Il y a environ quinze ans que "des avions de ligne" ont frappé
les tours du World Trade Center, le 9/11, et nous souffrons encore des
conséquences de ce jour-là. Mais peut-être pas comme de nombreux
Américains pourraient le croire.
Les attaques du 9/11 ont été mises en avant par l’administration Bush comme un réveil
pour les États-Unis, et les néoconservateurs ont appelé ce jour le
nouveau Pearl Harbor. Mais au lieu d’être un réveil, le public américain
a été mené un cran plus loin dans une ignorance aveugle. L’événement a
permis de lancer des guerres au Moyen-Orient, alimentées par une
doctrine de première frappe préventive qui était censée apporter la démocratie,
inconnue dans la région jusque là. Au lieu de cela, le Moyen-Orient est
devenu aussi instable que pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le penchant des gouvernements occidentaux à financer et former des groupes terroristes est maintenant un fait connu, même dans les médias grand public, c’est vérifiable et ce n’est plus simplement considéré comme une théorie du complot, comme c’était le cas en 2001. Les documents du Pentagone décrivant le soutien à la formation d’ISIS sont disponibles pour quiconque sait lire. La seule déconnexion dont le public semble encore souffrir, est que les républicains orthodoxes ne reconnaissent pas que le soutien au terrorisme islamique a été tout aussi répandu sous les présidents républicains (al-Qaïda) qu’il l’est sous Barack Obama. Et les démocrates refusent de reconnaître que Barack Obama est coupable des mêmes politiques étrangères criminelles [1] auxquelles il s’opposait sous George W. Bush.
Cela a aussi eu des conséquences économiques importantes. La guerre en Irak à elle seule, a été estimée avoir coûté environ $2.000 (deux mille) milliards, avec des milliards de plus à venir dans les prestations aux anciens combattants. La mise à jour de ces chiffres a bien sûr été arrêté après 2010, lorsque la guerre a été jugée officiellement terminée. Les coûts continuent à grimper à ce jour, car les États-Unis maintiennent leur présence militaire dans la région avec des milliers d’entreprises privées sous contrat, dont nous n’entendons que rarement parler.
La dette nationale américaine officielle en 2001 était d’environ $6.000 (six mille) milliards. Aujourd’hui, la dette nationale a grimpé à plus de $19.000 (dix neuf mille) milliards. Cette accumulation étonnante de dette n’est que partiellement due à des opérations de combat au Moyen-Orient ; cependant, il faut aussi considérer le montant des intérêts dus sur les dettes accumulées.
Il y a aussi de nombreuses conséquences socio-politiques post-9/11, y compris une mentalité d’État policier en constante expansion, qui atteint la masse critique. Le résultat inévitable sera un totalitarisme au nom de la sécurité, et une rébellion en réponse.
Il est clair qu’après quinze ans de politique désastreuse, il est temps d’admettre que la réponse des États-Unis au 9/11 nous a causé beaucoup plus de dommages que les attaques réelles ne l’ont jamais fait.
Beaucoup d’entre nous, dans le Mouvement de la Liberté, ont longuement étudié les circonstances entourant le 9/11, y compris des preuves indiquant soit la complicité du gouvernement dans les attaques, soit sa participation pure et simple. Une telle discussion est au-delà du champ de cet article en particulier, mais je recommande vivement à quiconque est sceptique sur la participation du gouvernement américain dans les événements du 9/11, de jeter un coup d’œil sur les données scientifiques recueillies par architects and engineers for 9/11 Truth [les architectes et ingénieurs pour la vérité sur le 11 Septembre, NdT] et voir si cela ne remet pas en cause vos idées pré-conçues.
Fait intéressant, le mouvement pour la vérité du 9/11 pourrait être partiellement aidé à court terme, alors que le débat fait rage sur la publication des documents expurgés et classifiés par le gouvernement précédent qui a mené l’enquête sur le 9/11. Le problème est que la publication de ces documents est aussi calculée que leur non-divulgation à l’origine.
Le fait que la participation du gouvernement saoudien dans les événements du 9/11 est soudain apparue dans les médias grand public cette année, n’est probablement pas une coïncidence.
Comme je l’ai indiqué dans mon article La remise à zéro de l’économie mondiale a commencé, l’économie américaine est protégée depuis la crise du crédit de 2008 par trois piliers, et chacun de ces piliers est maintenant systématiquement démoli.
