IZNOGOUD est une bande dessinée de René Goscinny, datant des années 60, dont l'histoire se réfère aux mille et une nuits. Au temps des Mille et une nuits, Haroun
el-Poussah est le Calife bien aimé de Bagdad, et Iznogoud
son dévoué vizir. Iznogoud est assisté de Dilat Laraht, son homme à
tout faire. Remarquons que ce nom, inventé par Goscinny, est
, à un "i" près, l'anagramme de Ali Laraïdth !!!, la "bonne tout faire"
de Ghannouchi. Iznogoud a une idée fixe : « devenir calife à la place
du
calife ! ». Certains internautes l'appellent ZABALLAH, car il cumule les tares et les défauts du dictateur déchu (Zine Al-abidine Ben Ali, ou ZABA), mâtiné de bondieuseries et d'activités mafieuses, libellées halal, donc permises par Allah ( Zaba + Allah). Son gendre, Rafik Bouchlaka (i.e. La Savate) use d'une fausse identité (Ben Abdesslam) et se présente comme diplômé d'une grande école anglaise, ce qui est notoirement faux. Consultée, cette école déclare qu'elle n'a délivré aucun diplôme à ce s(m)inistre individu. Peut-on être ministre sous une fausse identité? peut-on ainsi mentir sur son CV ?
Après une enfance de misère et de frustrations, il a trouvé sa voie pour se venger de ses ennemis, de ses amis, et de l'humanité entière, en faisant du commerce de la religion son gagne-pain. C’est ainsi que de crève-la-faim le voilà, par la grâce du Qatar et de l'Arabie, devenu milliardaire (on le place parmi les premières fortunes britanniques). Mais sa folie de vengeance, celle des arrivistes fous, le mènera fatalement au peloton d'exécution. Parole d'Hannibal.
Après une enfance de misère et de frustrations, il a trouvé sa voie pour se venger de ses ennemis, de ses amis, et de l'humanité entière, en faisant du commerce de la religion son gagne-pain. C’est ainsi que de crève-la-faim le voilà, par la grâce du Qatar et de l'Arabie, devenu milliardaire (on le place parmi les premières fortunes britanniques). Mais sa folie de vengeance, celle des arrivistes fous, le mènera fatalement au peloton d'exécution. Parole d'Hannibal.
Début de l'article de Béchir Turki.
L’un des résultats les
plus absurdes de la révolution du 14 janvier 2011, c’est l’émergence sur la
scène politique tunisienne d’un personnage atypique, le président du parti
Ennahdha, Ghannouchi, alias IZNOGOUD. Cet homme n’a pas fait grand-chose pour la chute de la dictature et se
comporte depuis son retour d’exil comme le sauveur du peuple tunisien et le
bienfaiteur de l’humanité. La folie des grandeurs dont il semble être atteint
se lit dans ses déclarations farfelues du genre: «Le prochain congrès
d’Ennahdha constituera un tournant non seulement dans l’histoire de la Tunisie, mais aussi dans
l’histoire de l’humanité».
|
Cette affirmation nous amène à poser une grave question: IZNOGOUD
a-t-il perdu totalement les pédales au point de considérer que le congrès d’un
parti pratiquement inconnu à l’étranger et sans grande influence en Tunisie
avant les élections du 23 octobre dernier constituera «un tournant dans
l’histoire de l’humanité»? La réponse ne souffre aucun doute. Le type est
atteint d’une intense folie des grandeurs et son état nécessite un traitement
d’urgence.
Des choix politiques désastreux
Qu’a fait IZNOGOUD pour son pays depuis son entrée en politique en tant
que dirigeant du Mouvement de la tendance islamique (Mti), devenu plus tard
Ennahdha ou la Renaissance?
Il a grandement contribué aux crises politiques aiguës qu’a connues la Tunisie aux dernières
années de Bourguiba en décidant de prendre le pouvoir par la force au risque
d’engager le pays dans une guerre civile. Abdelfattah Mourou, qui le connaît
très bien pour avoir été l’un des fondateurs et le père spirituel d’Ennahdha,
lui fait assumer la responsabilité de l’emprisonnement de milliers de militants
par ses choix politiques désastreux. En effet, des milliers de citoyens ont
subi un lavage de cerveau en règle par IZNOGOUD qui, utilisant la religion
comme tremplin, faisait miroiter à ceux qui ont bien voulu le suivre les
délices du pouvoir de ce bas-monde et le paradis dans l’au-delà. Résultat: des
années de prison, plus qu’il ne faut pour détruire la vie d’un homme, et aucune
assurance de gagner l’au-delà.
Dans sa vie politique, IZNOGOUD a accumulé et continue d’accumuler des
quantités effrayantes d’hypocrisie. Il n’a pas toujours été un homme de
principe. Rappelons-nous le ton mesquinement flagorneur qu’il avait adopté en
1988 pour parler de l’ancien président : «ma confiance est pour Dieu
d’abord, et pour Ben Ali ensuite»…
Oui, IZNOGOUD n’a jamais été un homme de principe. Sans personnalité
stable et encore moins d’amour propre, il mange à tous les râteliers. Il se
sent à l’aise aussi bien avec les Américains que les Français, les Anglais, les
Israéliens, les Saoudiens ou les Qataris. Là où se trouve son intérêt
personnel, il se forge un «un principe» et engage l’action que commande la
situation.
