisant la polygamie et permettre aux musulmans tunisiens d'avoir plusieurs épouses. A l'époque, Ben Ali voulait légaliser sa relation avec sa maîtresse du moment, Leila Trabelsi, sans devoir divorcer de sa première épouse et mère de ses trois filles.

La «fatwa» du cheikh Saïed était censée lui ouvrir la voie pour un tel arrangement. Finalement, la société civile s'est fortement mobilisée et a contraint l'ancien président à divorcer pour épouser sa nouvelle dulcinée, ex-coiffeuses et ex-gagneuse  de son état. La suite on la connaît...

Au moment où je rédige cet article, je viens d'apprendre que la "Justice Scélérate" vient de libérer les suspects de l'attentat du Bardo. 
Cinq mois après l'attentat du musée du Bardo la justice tunisienne a relâché huit personnes arrêtées dans le cadre de l'enquête, a déclaré jeudi Mohamed Salah Ben Aïssa, le ministre de la Justice.
«Sept personnes ont été libérées hier (mercredi) et une autre aujourd'hui», a-t-il ajouté, alors qu'il avait dans un premier temps annoncé la libération de huit personnes mercredi. Menée par deux jeunes Tunisiens, l'attaque revendiquée par le groupe DAECH avait fait 22 morts, dont 21 touristes étrangers.
D'après le ministre, l'homme présenté en mars par les autorités comme étant le chef du groupe responsable de l'attaque, Mohamed Amine Guebli, figure parmi les personnes relâchées. Mohamed Ben Aïssa n'était pas en mesure de fournir les raisons pour lesquelles les suspects ont été relâchés. «La décision de les libérer revient au juge d'instruction chargé de ce dossier», a-t-il indiqué, sans pouvoir préciser combien de suspects restaient détenus.

A l'autre extrémité du Cap Bon, à El-Houaria, des Talibans terrorisent les estivantes non niqabées !

في شاطىء الهوارية: مجموعة تدعي حماية الاخلاق في الشواطىء و مراقبة اللباس الشرعي للسباحة

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تداول نشطاء في الفيسبوك صور لمجموعة من الرجال على ما يبدو نهضاويين يدعون حماية البيئة و الاخلاق في شاطىء الهوارية بنابل و يلبسون قمصان خضراء كتب عليها "حماية البيئة و الاخلاق بشاطىء الهوارية". بعض النظر عن من يقف وراءهم و من يمولهم، و لكن شيء ثابت أن وزارة الداخلية غائبة في شواطىء تونس مما يفسح الجال أمام هؤولاء الغرباء عن شواطىءءنا 

NOTES

[1] Dar Chaâbane El Fehri

Dar Châabane El Fehri est une délégation tunisienne dépendant du gouvernorat de Nabeul.
En 2004, elle compte environ 50.000 habitants et 30 mosquées, dont la moitié est visible (minaret, dôme) et l'autre moitié invisible car secrète et illégale, ce qui fait 3,2 mosquées pour 2000 habitants, 30% au-dessus de la moyenne nationale ci-dessus (2,5 mosquées pour 2000 habitants). Les mosquées illégales sont généralement des mosquées pour "initiés", c'est à dire pour salafistes. Du temps de Ben Ali et de Bourguiba, Dar-Chaâbane était réputée pour sa propreté et pour son savoir : elle était classé première en Tunisie pour le nombre d'instituteurs par habitant , et a obtenu des prix pour sa propreté.
Aujourd'hui, on peut considérer que c'est l'une des villes les plus sales de Tunisie. 
 Faut-il croire qu'islamisme et saleté sont concomitants ? La réponse est OUI.

La municipalité participe activement à la saleté en déversant ses camions poubelles dans des décharges sauvages, à la sortie de la ville, sur la route menant à Béni-Khalled. Près de son hangar à véhicules municipaux, la municipalité déverse ses déchets pour ne pas avoir à payer la taxe exigible dans la décharge publique et contrôlé, située à quelques kilomètre plus loin. Toute cette route est jonchée de détritus de toutes natures. L'odeur y est pestilentielle. Les mouches, les chiens errants, et les rats sont à la fête.  La nappe phréatique est certainement polluée. Des citoyens s'en sont plaints auprès de la Municipalité et de différents ministères ....sans aucun résultat.  

C'est surtout cela, "le printemps arabe" : la prolifération des mosquées et des terroristes, la généralisation des vols et des agressions, le chômage des jeunes, la clochardisation et la saleté.

[2] Le Califat ou l'assassinat comme règle de succession 
[3]  La sécurité des pèlerinages à la Mecque confiée aux Israéliens !
[4] Tunisie. Le futur Premier ministre appelle au «sixième califat Inch'Allah » !
[5] Ibn Khaldoun : faits et méfaits des Bédouins arabes
[6] Les premiers promoteurs historiques du Génocide

[7]  Les racines talmudiques du sionisme
[8]  Le coût économique de la religion
[9]  Mokhtar au Paradis = vin + houris
[10] Ali Laraïedth, c'est Dilat Larath

Hannibal GENSERIC