Le premier pilier était la relance monétaire et l’assouplissement quantitatif. Ce pilier a été éliminé par le biais du programme d’arrêt des QE de la Réserve fédérale.
Le deuxième pilier a été l’utilisation des taux d’intérêt proches de zéro pour canaliser l’argent pas cher ou gratuit, grâce à des prêts au jour le jour aux banques et aux sociétés, qu’elles ont ensuite utilisés dans un long cycle de rachats d’actions. Ce pilier est maintenant supprimé suite à la hausse des taux d’intérêts par la Fed, et les rachats d’actions seront de l’histoire ancienne avant que 2016 ne soit terminée.
Le troisième et dernier pilier soutenant l’économie des États-Unis, est le statut de réserve mondiale du dollar, la prédominance du dollar dans le monde entier en tant que monnaie primaire utilisée dans le commerce international.
Le statut de réserve mondiale permet à l’Amérique de maintenir des niveaux extrêmes de création de dette et nous protège en partie de l’hyperinflation monétaire. Parce que beaucoup de dollars sont nécessaires aux gouvernements et aux entreprises étrangères pour leur commerce international, la Réserve fédérale a été en mesure de perpétuer des programmes de relance massifs, sans que tout l’argent créé ne soit immédiatement enfoui dans le système monétaire américain, comme ce qui est arrivé à Weimar, en Allemagne. Le problème est que si jamais le dollar perd le statut de réserve mondiale, des montants inconnus de dollars créés par la Fed et détenus à l’étranger reviendront nous inonder pour détruire l’illusion de la valeur de notre monnaie.
Le statut de réserve mondiale du dollar est fortement dépendant du fait qu’il est la pétro-monnaie ; la grande majorité des achats de pétrole autour de la planète sont faits uniquement en dollars. En fait, la plupart des pays producteurs de pétrole ne vous vendront pas leurs pétrole si le dollar n’est pas utilisé pour la transaction.
Le dollar a bénéficié de cet avantage impressionnant, principalement en raison de la relation entre le gouvernement des États-Unis et l’Arabie Saoudite [… et la présence de une à deux flottes de l’US Navy dans la région, NdT].
Pour l’instant, l’Arabie saoudite est toujours le plus grand détenteur de parts de marché de la production pétrolière mondiale [dépassée par la Russie tout récemment, NdT]. Cette part de marché a maintenant diminué quelque peu, en raison de la baisse de la demande mondiale et de la baisse plus spécifiquement de la demande aux États-Unis, ce qui a conduit à une concurrence plus rude avec d’autres pays producteurs, dont la Russie et l’Iran.
La baisse de la demande des États-Unis elle-même a peut-être conduit les pays de l’OPEP à remettre en question la validité de continuer à utiliser le dollar comme pétro-monnaie. En novembre 2015, le gouvernement saoudien a fait allusion à la possibilité qu’il pourrait se désarrimer entièrement de la monnaie américaine. Cet acte seul aurait essentiellement pour effet de détruire le pétro-statut du dollar. Le casse-tête des Saoudiens vient des prix très faibles et instables du pétrole, auxquels s’ajoute un niveau d’incertitude lié au pétrodollar. Les analystes de la presse ont fait valoir que l’Arabie saoudite pourrait être forcée de choisir – soit de réduire la production pour augmenter les prix, soit de mettre fin à l’arrimage au dollar pour stabiliser les prix, en passant par un panier de devises à la place (droits de tirage spéciaux… vous suivez !!).
De toute évidence, après l’absurdité organisée lors de la réunion de Doha ce mois-ci, il n’y a absolument aucune chance, même en enfer, que l’Arabie saoudite s’engage à des réductions substantielles dans sa production de pétrole. En fait, les Saoudiens viennent d’annoncer qu’ils pourraient augmenter l’exploitation des champs de pétrole afin d’amener la production à des niveaux encore plus historiques.
Ainsi, les prix du pétrole vont rester bas pour l’instant, et vont probablement encore chuter si une bataille pour les parts de marché entre l’Iran, la Russie et l’Arabie saoudite [et les USA, NdT] finit en pugilat, comme je l’ai prédit. Cela suggère que les Saoudiens vont en finir avec le pétro-dollar au cours des prochaines années.