Un fervent défenseur du wahhabisme
Les intérêts bassement matériels qu’il a avec les Saoudiens et les Qataris
ont fait de lui un fervent défenseur du wahhabisme, une hérésie farouchement
rejetée par nos ancêtres. Il est utile de rappeler ici qu’au début du XIXe
siècle, vers 1810, les Wahhabites avaient tenté d’exporter leurs idées obscurantistes
en Tunisie. Le Bey Hammouda Pacha avait chargé les autorités religieuses de la
mosquée Zitouna de se prononcer sur la question wahhabite. Leur réponse était
sans appel: non à cette doctrine. Celle-ci fut combattue, à cette époque, par
les Ottomans jusqu’à son extinction. ....... Plus de deux siècles plus tard, IZNOGOUD et ses «frères» salafistes tentent
de reconvertir la Tunisie
au courant religieux prôné par les prédicateurs saoudiens dont le plus célèbre
est Ibn Baz. IZNOGOUD est un inconditionnel de ce cheikh obtus. Il ne rate pas une
occasion pour prier Dieu de lui accorder son Infinie Miséricorde, chose qu’il a
obstinément refusée de faire pour Bourguiba décédé, malgré l’insistance du
journaliste qui le lui demandait sur une chaîne de télévision.
Il convient de rappeler ici que la différence entre Bourguiba et Ibn Baz est
à peu près équivalente à la différence entre l’obscurité et la lumière.
Bourguiba a bâti l’Etat tunisien et a créé les conditions favorables pour que
les Tunisiens, y compris IZNOGOUD, puissent fréquenter l’école; quant à
Ibn Baz, il traitait de mécréant quiconque ne pensait pas comme lui, que la
terre était plate…
La plupart des salafistes, «frères» d'IZNOGOUD, et qui, selon lui, lui
rappelaient sa jeunesse, sont des gens ignares qui ne savent ni ce qu’ils
disent ni ce qu’ils font. On leur a présenté le wahhabisme comme la «voie
juste» qui leur assure une place au paradis et ils ont fini par y croire sans
réelle connaissance de ses fondements, compte tenu de leur niveau d’instruction
à peu près nul.
La religion lui sert d’écran, son but c'est le pouvoir
Ce n’est pas le cas d'IZNOGOUD. Ce dirigeant islamiste, bien qu'il ait
écrit quelques livres, connaît les bases et les fondements du wahhabisme et
ceux des autres rites. Mais sa culture est purement religieuse, et s’arrête aux
écrits et aux dogmes hérités de Abou Houraira, Moslem et El Boukhari…, une
culture valable durant les siècles de ces grands théologiens, mais plus
aujourd’hui. A notre époque on peut comprendre l’islam bien mieux que nos
ancêtres parce que les diverses disciplines scientifiques nous donnent un
éclairage nouveau et adaptable à notre société actuelle.
Que connaît l'IZNOGOUD de l’astronomie, de la physique, de l’électronique, des sciences humaines, du droit, des finances… pour pouvoir se prévaloir d’introduire la renaissance de l’islam au sens moderne et non celui de l’obscurantisme et du banditisme au nom de la religion où il veut nous plonger et la monocratie où il voudrait nous amener ??
La religion lui sert d’écran; son but est le pouvoir. Il
crée des problèmes mineurs et puérils pour détourner l’attention du Tunisien et
instaurer un climat d’insécurité et de panique, et gagner du temps. La renaissance
se fait non dans des caboches vides et les livres d'IZNOGOUD, mais dans
les laboratoires les plus performants et des esprits les plus éclairés.
Que connaît l'IZNOGOUD de l’astronomie, de la physique, de l’électronique, des sciences humaines, du droit, des finances… pour pouvoir se prévaloir d’introduire la renaissance de l’islam au sens moderne et non celui de l’obscurantisme et du banditisme au nom de la religion où il veut nous plonger et la monocratie où il voudrait nous amener ??
La compromission du chef d’Ennahdha avec le wahhabisme n’est sûrement pas
basée sur un engagement de principe, mais sur la même motivation bassement
matérielle que celle des prédicateurs qui défilent dans notre pays et qui, à
l’instar de Wajdi Ghanim, viennent semer la discorde en s’attaquant à la femme
tunisienne et en traitant de mécréants les démocrates.
Le dernier d’entre eux à fouler le sol tunisien est Youssef Qaradaoui, un
Egyptien qui a quitté son pays vers le Golfe non pas pour prêcher la bonne
parole, mais pour s’enrichir. Et il s’est enrichi grâce aux relations
privilégiées qu’il a pu tisser avec la famille régnante à Qatar et qui a mis à
sa disposition Al-Jazira, une chaîne très influente auprès des téléspectateurs
arabes. Atteint d’une sénilité avancée, c’est une girouette qui ânonne ce que
ses maîtres américano-israélo-qataris lui dictent en faisant taire sa
conscience et sa raison.
Un musulman n’incite jamais les peuples à la haine, ni à la violence et encore moins au meurtre.
Pourtant, Qaradhaoui a su franchir le rubicon lors des
soulèvements populaires en Libye et en Syrie.
