En s’alliant avec des
djihadistes en Libye, simplement pour en finir avec Mouammar Kadhafi, l’Occident a fauté. En finançant outrageusement Daech
pour faire tomber le président syrien Bachar al-Assad, l’Occident s’est
encore tiré une balle dans les pieds. Oui, l’organisation terroriste
État islamique (EI) et/ou Daech prévoit une extension massive sur le
Vieux Continent au cours des cinq prochaines années. Hélas, la fameuse
communauté internationale laisse ce mouvement prospérer, notamment en
Syrie…
C’est ce qu’a écrit le journaliste de la BBC et spécialiste de l’EI/Daech, Andrew Hosken dans son livre «Empire of Fear: Inside the Islamic State»
(Empire de la peur: à l’intérieur de l’État islamique). Publié fin
juillet, son ouvrage se base notamment sur un plan de développement de
l’EI établi en …1999, à la création de l’organisation terroriste. En
sept étapes, celui-ci mentionne entre autres l’invasion de l’Europe
jusqu’à la Grèce, en passant par l’Andalousie et les Balkans. Le but: y
faire régner la charia et un califat des plus stricts.
Selon
ses projections, l’EI devrait s’étendre à l’Est jusqu’à la Chine et
ainsi couvrir le Proche-Orient et l’Afrique du Nord. Le groupe
djihadiste a également l’intention d’inciter les États-Unis à entrer en
guerre. Un autre objectif serait l’accroissement massif de son
patrimoine financier. On estime d’ailleurs actuellement à 1,4 milliard
d’euros les avoirs des 50.000 membres de l’organisation. Une richesse
provenant principalement des exploitations pétrolières et gazières en
leur possession en Irak et en Syrie, selon le journal The Independent.
Armes chimiques et biologiques en préparation
Le livre raconte également comment l’EI a
déjà mené à bien plusieurs projets. Notamment en ébranlant les
gouvernements irakien et syrien, ainsi qu’en détruisant la plus grande
industrie de la Tunisie: le tourisme. Il faut noter que, tout ceci,
c’est bien sûr avec l’aide de l’Occident comme nous le disions à
l’introduction.
«L’une des principales craintes est
l’utilisation d’armes biologiques ou chimiques que l’EI est certainement
en train de développer, écrit Andrew Hosken. Si le groupe venait à
obtenir des armes de destruction massives, j’affirme avec certitude
qu’il les utiliserait».
Le journaliste ajoute que l’élimination
de l’EI était «très proche» lors des années 2010 et 2011, lorsque 80 de
ses dirigeants avaient été abattus. «Nous ne l’avions pas complètement
éradiqué et, comme la peste, il est revenu».
Par MamAfrika TV -