Comme je l’ai écrit dans mon article La crise économique réveille enfin les médias dominants, une panique sur les prix du pétrole pourrait conduire à un conflit entre l’Arabie saoudite et les États-Unis, et perturber le pétrodollar. Et cela précipiterait la chute du statut de réserve mondiale du dollar; ce qui signifie que les globalistes obtiendraient exactement ce qu’ils veulent – la mort de la domination du dollar et la montée du système des DTS au sein du FMI, comme un prélude à une monnaie mondiale et à la gouvernance économique mondiale. Cependant, un autre catalyseur arrivant dans le champ de vision pourrait être nécessaire. Une sorte d’événement de type cygne noir… comme une enquête du Congrès sur le 9/11 et le chapitre secret autour des 28 pages.
Ces documents seraient une bombe reliant le gouvernement saoudien directement aux pirates de l’air du 9/11 et exposant leur aide auxdits terroristes. Malgré les offres de paix d’Obama aux Saoudiens, la Maison Blanche est toujours prête à libérer ces documents au public à court terme.
Les Saoudiens ont réagi avec une extrême colère, et ont ouvertement menacé de déverser sur les marchés leurs $750 milliards en bons du Trésor américains si les documents voyaient jamais la lumière du jour. Ce serait encore une autre façon de mettre fin à l’arrimage de l’Arabie saoudite au dollar et donc à la fin du petro-statut du dollar, ce qui ferait alors accélérer la fin de son statut de réserve mondiale. Ce serait une catastrophe [pour les Américains et leurs amis en Europe, NdT].
La mise en place est parfaite.
Le Mouvement de la Liberté pense qu’il y a effectivement un complot entourant le 9/11, mais la portée réelle de cette conspiration reste cachée, alors que les Saoudiens semblent prendre le poids de la faute. Les Saoudiens ont une occasion en or qui s’offre à eux sur un plateau d’argent pour tuer l’arrimage au dollar, une action qu’ils ont planifiée depuis un certain temps de toute façon. Le gouvernement des États-Unis deviendrait alors en partie responsable (aux yeux du public) d’avoir ouvert la porte à la destruction du dollar, un processus que les globalistes du Fonds monétaire international (FMI) et de la Réserve fédérale ont planifié depuis des décennies. Ensuite, le FMI pourrait surgir dans l’après-crise avec le système DTS du panier de monnaie pour remplacer la structure de réserve mondiale du dollar.
Nous aurions alors un immense changement économique mondial déclenché par rien de plus qu’un document de 28 pages, mais qui repose sur des années de mise en scène minutieuse, de planification et de chorégraphie. Encore une fois, les globalistes ont provoqué un cirque théâtral qu’ils peuvent utiliser pour mettre fin à l’économie américaine que nous connaissons.
Nous devrons attendre et voir si les documents 9/11 seront publiés, et si les Saoudiens mettent leurs menaces à exécution. Mais considérez ceci : à qui profite vraiment la suite de ces développements, à la fin ? Une telle démarche pourrait certainement seulement servir les intérêts des élites internationales sur le long terme.
Le penchant des gouvernements occidentaux à financer et former des groupes terroristes est maintenant un fait connu, même dans les médias grand public, c’est vérifiable et ce n’est plus simplement considéré comme une théorie du complot, comme c’était le cas en 2001. Les documents du Pentagone décrivant le soutien à la formation d’ISIS sont disponibles pour quiconque sait lire. La seule déconnexion dont le public semble encore souffrir, est que les républicains orthodoxes ne reconnaissent pas que le soutien au terrorisme islamique a été tout aussi répandu sous les présidents républicains (al-Qaïda) qu’il l’est sous Barack Obama. Et les démocrates refusent de reconnaître que Barack Obama est coupable des mêmes politiques étrangères criminelles [1] auxquelles il s’opposait sous George W. Bush.
Cela a aussi eu des conséquences économiques importantes. La guerre en Irak à elle seule, a été estimée avoir coûté environ $2.000 (deux mille) milliards, avec des milliards de plus à venir dans les prestations aux anciens combattants. La mise à jour de ces chiffres a bien sûr été arrêté après 2010, lorsque la guerre a été jugée officiellement terminée. Les coûts continuent à grimper à ce jour, car les États-Unis maintiennent leur présence militaire dans la région avec des milliers d’entreprises privées sous contrat, dont nous n’entendons que rarement parler.