L’accueil extraordinaire que lui a fait IZNOGOUD en dit long sur l’intimité qui lie les deux hommes. Le chef d’Ennahdha a mobilisé les cadres de son parti pour aller accueillir à l’aéroport le prédicateur le plus catholique du monde arabe. Même les membres nahdhaouis de l’Assemblée constituante, qui n’ont pas encore trouvé un moment pour écrire ne serait-ce qu’un article de la Constitution, ont trouvé le temps d’aller en masse souhaiter la bienvenue à Qaradhaoui et contempler avec tendresse le baiser que leur chef a posé sur le front de son mentor comme s’il était un héros. Et de fait, Qaradhaoui s’est proclamé héros puisqu’il a affirmé le plus sérieusement du monde que les révolutions arabes étaient sorties de sa djellaba !!… Sans doute a-t-il oublié qu’en 2009, il était venu en Tunisie, mais cette fois c’était pour s’acoquiner avec le régime pourri de Ben Ali qu’il a traité carrément de «protecteur de l’islam». Oubliant les flagorneries du prédicateur cathodique envers le dictateur, IZNOGOUD était plus loin encore en affirmant sans ciller que la «la révolution tunisienne était sortie des aisselles de Qaradhaoui». Une affirmation nauséabonde et irrespectueuse du peuple tunisien qui voit sa glorieuse révolution réduite par le chef d’Ennahdha à une odeur malsaine dégagée par les aisselles de Youssef Qaradhaoui.
L’accueil extraordinaire que lui a fait IZNOGOUD en dit long sur l’intimité qui lie les deux hommes. Le chef d’Ennahdha a mobilisé les cadres de son parti pour aller accueillir à l’aéroport le prédicateur le plus catholique du monde arabe. Même les membres nahdhaouis de l’Assemblée constituante, qui n’ont pas encore trouvé un moment pour écrire ne serait-ce qu’un article de la Constitution, ont trouvé le temps d’aller en masse souhaiter la bienvenue à Qaradhaoui et contempler avec tendresse le baiser que leur chef a posé sur le front de son mentor comme s’il était un héros. Et de fait, Qaradhaoui s’est proclamé héros puisqu’il a affirmé le plus sérieusement du monde que les révolutions arabes étaient sorties de sa djellaba !!… Sans doute a-t-il oublié qu’en 2009, il était venu en Tunisie, mais cette fois c’était pour s’acoquiner avec le régime pourri de Ben Ali qu’il a traité carrément de «protecteur de l’islam». Oubliant les flagorneries du prédicateur cathodique envers le dictateur, IZNOGOUD était plus loin encore en affirmant sans ciller que la «la révolution tunisienne était sortie des aisselles de Qaradhaoui». Une affirmation nauséabonde et irrespectueuse du peuple tunisien qui voit sa glorieuse révolution réduite par le chef d’Ennahdha à une odeur malsaine dégagée par les aisselles de Youssef Qaradhaoui.
Sur le site internet Ashihab, IZNOGOUD a donné une interview
où il encense Qaraddhaoui en le qualifiant ainsi : «le savantissime prédicateur le cheikh Youssef
El-Qaradhawi» (R. Ghannouchi, « J’ai voué ma vie à la défense de la liberté »,
interview conduite par Ala Iddin Al-Rachi, 5 octobre 2005). IZNOGOUD et les wahhabites cachent mal leur pro-sionisme sous un langage de type nazi. El-Qaradhaoui a déclaré «Tout au long de l'histoire, Allah a imposé aux
[Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier
châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu'il leur a fait - et bien
qu'ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur
place. C'était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera
par la main des musulmans. (…) Pour conclure mon discours, je
voudrais dire que la seule chose que j'espère est qu'à l'approche de la fin de
mes jours, Allah me donne l'occasion d'aller sur la terre du djihad et de la résistance,
même sur une chaise roulante. Je tirerai sur les ennemis d'Allah, les Juifs, et
ils me lanceront une bombe dessus et ainsi, je clorai ma vie en martyr. Loué
soi Allah, Roi de l'univers. Que la miséricorde et les bénédictions d'Allah
soient sur vous.»
L’Etat tunisien: un butin de guerre d’Ennahdha
A n’en pas douter, il joue le rôle de «guide» et exerce une influence
indiscutable sur le gouvernement et sur tous les membres nahdhaouis de
l’Assemblée constituante. Pour lui, l’Etat tunisien n’est rien d’autre qu’un
butin à partager entre les «gagnants». Il a le dernier mot sur la nomination
des ministres et des hauts responsables et trace la politique à suivre. C’est
lui qui tire les ficelles de ses «frères» salafistes qu’il lâche quand il veut
contre ceux qu’il estime être les ennemis d’Ennahdha, et leur intime ordre de
se terrer quand il estime que le rapport de forces est en leur défaveur et
qu’ils risquent d’être écrasés, comme ce fut le cas le 1er mai où
aucun barbu ne s’était approché de l’Avenue Bourguiba.
C’est encore IZNOGOUD qui est derrière la politique des deux poids et
deux mesures qui consiste pour les forces de l’ordre à regarder ailleurs quand
les salafistes saccagent, agressent les artistes, les universitaires, les
journalistes, rendent la vie des étudiants de l’université de la Manouba infernale,
confisquent les mosquées, etc., mais ces mêmes forces de l’ordre sévissent
quand de simples citoyens manifestent contre la politique d’Ennahdha.
