CV de celui qui fait la pluie et le beau temps en Tunisie, avec la bénédiction des américains; qui après l'avoir déclaré terroriste, ont fini par l'enrôler pour diffuser le wahhabisme plus conforme à leurs intérêts
! Qui s'est autoproclamé cheikh et auquel ses sympathisants donnent du
"radhia Allahou 'anhou" et lui chantent "talaa al badrou alayna" ...
titre, formule et chanson, réservés au prophète Mouhammad.
De son vrai
nom Farid Kherriji, devenu Rached Ghannouchi (pour des raison obscures,
semble-t-il, pour échapper à la justice, compromis dans un viol d’une mineure),
naquit à El Hamma dans le gouvernorat de Gabés en 1941,
dans une famille pauvre avec un père extrêmement sévère d'obédience
kharijite proche du wahhabisme, d’où le nom de la famille.
Après le
« koutab » (école coranique), il entra dans une école primaire
traditionnelle de l’époque (où l’enseignement se faisait en arabe uniquement).
Son certificat
d’études primaires ne l’autorisa pas à entrer dans un lycée.
Il a fait 3
années d’étude à la « Zeitouna » pour obtenir un brevet « Attatwii »
qui lui permit d’exercer comme instituteur d’arabe dans une école primaire
à Gabés.
Parti à
l’étranger, après quelques années d’exercice, il a été au Caire où il essaya
l’agronomie sans succès, puis à Damas ou il
prétend avoir étudié la philosophie. Mais aucune trace de ces études ne
vient confirmer ses dires, à ce jour.
Tout ce qu’on
sait, c’est qu’il était approché par des islamistes radicaux de la mouvance des frères musulmans.
Il partit en
France en 1968 grâce à l’aide financière de personnes charitables, dans le but
de poursuivre ses études à la Sorbonne. Il commença par des
cours gratuits d’apprentissage de la langue française pour les étrangers à
l'Alliance française sans succès. Il ne put y rester plus d’une année.
Il rentra au
pays en 1969 où il a pu obtenir un poste de professeur dans le
secondaire pour enseigner l’instruction civique et religieuse. A cette époque le baccalauréat
n’était pas indispensable pour un tel poste. Ses collègues le jugeaient
caractériel, aigri, frustré, pingre, difficile à fréquenter.
Il prépara dans
la clandestinité son groupe en 1972 réunissant une vingtaine de clandestins à
Mornag. Aucune
information n’est fournie sur le financement ni sur son origine.
Deux ans plus
tard, les intellectuels du groupe commencent à s'exprimer publiquement dans les
pages du mensuel « Al-Maarifa », dont le premier
numéro paraît en 1975.
Ces derniers
formèrent un groupe islamiste au début des années 1980, qui
constituera la base du « Mouvement de la tendance islamique » (MTI) dont Ghannouchi était l’émir dés 1981
avec le statut de « jihadiste », comme cela se pratique chez
les salafistes jihadistes.
Roland
Jacquard fait de Rached Ghannouchi un « inspirateur » d'actes
violents commis au nom de l'islamisme qui refuse de se déclarer
ouvertement : « Selon la plupart des services de renseignement
occidentaux, ces prédicateurs, qui inspirent la conduite de la nébuleuse
islamique, mais qui refusent de s'affirmer en tant que chefs, sont aujourd'hui
au nombre de six : Omar Abdul Rahmane, Mohamed Hussein
Fadlallah, Rached Ghannouchi, Gulbulddine Hekmatyar, Hassan
Al-Tourabi et le mollah Omar ».
Il quitta le
pays pour s’installer dans les régions les plus chaudes de la guérilla
islamiste, surtout le Soudan où il devient émir et beau-frère du sinistre
Hassen Al Tourabi, à l’origine de l’éclatement de son pays, entre Nord et Sud [en fait, la vente à Israël, pour une poignée de dollars versée aux islamistes, du Sud Soudan, partie la plus riche du pays, en pétrole, agriculture, minerais divers].
Il sera inscrit
sur la liste des terroristes les plus recherchés dans le monde sous de
multiples accusations, dont essentiellement celle de trafic d’armes.