La dette nationale américaine officielle en 2001 était d’environ $6.000 (six mille) milliards. Aujourd’hui, la dette nationale a grimpé à plus de $19.000 (dix neuf mille) milliards. Cette accumulation étonnante de dette n’est que partiellement due à des opérations de combat au Moyen-Orient ; cependant, il faut aussi considérer le montant des intérêts dus sur les dettes accumulées.
Il y a aussi de nombreuses conséquences socio-politiques post-9/11, y compris une mentalité d’État policier en constante expansion, qui atteint la masse critique. Le résultat inévitable sera un totalitarisme au nom de la sécurité, et une rébellion en réponse.
Il est clair qu’après quinze ans de politique désastreuse, il est temps d’admettre que la réponse des États-Unis au 9/11 nous a causé beaucoup plus de dommages que les attaques réelles ne l’ont jamais fait.
Beaucoup d’entre nous, dans le Mouvement de la Liberté, ont longuement étudié les circonstances entourant le 9/11, y compris des preuves indiquant soit la complicité du gouvernement dans les attaques, soit sa participation pure et simple. Une telle discussion est au-delà du champ de cet article en particulier, mais je recommande vivement à quiconque est sceptique sur la participation du gouvernement américain dans les événements du 9/11, de jeter un coup d’œil sur les données scientifiques recueillies par architects and engineers for 9/11 Truth [les architectes et ingénieurs pour la vérité sur le 11 Septembre, NdT] et voir si cela ne remet pas en cause vos idées pré-conçues.
Fait intéressant, le mouvement pour la vérité du 9/11 pourrait être partiellement aidé à court terme, alors que le débat fait rage sur la publication des documents expurgés et classifiés par le gouvernement précédent qui a mené l’enquête sur le 9/11. Le problème est que la publication de ces documents est aussi calculée que leur non-divulgation à l’origine.
Le fait que la participation du gouvernement saoudien dans les événements du 9/11 est soudain apparue dans les médias grand public cette année, n’est probablement pas une coïncidence.
Comme je l’ai indiqué dans mon article La remise à zéro de l’économie mondiale a commencé, l’économie américaine est protégée depuis la crise du crédit de 2008 par trois piliers, et chacun de ces piliers est maintenant systématiquement démoli.
Le premier pilier était la relance monétaire et l’assouplissement quantitatif. Ce pilier a été éliminé par le biais du programme d’arrêt des QE de la Réserve fédérale.
Le deuxième pilier a été l’utilisation des taux d’intérêt proches de zéro pour canaliser l’argent pas cher ou gratuit, grâce à des prêts au jour le jour aux banques et aux sociétés, qu’elles ont ensuite utilisés dans un long cycle de rachats d’actions. Ce pilier est maintenant supprimé suite à la hausse des taux d’intérêts par la Fed, et les rachats d’actions seront de l’histoire ancienne avant que 2016 ne soit terminée.
Le troisième et dernier pilier soutenant l’économie des États-Unis, est le statut de réserve mondiale du dollar, la prédominance du dollar dans le monde entier en tant que monnaie primaire utilisée dans le commerce international.
Le statut de réserve mondiale permet à l’Amérique de maintenir des niveaux extrêmes de création de dette et nous protège en partie de l’hyperinflation monétaire. Parce que beaucoup de dollars sont nécessaires aux gouvernements et aux entreprises étrangères pour leur commerce international, la Réserve fédérale a été en mesure de perpétuer des programmes de relance massifs, sans que tout l’argent créé ne soit immédiatement enfoui dans le système monétaire américain, comme ce qui est arrivé à Weimar, en Allemagne. Le problème est que si jamais le dollar perd le statut de réserve mondiale, des montants inconnus de dollars créés par la Fed et détenus à l’étranger reviendront nous inonder pour détruire l’illusion de la valeur de notre monnaie.
Le statut de réserve mondiale du dollar est fortement dépendant du fait qu’il est la pétro-monnaie ; la grande majorité des achats de pétrole autour de la planète sont faits uniquement en dollars. En fait, la plupart des pays producteurs de pétrole ne vous vendront pas leurs pétrole si le dollar n’est pas utilisé pour la transaction.