...........................................
Super Menteur (le 2/10/12)
Mais la
palme d’or revient au chef d’Ennahdha, Iznogoud, que d'autres ont nommé Dr Jekyll / Mr Hyde, ou encore JANUS, à cause de son double langage persistant.
Il y a une année, il a déclaré sur Hannibal TV dans l’émission de Samir El
Wafi, que son parti respecterait cette «charte» et ferait tout pour terminer
l’écriture de la constitution dans les délais d'un an. Or, c’est maintenant que les
électeurs commencent à découvrir la supercherie de ce parti islamiste. Depuis
quelques jours, Ennahdha multiplie en effet les déclarations dans les médias
pour justifier le prolongement des travaux de l’ANC (et donc du gouvernement)
au delà du 23 octobre 2012, faisant ainsi fi des promesses faites une année
auparavant.
...........................................
Avec le parti Ennahdha, il n’y aura plus de république, plus d’Etat, plus
d’autorité légale… mais une autocratie. Ce n’est pas la renaissance, mais la
décadence!
Fin de l'article de Béchir Turki
publié dans Kapitalis, le 15/5/2012,.
publié dans Kapitalis, le 15/5/2012,.
Super Menteur (le 2/10/12)
Juste avant
les élections du 23 octobre 2011, les principales mouvances politiques du pays
(excepté le CPR de Moncef Marzouki) avaient signé une charte pour
limiter l’action de la constituante à une seule année. La date du 23 octobre
2012 approche à grand pas et l’ANC semble avoir du mal à s’acquitter de cette
tâche. Et voilà que Youtube et Facebook ont mis à nu le retournement des Nahdhaouis. D'abord Habib Ellouze,
député nahdhaoui à l’ANC. Il y a tout juste un an, pendant la période
électorale, a explicitement demandé aux électeurs de les "dégager" en cas
d’échec à écrire la constitution dans les délais (un an) et à nettoyer le système. Et
pourtant, ce même Habib Ellouz est venu dernièrement déclarer tout le
contraire.
JANUS Ghannouchi |
Des méthodes maffieuses |
D'après Wickipédia, une mafia (ou maffia) est une organisation criminelle dont les activités sont soumises à une direction collégiale occulte et qui repose sur une stratégie d’infiltration de la société civile et des institutions. N'est-ce pas le cas d'Ennahdha ? On parle également de système mafieux. Les membres sont appelés « mafieux » ou « mafiosi », d’après le nom italien (au singulier : « mafioso »).
Il y a eu d'abord la rançon versée par les islamistes libyens (d'Al-Qaïda) aux islamistes tunisiens, pour la remise de l'ex premier ministre libyen de Kadhafi. On parle de millions de Dollars et de millions de barils de pétrole. Où est cet argent ? Où est l'argent de ce pétrole ? Sur quels comptes a-t-il atterri ? Quel en est le montant exact ? à quoi va-t-il servir ? On annonce aussi que le Qatar vient de verser 150 millions de Dollars à Ennahdha pour soutenir sa prochaine campagne électorale. Est-ce légal ? Que fait la justice ? Toutes ces questions restent sans réponse dans ce califat de l'obscurantisme et de la dissimulation. Il y a, en plus l'affaire, des "compensations financières" que les islamistes veulent s'accorder au titre de réparation pour la répression subie sous Ben Ali. Au lieu de s'en remettre à la justice, comme c'est la règle dans tout pays qui se respecte, notre gouvernement islamo provisoire veut passer outre. Sans parler de l'immoralité de telles pratiques, nous remarquons , par exemple, que les ex-prisonniers politiques de gauche refusent toute indemnisation de ce type.
Après avoir gagné le jack-pot (salaires mirobolants à l'ANC, au gouvernement, aux postes ministériels, etc...), après la méga rançon libyenne, après les "dons" qatari et saoudiens", Ennahdha et ses militants "tantons macoutes", visent maintenant un autre gros lot : 750 millions à 1 milliard de Dinars. Tout cet argent serait destiné à "acheter" les prochaines élections. En effet, versé à ses militants les plus zélés, cet argent, par un tour de passe-passe bien islamiste, donc halal, reviendra dans les caisses d'Ennahdha (au moins en grande partie) pour acheter les consciences et les voix, comme au bon vieux temps, en octobre 2011. On a vu alors toutes sortes d'actions de "bienfaisance" : distribution de bonbons et de chocolats aux filles et aux garçons au sortir des écoles (la pédophilie est toujors sous-jacente), mariages (pour procréer encore plus de petits islamistes), ramadan des pauvres (restos gratuits, circoncisions gratuites), cadeaux
de l’aïd, meetings (transport, sandwich, location de salles, groupes de
musiques...), publicité, prospectus et brochures, milices à payer, etc.
Qu'en dit l'Observatoire de l'Islamisation ?
L'Observatoire
de l'islamisation révèle les écrits passés de Ghannouchi, dont nous citons ce qui suit.