Le mouvement fut
alors rapidement la cible des autorités et Ghannouchi
fut condamné à onze ans de prison (trois ans purgés) en 1981, puis condamné aux travaux forcés à perpétuité le 27
septembre 1987, pour les multiples assassinats et attentats à la
bombe dans plusieurs régions de la Tunisie. Outre les
bombes explosives artisanales, « Le mouvement » inventa les
bombes à l’acide sulfurique et installa la terreur dans le pays.
Parmi les victimes figurent des imams.
Le Professeur
Chazli dément catégoriquement les bruits qui faisaient état de
l’intervention de Bourguiba dans le procès et encore moins une tendancieuse information
diffusée par Ben Ali prêtant à Bourguiba l’intention de le rejuger pour le
condamner à mort. Cela servait la bonne cause du nouveau président dans son
entreprise du coup d’état réussi du 7 novembre 1987.
Le 8 novembre
1987 était la date prévue pour un autre coup d’état militaire fomenté par
Ghannouchi pour s’emparer du pouvoir. Confirmé par Salah Karker, l'un des hauts
dirigeants d'Ennahdha, qui reconnait que l'organisation avait commandé un coup
d'État pour le 8 novembre 1987 en infiltrant l'armée :
Le 8 novembre
était aussi la date prévue pour limoger Ben Ali.
Ghannouchi
fut gracié par le nouveau président Zine el-Abidine Ben
Ali le 14 mai 1988.
En remerciement,
il lui exprima sa confiance dans une interview publiée le 17
juillet via le journal « Assabah ».
En contrepartie
il s’engagea à cesser ses activités terroristes en promettant que les
islamistes n'infiltreront plus l'armée ni la police. Promesse qui ne
sera pas tenue évidemment.
A la faveur de
la guerre civile en Algérie menée par les intégristes de même obédience
wahhabite et bien financée, Rached Ghannouchi s'exila à Alger, muni
d'un passeport diplomatique soudanais, tout en restant à la tête
du mouvement.
En 1991, il
s'installa à Acton, dans la banlieue ouest de Londres, Londres devenant
la capitale des islamistes de tous poils, d’où il dirigea le mouvement
de manière clandestine.
A la même année
des actions terroristes ayant provoqué des morts, notamment celle d’un
gardien de nuit à Tunis, furent le prélude à une tentative de coup d’état
déjoué. Il était question, semble-t-il, d’abattre l’avion personnel de ben Ali
par un missile.
À Tunis, le
Tribunal militaire condamna Ghannouchi par contumace, le 28
août 1992, comme d'autres leaders du mouvement à la détention à perpétuité
pour complot contre le président.
Il obtint alors le statut de réfugié politique des services de sa majesté, la reine d'Angleterre, en août 1993.
À la fin
des années 1990, la direction connut des dissensions opposant Abdelfatah
Mourou, cofondateur du mouvement et partisan de la normalisation, à Ghannouchi.
L'entrée de
plusieurs pays, dont les États-Unis, l'Égypte et le Liban, lui
sont interdites.
En
mars 1995, il fut expulsé du territoire espagnol après avoir
participé à Cordoue à une conférence sur le thème « Islam
face à la modernité ».
Le Canada lui
refusa le statut de réfugié politique.
À partir
de 2005, Ghannouchi est de plus en plus ouvertement contesté au sein de
son mouvement. Cette contestation met en opposition la ligne du chef
d'Ennahdha, qui prône l'opposition frontale au régime de Ben Ali, à la ligne de
la « réconciliation nationale » prônée aussi bien par une partie des
troupes nahdhaouis que par des figures historiques du mouvement comme Mourou et
Doulatli.
A la surprise
générale, le régime de ben Ali tombe le 14 janvier 2010 grâce à une résistance
populaire civile et sans coup d’état. Ceci ne manque pas de désarçonner
l’adepte du coup d’état frontal.
Rached
Ghannouchi rentre en Tunisie à la faveur d’une révolution à laquelle il n’a
pas participé !
C’est alors une
nuée d’activistes expatriés qui va le rejoindre.
Le reste des
activistes islamistes emprisonnés, seront libérés à la faveur de cette
"révolution" [téléguidée depuis Washington par la CIA et diverses organisations américano-sionistes].