Le dollar a bénéficié de cet avantage impressionnant, principalement en raison de la relation entre le gouvernement des États-Unis et l’Arabie Saoudite [… et la présence de une à deux flottes de l’US Navy dans la région, NdT].
Pour l’instant, l’Arabie saoudite est toujours le plus grand détenteur de parts de marché de la production pétrolière mondiale [dépassée par la Russie tout récemment, NdT]. Cette part de marché a maintenant diminué quelque peu, en raison de la baisse de la demande mondiale et de la baisse plus spécifiquement de la demande aux États-Unis, ce qui a conduit à une concurrence plus rude avec d’autres pays producteurs, dont la Russie et l’Iran.
La baisse de la demande des États-Unis elle-même a peut-être conduit les pays de l’OPEP à remettre en question la validité de continuer à utiliser le dollar comme pétro-monnaie. En novembre 2015, le gouvernement saoudien a fait allusion à la possibilité qu’il pourrait se désarrimer entièrement de la monnaie américaine. Cet acte seul aurait essentiellement pour effet de détruire le pétro-statut du dollar. Le casse-tête des Saoudiens vient des prix très faibles et instables du pétrole, auxquels s’ajoute un niveau d’incertitude lié au pétrodollar. Les analystes de la presse ont fait valoir que l’Arabie saoudite pourrait être forcée de choisir – soit de réduire la production pour augmenter les prix, soit de mettre fin à l’arrimage au dollar pour stabiliser les prix, en passant par un panier de devises à la place (droits de tirage spéciaux… vous suivez !!).
De toute évidence, après l’absurdité organisée lors de la réunion de Doha ce mois-ci, il n’y a absolument aucune chance, même en enfer, que l’Arabie saoudite s’engage à des réductions substantielles dans sa production de pétrole. En fait, les Saoudiens viennent d’annoncer qu’ils pourraient augmenter l’exploitation des champs de pétrole afin d’amener la production à des niveaux encore plus historiques.
Ainsi, les prix du pétrole vont rester bas pour l’instant, et vont probablement encore chuter si une bataille pour les parts de marché entre l’Iran, la Russie et l’Arabie saoudite [et les USA, NdT] finit en pugilat, comme je l’ai prédit. Cela suggère que les Saoudiens vont en finir avec le pétro-dollar au cours des prochaines années.
Comme je l’ai écrit dans mon article La crise économique réveille enfin les médias dominants, une panique sur les prix du pétrole pourrait conduire à un conflit entre l’Arabie saoudite et les États-Unis, et perturber le pétrodollar. Et cela précipiterait la chute du statut de réserve mondiale du dollar; ce qui signifie que les globalistes obtiendraient exactement ce qu’ils veulent – la mort de la domination du dollar et la montée du système des DTS au sein du FMI, comme un prélude à une monnaie mondiale et à la gouvernance économique mondiale. Cependant, un autre catalyseur arrivant dans le champ de vision pourrait être nécessaire. Une sorte d’événement de type cygne noir… comme une enquête du Congrès sur le 9/11 et le chapitre secret autour des 28 pages.
Ces documents seraient une bombe reliant le gouvernement saoudien directement aux pirates de l’air du 9/11 et exposant leur aide auxdits terroristes. Malgré les offres de paix d’Obama aux Saoudiens, la Maison Blanche est toujours prête à libérer ces documents au public à court terme.
Les Saoudiens ont réagi avec une extrême colère, et ont ouvertement menacé de déverser sur les marchés leurs $750 milliards en bons du Trésor américains si les documents voyaient jamais la lumière du jour. Ce serait encore une autre façon de mettre fin à l’arrimage de l’Arabie saoudite au dollar et donc à la fin du petro-statut du dollar, ce qui ferait alors accélérer la fin de son statut de réserve mondiale. Ce serait une catastrophe [pour les Américains et leurs amis en Europe, NdT].
La mise en place est parfaite.