Sur l'apostasie : «L’apostasie, est le reniement [de l’islam] après
qu’on l’a embrassé de plein gré ; un reniement, ou les formes lui ressemblant,
des constantes de l’islam, tels ses dogmes, ses charia et ses rituels… Comme
porter atteinte à la dignité de Dieu ou à la dignité du Prophète,
l’autorisation de braver les interdits [de la charia] ou la négation des
devoirs religieux, etc. Des versets du Coran ont énoncé à plusieurs
endroits le caractère affreux de ce crime, et menacé quiconque s’en rend coupable
du plus atroce des supplices, sans toutefois édicter une peine précise ici-bas.
Quant à la tradition, la sunna, elle a exigé la mise à mort [conformément
au hadith] : «Tuez quiconque change de religion.» » (Rached
Ghannouchi, Les libertés publiques dans l’État islamique, Centre d’Études de
l’Unité Arabe, Beyrouth, 1993, p. 48).
Sur la charia comme "source principale de
législation" :
«Il est à noter que la plupart des constitutions
arabes, y compris la constitution tunisienne, ont stipulé l’islamité du chef de
l’Etat, il s’agit en effet d’une stipulation abusive et vide de contenu, tant
que ces constitutions ne contiennent pas d’articles imposant la charia comme
source principale de toute législation, et tant qu’elles ne contiennent pas non
plus d’institutions constitutionnelles contrôlant la constitutionalité des
lois. Aussi bien le chef de l’Etat lui-même et le degré de son engagement à
respecter, dans sa vie publique et privée, la loi et les normes morales, pour
ne pas donner le mauvais exemple de ce qui ne plaît ni à Dieu, ni à ses
créatures soumises.» (Rached Ghannouchi, Les libertés publiques dans l’État
islamique, Centre d’Études de l’Unité Arabe, Beyrouth, 1993, p. 54)
Sur la laïcité : A une question d’un quotidien algérien : « Quelle est
la place de la laïcité dans la société islamique ? », M.
Ghannouchi répond :
«La société islamique est fondée sur l’interprétation
des valeurs organisant la vie des individus et des communautés. De plus, elle
organise le côté spirituel de ces derniers. C’est pourquoi on ne saurait
concevoir de société islamique laïque, ou de musulman laïc que si ce n’est en
renonçant à ce qui est essentiel en islam. Car la foi en Dieu n’est pas
essentielle en islam ; l’essentiel, c’est la foi en l’unicité de Dieu. Par
conséquent, toute législation qui s’inspire d’autres sources pourrait porter
atteinte à cette unicité. Une société ne saurait être islamique qu’à condition
de ne pas être laïque et d’accepter l’unicité de Dieu. » (Interview accordée
par M. Ghannouchi au quotidien algérien Algérie actualité du 12
octobre 1989).
Les critiques émises par M. Ghannouchi à l’encontre des anciens manuels de
philosophie pour le baccalauréat :
«L’enseignement de la philosophie devient, si nous ne
définissons pas notre appartenance culturelle, non seulement inutile pour
traiter les problèmes dont nous souffrons, mais aussi un élément de sabotage et
de destruction dans le domaine psychologique et social, comme c’est le cas
aujourd’hui [1989].» (Rached Ghannouchi, « La génération perdue », revue
Forqan, février 1989, Casablanca).
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Rached Ghannouchi prépare-t-il terreur et guerre civile en Tunisie ?
Tarak Maaroufi a été condamné en 1995 par la Justice belge avec d'autres terroristes algériens du GIA, et il a été impliqué dans l'assassinat du commandant Massoud en 2001. Il se promène maintenant en Tunisie, et prépare probablement d'autres actes terroristes pour agir le moment venu.
Selon le Nouvel Observateur du 29 novembre 2001 et "The Wall Street Journal" du 3 décembre 2001, Tarek Maaroufi et Seifallah Ben Hassine ont été chargés par Ben Laden de fédérer autour d'Al-Qaïda les différentes organisations terroristes maghrébines. C'est en effet Tarek Maaroufi qui a organisé l'assassinat du commandant Massoud, le 9 septembre 2001, deux jours avant les attentats du 11/9 contre les USA. Les deux faux journalistes que Maaroufi a endoctrinés pour assassiner Massoud sont Abdessatar Dahmane, né à Gabès le 27 août 1962, et Bouraoui el-Ouaer, né à Sousse le 22 octobre 1972, tous les deux morts lors de l'attentat kamikaze. Tarek Maaroufi a été aussi impliqué dans le projet terroriste qui visait la ville de Strasbourg. Plus exactement la cathédrale, le Parlement et le marché de Noël. On rappelle que ce Tarek Maaroufi était membre d'Ennahda et que la Justice tunisienne avait demandé son extradition depuis 1991 pour des crimes commis en Tunisie. Protégé par certains services européens et défendu par certains milieux des droits de l'homme sous le prétexte que c'est un opposant politique à Ben Ali, il n'a jamais été extradé. Grâce à l'amnistie générale ordonnée par Farhat Rajhi, ex-ministre de l'Intérieur, sous la pression de son amie Sihem Ben Sedrine (!!!), le dangereux criminel Tarek Maaroufi peut circuler librement en Tunisie...et former de nouvelles recrues, pour le cas où.