En effet, le 23
octobre il obtint 89 sièges au parlement provisoire sur 217, soit près de 42 %
des sièges grâce à un vote favorable de près d’un million et demi
de personnes; soit 18 % seulement de la population en âge de voter.
Outre la
disparité du rapport entre votants et représentation effective, aucune
information n’a été rendue publique sur les sources de financement (qatari) de son
parti. Par ailleurs, on soupçonne fortement des irrégularités par les achats de
voix parmi les indigents; puisqu’il présente son parti Ennahdha comme étant le
parti des pauvres, lui que certains classent comme la 100 éme fortune de
Londres !
Ghannouchi
garde le statut de guide et continue de diriger le pays en dehors des
institutions.
Il promet
de respecter la durée du mandat de un an pour la constituante, et signe le
décret en ce sens le 16 septembre 2011. Mais le 23 octobre 2012 il ne tiendra pas sa promesse, se
targuant d’une légitimité qu’il
détient du peuple !
Rached
Ghannouchi est marié et père de quatre filles et deux garçons, Bara, Mouadh,
Yusra (porte-parole d'Ennahdha), Intissar et Soumaya mariée à Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères
du gouvernement Jebali. Il a deux épouses : une tunisienne et une
soudanaise, la sœur de son ami Hassen Al Tourabi. Est-ce pour
« régulariser » sa situation matrimoniale, qu’il veut réinstaurer la
polygamie en Tunisie ?
Son fils Mouadh
accompagne son père à des sommets internationaux, comme au Forum de
Davos de 2012.
Son neveu Habib
Khedher est promu rapporteur général de la commission de
préparation de la nouvelle constitution. Il brille par les entraves qu'il oppose régulièrement à l’adoption des textes, notamment le texte de
haut conseil indépendant de la magistrature, n’exprimant que la
volonté de son oncle Ghannouchi.
Sous le
gouvernement Ghannouchi, la sécurité se détériore, la justice
régresse, l’économie bat de l’aile, la presse est attaquée et le retour des
forces obscurantistes et jihadistes poussent vers un régime de tyrannie
théocratique proche de la thèse salafiste rigoriste.
Des groupes dits
de défense de la révolution font leur apparition pour mater
l’opposition, composés d'un ramassis de voyous à la solde d'Ennahdha dont certains se disent salafistes
et que Ghannouchi présente comme étant ses enfants porteurs d'une
nouvelle culture; le régime met la main sur l’administration et les
instances
susceptibles de préparer les éventuelles élections.
L’opposition
soupçonne le financement d'Ennahdha par le Qatar et par l’Arabie saoudite.
Dans les
attendus du refus de refuge politique au canada pour Rached Ghannouchi, on lit
en particulier :
[20] Le
leader du mouvement, M. Rached Ghannouchi, un terroriste faisant partie
intégrante de l'internationale islamiste, est considéré par certaines
sources comme étant l'un des maîtres à penser du terrorisme. M. Ghannouchi
a fait un appel à la violence contre les États-Unis et a menacé de
détruire leurs intérêts dans le monde arabe. En outre, il a demandé la destruction
de l'État d'Israël.
[21] Le
MTI/Ennahdha a commis 12 crimes pouvant être qualifiés de crimes graves de
droit commun, à savoir :
1/ Attentats
à la bombe en France en 1986;
2/ Attentats
à la bombe à Sousse et à Monastir en 1987;
3/ Des
incendies de voitures en 1987 et 1990;
4/ De l'acide
sulfurique projeté au visage d'individus en 1987;
5/ Complots
en vue d'assassiner des personnalités du gouvernement tunisien en 1990,
1991, et 1992;
6/
Complot en vue de déposer par les armes l'ancien président tunisien Habib Bourguiba
en 1987;
7/
Agressions physiques dans les lycées et universités, de 1989 à
1991;
8/
L'utilisation de cocktails Molotov en 1987, 1990 et 1991;
9/
Incendie criminel de Bab Souika en février 1991;
10/ Tentative
d'incendie d'un édifice universitaire en 1991;
11/ Des
lettres de menace en 1991 et 1992; et
12/ Le trafic d'armes à compter de 1987.
jeudi 15 novembre 2012
http://latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr/2012/11/le-cv-de-ghannouchi-ou-lautre-ghannouchi.html?m=1
La dernière entourloupe de Rached Ghannouchi…et du Monde
20 Mai 2016
Dans son édition du 19 mai, Le Monde a publié une interview fleuve
du Frère musulman local, Rached Ghannouchi dans laquelle il a annoncé
que depuis 2011, l’islam politique a perdu sa justification en Tunisie.