Le Mouvement de la Liberté pense qu’il y a effectivement un complot entourant le 9/11, mais la portée réelle de cette conspiration reste cachée, alors que les Saoudiens semblent prendre le poids de la faute. Les Saoudiens ont une occasion en or qui s’offre à eux sur un plateau d’argent pour tuer l’arrimage au dollar, une action qu’ils ont planifiée depuis un certain temps de toute façon. Le gouvernement des États-Unis deviendrait alors en partie responsable (aux yeux du public) d’avoir ouvert la porte à la destruction du dollar, un processus que les globalistes du Fonds monétaire international (FMI) et de la Réserve fédérale ont planifié depuis des décennies. Ensuite, le FMI pourrait surgir dans l’après-crise avec le système DTS du panier de monnaie pour remplacer la structure de réserve mondiale du dollar.
Nous aurions alors un immense changement économique mondial déclenché par rien de plus qu’un document de 28 pages, mais qui repose sur des années de mise en scène minutieuse, de planification et de chorégraphie. Encore une fois, les globalistes ont provoqué un cirque théâtral qu’ils peuvent utiliser pour mettre fin à l’économie américaine que nous connaissons.
Nous devrons attendre et voir si les documents 9/11 seront publiés, et si les Saoudiens mettent leurs menaces à exécution. Mais considérez ceci : à qui profite vraiment la suite de ces développements, à la fin ? Une telle démarche pourrait certainement seulement servir les intérêts des élites internationales sur le long terme.
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr
Note du traducteur
La longue suite de traductions des textes de Brandon Smith nous a
permis de suivre sa réflexion atypique autour des relations de pouvoir
dans le monde et notamment de son hypothèse que les institutions
bancaires mondialistes seraient toutes de mèche, y compris celles de la
Chine et de la Russie, et que l'affrontement Est/Ouest ne serait, à
partir d'un plafond de verre hiérarchique, que factice, que du théâtre.
Sur ce point, la lumière reste à faire et les décisions russes et
chinoises sont surveillées en ce sens.
Cet article me permet de revenir sur quelques remarques déjà faites sur
les propos de Brandon, qui tempêtait régulièrement sur l'appétit des
puissants aux États-Unis, sur la trop grande place de l’État et sur ces
damnés marxistes culturels, mais oubliait de souligner que la vie
n'était pas si dure que ça pour les Américains.
Notamment du fait de la position du pétrodollar et de sa défense par l'armée américaine, qui faisait régner la terreur partout sur la planète pour permettre à son soft power de formater les esprits pour plier le monde à son système économique, et qu'on était largement plus proche du système mafieux que de la démocratie universelle prônée en façade. Au détour de l'analyse sur le statut de monnaie de réserve, Brandon finit par lâcher clairement ce qu'il en pense. La fin de ce statut, c'est le retour à la réalité pour les Américains de la classe moyenne, entre autres, et une sacrée gueule de bois.
Le manque de volonté de cette classe moyenne de comprendre le problème posé par l'Amérique au reste du monde, relève aussi d'une très grande légèreté d'analyse individuelle sur ce que leur niveau de vie coûte au reste du monde. Et Brandon à mon sens ne fait pas exception. Ensuite, il revient sur son hypothèse classique des globalistes et de leur plan de prise de contrôle via le FMI et les DTS. Cela met en évidence que les intérêts anti-système ne convergent pas forcément et que chacun veille quand même à sauvegarder ses avantages.
Notamment du fait de la position du pétrodollar et de sa défense par l'armée américaine, qui faisait régner la terreur partout sur la planète pour permettre à son soft power de formater les esprits pour plier le monde à son système économique, et qu'on était largement plus proche du système mafieux que de la démocratie universelle prônée en façade. Au détour de l'analyse sur le statut de monnaie de réserve, Brandon finit par lâcher clairement ce qu'il en pense. La fin de ce statut, c'est le retour à la réalité pour les Américains de la classe moyenne, entre autres, et une sacrée gueule de bois.
Le manque de volonté de cette classe moyenne de comprendre le problème posé par l'Amérique au reste du monde, relève aussi d'une très grande légèreté d'analyse individuelle sur ce que leur niveau de vie coûte au reste du monde. Et Brandon à mon sens ne fait pas exception. Ensuite, il revient sur son hypothèse classique des globalistes et de leur plan de prise de contrôle via le FMI et les DTS. Cela met en évidence que les intérêts anti-système ne convergent pas forcément et que chacun veille quand même à sauvegarder ses avantages.