Il faut savoir que, selon de hauts responsables des services de renseignements européens, plusieurs dizaines de terroristes tunisiens comme Tarek Maaroufi sont discrètement rentrés en Tunisie dès le 15 janvier 2011. Cela répondait au souhait de Ghannouchi et arrangeait certains pays européens qui voulaient se débarrasser de ces dangereux criminels qui menacaient la sécurité de leurs pays et qui sont sous surveillance depuis des années. Ces fils spirituels de Rached Ghannouchi se faisaient jusqu'à présent discrets. Ils attendent les ordres pour semer la terreur et la guerre civile en Tunisie. Ils s'entraînent, pour le moment, en Libye et au Mali, avant d'être envoyés en Syrie et ailleurs (l'Algérie peut être ?).
Hannibal Genséric
L’autre
R. Ghannouchi, la face cachée
entre Ennahdha et les USA (version 3)
Par Zakaria Bouker, jeudi
15 novembre 2012·
De son vrai
nom Rached Kherriji, Rached Ghannouchi naquit à El Hamma de
Gabes, en 41, de père indigent mais extrêmement sévère. Après le Koutab, il
entra dans une école primaire traditionnelle de l’époque (arabe seulement). Son
certificat d’études primaires ne l’autorisa pas à entrer dans un lycée. Au bout
de 3 années à la Zeitouna il obtint un brevet « Attatwi3 » qui lui permit
d’exercer comme instituteur d’arabe dans une école primaire à Gabes.
Parti à l’étrange, après
quelques années d’exercice, il erra entre Le Caire où il essaya l’agronomie
sans succès puis à Damas. On croit savoir qu’il eut essayé la philosophie
mais aucune trace ne vient confirmer ses dires à ce jour.
Tout ce qu’on sait c’est
qu’il fut approché par des islamistes radicaux. Il partit avec
l’assistance des bonnes volontés en France en 1968, dans le but de poursuivre
ses études à la Sorbonne. Il commença par des cours gratuits
d’apprentissage de la langue française pour les étrangers à l'Alliance
française sans succès. IL ne put y rester plus d’une année. Il rentra au pays
en 1969. Certaines sources parlent d'un doctorat. En toute logique un hypothétique
doctorat, de surcroit rédigé en français, élaborés en moins
d'un an parallèlement à l'apprentissage de la langue française
relève simplement de l'affabulation, confirmée par un témoignage à
la source.
Il se fit recruter comme
professeur du secondaire pour enseigner l’instruction civique. A cette époque
on n’exigeait pas le baccalauréat chez candidats professeurs
d’instruction civique. Ses collègues le jugeaient, caractériel, aigri,
frustré, pingre difficile à fréquenter.
Il prépara dans la
clandestinité son groupe en 1972 réunissant une vingtaine de clandestins
à Mornag.
Aucune information
n’est fournie sur le financement ni sur ses origines.
Deux ans plus tard, les
intellectuels du groupe commencent à s'exprimer publiquement dans les pages du
mensuel Al-Maarifa dont le premier numéro paraît en 1975.
Ces derniers formèrent un groupe islamiste qui deviendra la base de
la formation, au début des années 1980, du Mouvement de la tendance
islamique (MTI) dont Ghannouchi devint président (émir) en 1981 un
statut spécifique au mouvement djihadistes chez les salafistes djihadistes. Roland
Jacquard fait de Rached Ghannouchi un « inspirateur » d'actes
violents commis au nom de l'islamisme qui refuse de se déclarer ouvertement : « Selon
la plupart des services de renseignement occidentaux, ces prédicateurs, qui
inspirent la conduite de la nébuleuse islamique, mais qui refusent de
s'affirmer en tant que chefs, sont aujourd'hui au nombre de
six : Omar Abdul Rahmane, Mohamed Hussein Fadlallah, Rachid
Ghannouchi, Gulbulddine Hekmatyar, Hassan Al-Tourabi et le mollah
Omar ».
Il quitta le pays pour
s’installer dans les régions les plus chaudes de la guérilla islamiste, surtout
le Soudan où il devient émir et beau-frère du sinistre Hassan Al Tourabi, à
l’origine de l’éclatement de son pays, entre Nord et Sud. Il sera inscrit sur
la liste des terroristes les plus recherchés dans le monde pour multiples
accusations dont essentiellement le trafic d’armes.
le mouvement fut alors
rapidement la cible des autorités et Ghannouchi fut
condamné à onze ans de prison (trois ans purgés) en 1981, puis
condamné aux travaux forcés à perpétuité le 27
septembre 1987. Après les multiples assassinats et attentats à
la bombe dans plusieurs régions du pays. Outre les bombes explosives
artisanales Le mouvement inventa les bombes à l’acide sulfurique et
installa la terreur dans le pays. Parmi les victimes figurent des
imams.
Professeur Chazli
dément catégoriquement les bruits qui faisaient état de
l’intervention de Bourguiba dans le procès et encore moins une tendancieuse
information diffusée par Ben Ali prêtant à Bourguiba l’intention de le
rejuger pour le condamner à mort. Cela servait la bonne cause du nouveau
président dans son entreprise de coup d’état réussi le 7 novembre 1987.
Le 8 novembre 1987 était la
date prévue pour un autre coup d’état militaire fomenté par Ghannouchi
pour s’emparer du pouvoir. Salah Karker, l'un des hauts dirigeants d'Ennahdha,
avait reconnu que l'organisation avait commandé un coup d'État pour
le 8 novembre 1987 en infiltrant l'armée :
Le 8 novembre était aussi
la date prévue pour limoger Ben Ali.