Un jour avant l'ouverture de son congrès à Tunis (du
20 au 22 mai), le président de la section tunisienne des Frères
musulmans, Ennahda, s’est exprimé dans son journal préféré Le Monde, qui
est payé pour restaurer son image et qui lui a décerné il y a quatre
ans un doctorat de philosophie de la Sorbonne alors qu’il n’y a jamais
mis les pieds !
Présentation subliminale de ce quotidien à l’influence devenue infinitésimale : « Rached Ghannouchi, 74 ans, révèle au Monde la teneur de la révision doctrinale en cours. Le mouvement, dont le groupe parlementaire est le plus important à l’Assemblée tunisienne, se définit désormais comme un parti politique « civil ». M. Ghannouchi affirme que, depuis la Révolution de 2011 et l’adoption de la Constitution de 2014, l’islam politique a perdu sa « justification » en Tunisie ».
Première question envoyée par écrit au cabinet de Ghannouchi : Ennahda se réunit du 20 au 22 mai en congrès à un moment charnière de son histoire. On annonce une reformulation de sa doctrine. Quelle sera-t-elle ?
Réponse de celui à qui Isabelle Mandraud a décerné le doctorat de philosophie : « L’un des points à l’ordre du jour de ce congrès sera de discuter du rapport entre la dimension politique et la dimension religieuse du parti. Nous affirmons qu’Ennahda est un parti politique, démocratique et civil, et qui a un référentiel de valeurs civilisationnelles musulmanes et modernes. Ce référentiel est celui qui se trouve dans la Constitution de 2014 qui reflète cette compréhension mixte, duelle, de la modernité et de l’identité. Nous allons dans le sens d’un parti qui se spécialise sur les seules activités politiques ».
Nous n’irons pas plus loin dans cet entretien réalisé à distance pour consacrer à long terme la mainmise des islamistes sur la défunte République de Bourguiba. Nous allons plutôt décrypter le sens ainsi que le but de ce revirement terminologique dans la continuité stratégique.
Rached Ghannouchi sait pertinemment qu’après avoir porté les islamistes au pouvoir partout où était passé le sinistre « printemps arabe », les Américains, [qui "roulent" pour les Israéliens] et leurs alliés occidentaux ont décidé de modifier leur plan stratégique (Grand Moyen-Orient) en cachant cette alliance honteuse et dangereuse [ils ont inventé des terroristes "gentils" comme ceux de Ghannouchi ou d'Al-Qaïda/al-Nosra]. Ils ne l’ont pas fait de gaité de cœur mais y ont été contraint après le retournement de situation en Égypte grâce au président Abdel Fattah Al-Sissi, grâce aussi à la résistance héroïque du peuple syrien face à l’invasion sioniste-islamo-fasciste, et grâce à la ténacité de la Russie dont Vladimir Poutine a engagé la diplomatie autant que les forces militaires pour défendre les fameuses « valeurs » de l’Occident contre la barbarie et le terrorisme islamiste.
Tout cela, Rached Ghannouchi ne l’ignore pas puisqu’il est conseillé par ses employeurs anglais [1]. Redoutant le sort de ses Frères égyptiens, craignant pour sa secte terroriste devenue premier parti politique du pays, bien installé dans son fauteuil de calife sans l’avis duquel Béji Caïd Essebsi ne peut pas « mettre un fil dans une aiguille », comme le dit si bien le proverbe tunisien, ayant mis la main sur le secteur de l’économie, sur l’armée et sur l’éducation nationale, (voir Furieux à cause de l'efficacité de la police, BCE-Ghannouchi veulent destituer le Gouvernement), il peut désormais simuler un repli tactique en annonçant la veille de son congrès que « l’islam politique a perdu sa justification ».