Ghannouchi fut gracié
par le nouveau président Zine el-Abidine Ben Ali le 14
mai 1988. En remerciement, il lui exprima sa confiance dans une interview
publiée le 17 juillet par le journal Assabah9.
En contrepartie il
s’engagea à cesser ses activités terroristes en promettant
que les islamistes ne s'infiltreront plus dans l'armée et la police.
Promesse qui ne sera pas tenue.
A la faveur de la
guerre civile en Algérie menée par les intégristes de même
obédience fortement financée, Rached Ghannouchi
Ghannouchi s'exila
à Alger, muni d'un passeport diplomatique soudanais, tout
en restant à la tête du mouvement. En 1991, il s'installa à Acton,
dans la banlieue ouest de Londres, d’où il dirigea le
mouvement clandestin.
A la même année des
actions terroristes faisant des morts, notamment un gardien de nuit à
Tunis, furent le prélude à une tentative de coup d’état déjoué. On
parlera d’une tentative d’abattre l’avion personnel de ben Ali par un missile.
À Tunis, le Tribunal
militaire le condamna par contumace, le 28 août 1992, comme
d'autres leaders du mouvement à la détention à perpétuité
pour complot contre le président. Il obtint alors le
statut de réfugié politique en août 1993.
À la fin des années
1990, la direction connut des dissensions opposant Mourou, cofondateur du
mouvement et partisan de la normalisation, à Ghannouchi.
L'entrée de plusieurs pays,
dont les États-Unis, l'Égypte et le Liban, lui sont
interdites. En mars 1995, il fut expulsé du territoire
espagnol après avoir participé à Cordoue à une conférence sur le
thème Islam face à la modernité. Le canada lui refusa le statut de
refugié politique.
À partir de 2005,
Ghannouchi est de plus en plus ouvertement contesté au sein de son mouvement.
Cette contestation met en opposition la ligne du chef d'Ennahdha, qui prône
l'opposition frontale au régime de Ben Ali, à la ligne de la « réconciliation
nationale » prôné aussi bien par une partie des troupes Nahdhaouis que par
des figures historiques du mouvement comme Mourou et Doulatli.
Il va s'appuyer sur
l'internationale islamiste basée aux usa avec Radhouane Masmoudi
président multi milliardaire de a CSID qui va intercéder en
2005 en haut lieu pour rapprocher Ghannouchi de l'administration américaine. Wikileaks
livre un document de ces échanges impliquant Mme Akermi épouse du
ministre Bhiri, Slaheddine Jourchi proche d'Ennahdha et Zied Doulatli
et à leur tête R Ghannouchi avec l'administration américaine
en 2006 en pleine invasion du Liban. Pour faire valoir ce
rapprochement Ennahdha se fait fort de tempérer les ardeurs des extrémistes
pouvant se rallier a la cause libanaise.
Comme
l’atteste le document wikileaks http://wikileaks.org/cable/2006/08/06TUNIS2144.html
Le
center for the study and islam democracy CSID fait lui même partie d'une
nébuleuse aux USA dont La MAS ( muslim american society) basée a chicago
qui compte Souheil Ghannouchi et dont Ennahdha a emprunté son
sigle
À
la même époque Ennahdha prend définitivement forme avec son site officiel
aux usa chez http://www.1and1.us/. Il est actuellement décliné
sous une extension .tn
A la surprise
générale, le régime de ben Ali tombe le 14 janvier 2011 grâce à une résistance
populaire civile et sans coup d’état.
Ceci ne manque pas de
désarçonner l’adepte du coup d’état frontal. Rached Ghannouchi
naturalisé sujet britannique à qui on prête la 100 eme position des
londoniens les plus riches, rentre dans le pays avec une nationalité
tunisienne. Beji Caïd Essebsi sous Foued Mbazza l'avait
gracié.
C’est alors qu’une nuée
d’activistes expatriés le rejoignent. Le reste des activistes auteurs
d'attentats et emprisonnés seront libérés sous son régime.
En effet, le 23
octobre il obtint 89 sièges au parlement provisoire sur 217 soit près de 42 %
des sièges grâce à un vote favorable de près d’un million et demi
de personnes soit 18 % seulement de la population en âge de
voter. Outre la disparité du rapport entre votants et représentation effective,
aucune information n’a été rendue publique sur les sources de financement. On
soupçonne fortement des irrégularités par les achats de voix parmi
les indigents.
Ghannouchi garde le statut
de guide et continue de diriger le pays en dehors des institutions. Il
promet de quitter le pouvoir le 23 octobre 2012 mais il ne
tiendra pas sa promesse.
Rached Ghannouchi est marié
et père de quatre filles et deux garçons, Bara , Mouadh ,Yusra
porte-parole d'Ennahdha ,Intissar, et Soumaya mariée avec Rafik
Abdessalem, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Jebali. Son
fils Mouadh accompagne son père à des sommets internationaux comme
au Forum de Davos de 2012.