Si le premier quotidien philo-islamiste de France (Le Monde) veut persuader ses lecteurs que la ramification des Frères musulmans en Tunisie a vraiment changé, les Tunisiens, quant à eux, n’en croient pas un seul mot.
Présentation subliminale de ce quotidien à l’influence devenue infinitésimale : « Rached Ghannouchi, 74 ans, révèle au Monde la teneur de la révision doctrinale en cours. Le mouvement, dont le groupe parlementaire est le plus important à l’Assemblée tunisienne, se définit désormais comme un parti politique « civil ». M. Ghannouchi affirme que, depuis la Révolution de 2011 et l’adoption de la Constitution de 2014, l’islam politique a perdu sa « justification » en Tunisie ».
Première question envoyée par écrit au cabinet de Ghannouchi : Ennahda se réunit du 20 au 22 mai en congrès à un moment charnière de son histoire. On annonce une reformulation de sa doctrine. Quelle sera-t-elle ?
Réponse de celui à qui Isabelle Mandraud a décerné le doctorat de philosophie : « L’un des points à l’ordre du jour de ce congrès sera de discuter du rapport entre la dimension politique et la dimension religieuse du parti. Nous affirmons qu’Ennahda est un parti politique, démocratique et civil, et qui a un référentiel de valeurs civilisationnelles musulmanes et modernes. Ce référentiel est celui qui se trouve dans la Constitution de 2014 qui reflète cette compréhension mixte, duelle, de la modernité et de l’identité. Nous allons dans le sens d’un parti qui se spécialise sur les seules activités politiques ».
Nous n’irons pas plus loin dans cet entretien réalisé à distance pour consacrer à long terme la mainmise des islamistes sur la défunte République de Bourguiba. Nous allons plutôt décrypter le sens ainsi que le but de ce revirement terminologique dans la continuité stratégique.
Rached Ghannouchi sait pertinemment qu’après avoir porté les islamistes au pouvoir partout où était passé le sinistre « printemps arabe », les Américains, [qui "roulent" pour les Israéliens] et leurs alliés occidentaux ont décidé de modifier leur plan stratégique (Grand Moyen-Orient) en cachant cette alliance honteuse et dangereuse [ils ont inventé des terroristes "gentils" comme ceux de Ghannouchi ou d'Al-Qaïda/al-Nosra]. Ils ne l’ont pas fait de gaité de cœur mais y ont été contraint après le retournement de situation en Égypte grâce au président Abdel Fattah Al-Sissi, grâce aussi à la résistance héroïque du peuple syrien face à l’invasion sioniste-islamo-fasciste, et grâce à la ténacité de la Russie dont Vladimir Poutine a engagé la diplomatie autant que les forces militaires pour défendre les fameuses « valeurs » de l’Occident contre la barbarie et le terrorisme islamiste.
Tout cela, Rached Ghannouchi ne l’ignore pas puisqu’il est conseillé par ses employeurs anglais [1]. Redoutant le sort de ses Frères égyptiens, craignant pour sa secte terroriste devenue premier parti politique du pays, bien installé dans son fauteuil de calife sans l’avis duquel Béji Caïd Essebsi ne peut pas « mettre un fil dans une aiguille », comme le dit si bien le proverbe tunisien, ayant mis la main sur le secteur de l’économie, sur l’armée et sur l’éducation nationale, (voir Furieux à cause de l'efficacité de la police, BCE-Ghannouchi veulent destituer le Gouvernement), il peut désormais simuler un repli tactique en annonçant la veille de son congrès que « l’islam politique a perdu sa justification ».
Si le premier quotidien philo-islamiste de France (Le Monde) veut persuader ses lecteurs que la ramification des Frères musulmans en Tunisie a vraiment changé, les Tunisiens, quant à eux, n’en croient pas un seul mot.
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Attentat de Tunis. La piste Ghannouchi , 26 nov. 2015
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Tunistan. Ghannouchi rackette les hommes d'affaire; 7 févr. 2016
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Ghannouchi financerait DAESH , 25 oct. 2014
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