Son neveu Khedher est
promu au rôle de rapporteur général de la commission de préparation de la
nouvelle constitution. Il brille par les entraves qu’il oppose régulièrement à
l’adoption des textes notamment le texte de haut
conseil indépendant de la magistrature.
Sous son régime la
sécurité se détériore, la justice accuse un coup, l’économie bat de
l’aile, la presse est attaquée et le retour des forces
obscurantistes et djihadistes poussent vers un régime de tyrannie et
théocratie proche de la thèse salafiste rigoriste.
Des groupes dits de
défense de la révolution font leur apparition pour mater
l’opposition, le régime met la main sur l’administration et les instances
susceptibles de préparer les éventuelles élections.
L’opposition soupçonne le
financement du Qatar et de l’Arabie saoudite
PS voici le texte intégral
de la réponse du Canada à Ghannouchi :
Dans les attendus du refus
de refuge politique au Canada pour Rached Ghannouchi on lit en
particulier
[20]
Le leader du mouvement, M. Rached Ghannouchi, un terroriste
faisant partie intégrante de l'internationale islamiste, est considéré par
certaines sources comme étant l'un des maîtres à penser du terrorisme. M.
Ghannouchi a fait un appel à la violence contre les États-Unis et a menacé
de détruire leurs intérêts dans le monde arabe. En outre, il a demandé la
destruction de l'État d'Israël.
[21]
Le MTI/Ennahdha a commis 12 crimes pouvant être qualifiés
de crimes graves de droit commun, à savoir :
i)
attentats à la bombe en France en 1986;
ii)
attentats à la bombe à Sousse et à Monastir en 1987;
iii)
des incendies de voitures en 1987 et 1990;
iv) de
l'acide projeté au visage d'individus en 1987;
v)
complots en vue d'assassiner des personnalités du gouvernement tunisien
en 1990, 1991, et 1992;
vi)
complot en vue de déposer par les armes l'ancien président tunisien
Habib Bourguiba en 1987;
vii)
agressions physiques dans les lycées et universités, de 1989 à 1991;
viii)
l'utilisation de cocktails Molotov en 1987, 1990 et 1991;
ix)
incendie criminel de Bab Souika en février 1991;
x)
tentative d'incendie d'un édifice universitaire en 1991;
xi)
des lettres de menace en 1991 et 1992; et
xii)
le trafic d'armes à compter de 1987.
Ses ouvrages :
La femme
entre le coran et la réalité des musulmans 133 pages 1984
Le destin
chez ibn Taimyya 104 pages 1998
Approches
laïques et société civile 204 pages 1999
L’expérience
du MTI 351 pages 2000
La
pensée islamique en Tunisie 164
En
excluant « l’expérience du MTI » qui fait la propre histoire
et dont l’intérêt est limité à son auteur, le total des pages rédigés
durant une vie de 73 ans est de 955 pages.
Les
critiques, hormis le dernier ouvrage qui raconte l’islam en Tunisie, ne
sont pas très favorables :
Le
destin chez ibn Taimyya nous ramène à l’âge de pierre et à la
pensée originelle des salafistes. D’où d’ailleurs l’affirmation de Mohamed
Talbi : Ghannouchi est salafistes et ne peut en aucun cas passer
de la chose à son opposé.
Le style
de Ghannouchi reste extrêmement rudimentaire. Avec des répétitions
et une absence totale de méthode.
L’ouvrage
de 133 pages concernant la femme est tout ce qu’il y a de plus sidérant
on y lit notamment que la femme est un objet sexuel et tout rôle
qui lui serait attribué en dehors de la satisfaction des besoins de l’homme est
secondaire !
Mohamed Larbi
Boguera dit dans un article : Dans son livre « La
femme dans le Coran et le vécu des musulmans », M. Rached Ghannouchi (Que
Dieu soit satisfait de lui) livre, p.70 à 72, le fin fond de
la pensée de nos islamistes à leur début, au sujet de la femme. Le lecteur a
sous les yeux – qu’il faut se frotter tant cette prose déconcerte- un texte
proprement surréaliste, et pourtant publié en 2011 après J.C.sous la signature
du maître à penser d’Ennahdha. Le texte, qui attribue au bourguibisme tous les
défauts et notamment le dévergondage et les mœurs dissolues, affirme que pour
redresser la barre et sauver le pays du stupre, le courant islamiste «s’oppose
avec force au travail féminin hors du foyer et à la mixité dans les établissements
d’éducation ». Pour faire bonne mesure, il prône la polygamie –« un
devoir religieux et non un remède exceptionnel » tient-il à
souligner. L’auteur incite les femmes « à refuser toute relation avec les
hommes hormis ceux avec lesquels elle a un lien de parenté ou son époux » Plus
étonnant encore- cerise sur le gâteau si on peut dire- « il encourage
les femmes à se satisfaire du minimum d’éducation ». Donc à
laisser des talents en friche !
Il faut s’armer de
beaucoup de sang froid si on veut lire toutes les réflexions rédigées
par Ghannouchi :
Zakaria Bouker
Rached Ghannouchi, a prononcé un discours, le 31 mai 2013, au Saban Center for Middle East Policy (Brookings Institution) .
Le leader du parti Nahda et membre des
Frères musulmans, a été chaleureusement accueilli par Martin Indyk,
ancien ambassadeur US en Israël et leader du mouvement sioniste.